Que se tramera-t-il derrière les murs de béton qu'on s'apprête à ériger autour du centre-ville de Québec pour qu'on veuille à ce point empêcher le commun des mortels de s'y approcher ? Les seules informations, entièrement contrôlées par les chefs d'État, qui filtrent ne concernent que le déploiement policier dans le but de faire peur.

Texte paru à la une de l'édition de mars de L'Unité (volume 15, numéro 3), journal du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN)

2001 l'odyssée de Québec : la démocratie en péril
Les fils de fer barbelés, symbole de la répression et de la violence, ceintureront bientôt les Grands des Amériques réunis dans le centre-ville de Québec pour abdiquer les droits de la démocratie au profit des marchands de la planète.

Que se tramera-t-il derrière les murs de béton qu'on s'apprête à ériger pour qu'on veuille à ce point empêcher le commun des mortels de s'y approcher ? Les seules informations, entièrement contrôlées par les chefs d'État, qui filtrent ne concernent que le déploiement policier dans le but de faire peur.

À Québec, du 20 au 22 avril, on veut continuer à négocier en cachette le processus créant la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA), comme on le fait depuis 1994, pour permettre aux industriels, aux banquiers, aux commerçants, aux bourgeois de faire plus de profit sans entrave, sans avoir à se soucier des normes environnementales, des droits sociaux et syndicaux. À Ottawa et même à Québec, les gouvernements refusent de dévoiler le contenu des discussions. Une honte.

Le 21 avril, il faut être nombreuses et nombreux à participer à la Marche des peuples des amériques pour qu'ils sachent que nous refusons leur plan.