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Crise du logement: la lutte s'intensifie

vieuxcmaq, Mardi, Juillet 31, 2001 - 11:00

Jaggi Singh (jaggi@tao.ca)

Des activistes s'approprient un immeuble historique de Montréal

src="http://www.cmaq.net/data/principal/mediaupload/2038_entrance.JPG" alt="Photo de l'entree du squat" align="left" border="0" hspace="4" width="180" height="270">

À l'initiative du comité des sans-emploi, un groupe anti-pauvreté du quartier Centre-sud, des activistes ont pris possession d'un immeuble historique de trois étages dans le centre-ville de Montréal afin d'y établir un squat. Pour l'instant les autorités ont décidé de laisser couler, pendant que les occupantEs s'apprêtent à tenir un long siège s'il le faut. Les squatters et squatteuses continuent à s'organiser pour la suite et encouragent les supporters à maintenir une présence constante pour décourager les policiers en cas d’expulsion ou d’attaques, et ce, dans le but d’obtenir du logement bon marché et accessible à Montréal.

[Quatrième jour: un témoignage]

[Troisième nuit qui s'ouvre]

[Le FRAPRU appuie le squat]

[Une analyse de la crise du logement]

Traduction libre par Mélanie Robert de l'article de Jaggi Singh intitulé, Housing Action Re-Appropriates Empty Building in Downtown Montreal.

Montréal, 28 juillet 2001 (12 : 45 am). — Au moins 100 personnes squattent toujours dans un immeuble historique de trois étages dans le centre-ville de Montréal. À cette heure, les squatters continuent de nettoyer et de décorer le bâtiment récemment aménagé, situé juste au sud du boulevard René-Lévesque, sur la rue Overdale. Des supporteurs participent à un party rave – avec un système de son et un générateur portatif - ou prennent plaisir à manger et boire dans le large stationnement adjacent.

Une petite délégation de policiers a menacé de chasser les squatters et leurs supporters, mais ils n’ont pas mis leur menace à exécution. Lors d’une assemblée extérieure, quelques heures avant le début du squattage, au moins une centaine de personnes ont levé leur main pour signifier leur intention de squatter au moins pour une nuit. La majorité des participants sont des jeunes de la rue.

Cette action a été organisé par le comité des sans-emploi, un groupe anti-pauvreté du quartier Centre-sud. L’action a débuté au Carré St-Louis, symbole de la gentrification rapide et des attaques fait sur le dos des pauvres et des marginaux.

Cette fin d’après-midi d’été a réunit près de 500 personnes, incluant des enfants. Plusieurs groupes d’action se sont joint au Comité des sans-emploi. On comptait un groupe d’action pour des logements sociaux représentant plusieurs quartiers de l’Ouest de l’île de Montréal (St.-Henri, Petite Bourgogne, Ville Émard, Côte St-Paul), le FRAPRU ( une coalition provinciale pour des logements sociaux ), des étudiants militants, et des membres de la Convergence Anti-Capitaliste ( CLAC ). Il y avait également des personnes de la ville de Québec, ainsi qu’un groupe torontois, Ontario Coalition Against Poverty (OCAP) – poursuivant la solidarité et le support mutuel entre le Comité et l’OCAP qui existent depuis plusieurs années.

Rituel prévisible à Montréal : trois policiers ont cherché à parler à un dirigeant, mais personne ne se réclamait ce rôle. Le Comité des Sans-emploi a refusé d’obtenir un permis ou de collaborer avec la police. En principe, on affirme que l’on a le droit de protester publiquement sans surveillance policière et sans permis de la ville.

Un policier a déclaré qu’il devait connaître l’itinéraire de la manifestation pour être en mesure de veiller à la sécurité de tous. Cette demande en fit rire plusieurs, puisqu’un porte-parole de la police s'était vanté plus tôt dans le journal La Presse que leurs sources leur avaient indiqué où le squat politique s'installerait. Le lieu resta un secret bien gardé jusqu'à ce que les manifestants se soient approprié le bâtiment en question, et ce, sans aucune intervention policière.

La foule marcha donc au sud de la rue Saint-Denis, et puis le long de la rue Sherbrooke, jusqu’au cœur du centre-ville de Montréal.

C’est au son de la musique hip-hop et punk français que la foule a déambulé. Les responsables de la musique diffusée était “Association for the Liberation of Teckno (ALT)



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