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La manipulation médiatique du Sommet des Amériques révélée

vieuxcmaq, Mardi, Août 7, 2001 - 11:00

Evelyne Bertrand (elyen@hotmail.com)

Le Sommet des Amériques à été l`illustration du prodigieux savoir-faire des grands médias en matière de désinformation. On a ainsi réussi, en ne montrant que de la violence à l`écran et dans certains journaux, à faire passer l`ensemble des manifestants pour des >, ce qui pourrait conduire les nord-américains à accepter comme choses "normales" de la part de l`État, des mesures de répression à l`égard des contestataires, de plus en plus violentes ; torture jusqu`au meurtre légal.

À lire les quotidiens, qui savent donner à n’importe quel événement un relent de catastrophe, c’était la fin du monde à Québec, lors du Sommet des Amériques. Photos de grosses barrières grillagées coulées dans le béton, défigurant le panorama du secteur touristique de la ville, affrontement sanglant entre policiers et manifestants, visages maculés de sang, manifestants à l’allure de gangsters, hélicoptères qui sillonnaient sans cesse l’espace aérien au - dessus de la ville, policiers qui rappliquaient en masse à Québec comme des mouches qui se jetteraient sur une bouse, commerçants qui placardaient des planches de bois sur les fenêtres de leurs établissements, tout y était pour donner au lecteur l’impression que rien n’allait plus à Québec pendant le Sommet des Amériques. Et on se demande pourquoi tant de monde allaient manifester à Québec, au lieu d’aller vomir sur le pupitre du chef de la rédaction du journal de Montréal ou de Québec.

Quand Marcel Belleau, dans La Presse (3 avril 2001) ou d’autres journaux, d’autant plus crédibles que ce sont des chercheurs à l’UQAM, justifient les mesures de sécurité extrêmes prises en vue du Sommet des Amériques à Québec (19 au 21 avril 2001) en invoquant la probabilité que le fait qu’une minorité de protestataires pourraient utiliser la violence pour se faire >, on se demande de quel côté la presse s’est rangée, pour ce qui est de la diffusion de l’information au grand public sur le Sommet des Amériques. Du côté de ces nombrilistes qui été 34 au Sommet à déblatérer entre eux d’un traité de libre échange des Amériques, et qui non seulement, n’ont pas signé de traité pendant ce sommet, mais qui en plus, n’en n’ont que ratifié une > fort discutable: "aucun des pays membre de la ZLEA ne pourra être une dictature" ... Les différentes dispositions et règlements à propos de la ZlEA >!

Ou de ceux que la presse appelle d’une façon condescendante >, et pour lequel on a organisé un sommet, le Sommet des Peuple, complètement indépendant du Sommet des Amériques, et fort peu médiatisé, comparé au premier. Mr Belleau a même tenté, dans son article, de nous convaincre que les militants pacifiques >.On voit où il veut en venir avec une telle argumentation: les policiers fessent et c’est la faute des militants, qui sont souvent dépeints( diabolisés)par les médias comme des "punks", ou des anarchistes, sans que l’on sache exactement qu’elles sont leurs revendications ou ce qui va se dire au Sommet des Amériques entre dirigeants. Le contenu de l’information est évacué et remplacé par une image stéréotypée de ce type de réunion ; un vain bordel. Le militant, lui, hérite de l’image d’un être insensé, violent et manipulateur. L’indifférence de la population grandit alors à l’égard des militants, ce qui leur ôte toute protection, vis à vis de la violence policière, et même de la torture. Disons que la propagande médiatique tend à effacer la distinction entre militantisme intelligent, discussion et terrorisme. Ôtant même à la majorité des gens le goût de s’investir dans le militantisme pacifique, perçu alors comme le fait d’un >.

Au sommet des Amériques, seuls les journalistes accrédités(contrôlés par le gouvernement) ont eu accès au centre des médias, donc aux "discussions" entre les 34 protagonistes du sommet. Pas d’accès au périmètre de discussion, donc pas de témoignage de ce qui s’est vraiment dit là bas, pour un média alternatif, tel que le journal L’itinéraire, qui publie au Québec des textes critiques(et encore!) sur notre belle société > ( Journal Ici, No.29, 12 avril 2001). Et on ose parler de >.Et que dire de cette barrière(4 mètres de haut) bordant le périmètre de discussion, tant convoité, érigée >.Différents journaux, tels que le journal Ici, publient des textes consistants sur la ZLÉA, mais pas de textes au sujet de ce qui se sera dit à l’intérieur du >. On nous a laissés sur notre faim, à ce sujet: pas de retransmission en direct du discours à la télé, pas de publication détaillée des questions qui ont été abordées à ce sommet, et évidemment pas de rencontre entre les organisateurs du Sommet des Peuples et les 34 chefs politiques invités au Sommet des Amériques 2001. Évidemment, le point de vue de l’opposition à la ZLEA n’a pu que se faire entendre séparément, de préférence sur invitation de conférenciers, trop rares, en des endroits disparates ou éloignés des grandes concentrations démographiques du Québec(Montréal). Le Sommet des peuples des Amériques ne se tenait exclusivement qu’à Québec...une ville hantée par la paranoïa des hôteliers et des commerçants qui craignent les groupes de jeunes comme la peste. Avant que ne débute le Sommet des Amériques, on a, à Québec, vidé les prisons pour accueillir les manifestants!

Insulte patente quasi-> de la part de chefs d’états à l’égard de populations trop stressées par des conditions de vie déplorables pour pouvoir mener à bien des actions communes en vue d’améliorer ses conditions de vie, le Sommet des Amériques constitue une répétition du Sommet qui a déjà eu lieu pour traiter de libre-échange entre le Canada, les É.U. et le Mexique. On voit ce que cela a donné, ce libre-échange au Canada: salaires(minimum) tout juste suffisants pour > le prolétaire et lui permettre de faire des enfants, qui étant donné les conditions de vie de leurs parents(et le coût des études supérieures), ont bien peu de chance de faire un métier payant; insécurisation des populations par la précarisation croissante de l’emploi, l’employeur obtenant énormément de pouvoir sur ses employés. Les lois concernant l’assurance-sociale et >(B.S.), au Canada, permettent au gouvernement de refuser cette aide financière aux sans-emplois, notamment s’ils ont quittés eux-mêmes leur emploi, peut importe la raison. Mises à pied massives de grosses entreprises, largement médiatisées, qui entretiennent un climat de peur dans la population. Dévalorisation de l’employé qui ne devient qu’un rouage de l’économie, qui doit se spécialiser, s’endetter et se recycler indéfiniment pour se trouver un emploi. Augmentation des mesures de >, au Canada et aux É.U., répressives qui se concrétisent par l’utilisation abusive des différents "organes" de l’État ; au nom de l’État(complexification et agrandissement de "l’arborescence", visiblement arbitraire, des règlements sur lesquels s’appuient les décisions des fonctionnaires), au nom de la Société(exécutions publiques et au nom de la justice), au nom des Enfants(D.P.J.), au nom de la Sécurité(police), qui finissent par brimer les droits des citoyens inoffensifs(GUERRE contre la drogue, la délinquance, le vol, le terrorisme, la maladie, etc.).Justification donc de l’augmentation des mesures de contrôle, démontrant clairement un > de la "démocratie" vers le militarisme, au fur et à mesure que s’accroissent l’inégalité des richesses. Hitler, en 1933, fit accepter l’idée de la nécessité des camps de concentration, grâce à la complicité des médias, qui firent croire à la population qu’Hitler avait été victime d’un attentat. Hitler en profita pour se débarrasser de ses adversaires politiques...et des intellectuels qui le critiquaient.

Le Sommet des Amériques, c’était beaucoup plus qu’une réunion de chefs d’états. C’est l’illustration même du mépris que nos gouvernements, les grandes entreprises et les médias entretiennent à notre égard, une provocation à l’échelle nationale. C’est aussi un symbole puissant, qui reflète tout autant le désir de ceux qui s’appellent pompeusement les > de nous montrer à tous que l’on nous dit que ce que l’on veut bien nous dire et qu’ils font en fait tout ce qu’ils veulent, sans notre consentement. Autrement dit, que la démocratie n’existe pas. Les élections présidentielles américaines n’ont été elles-mêmes qu’une vaste fumisterie.Les médias se sont fendus en 4 pour que vous vous aperceviez que c’en était une, dans la mesure du possible. D’un certains côté, je les comprend, pas facile d’avouer que l’on s’est foutu de la gueule des gens autant de temps...

Une manif >,voilà comment nous a été présenté le Sommet des Amériques par les médias, qui voulaient bien nous faire croire qu’il s’agissait d’un événement sans précédent, au point de justifier l’enlaidissement du centre-ville de Québec par d’immondes clôtures, et la militarisation naissante(8 tanks) de ce type d’événement, qui complétait en quelque sorte une mobilisation policière très excessive(6000 policiers) par rapport aux risques réels(10 000 manifestants) qu’encouraient les 34 pourris, qui venaient à Québec rire en pleine face des contribuables. Dites-moi, messieurs les journalistes, quel sortes de militants complètement inconscients penseraient à utiliser la violence pour revendiquer leurs droits en face de policiers et de militaires armés jusqu’aux dents?Des abrutis et des idiots?Je n’ai jamais vu des abrutis et les idiots militer pour protéger leurs droits. Les personnes qui participent à ce genre d’événements sont pour beaucoup des intellectuels, des professeurs et leurs étudiants...

Qui donc avait donc intérêt à faire monter la violence pour > sur cette bonne cause qu’est la revendication des droits humains? Les 34 pourris. Eh bien oui, la raison en est simple, puisque nous ne vivons pas dans une démocratie : la décision d’imposer le traité de libre- échange des Amériques, contre la volonté des gens qui en subiront les conséquences, a déjà été prise, et depuis longtemps. Il faut justifier par l’invention de pseudo attentats(Seattle etc.), et pour longtemps alors, la répression de la libre-expression, à l’aide de l’armée, ce qui se traduira évidemment par une flambée de violence envers les militants...Déjà, dans le journal de Montréal, véritable plate-forme de la manipulation des masses programmée par le gouvernement canadien, bras droit des grandes entreprises capitalistes, on insinuait ( 20 avril 2001), que >.Bien sûr, selon la déclaration supposée de l’un de ces indiens, >.Dans le même article, pourtant, un autre indien est montré comme particulièrement facile à convaincre et "hélant" même un journaliste pour le faire passer en douce au Canada! La police, dans cet même article, une invention de toutes pièces, "conclut" : >. Bien sûr, le préjugé populaire et la nouvelle des jours suivants nous l’ont confirmé : les indiens sont "sournois"!

Si on s’attardait à parcourir le rouleau encré de papier-cul, on apprenais tout des moeurs mystérieuses des > ; ces manifestants sont tout habillés de noir, viennent des É.U., ont des sacs à dos noirs qui contiennent des vêtements de rechange, qu’ils ont l’habitude d’enfiler après avoir fait leurs mauvais coups, comme lancer des roches incognito sur les policiers dans la foule. D’autres américains ont été "pris" avec des bâtons de baseball, selon la même source, à s’introduire au Québec...

Journal de Montréal, 21 avril 2001 : 8 pages avec pour en-tête >, surchargées de photos montrant de > en gros plan ; bonhomme cagoulé, tout de noir vêtu, posé de dos, tenant une bâton de baseball au-dessus de sa tête, qu’il s’apprête à rabattre sur une cible qu’on n’aperçoit pas sur la photo. Nuages de gaz lacrymogènes qui laissent entrevoir des policiers en train de procéder à l’arrestation d’un manifestant, ou des manifestants en train de renverser la clôture grillagée bordant le périmètre de sécurité en s’y pendant, devant des dizaines de policiers qui se préparent à intervenir, policiers tirant des balles de plastiques sur les manifestants. Selon ce quotidien, >.Bien sûr, les instigateurs de ces actes violent, selon les journalistes(hum!), semblaient être bien sûr surtout des Blacks Blocs, ces revendicateurs violents qui s’étaient déjà illustrés par des actes violents lors de la manif de Seattle, puisque des hommes habillés de semblable façon, ont semble t-il, été aperçus là-bas par des journalistes à commettre des actes de vandalisme(Journal de Montréal, 21 avril, p.-10).Ces "Black Bloc", par un effet d’entraînement qui prend forme dans les mouvement de masses qui déresponsabilisent l’individu des conséquences de ses actes, "entraîneraient" les manifestants pacifiques à agresser les forces de l’ordre. On ne peut nier que des gestes perçus comme > par les forces policières, comme le renversement de la clôture qui a eu lieu au Sommet, puissent être commis par des manifestants encore dans la fleur de l’âge et faciles à exciter par des agitateurs expérimentés. Comme de fait, 400 arrestations ont eu lieu, et pendant que les manifestants pacifiques se faisaient coffrer par les flics comme les autres, le reste des manifestants étaient repoussés, au nom du Risque, loin de la clôture qui entourait le palais des congrès de Québec: 10 000 manifestants se sont retrouvés sur une autoroute(Dufferin)!

Mais gare aux > de la présentation médiatique de la chose : les policiers, qui se sentent déjà haï de la population et dont l’image est médiatiquement associée à "Dunkin Donuts" et à un manque d’intelligence, sont faciles à faire >. Advenant qu’ils en viennent, fatigue aidant, et lecture d’articles où on les présente comme des persécutés, à considérer tout geste de protestation comme de la provocation personnelle, il n’y a qu’un pas. Un pas qui pourrait mener le détenteur de matraque à commencer à > des "ennemis", ce qui exciterait à coup sûr le sadisme latent qui sommeille en tout humain détenteur d’un poste d’autorité. La « diabolisation » de tout manifestant a été fort proche, si ce n’était que "l’ennemi" était surtout médiatiquement "matérialisé" sous la forme de ces >. Préparation à la dictature qui semble s’approcher à grand pas? Les policiers ont été autorisés à tirer sur les manifestants avec des balles de caoutchouc. L’un de ces derniers à été photographié sur son lit d’hôpital: il venait de subir une trachéotomie, après avoir reçu une de ces balles à la gorge, qui lui ont sectionné les cordes vocales. Ce genre d’accident pourrait être considéré comme chose "anodine", si ce n’était que les soldats, à l’armée, s’entraînent à tirer sur des cibles vivantes avec des balles de caoutchouc, avant d’être envoyés au combat, où on remplace les balles en plastique par des vraies.

La manière des médias de décrire ce qui s’est passé au Sommet, n’as en fait, fait qu’envenimer la situation. On aurait dit, à constater la présentation tronquée que les médias faisaient des revendications légitimes de ceux qu’ils appellent pompeusement le >, complètement occultées par des images de violence, qu’ils cherchaient à évacuer le contenu de la leçon que les gens pouvaient retirer d’un tel événement, pour ne laisser au lecteur que l’impression qu’une manifestation, ce n’est que cela: un affrontement, de la fumée, du sang, des armes. Un gros >, à l’américaine. Un >(Journal de Montréal, 21 avril 2001, Patrick Lagacé). Plus encore, les manifestants, des > bien sûr, aimaient se faire taper dessus parce qu’ils sont "masos" ; c’est un jeu d’aller revendiquer au Sommet une qualité de vie digne d’un être humain :

(Journal de Mont., 21 avril 2001, p.-8)>

Le mépris des médias à l’égard des citoyens fait force loi: même après avoir pris connaissance de la demande de >, de la part de groupes de militants anti-ZLEA, en ce qui concerne la publication complète, à grande échelle, des textes de la ZLEA, et de leur mise à disposition facile pour le grand public, on a continué de nous servir, en tant qu’information, que du "pablum", pendant trois long mois, jusqu’à la publication des dits textes, sur un site web plus ou moins connu. On ne peut qu’employer le mot > pour décrire l’énumération des questions qui étaient abordées par les 34 pourris, au Sommet des Amériques, dans la presse canadienne: >.Teuf teuf...

Je crois pour ma part que les gens en ont plus qu’assez d’être traités comme des enfants, et qu’à force de présenter l’actualité comme un >, les journalistes, qui se jettent volontier sur l’image > comme des goélands sur un >, vont finir par se faire lancer des frites...

Le traité de libre-échange des Amériques entrera en vigueur en 2005. Malgré l’affirmation, entendue à la radio et lue dans les quotidiens, comme quoi les pays dictatoriaux ne feront pas partie de >, il y a fort à craindre ; un grand nombre de pays(presque tous) dont les chefs politiques étaient présents à Québec pour le Sommet des Amériques, sont des pays dictatoriaux, où les droits humains les plus fondamentaux, comme l’accès à l’eau potable, ne sont même pas respectés, pour ne parler que d’Haïti et du Brésil(Favelas). La Colombie elle, n’a non seulement pas cure de la protection de ses forêts, ravagée par la culture de la cocaïne, mais encore, son P.N.B. est constitué en grande partie, par la vente à l’étranger... de la cocaïne! Dans tous ces pays, on torture des gens.

Au Brésil, les enfants de la rue, qui n’ont ni famille ni loi, sont pourchassés et assassinés par la police locale sans que personne ne s’en inquiète. Un important traffic d’organes prend source grâce à la pauvreté ; nombres d’enfants disparaissent chaque jour dans les pays d’Amérique du sud. Il y a bien quelques associations de bigots qui se rendent sur place pour nous faire brailler grâce aux beaux reportages que l’on fait sur la foi qui permet le miracle de la générosité, mais on parle moins de la foi solide qui étreint le coeur de pierre du propriétaire de bananeraie, qui loue à des prix exorbitants le lopin de terre où son employé, toujours sur-endetté, et sa nombreuse famille peuvent se faire pousser des aliments... Pour "faire passer la pilule", Cuba a joué, dans les journaux canadiens, le rôle du >, exclu des négociations...

Qui s’assemble finit par se ressembler : c’est ce qu’un proverbe dit. À force de signer des accords commerciaux avec des pays à régimes politiques totalitaires, comme la Chine, le Canada finiras t-il, comme la Chine, par se débarrasser des "criminels" qui s’opposent à son régime politique, à la pelletée, en les fusillant et en vendant au plus offrant leurs organes?J’oubliais: on ne fusille pas, ça bousille les organes.

Conclusion: il est clair que des gens ont été payés pour donner un spectacle de >, au Sommet de Québec, faire passer l’ensemble des militants anti- ZLEA pour des crétins et faire oublier à la population les enjeux réels de la ZLEA.L’iniquité de la situation est telle que les grandes entreprises, au moyen de déréglementations massives qui ne les avantageront qu’elles, en 2005, pourront imposer des amendes aux gouvernements des pays membres de la ZLEA, à chaque fois que par exemple, il y aura une grève dans les entreprises. Cela mènera inévitablement les gouvernements américains à utiliser la violence pour contrôler les populations; à la militarisation en fait des Amériques.

En ce sens, les policiers, qui partagent le même sol et les mêmes entrailles que les manifestants, auraient dû aider les manifestants à enfoncer la barrière qui entoure le palais des congrès à Québec, au lieu de jouer un rôle qui les confinaient à n’être que des pions au service d’un gouvernement répressif. Voir des policiers et des manifestants s’affronter comme on a pu le voir dans les journaux, est un spectacle dégradant pour la population canadienne au complet.Le maire de la ville de Québec, J.P. l’Allier, n’as pas manqué d’émettre un commentaire à ce sujet : >.

Au secours!

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