Le budget Marois.

Cent dollars pour être pénard!

Pour faire suite au budget déposé par Pauline Marois, le ministre des Finances, le 1 novembre passé, les pauvres et les plus démunis de notre société hériteront des miettes tombées de l'assiette fiscale déjà vidée par les entreprises et les investisseurs privés.

Si nous comparons les 1 350 000 dollars accordés aux infrastructures (route, infrastructure municipale) versus le 100 $ retourné via la T.V.Q (200 millions) aux citoyens esclaves des marques de commerce de la surconsommation aveugle, et bien, nous sommes loin du compte d'un budget équitable.

Noël sera peut-être moins dur pour les petits gagne-pain qui sont fiers de leur participation à notre société avec les moyens du bord. Mais je puis vous dire que les fascistes qui sont multi-millionnaires (réduction de 50 % de la taxe sur le capital) se frottent les mains, pour ne pas dire la queue, et jouissent déjà d'avance de la manne tombée bizarrement un an avant une élection provinciale.

Alors, qui sont vraiment les gagnants? Ce sont ceux et celles (10 % de la population) qui font beaucoup de transactions boursières qui ne sont toujours pas imposés et taxés. Pour ajouter à l'insulte économique et à l'injure sociale, ils vont être les premiers, lors du dépôt du budget de Paul Martin qui s'en vient, à réclamer des baisses de taxes et d'impôts.

Pour le reste, il ne faudra pas compter sur les rats bancaires (financiers) économiques qui mangeront le reste des 118 milliards de surplus que Martin a volé aux travailleurs et employeurs par le truchement de la caisse de l'assurance-emploi pour payer une dette que la grande famille néo-libéralisme a créée à une certaine époque.

Oies Sauvage
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