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Victoire du Brésil pour la vie & Ordi pour le peuple!

vieuxcmaq, Samedi, Août 25, 2001 - 11:00

Michael Lessard (micles@geocities.com)

Voici trois bonnes nouvelles !

*Brésil: Victoire pour la vie... contre le SIDA ou plutôt contre les compagnies pharmaceutiques

*Brésil: ''Ordinateurs du peuple''

* Inde: Un mini ordinateur de poche pour les fermiers !

Voici trois bonnes nouvelles !
( trois petits résumés suivis des deux articles )

___Victoire pour la vie... contre le SIDA

Le Brésil a mis fin aux négociations avec le géant suisse de la pharmacie, Roche, à propos du prix trop élevé d'un médicament contre le SIDA et des lois sur les brevets qui bloquaient la production de copies génériques. Le Brésil a déclaré que la clause comme quoi les intérêts du détenteur d'un brevet devraient être préservés protégeait davantage les droits des grands laboratoires que le droit à la santé des populations. Le Brésil a donc donné l'ordre de produire des versions génériques du médicament malgré tout. Dieu sait combien de morts trop tard, enfin un gouvernement qui assume son rôle public en contestant certaines des politiques néolibérales anti-sociales de l'OMC.

- M. Lessard, Résumé d'un article de l'Asso. France Presse ci-dessous.

*"Ordinateurs du peuple" au Brésil

Des chercheurs de l'Université fédérale brésilienne de Minas Gerais, avec l'aide du gouvernement du Brésil, ont décidé de créer des ordinateurs plusieurs fois moins dispendieux que ceux vendus par les pays occidentaux. Il serait surnommé le 'Popular PC' ou 'Computador Popular' en Portugais. Grâce à un système d'exploitation gratuit et communautaire nommé Linux et à l'absence d'un disque dur, cet ordinateur d'environ 500 MHz, 64MB de RAM, doté d'une carte Ethernet, d'un modem 56K, d'un écran 14 pouces, d'une carte son et vidéo ainsi que de ports USB, coûterait 300 dollars US. Pour la plupart du monde, ceci demeure dispendieux, mais malgré tout abordable; sans compter que leur banque fédérale va offrir des prêts appropriés pour les familles plus pauvres. Les chercheurs en question disent qu'ils ont réalisé qu'ils ne peuvent pas compter sur les ordinateurs occidentaux pour réussir à inclure les masses exclues de ses avantages technologiques.

* Un mini ordinateur de poche pour les fermiers indiens !

Une équipe de scientifiques en Inde ont créé le 'Simputer': "simple inexpensive mobile computer". Ce petit gadget est en fait très puissant, car il traduit l'information internet (pages web, courriels, etc.) dans plusieurs langues natives de l'Inde, et ce, d'une manière accessible même à celles et ceux qui ne savant pas lire! En effet, le Simputer peut lui-même lire à 'haute voix' les textes (nommé le 'text-to-speech').

Malgré le fait que le prix de base de 200 dollars US est trop élevé pour la moyenne des gens, des professionnels indiens ont créé une assurance mutuelle (i.e. but non lucratif) nommée le 'Simputer Trust'. De plus, le Simputer pourrait être rendu accessible de manière communautaire. En rendant accessible le Simputer à travers tout le Tiers Monde, ils espèrent créer une plate-forme flexible de changement social avec laquelle peut-être construire un pont au-dessus de la 'division digitale' (trad. de 'digital divide', terme anglophone faisant référence au fait que seule une minorité du monde a accès à l'informatique).

- M. Lessard, Résumés d'un article du Digital Beat ci-dessous.

Liens internet à la fin de l'article.

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Asso. France Presse (AFP)
Vendredi 24 aout 2001, 12h35

Le Brésil, opiniâtre dans son combat contre
les grands laboratoires pharmaceutiques

GENEVE, 24 août (AFP) - Le différend qui oppose le Brésil au géant suisse de la pharmacie, Roche, à propos d'un médicament contre le sida, prolonge la lutte déjà largement engagée par les pays pauvres ou en transition contre les grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux.

En interrompant six mois de négociations avec le laboratoire Roche, propriétaire du Nelfinavir, un médicament entrant dans la lutte contre le sida, le gouvernement brésilien reste dans la logique de son refus de céder aux grands laboratoires pharmaceutiques américains, soulignent vendredi les experts.

Depuis plusieurs mois, le Brésil, mais aussi l'Afrique du sud -- deux pays particulièrement touchés par la pandémie de sida --, appuyés par des organisations non gouvernementales internationales comme "Médecins sans Frontières", s'opposent à la politique conduite par les grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux ayant développé les principaux médicaments anti-sida.

En 1998, 39 de ces laboratoires, dont le Britannique GlaxoSmithkline, le Suisse Roche, et les Américains Merck et Bristol Myers-Squibb, ont déposé plainte devant les tribunaux sud-africains contre le gouvernement de Pretoria.

En février dernier, les Etats-Unis, au nom des laboratoires américains, ont porté plainte contre le Brésil devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Dans les deux cas, ces laboratoires protestaient contre le fait que Prétoria comme Brasilia avaient décidé de fabriquer eux-mêmes ces médicaments étrangers sous forme de génériques, ou d'importer, essentiellement d'Inde, ces médicaments anti-sida.

Ces laboratoires ont développé quatre arguments principaux: la protection de leurs droits intellectuels sur l'ensemble de leurs productions comme le prévoit une série d'instruments internationaux, le coût de la recherche qu'ils sont seuls à supporter, la fiabilité de médicaments fabriqués hors de leurs contrôles, et la faiblesse du maillage des soins médicaux dans les pays du tiers monde ou en transition, dont la responsabilité incombe aux gouvernements.

Devant l'OMC, Washington a repris essentiellement les deux premiers de ces arguments en s'appuyant sur l'accord ADPIC (aspects des droits de propriété intellectuelle qui touche au commerce) ou TRIPS (Trade-related aspects of intellectual property rights) qui est censé régir et protéger pendant 20 ans ces droits au sein de l'organisation.

Cet accord prévoit également que les pays du tiers monde ont jusqu'à 2006 pour se mettre en conformité.

Quelle que soit sa technicité, l'accord TRIPS n'en reste pas moins sujet à interprétation. Le Brésil s'est appuyé sur une de ses clauses prévoyant qu'en cas d'urgence sanitaire, explicitement déclarée, et de refus d'un laboratoire pharmaceutique de commercialiser ses produits brevetés, un gouvernement pouvait alors délivrer des "licences obligatoires" autorisant un laboratoire local à produire les médicaments en question ou à les utiliser sous licences.

Toutefois, souligne l'accord -- et c'était précisément l'objet du litige avec les Etats-Unis-- les intérêts légitimes du détenteur du brevet devront être préservés.

Lors d'une réunion au siège de l'OMC à Genève, le 20 juin dernier, le Brésil a notamment fait valoir que cette dernière clause protégeait davantage les droits des grands laboratoires que le droit à la santé des populations.

Un argument manifestement entendu et soutenu par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, ainsi que par le directeur général de l'OMC, Mike Moore, puisque, quatre jours plus tard, les Etats-Unis retiraient leur plainte contre le Brésil.

Un scénario identique à celui adopté en avril dernier par les 39 laboratoires qui, après trois ans de bataille judiciaire, ont retiré leur plainte contre Pretoria.

Au siège de Roche à Bâle, on continuait vendredi à se déclarer surpris de l'interruption des négociations avec le Brésil. Une surprise qui pourrait en cacher une autre, Roche ayant proposé que la version sirop pour enfant du Nelfinavir soit mise gratuitement à la disposition du Brésil.

bfr/cr/sma eaf

Source: Dossiers Santé Yahoo! Actualités
http://fr.news.yahoo.com/010824/1/1k4sn.html

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The Digital Beat - 23 August 2001

Low-Cost Computers for the People
by Rachel Anderson (rac...@benton.org)

Introduction

From a communications-saturated vantage point here in North America,
sometimes it's easy to forget that the majority of the world's population
has never made a telephone call, let alone used the Internet. In many
developing countries, the very cost of a computer can amount to more than
the average worker's annual salary. In an attempt to surmount the
prohibitive cost of this increasingly essential piece of IT hardware,
researchers in the developing world have begun to take matters into their
own hands by designing low-cost computers that address the particular needs
of their nations' more disadvantaged populations.

The Brazilian government recently announced a project that will make
stripped-down desktop computers, known as "Popular PCs," available for about
$300. Developers were able to save on licensing fees by using free,
open-source Linux as the operating system instead of Microsoft Corp.'s
Windows. Also using Linux, but moving away from the desktop computer model,
engineers in India have designed a hand-held computer that will enable rural
populations to benefit from information technology -- even if they don't
have the ability to read. Both of these initiatives illustrate the
increasingly innovative approaches employed by developing countries to bring
their citizens into the digital age.

Popular PCs

Ivan Moura Campos, chairman of the Internet Steering Committee of Brazil and
the mastermind behind Brazil's Popular PC project, explained in a recent
interview in Wired News that countries like Brazil will never bridge the
digital divide if they depend solely on technologies imported from wealthier
nations. "We realized this was not a First World problem," he explained. "We
were not going to find a Swedish or a Swiss company to solve this for us. We
would have to do it ourselves."

Brazil is unquestionably Latin America's Internet access leader. A recent
study by eMarketer (http://www.emarketer.com/welcome.html) found that the
nation is home to 40% of South America's Internet users -- despite the fact
that only 5% of Brazilians actually have Internet access. Late last year, as
part of broader efforts to increase access to information technology, the
Brazilian government commissioned university researchers to design the
cheapest possible machine for accessing the Internet.

In response, researchers from Brazil's Federal University of Minas Gerais
have created a prototype of what's being called the Popular PC, or
Computador Popular in Portuguese. The Internet appliance, which lacks a
floppy drive or a hard disk drive, features many of the attributes one would
expect in a moderately-priced PC: a 500 MHz-equivalent processor, 64MB of
RAM, an Ethernet card, a 56K modem, 14-inch monitor, sound and video cards,
serial and USB ports, a mouse and a keyboard. Consumers will also have the
option of buying inexpensive hard disks and other peripherals for their
computers.

The first shipment of Popular PCs will go to equip schools, libraries and
health centers to access to the Internet. The state-run bank, Caixa
Econômica Federal, has agreed to provide loans to low-income households to
purchase the computers, which will be made available to them for about $15 a
month over the course of 24 months.

While some critics have argued that Brazil has more pressing social needs
than providing computers for the masses, the government has made it a
priority to help low-income Brazilians reap the social and economic rewards
of the Internet. It has announced that it will invest $400 million this year
alone to expand Internet use in Brazil. Through its Universal Access Plan,
the government is seeking to subsidize the deployment of telecommunications
infrastructure to impoverished and geographically-isolated areas.
Additionally, Brazil's postal service has launched a program call Porta
Aberta, or Open Door, that provides the public free access to Internet
kiosks in post offices throughout the country's largest cities.

A Little Computer Can Go a Long Way

In a country like India, where nearly 50% of the population is unable to
read or write, simply providing access to computers and the Internet just
isn't enough. That's what motivated a team of Indian scientists and
engineers to create a way for people with limited literacy and computer
skills to take advantage of the wealth of information on the Net. The team
has developed a small, powerful computing device called the "Simputer" --
short for "simple inexpensive mobile computer" -- that reads out the text
found on Web pages in a number of India's many native languages.

Field test with the first working prototypes of the Simputer, which will
cost around $200, have just begun this month. Slightly larger than the
popular Palm handheld computers, the Simputer has a built-in browser, email
software, a text-to-speech program for several Indian languages and an MP3
player. The machine, which should be available for sale by March 2002, runs
on widely-available AAA batteries.

A group of socially-committed academics and technologists from India's
computing industry came together to form the non-profit Simputer Trust,
which is offering both the software and the hardware for the appliance as
open-source technology. Their vision is to create not only a computer, but
also an "evolving platform for social change" throughout the world that will
help bridge the digital divide.

They are particularly excited by the possibilities of exposing India's vast
rural population to Simputer technology. Indian farmers, for example, could
use the devices to check local weather forecasts or the latest market price
for various produce. Simputer's creators also point to its potential as a
tool for accessing online governmental and health-care services.

For the 99% of Indians that do not currently have access to the Internet,
one of the most useful features is the Simputer's "smart card" port. The
computer's low price still exceeds what most Indians can afford, so its
creators devised a way to let many individuals share a single machine by
each using their smart cards to activate their personal accounts. Simputers
might even appear in country's ubiquitous public telephone kiosks, where an
entire village could take advantage of Internet access.

While global technology companies are not racing to get their products into
the hands of people in less developed countries, it is good to know that
there are some grassroots efforts underway to bring digital information to
the masses. The experiments in India and Brazil might even demonstrate the
commercial viability of developing low-cost computers for mass consumption.

At the Digital Dividends conference in Seattle last fall, C.K. Prahalad, a
professor of business administration at the University of Michigan, called
for participants to rethinking the way people view the lower economic tiers
of societies and the need for new business models to address them.

"How can you go from [looking at] the poor as an intractable problem, to the
poor as a market and a source of innovation?" he asked.

Related Web Sites

Brazilian Committee for Internet Administration
http://www.cg.org.br/

Simputer
http://www.simputer.org/simputer/

Indian Institute of Science (IISc)
http://www.csa.iisc.ernet.in/



Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

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