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Communiqué: Deux jeunes basques accusés d'être des terroristes risquent l'expulsion

vieuxcmaq, Lundi, Août 20, 2001 - 11:00

Roberto nieto (voyageurinconnu@netscape.net)

Le 6 juin dernier, deux militants de mouvements sociaux basques, Eduardo Plagaro Perez de Arriluzea, 29 ans et Gorka Perea Salazar, 27 ans ont été arrêtés et incarcérés, suite à une demande d’extradition émise par l’Espagne. À partir d’accusations basées sur des déclarations obtenues sous la torture, ils ont été condamnés à sept et six ans de prison pour délits d’incendie criminel. Ils sont arrivés à Montréal fin juillet 1997 et se sont rapportés le 8 août de cette même année, afin de revendiquer leur statut de réfugiés politiques. Aucune condition de mise en liberté n’a été imposée aux requérants par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié. L’Espagne a émis sa demande d’extradition pour bloquer la possibilité de l’exercice du droit d’asile. Depuis quatre ans, Eduardo et Gorka vivaient au Québec et, comme tous bons citoyens, ils travaillaient et adhéraient au système canadien tel qu’il se présente actuellement.

NON À L’EXTRADITION DES PRISONNIERS POLITIQUES BASQUES

Le 6 juin dernier, deux militants de mouvements sociaux basques, Eduardo Plagaro Perez de Arriluzea, 29 ans et Gorka Perea Salazar, 27 ans furent arrêtés et incarcérés, suite à une demande d’extradition
émise par l’Espagne. À partir d’accusations basées sur des déclarations obtenues sous la torture, ils ont été condamnés à sept et six ans de prison pour délits d’incendie criminel. I

Ils sont arrivés à Montréal fin juillet 1997 et se sont rapportés le 8 août de cette même année, afin de revendiquer leur statut de réfugiés politiques. Aucune condition de mise en liberté n’a été imposée aux requérants par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié.

L’Espagne a émis sa demande d’extradition pour bloquer la possibilité de l’exercice du droit d’asile. Depuis quatre ans, Eduardo et Gorka vivaient au Québec et, comme tous bons citoyens, ils travaillaient et adhéraient au système canadien tel qu’il se présente actuellement.

La question se pose quant à la véracité des accusations portées à l’encontre de ces deux réfugiés.

En Espagne, les méthodes utilisées afin de démanteler les réseaux nationalistes Basques sont similaires que ceux-ci soient pacifiques ou violents. Les Basques qui affichent une allégeance politique contraire aux intérêts du gouvernement espagnol sont susceptibles à l’incrimination. On compte approximativement 600 prisonniers politiques basques répartis un peu partout en Espagne et en France. Certains sont systématiquement incarcérés jusqu’à 1000 kilomètres de leur famille.

En ce qui concerne ces conditions de détention en vigueur en Espagne, Eduardo et Gorka peuvent faire la preuve que la détention au secret peut durer jusqu’à cinq jours sans aucune communication extérieure, ni même le droit constitutionnel à un avocat de confiance. L’acte de soutirer des auto-accusations sans fondement, justifie une pratique policière incohérente avec les accords internationaux, signés par l’Espagne. Dans les commissariats, la liste des maltraitances corporelles et psychologiques est longue: coups de pistolet derrière la nuque, coups multiples au corps et à la tête à l’aide d’objets, coups de bâton de baseball à la tête, après avoir bandé les yeux du détenu et lui avoir enfilé un casque de moto, coups et
torsions aux testicules, menaces d’exécution et de tortures encore plus cruelles, menaces de mort à la famille, etc…

Pour ces raisons, le Canada ne doit pas soutenir la torture en Espagne. Dans le cas d’Eduardo et Gorka, le retour dans leur pays signifierait un emprisonnement et des conditions d’incarcération cruelles, inhumaines et dégradantes spécifiquement appliquées aux prisonniers politiques basques par les autorités espagnoles. Le gouvernement canadien doit donc refuser d’extrader Eduardo et Gorka, et impérativement les accueillir comme réfugiés au Canada.

"Nous croyons dans la volonté du Canada et du Québec pour qu’il nous accorde ce dont nous n’avons pas obtenu dans notre pays: LA JUSTICE, le droit d’être un réfugié politique. Avec toute l’espérance du monde pour qu’un jour puisse s’achever toute la souffrance et que nous puissions vivre en paix et liberté"

Gorka et Eduardo

*** Venez en grand nombre appuyer Gorka et Eduardo au Palais de Justice de Montréal le 7 SEPTEMBRE à 9h30, salle 4.11. ***

COMITÉ D’APPUI AUX PRISONNIERS POLITIQUES BASQUES

COURRIEL: soli...@hotmail.com

Plusieurs activités sont à venir, n’hésitez pas à appeler pour plus d’informations : (514) 285-1523



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