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Communiqué de presse : Le Pont entre le virus du Nil et les changements climatiques

vieuxcmaq, Samedi, Mai 26, 2001 - 11:00

Canada GreenPeace (clode.deguise@dialb.greenpeace.org)

Montréal, ce 24 mai 2001 – En 1999, le Virus du Nil Occidental (VNO) est repéré dans la ville de New York. On
enregistre neuf décès. La menace des maladies infectieuses, qui sévissent sous les climats tropicaux, s’abat sur
nous. Pour Greenpeace, la source du problème est directement reliée aux changements climatiques et la solution
passe par la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il est donc impérieux que le Canada ratifie le
Protocole de Kyoto.

Selon les Nations unies et l’Organisation mondiale de la santé, l’apparition du virus du Nil sous nos latitudes nord
est un signe préoccupant des changements climatiques. « La hausse des températures favorise la multiplication des
insectes vecteurs de maladies infectieuses comme la malaria et notamment l’encéphalite transmise par le virus du
Nil », explique Steven Guilbeault, responsable de la campagne Climat et énergie pour Greenpeace.

Ce qui est inquiétant dans le communiqué émis hier par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec
sur sa politique de surveillance et de contrôle du VNO est le recours possible, sans consultation de la population,
aux pulvérisations aériennes de pesticides comme le malathion pour tuer les insectes adultes. En plus, de tuer des
insectes utiles comme les abeilles et certaines larves d’amphibiens, le malathion peut induire chez l’humain des
problèmes respiratoires, des maux de tête, des étourdissements et des nausées. Les nourrissons et les jeunes
enfants y sont particulièrement sensibles.

Or, les études démontrent qu’il vaut mieux s’attaquer au contrôle des larves et appliquer des mesures préventives
et de surveillance des moustiques. Non seulement est-ce plus efficace, mais les coûts sont beaucoup moins élevés.
À preuve, les arrosages massifs, en 1999, ont coûté 10 millions de dollars américains à la ville de New York
comparativement à des frais totaux d’environ 1 500 000 $ en 2000, grâce à l’application de mesures préventives et
de surveillance.

« Les effets des changements climatiques sont de plus en plus évidents et l’action de nos gouvernements se fait
toujours attendre », précise Steven Guilbeault. « En refusant de ratifier le Protocole de Kyoto sur les changements
climatiques, le gouvernement du Canada nous engage sur la voie de bouleversements climatiques encore plus
catastrophiques. Et, c’est lui qui devrait défrayer l’ensemble des coûts reliés aux divers programmes de dépistage
du virus du Nil à travers le Canada, dont celui du Québec, parce qu’il ne prend pas ses responsabilités dans le
dossier des changements climatiques et cela au détriment de la santé publique. »

« Il est déplorable que nos gouvernements tardent mettre en place des mesures concrètes pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre contribuant aux changements climatiques. Ce n’est certainement pas en
construisant de nouveaux ponts que nous trouverons les solutions appropriées », de conclure Steven Guilbeault.

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