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Investissements étrangers et condition de travail

vieuxcmaq, Mardi, Avril 10, 2001 - 11:00

Eva- Alternatives Beaudoin (elfarmonia@yahoo.com)

Il est clairement exposé, tant par la droite que par la gauche, que le majeur problème de la société chilienne contemporaine est le chômage. Pourtant, en vue de l'éternellement inateignable stabilité économique, les réajustements structurels de la Concertation empirera la situation des chômeurs, puisque le chômage attire de majeurs investissements étrangrs, baissant le coût de la main-d'oeuvres.

Pour l'ensemble de l'Amérique Latine, les investissements étrangers ont, depuis la colonisation, toujourts eut une incidence politique. Lorsque prit fin l'emprise espagnole, l'impérialisme économique dû revêtir un nouveau visage pour respecter une apparente indépendance politique. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, plus d'une fois les capitaux étrangers intervinrent sur la scène politique pour protéger leurs intérêts, que ce soit par des guerres apparament nationalistes (ex.: guerre du Pacifique 1879-1880) ou par la répression des mouvements populaires. Au Chili, le mouvement ouvrier fut, dès ses débuts, durement reçu. La société chilienne dût pourtant terminer paar accepter la présence des syndicats sur la scène politique lorsque, suite au massacre de Santa Maria de Iquique, la classe ouvrière persista dans son désir de s'organiser pour gagner ses revendications. Au fil des ans, la Centrale Unique de Travailleurs prit forme, et les revendications ouvrières gagnèrent d'importantes batailles. Le mouvement syndicale connut son apogée lors du gouvernement de l'Unité Populaire, entre 1970 et 1973, maios la dictature réduit en miettes toutes les aquisitions de la classe ouvrière. Le régime militaire vendit aux capitaux étrangers tout ce qui lui parut possible de privatiser. Les multinationales récupérèrent donc ce que l'Unité Ppolaire leur avait "usurpé", bénéficiant d'une main-d'oeuvres docile et à faible prix, en plus d'importantes indemnisations. Lorsque vint la transition vers la "démocartie", la dictature avait déjà cèlé une constitution anti-démocratique, assurant ainsi la perduratiom des politiques économiques néolibérales.

L'Entrée de l'économie chilienne dans la légalité mondiale entraina une précipitation majeure des capitaux étrangers ayant dû attendre des circonstances éthiques. Entre différents pays européens, le Canada, et certains pays asiatiques, ils terminèrent de se partager les ressources naturelles chiliennes et les entreprises mationales. Que ce soit dams les mines du Nord, ou dans les forêts du Sud, les investissemnts étrangers continuent de faire des ravages.

Julio Olivares, président de la Centrale Unitaire de Travailleurs de Arica, dénonce que seulement 46% des revenus de la CODELCO, entreprise supposément gouvernementale, sont déclarés comme profits nationaux, alors que le 54% restant reviennent aux investisseurs étrangers. Ce fait n'est qu'un exemple parmi une multitudes de cas similaires où les richesses produites treminent en mains étrangères. D'ici 2006 le tarif dounier, déjà diminué de moitié, devrait être totalement éliminé, selon les réjustements structurels dicrés par le FMI, empirant la situation des entreprises nationales. La rentabilité des entreprises se maintiendra grâce à des conditions de travail chaque jour plus exécrables, les travailleur devront oeuvrer plus de douzes heures par jour dans des emaines de 12 jours consécutifs, pour arriver à recevoir un salaire équivalents au salaire minimum canadien à temps plein, dépassant largement les 35 heures hebdomadaires. Avec la nouvelle r´forme laborale, cette situation sera légalisée, amenant les travailleurs à se soumettre aux réjustements structurels plus démunis que jamais. Les syndicats se verront limités à d´fendre les intérêts les intérêts spécifiques de groupes de travailleurs restraint, stérilisant les revendications des travailleurs comme classe sociale en limitant par mille et une entraves le développement de négociations interentreprises. Ce droit à l'union entre syndicats de différentes entreprises a pourtant été approuvé par le gouvernement chilien en 1999, mais à conditions que les différents employeurs donnent leur accords...ce qui est très peu fréquent, sinon impossible. L'Oragnisation syndicale massive souffre donc aujourd'hui des circonstances limitatives qui diminuent drastiquement la possibilité de son apparition.

Il est clairement exposé, tant par la droite que par la gauche, que le majeur problème de la société chilienne contemporaine est le chômage. Pourtant, en vue de l'éternellement inateignable stabilité économique, les réajustements structurels de la Concertation empirera la situation des chômeurs, puisque le chômage attire de majeurs investissements étrangrs, baissant le coût de la main-d'oeuvres.

En général, les investissemnts étrangers sont de courte durée, lorsque les richesses de la terres s'épuisent, ou que les investisseurs trouvent ailleus des conditions de production plus avantageuses, ils laissent derrière eux désolation et chômage. À Arica, SOEXPO licencia récement plus de deux cents travailleurs, puisuqe les coûts de production n'étaient pas suffisement compétitifs...Le taux de chômage aricain s'élève déjà á 11%, et cela sans considérer les travilleurs saisonniers, provisoires et les marchands ambulants. De plus, la proximité des frontières péruviennes et boliviennes amènent plusieurs travailleurs étrangers qui, cherchant á fuir à tout prix la crise du capitalisme dans leurs pays, finissent par empirer les salaires et les conditions de travail, offrant leur labeur pour presque rien.

L'ilogisme néolibéral se nourissant de précarité d'emploi et de "vend-patrie", il est aujourd'hui essentiel de mettre un frein au développent de ses inéquités et au sacage des ressources naturelles. Que ce soit par l'union à la Centrale Unitaire de Travailleurs chiliens ou par la création de collectifs syndicales, il est essentiel d'adapter la lutte syndicale aux nouvelles conditions laborales, prenant en compte le nombre importants de travailleurs sans contrats, ne bénéficiant d'aucune protection syndicale et la privatisations des services à l'emploi, tel fonds de retraites et placement(Administration de Fonds de Pensions).



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