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Si Cuba n'existait pas il faudrait l'inventer

vieuxcmaq, Lundi, Avril 16, 2001 - 11:00

Internacional Granma (r.romain@brutele.be)

"Je tiens à vous adresser ce message: tenez bon, tenez bon... si Cuba n’exitait pas il faudrait l’inventer, car la solidarité qu’on trouve à Cuba est unique." Ainsi est-il dit dans un autre courrier électronique reçu à GI d’une Argentine qui dit être "une simple citoyenne dont le nom est Marta; je suis analyste en systèmes et actuellement au chômage", comme d’autres de ses compagnons de la Compagnie téléphonique licenciés le 31 décembre 2000.

Argentine: En votant contre Cuba, le gouvernement se soumet aux intérêts de l’impérialisme
09/04/2001

Source : Granma Internacional
Amérique Latine

Argentine: En votant contre Cuba, le gouvernement se soumet aux intérêts de l’impérialisme.

LE gouvernement argentin ne fait que démontrer "sa totale soumission aux intérêts de l’impérialisme" en votant contre Cuba à la Commission des Droits de l’homme de l’ONU, affirment l’Association des Mères de la Place de Mai et un ensemble d’organisations politiques et sociales d’Argentine, dans une déclaration remise à notre rédaction.

Le texte, qui a été acclamé par des milliers de personnes présentes à un meeting de rejet organisé pour le 25e anniversaire du coup d’Etat militaire, en Argentine, signale que "le triste rôle de laquais" que joue le gouvernement argentin se manifeste aussi lorsqu’il "couvre les atrocités que les yankees commettent contre le peuple de l’Irak, qu’ils soumettent à de constants bombardements".

Et ce rôle apparaît plus clairement encore lorsque l’équipe au pouvoir permet la réalisation de manoeuvres militaires yankees dans les provinces de Misiones, Cordoba, Zarate et Tierra de Fuego, "investie d’une mission évidente: celle de favoriser l’intervention dans la nation soeur de Colombie, ce qui impliquerait aussi le Venezuela, l’Equateur, le Brésil et le reste de l’Amérique latine", ajoute le texte.

La déclaration accuse également les secteurs économiques nationaux et étrangers qui ont encouragé le coup d’Etat, et fustige l’attitude des partis politiques ayant une représentation parlementaire qui, dans les années 1974-75, stimulaient et louaient le rôle des forces armées, et les ont appuyées après le putsch.

"Tous sont responsables du génocide politique, économique et social que nous appelons Terrorisme d’Etat et qui n’a pas cessé depuis cette époque, ainsi que du modèle d’exclusion que nous subissons aujourd’hui, avec la soumission absolue des pouvoirs de l’Etat aux besoins du capital financier et de l’impérialisme".

A présent, —au milieu de la misère, de l’exclusion et de la répression— ils essaient de nous persuader qu’il est temps de "refermer les vieilles blessures" et que "les conditions sont mûres pour une réconciliation". Cependant, ce qu’ils cherchent au fond, c’est à "recomposer l’image de forces armées qui ne se sont jamais repenties d’avoir massacré, torturé, emprisonné et pillé... et qui sont responsables de l’imposition, à feu et à sang, des plans de l’impérialisme dans le pays..."

"Ce gouvernement affameur parle aujourd’hui, hypocritement, de droits de l’homme, mais nous ne sommes pas assez ingénus ni ne croyons pas en cette justice de classe qui a toujours garanti l’impunité aux répresseurs et aux complices du pouvoir politique..."

C’est pourquoi "nous ne nous réconcilions pas, jamais nous ne nous réconcilierons avec les assassins et leurs complices politiques qui depuis le gouvernement s’évertuent à les satisfaire par le biais de lois comme celles de l’Obéissance due ou de Point final, ou d’acquittements...", indiquent les signataires du document.

"Je tiens à vous adresser ce message: tenez bon, tenez bon... si Cuba n’exitait pas il faudrait l’inventer, car la solidarité qu’on trouve à Cuba est unique." Ainsi est-il dit dans un autre courrier électronique reçu à GI d’une Argentine qui dit être "une simple citoyenne dont le nom est Marta; je suis analyste en systèmes et actuellement au chômage", comme d’autres de ses compagnons de la Compagnie téléphonique licenciés le 31 décembre 2000.

Marta nous dit qu’"ici la pauvreté est terrible; tu vaut en fonction de ce que tu as; tu n’as pas de travail, tu est un fainéant; tu n’as pas d’argent, pas de médicaments (par contre des épidémies en tout genre...). La dignité et le respect se sont perdus comme se sont perdus la mémoire et les 30 000 disparus."

"Recevez mes félicitations pour le pays que vous avez et s’il faut parler de démocratie, vous en êtes le meilleur exemple", conclut le message de Marta.



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