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Bernard Landry perd le nord à Bruxelles - Coalition des forces de droite pour une union confédérale

vieuxcmaq, Lundi, Juillet 16, 2001 - 11:00

Rassemblement pour l'Alternative Progressiste (RAP) (Pierre_Dostie@uqac.ca)

Saint-Hubert, le 12 juillet 2001 - Après avoir, selon les propos même du Chef du Parti Québécois, occupé le terrain traditionnel des Libéraux dans le domaine de la gestion des finances publiques, nous assistons présentement à un rapprochement
constitutionnel entre les trois partis néolibéraux, rapprochement qui s'apparente à un aveu d'échec de la stratégie péquiste.

Saint-Hubert, le 12 juillet 2001 - Après avoir, selon les propos même du Chef du Parti Québécois, occupé le terrain traditionnel des Libéraux dans le domaine de la gestion des finances publiques, nous assistons présentement à un rapprochement constitutionnel entre les trois partis néolibéraux, rapprochement qui s'apparente à un aveu d'échec de la stratégie péquiste.

En effet, lorsqu'on voit M. Landry, dans un vibrant appel à l'ADQ, s'emparer de l'idée de Robert Bourassa, laquelle idée se voulait en réalité une réforme du fédéralisme, et tenter de lui redonner vie en la couvrant d'un vernis souverainiste, nous ne pouvons qu'en conclure à une véritable reddition. De plus, Le Devoir, sous la plume d'Antoine Robitaille, nous apprenait récemment que lors d'une rencontre avec M. Norman Spector, ancien conseiller de Brian Mulroney, M. Landry aurait déclaré ne pas être fermé à l'idée du Canada des 5 régions!

Faut-il se surprendre de cette "évolution" que plusieurs soupçonnaient depuis un certain temps? Que non. Après avoir été silencieux pendant plus de 5 ans sur l'article premier de son programme, après avoir écouté tout ce temps le chant des sirènes néolibérales qui lui conseillaient de mettre au rancart l'idée même de souveraineté, on a pu entendre M. Landry déclarer à maintes reprises que l'indépendance était une idée dépassée. Après avoir aggravé le déficit démocratique au Québec de diverses manières (lois spéciales dans le monde du travail, fusions municipales forcées, mépris des lois environnementales, etc.), M. Landry lance ce nouveau ballon politique à l’extérieur du pays et sans même faire le débat au sein de son propre parti. Obéissant aux diktats du monde financier, le Premier ministre vient d'adopter définitivement l'option de Robert Bourassa, en s'alliant aux forces de droite de l'ADQ. Quelle victoire pour les forces néolibérales! Pouvait-il en être autrement lorsqu'on a passé l'ensemble de ses années au pouvoir à s'allier au monde de la finance?

Rappelons, simplement pour mémoire, que l'Union confédérale de M. Bourassa prévoyait un Parlement élu. Encore une fois, on nous propose la subordination au lien fédéral. Qu'advient-il alors de la présence québécoise à la table des nations, si souvent évoquée par M. Landry et ses troupes, si l'on se fait encore une fois représenter par une institution commune?

De plus, la souveraineté évoquée par M. Landry est déjà fortement handicapée par la ZLEA qu'il appelle de tous ses voeux. En effet, cet accord de libre-échange entraînera une réduction des pouvoirs de l'État et une abdication de souveraineté.

M. Landry leurre les souverainistes, lorsqu'il s'obstine à parler de souveraineté à l'intérieur de l'Union confédérale; il s'agit à n'en pas douter d'une réforme du fédéralisme qui n’est pas actuellement à l’ordre du jour canadien. «Le magasin constitutionnel est fermé», M. Chrétien l'a déjà déclaré. M. Landry fait miroiter une alliance que le principal intéressé a déjà rejeté. Ce faisant, il donne aux Québécois le goût du Canada plutôt que celui du pays du Québec.

Comment les souverainistes du PQ ont-ils pu en arriver à se laisser emporter par cette dérive? C'est ce qui arrive lorsque le culte de la personnalité et la partisanerie (comme à l'époque où l'on votait "Bleu" ou "Rouge", de génération en génération) l'emportent sur l'esprit critique et l'analyse nécessaires à une prise de décision éclairée. C’est aussi ce qui arrive quand l’idée de souveraineté se trouve vidée de tout sens. Il n’y a pas de projet de société de nature à convaincre la population dans le programme et dans l’action gouvernementale du PQ.

Le Rassemblement pour l’Alternative progressiste considère qu’un projet de société axé sur le partage de la richesse et le renforcement des institutions démocratiques est indissociable de l’idée de souveraineté qui est le moyen pour réaliser l’émancipation sociale. Nous pensons que cette approche de la souveraineté et une éducation politique sont des moyens plus efficaces de mener à la souveraineté que les balivernes de MM. Landry, Bourassa, Charest, Dumont et compagnie.

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Source:

Suzanne Lachance, Porte-parole du Rassemblement pour l'Alternative progressiste, (450) 656-2027



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