Un militant est arrêté à Montréal le 5 mai, en relation avec la manifestation du 3 mai dernier. Il est accusé de voie de fait sur un policier et de participation à une émeute. Il ne sera remis en liberté que 72 heures après son arrestation, et ses conditions de libération sont aussi sévères qu'illégitimes: couvre-feu et quadrilatère d'un kilomètre de diamètre entourant le centre Sheraton. Un autre exemple d'acharnement policier et de criminalisation de la résistance.

Montréal, 8 mai 2001.

Une arrestation suite à la manifestation du 3 mai dernier.

Robert Landry, militant écologiste et anti-capitaliste, a été arrêté le 5 mai dernier, vers dix-neuf heure, au coin des rues Ste-Catherine et St-André à Montréal. Sans le nommer, des policiers l’ont mis en état d’arrestation sous le chef d’accusation d’agression armée sur un policier. Les prétendus événements se seraient déroulés lors d’une manifestation organisée par la CLAC (Convergence des luttes anti-capitalistes) le 3 mai dernier pour la libération des prisonniers politiques et contre le souper annuel du parti libéral fédéral.
Plusieurs faits semblent indiquer que les forces policières étaient bien déterminées à embêter M Landry et son entourage. D’abord, dès le moment de l’arrestation, les policiers, trouvant un couteau de type “opinel