Multimedia
Audio
Video
Photo

Appel à la solidarité étudiante contre la mondialisation des marchés et contre la Zone de Libre Échange des Amériques

vieuxcmaq, Vendredi, Avril 20, 2001 - 11:00

Grève étudiante 2001 (greve2001@caramail.com)

Dans la foulée des préparatifs entourant le Sommet des Amériques, la ville de Québec s'emmure afin de permettre aux 34 chefs d'états de se réunir en toute quiétude; loin du brouhaha engendré par les citoyens et les citoyennes mécontent-e-s d'être tenu-e-s à l'écart.

Appel à la solidarité étudiante contre la mondialisation des marchés et contre la Zone de Libre Échange des Amériques

Dans la foulée des préparatifs entourant le Sommet des Amériques, la ville de Québec s'emmure afin de permettre aux 34 chefs d'états de se réunir en toute quiétude; loin du brouhaha engendré par les citoyens et les citoyennes mécontent-e-s d'être tenu-e-s à l'écart.

Nos gouvernements fédéraux et provinciaux gaspillent les fonds publics pour s'embourber dans une guerre de visibilité stérile, passant sous silence le déficit démocratique du Sommet. Il est à rappeler que nos gouvernements, tant fédéraux que provinciaux, nous habituent aux consultations anti-démocratique. Nous n'avons qu'à citer le Sommet socio-économique de 1996 et le Sommet du Québec et de la Jeunesse de 2000.

Face à la tenue du sommet des Amériques ainsi qu'à l'éventuelle signature de la Zone de Libre Échange des Amériques, le mouvement étudiant collégial du Québec, en solidarité avec les autres groupes et luttes progressistes, a entamé des moyens de pressions face aux attaques de nos gouvernements. En effet, pendant tout le mois d'avril, de nombreuses associations étudiantes collégiales ont répondu à l'appel du Forum des Associations Étudiantes Collégiales en demandant à leur population de se positionner sur ce sujet épineux. Par l'entremise d'Assemblées Générales, les étudiants et les étudiantes se sont positionné-e-s contre la mondialisation des marchés.

Les étudiants et les étudiantes appuient grandement le mouvement d'opposition à la création de la ZLÉA centrée sur le capital financier. Ces étudiants et ces étudiantes se sont doté-e-s d'une conscience sociale et croient que l'individualisme abrutissant ne peut rien contre les manigances clandestines de quelques parlementaires subordonnées aux diktats d'une poignée de puissants chefs de transnationales. Les accords, traités et institutions internationales ont une influence tangible sur l'éducation en dictant les politiques fiscales et sociales des états. Le modèle néolibéral mis de l'avant affecte directement les programmes sociaux en leurs imposant d'importantes compressions en les marchandant et en les soumettant au joug de l'économie.
Le système d'éducation public québécois, tout comme celui de chaque pays d'Amériques est directement attaqué par les accords de libre-échange visant à libéraliser les services publics. Au Québec, le système d'éducation est en manque de 1,9 milliard de dollars qui ont été restreint du budget par la diminution des paiements de transfert aux provinces par Ottawa et les compressions budgétaire du gouvernement québécois issue des politiques de l'OMC, l'OCDE,… Déréglementation, fusion, privatisation sont donc des sujets à l'ordre du jour dans toutes les institutions d'enseignements post-secondaire!

Nous refusons d'asservir notre système d'éducation, base d'une société démocratique, aux critères de performance des marchés privés. Nous refusons aussi la présence des entreprises au sein de nos institutions, qui se doivent d'être indépendantes de tout intérêt financier. L'école à quelque niveau que ce soit n'est pas une usine ou l'on apprend à travailler, mais un lieu de connaissance propice au développement de l'esprit critique. Du moment ou un autre intérêt que le développement de la pensée entre en ligne de compte, l'école devient le joug des diktats des marchés. Déjà, nous avons vu entrer la publicité dans nos murs et le gouvernement tente ouvertement d'arrimer les institutions d'enseignements au marché du travail. De fait, la formation générale s'étiole par exemple: le nivellement par le bas des cours de français et de philosophie, rationalisation des programmes de sciences humaines et sociales.

Pour démontrer notre volonté au gouvernement et lui rappeler que les étudiants et les étudiantes sont sur la garde, un mouvement de grève a été déclenché. LA majorité des associations étudiantes ont des mandats contre la Zone de Libre Échange des Amériques, 4 sont actuellement en grève et 5 autres le seront à partir du 20 avril 2001. De plus des milliers d'étudiant-e-s descendront, dans les rues de Québec pour manifester haut et fort leur désaccord face aux politiques et aux traités que le gouvernement veut nous imposer.. Le mouvement de grève se base sur des revendications simples, précises et réalisables. Des alternatives sont possibles c'est pourquoi, considérant l'éducation comme un droit et non pas un privilège, nous sommes:
- Pour une réinvestissement massif en éducation et dans le programmes sociaux
- Pour le retrait du Canada au sein des négociations de la ZLÉA
- Pour l'abolition de toutes mesures discriminatoires dont la taxe à l'échec
- Pour l'abolition du financement conditionnel et des contrats de performances
- Pour la démocratisation des institutions d'enseignement et contre l'ingérence des entreprises privés
Le tout dans l'optique d'obtenir un système d'éducation public, de qualité et accessible à tous et à toutes.
Nous voulons aussi lancer un appel à la mobilisation massive pour 2003, année prévue pour la signature de la ZLÉA. Le mouvement étudiant est présent et il le sera pour longtemps. Bien que le Sommet des Amériques se termine le 22 avril, la lutte contre la mondialisation des marchés, elle, continue!
Ensemble pour lutter
Ensemble pour gagner
Un peuple uni jamais ne sera vaincu!
Solidarité
-30-
Pour plus dÅfinformations vous pouvez communiquer avec nous :
M_lissa Hamel : Responsable _ lÅfinformation du comit_ de coordination de gr_ve 2001 et responsable externes pour la r_gion de lÅfEstrie
Simon Carreau :
Responsable du comité de coordination de la grève aux affaires externes pour la région de Québec
Association étudiante du Cégep de Sainte-Foy
Cellulaire pour le temps du sommet : (418) 520-4808(418) 658-5389

Héloïse Moysan-Lapointe :
Responsable du comité de coordination de la grève aux affaires externes pour la région de Montréal
Société Générale des Étudiants et Étudiantes du Collège de Maisonneuve
Cellulaire pour le temps du sommet : (514) 998-5846 et à l’Association :(514) 253-9898



Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.