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Chiapas : entre répression militaire et guerre économique 1ere Partie

vieuxcmaq, Mardi, Février 20, 2001 - 12:00

Nicolas Phébus (nicolasphebus@yahoo.com)

Première partie d'un texte d'analyse sur la situation au Chiapas, publié dans la revue française Courant Alternatif.

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ENCADRE
Cet article traduit mon interprétation de la situation au Chiapas à partir mon expérience actuelle d'observatrice, à partir d'une lecture attentive de la presse, ainsi qu'à partir de ma participation aux actions et dicussions de la Coordinadora pour la Consultation Zapatiste de la zone des Hautes Terres au Chiapas. La Coordinadora pour la Consultation Zapatiste est une coordination de collectifs qui a organisé dans tout le Mexique le référendum lancé par les zapatistes à propos du texte des Accords de San Andres, signés par le gouvernement de Zedillo en février 1995 et incarnant les demandes des zapatistes en matière de droits et d'autonomie des peuples indigènes au Mexique. Comme ces Accords sont toujours restés lettre morte, les zapatistes ont organisés en mars 1999 une consultation populaire visant à renforcer leur légitimité et pousser le gouvernement à leur application. Cette consultation fut un succès, mais n'a rien changé à l'immobilisme du gouvernement et la poursuite de la guerre de basse intensité. A la suite de cette action consultative, la plupart des collectifs de la Coordinadora se démantelèrent, sauf au Chiapas, où ils continuent un travail de mobilisation anti-capitaliste, anti-autoritaire et de soutien à l'EZLN.

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" Le gouvernement de Fox a commencé à appliquer au Chiapas un nouveau schéma contre-insurrectionnel au visage plus " humain ". Le plan combine les travaux du fichage politique avec une nouvelle politique de communication et un programme économique basé sur l'assistanat. L'objectif principal est de faire tomber les bannières zapatistes sur la base de la " légitimité démocratique " du nouveau régime. " Carlo Fazio, La Jornada, 11 décembre 2000.

Voilà deux mois qu'au Mexique les maîtres ont changé. Après 71 ans de règne du mal nommé Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), le pouvoir exécutif fédéral est passé aux mains du Parti de l'action nationale (PAN), élu pour une fois sans fraude électorale manifeste. Suite aux deux septennats de néolibéralisme intensif et sept ans de guerre au Chiapas, le " nouveau " gouvernement se distingue mal de l'ancien, puisqu'il est lui aussi féru de néolibéralisme et rompu aux stratégies de répression politique. Le gouvernement de Fox bénéficie cependant de l'effet de nouveauté, de la légitimité démocratique et surtout d'une stratégie médiatique ostentatoire. Dès ses premiers jours au pouvoir, Fox a ainsi affirmé haut et fort sa volonté de paix au Chiapas et s'est empressé de se présenter comme l'artisan du nouveau dialogue avec l'EZLN. Mais comme son prédecesseur Zedillo, Fox semble amateur de discours à double face. Son rôle de promoteur de la paix lui sert ainsi de bouclier pour mener de front une guerre économique au Chiapas, et dans son sillage une stratégie de contre-insurerrection de l'ombre. A l'aune d'une nouvelle offensive des transnationales au Chiapas, le " dialogue " de Fox se résume principalement en un simple outil de propagande. L'EZLN, ses bases d'appui et la société civile (1) se mobilisent donc pour exiger du gouvernement mexicain la concrétisation des paroles en faits, et, dans la foulée, s'attaquent à la réunion régionale du Forum économique mondial à Cancun, Mexique...

" Transition démocratique ", prouesses médiatiques et reprise du " dialogue " au Chiapas

Le 2 juillet 2000, une partie de la population mexicaine a voté contre le statu quo, dégoutée par les décennies de gouvernement autoritaire et populiste du PRI , par son système de parti d'Etat, par ses pratiques de corruption, de fraude éléctorale, de népotisme, etc. Fox récolte ainsi les fruits du travail des " opposants " au PRI, avec lesquels il ne forma pourtant qu'un seul bloc lors de ces dix dernières années pour accomplir l'oeuvre néo-libérale et pour assurer la déroute politique et médiatique du parti de centre-gauche : le PRD. Fox profite donc d'une ouverture inespérée, maniant de façon opportuniste la façade de la " transition démocratique " (2). Lors des nombreux et onéreux (3) banquets de l'investiture, Fox est ainsi félicité pour son " pas en avant pour la démocratie en Amérique Latine " (4). La presse évoque la fin d'une " ère politique " (5) et Fox fait des promesses alléchantes de développement, de justice sociale, et de liberté au Chiapas ... (6)

Bénéficiant de l'espace laissé par la crise politique du PRI, Fox use jusqu'à l'écoeurement les techniques de la communication pour y greffer sa propagande. Plus fin que son prédecesseur ou simplement plus au fait des technologies modernes de domination de Fox se met au parfum de la manipulation du langage, nouvelle arme désormais mondialisée des gouvernements néo-libéraux. Son populisme (post-)moderne s'inspire de façon non dissimulée des techniques de domination utilisées dans les entreprises, ce qui n'est point étonnant puisque son principal " parcours politique " réside dans son expérience d'entrepreneur et qu'il ne fait qu'appliquer " ses méthodes entrepreneuriales (...) à la tâche partisane " (7). Les canaux médiatiques sont ainsi ses instruments favoris, auxquels il dédie une augmentation importante des dépenses publiques (8). Dans sa " ligne de communication ", Fox se soucie de l'intégration de la presse critique et pluraliste (9) et fait siennes dans ses discours certaines formules des mouvements zapatiste, féministe et syndicaliste.

Parmi ses beaux projets démocratiques, Fox prétend donc instaurer la paix et la justice au Chiapas. Il dit vouloir " impulser une politique de développement rural fondée sur le bien-être humain ; par la promotion des capacités des femmes et des hommes de la campagne, (...) par une politique agroalimentaire dont l'objectif primordial sera que les producteurs conservent la valeur de leur production " ! (10). Sans aller jusque là, Fox a relancé la defunte Cocopa (Commission de Concorde et de Conciliation pour la Paix) pour qu'elle soumette au Congrès sa nouvelle proposition de loi sur les droits des populations indigènes, sensée être une synthèse du texte des Accords de San Andres (11) (cf. encadré, en début de mail). Les instances législatives doivent donc maintenant se prononcer sur cette initiative et la convertir en " une proposition de réforme constitutionnelle " (12), règlant la question de l'autonomie et des droits des populations indigènes (13).

" Beaucoup de bruit de paix, pour que le son de la guerre ne s'entende pas ". (14)

Malgré sa méfiance envers le ton propagandiste de Fox et la connaissance de ses vues néo-libérales, l'EZLN ne peut refuser le dialogue a priori sans risquer de perdre tout soutien de la population et sans mettre en danger ses bases civiles qui sont encore et toujours encerclées par l'armée. Le premier décembre 2000, l'EZLN est donc sorti d'un long silence forcé par la guerre et s'est prononcé pour une reprise du dialogue, laissant à Fox le bénéfice du doute, ce dernier n'ayant " pas encore attaqué les communautés indiennes " (15). L'EZLN prépare ainsi sa transformation de force militaire clandestine en " force politique ouverte " (16), prévoyant notamment pour le 25 février une marche depuis le Chiapas jusqu'à la ville de Mexico, afin d'interpeller les membres du Congrès pour qu'ils légifèrent enfin sur la proposition de loi indigène. L'EZLN a posé trois conditions de base à la ré-ouverture de ces négociations politiques: l'accomplissement des Accords de San Andres, la liberté de touTEs les prisonniers-ères politiques zapatistes, le retrait et la fermeture de sept positions-clé de l'armée fédérale au Chiapas (parmi les 259 que l'armée maintient dans la zone de conflit) (17). Or un mois et demi après ses premières déclarations, Fox menace déjà d'interrompre le processus de paix, prétextant le manque de substance et de sérieux de la part de l'EZLN (18). Le gouvernement laisse donc inaccomplies les trois demandes posées par l'EZLN : " il y a toujours 80 IndienNEs zapatistes dans les prisons du Chiapas, du Tabasco et du Querétaro ; l'armée a quitté trois positions, mais il en manquent quatre, et la reconnaissance constitutionnelle des droits et de la culture indigène demeure en plan " (19). Le 12 janvier dernier, 10 000 IndienNes formant les bases d'appui de l'EZLN se sont mobiliséEs dans les rues de San Cristobal pour appuyer ce constat. Face à la lenteur d'action de Fox, l'EZLN soupçonne le gouvernement de ne faire de la paix qu'une seule arme propagandiste, laissant à mi-chemin la réalisation de ses promesses, et faisant trainer les choses tout en claironnant sa volonté de dialogue. C'est aussi l'avis des 120 organisations de la " société civile " (cf. note 1) qui ont manifesté récemment à Mexico pour dénoncer la faiblesse des actions du gouvernement, affirmant que " l'on ne peut pas substituer la volonté de dialogue avec une publicité qui dépasse les faits réels " (20). Pour résumer, le Souscommandant reconnaît " qu'il y a des avances, mais que ces petites avances tendent à servir de piège, comme si tout était prêt, comme si le dialogue et la paix étaient acquis " (21). Or le doute se fait de plus en plus grand quant aux retombées réelles du discours de paix, la proximité de Fox avec les milieux économiques lui dictant de suivre les intérêts des syndicats d'entrepreneurs dans l'orientation des négociations. Ces derniers exigent ainsi actuellement le refus de la marche zapatiste à Mexico, car elle représenterait un danger pour les marchés et les investisseurs... (22) La contradiction entre les plans économiques de Fox et ses belles promesses quant à l'autonomie des populations indiennes apparaît de plus en plus et les méfiances exprimées par l'EZLN tendent à se confirmer : " Nous ne pouvons faire confiance à qui s'est distingué par sa superficialité et son ignorance en signalant que les demandes indigènes se résolvent avec " des bagnoles, des télés et des boutiques" (...), nous ne pouvons donner crédit à qui prétend " oublier " (ceci est " amnistier ") les centaines de crimes commis par les paramilitaires et leurs patrons (...), nous ne pouvons nous fier à qui, avec la courte vue de la logique gestionnaire, tient comme plan de gouvernement la conversion des Indigènes en mini-micro-entrepreneurs ou en employés de l'entrepreneur de ce septennat " (23).

De l'encerclement militaire à la répression policière : Plan Chiapas 2000 ou quand les uniformes changent de couleur...

Le projet de démilitarisation est un élément-clé de la campagne de paix menée par le nouveau président. Toujours en grandes pompes médiatique, Fox n'a cessé d'affirmer sa volonté de retirer les troupes du Chiapas, et annonça quelques heures après son investiture qu'il avait donné l'ordre de démilitariser le Chiapas. Si cette nouvelle fit le tour du monde, au Chiapas son application demeure peu manifeste et la majorité des casernes de la zone de conflit restent en place. Or elles risquent de le rester encore longtemps, puisque Fox, préoccupé par les intérêts des cartels d'entreprise qui estiment que le gouvernement a déjà fait assez de concessions, vient d'annoncer l'arrêt du repli des troupes du Chiapas (24). La " démilitarisation " s'est donc traduite, et dans certaines régions seulement, par le simple retour des soldats à leurs quartiers, ce qui n'empêche pas la triste " coutume du barrage " (25) de perdurer. Seules trois casernes militaires ont été démantelées (26) et leurs effectifs tendent à se déplacer vers d'autres zones (notamment dans la zone frontière avec le Guatemala) qui voient croître l'occupation militaire (27). L'EZLN avait pourtant bien insisté sur le fait que le retrait des troupes " ne pourrait se contenter d'un déplacement de quelques mètres des positions militaires " (28), mais entre retrait total, repli ou repositionnement, Fox se contredit sans cesse.

L'interprétation de la " démilitarisation " demeure donc très libre, comme en témoigne cette déclaration du président de la Comission de défense nationale de la Chambre des députés pour qui " le retrait des barrages au Chiapas ne signifie pas que l'armée mexicaine se replie de la zone du conflit " (29). Ce militaire à la retraite souligne que la diminution du nombre des troupes ne veut pas dire le renoncement à la " protection " de la frontière, des zones écologiques, et de la population devant le risque d'un affrontement entre les différents groupes armés. " Nous ne pouvons pas nous retirer parce que quelqu'un doit éteindre le feu " (30). On ne peut être plus clair... Il faut noter que ce dernier argument n'a absolument rien de nouveau, puisqu'il a servi à légitimer la présence de l'armée au Chiapas depuis les débuts de l'offensive militaire en février 1995 et qu'il permet une fois de plus d'éluder le rôle de l'armée dans le processus de paramilitarisation au Chiapas. Sur ce thème peu médiatique, Fox reste assez silencieux, prétextant la nécessité de prendre le temps pour résoudre les problèmes un par un au cours des six prochaines années (31). Tiens, on croyait que Fox allait tout résoudre en 15 minutes... Un rapport récent du Centre Fray Bartolomé de Las Casas appelle pourtant à plus d'urgence, mettant en évidence la persistance des violations des droits humains au Chiapas, " en dépit des changements résultant des éléctions fédérales et départementales " (32). Ce rapport souligne en particulier les violences de la part de groupes paramilitaires, et le maintien de l'impunité pour les responsables intellectuels des crimes commis par ces derniers (dont principalement le massacre d'Acteal).

Du vert militaire au bleu des polices...

Mais au fond, les plans de répression de Fox peuvent bien se passer des militaires, ou du moins de leur uniforme. Dans un document nommé Plan Chiapas 2000, dont la diffusion a visiblement été négligée par son service de la communication, Fox élabore la ligne de la stratégie contre-insurrectionnelle du nouveau gouvernement. Celui-ci prévoit entre autres de renforcer la propagande contre le mouvement zapatiste, ainsi que les " actions tactiques (...) de fichage et d'infiltration contre les groupes d'incidence zapatiste " (33). Le Plan Chiapas 2000, texte émanant de la plume de quelques généraux du Secrétariat de ladéfense nationale, s'inspire en fait d'un document écrit en 1993 sous Salinas de Gortari et visant à traquer les " conspirateurs " de l'EZLN, dont l'évêque Samuel Ruiz (34). Le plan Chiapas 2000 allie répression et travail de l'image : le document insiste sur les moyens médiatiques de substituer la figure du président à celle du leader zapatiste au Chiapas, comme seul promoteur de la paix et de la justice pour les populations indigènes. Pour y parvenir, le texte recommande notamment d'imiter la politique de communication sociale de l'EZLN ! (35) La propagande du nouveau gouvernement cherche à démontrer que les membres de l'EZLN ne sont que purs délinquants, narco-trafiquants ou comploteurs marxistes-léninistes, ou encore homosexuels et donc coupables de " déviance psychologique " (36).

Les moyens musclés de cette politique de répression passent par un renforcement de la présence policière au Chiapas. Le plan annonce ainsi d'un côté la " démilitarisation ", à savoir " le retour des unités militaires à leurs casernes (sans les retirer de la zone pour les maintenir en alerte permanente), à l'exception des points stratégiques (installations pétrolières, électriques, zone frontière, etc.) " (37), et, de l'autre, il prévoit l'établissement d'une " présence effective et forte d'éléments policiers du ressort fédéral dans toute la zone de conflit, de telle sorte que seront augmentés de manière considérable les effectifs de la Police judiciaire fédérale, de la Police fédérale préventive, de la Migration, de la Police fiscale fédérale, etc., pour parvenir à une présence permanente de forces fédérales dans la région, sans que cela se soit perçu comme une mesure répressive (sic!) " (38). Quant aux paramilitaires, le plan envisage un dialogue avec les propriétaires, fermiers et éleveurs, afin de répondre à leur demandes légitimes de sécurité, " les exhortant à créer des compagnies de sécurité privées qui respectent les exigences de la loi, évitant de cette manière des opérations clandestines " (39). Enfin le plan vise également à casser les solidarités internationales et locales, parmi lesquelles les membres de l'Eglise catholique ayant appuyé les zapatistes (jésuites indépendants, partisans de la théologie de la Libération, prêtres proches du diocèse de Samuel Ruiz etc.), et les appuis à l'étranger : le plan recommande " d'établir des mécanismes qui permettent de bloquer les fonds internationaux de financement de l'EZLN (...) et d'éviter dans le mesure du possible l'entrée d'observateurs étrangers dans la zone de conflit, afin de réduire la capacité d'action et de mouvement de l'EZLN (...)" (40).

Depuis le Chiapas, Louise, janvier 2001

Notes :

1.Le mouvement zapatiste se caractérise par la participation et le rôle politique essentiel de la " population civile ", qui se compose d'une part des bases d'appui zapatistes (réseau de communautés indiennes très proches de l'EZLN, participant à la logistique et à certaines décisions politiques du mouvement), d'autre part de la " société civile " (l'ensemble des organisations et individus n'appartenant pas à l'Etat, qui partagent et soutiennent les idées de l'EZLN au niveau national et international).

2. Communiqué du sous-commandant Marcos, juillet-décembre 2000.

3. Le soir de l'investiture, le président et ses invitéEs dépensèrent la modique somme de 7 millions de pesos (env. 6 millions de FF) pour célébrer l'avénement de la démocratie... (La Jornada, 2 décembre 2000).

4. La Jornada, 1 décembre 2000.

5. Ibid.

6. Ibid.

7. Communiqué du sous-commandant Marcos, juillet-décembre 2000.

8. La Jornada, 5 décembre 2000.

9. La Jornada, 1 decembre 2000.

10. Cuarto Poder, 4 Décembre 2000 .

11. La Jornada, 1er et 3 Décembre 2000.

12. La Jornada, 6 Décembre 2000.

13. Ibid.

14. Sous-commandant Marcos, 12 janvier 2001.

15. Communiqué du sous-commandant Marcos, 2 décembre 2000.

16. La Jornada, 3 décembre 2000.

17. Ibid.

18. La Jornada, 21 janvier 2001.

19. La Jornada, 13 janvier 2001.

20. Ibid.

21. Communiqué du sous-commandant Marcos, 12 janvier 2001.

22. La Jornada, 21 janvier 2001.

23. Sous-commandant Marcos, La Jornada, 3 décembre 2000.

24. La Jornada, 21 janvier 2001.

25. La Jornada, 6 décembre 2000.

26. Communiqués de l'EZLN des 1, 2, 3, et 12 janvier 2001 ; La Jornada, 2 janvier 2001.

27. La Jornada, 8 janvier 2001.

28. La Jornada, 3 décembre 2000.

29. La Jornada, 5 décembre 2000.

30. Ibid.

31. La Jornada, 23 décembre 2000.

32. La Jornada, 2 janvier 2001.

33. La Jornada, 11 décembre 2000.

34. Milenio Semanal, janvier 2001.

35. Ibid.

36. Ibid.

37. Ibid.

38. Ibid.

39. Ibid.

40. Ibid.

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