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Questions en débat (Istituto O. Damen et Prospettiva Marxista)

Anonyme, Lundi, Novembre 21, 2011 - 14:28

Présentation du débat (Controverses)

Ci-dessous, nous publions une discussion qui s’est développée entre l’Istituto Onorato Damen et un camarade de Prospettiva Marxista à partir de notre contribution : Il est minuit dans la Gauche Communiste. Celle-ci tentait de dresser un bilan historique et global de l’état de la Gauche Communiste : un bilan sans complaisance que l’Istituto Onorato Damen partage très largement : « Après avoir amplement discuté votre article … nous partageons le constat que la Gauche Communiste issue de l’expérience de la Gauche Communiste Italienne est confrontée à une crise théorique, politique et organisationnelle irréversible… ».

Mais, dresser un tel constat d’échec n’a de sens que si l’on se donne pour tâche de le surmonter, et, là aussi, l’Istituto tirait une conclusion qui nous est commune, à savoir la nécessité de dresser « un bilan extrêmement rigoureux de toute l’expérience historique de la Gauche Communiste, de ses lumières comme de ses ombres, condition indispensable pour qu’une nouvelle perspective politique puisse finalement émerger ». Pour ce faire : « la première tâche de tous ceux qui ne veulent pas se soumettre au capitalisme » nécessite « la construction d’un laboratoire de la systématisation théorique et politique ouvert au débat et à la confrontation ». Le lecteur aura reconnu ici une très grande proximité avec notre propre projet politique.

Mais l’intérêt de la prise de position de l’Istituto consistait aussi à mettre certaines questions politiques en évidence qui, de leur point de vue, doivent faire l’objet d’un large débat de fond car « Prisonnière de son passé, la Gauche Communiste n’a pas été capable de saisir les grands changements survenus suite à l’ouverture de la crise structurelle au début des années 70 du siècle dernier et de redéfinir ses tâches, sa tactique et sa stratégie. Cette incapacité s’est traduite par l’usage répété de formulations politiques qui se sont avérées tout à fait inadéquates pour répondre aux nouveaux phénomènes que le capitalisme, avec son grand dynamisme, a produit. En résumé, par rapport aux grands changements en matière économique et sociale, la Gauche Communiste s’est limitée à répéter servilement ce qui avait été élaboré avant de tels changements. Il en est résulté une sclérose des analyses et une incapacité d’identifier les tâches immédiates et historiques de l’avant-garde ».

Ces questions sont essentiellement de trois ordres :

- La nécessité d’aller au-delà des analyses classiques sur l’impérialisme afin de comprendre ses nouvelles formes de domination et cela en parallèle avec les transformations subies par le capitalisme depuis la seconde guerre mondiale.

- Par voie de conséquence, la nécessité de saisir les transformations socio-économiques et les dislocations subies par le prolétariat en lien avec le processus de prolétarisation des couches intermédiaires.

- Enfin, la nécessité de revisiter les fondements même de l’analyse marxiste des interactions contradictoires unissant les rapports sociaux de production et les forces productives, notamment dans leurs conséquences pour le développement d’un processus révolutionnaire dans le futur.

Ces trois questions sont largement expliquées dans la contribution de l’Istituto. Et c’est sur ces trois questions que Prospettiva Marxista réagit en marquant son accord sur certains points et ses doutes sur d’autres. Pour le lecteur intéressé par les détails de ces interrogations, nous avons traduit leur courrier dans le fichier PDF ci-joint :

leftcommunism.org/IMG/pdf/IOD-PM_-_Lettre_de_PM.pdf

C’est pour répondre à ces interrogations que l’Istituto a rédigé la contribution que nous mettons à disposition de nos lecteurs ci-dessous :

Sur les difficultés rencontrées par la Gauche Communiste :

Réponse de l’Istituto Onorato Damen à Prospettiva Marxista

Chers camarades,

Nous notons avec une grande satisfaction que, malgré les objections soulevées, vous avez bien compris l’esprit et les intentions qui sont à la base de notre initiative. Nous remarquons que la crise de la Gauche Communiste et les problèmes qui en résultent ne sont pas de notre invention, mais sont une donnée de fait si évidente que personne ne peut y échapper à moins de se retrancher dans l’intimité de son jardin en attendant que l’histoire lui donne raison ou de distordre les données de la réalité pour la faire adhérer à des formules périmées. Cela dit, entrons dans le contenu de vos commentaires.

Probablement, notre jugement très négatif sur l’état actuel des organisations politiques qui se rattachent à l’expérience de la Gauche Communiste Italienne, provient de notre mauvaise expérience dans Battaglia Comunista. En tout cas, nous n’excluons pas que des individus ou des groupes de militants plus ou moins consistants au sein de ces organisations puissent reconnaître la crise profonde de ce courant dans son ensemble et, à leur tour, tombent d’accord sur la nécessité inéluctable de procéder de toute urgence à un bilan lucide de son expérience considérable dans le but de tirer les leçons nécessaires de ses erreurs et de pouvoir travailler, comme vous le dites, « à être sérieusement le parti ».

Rapports de production et développement des forces productives

Sur la contradiction entre le développement des forces productives et les rapports de production, nous ne pensons pas que son « affaiblissement » soit à l’origine « de l’effondrement mécaniciste ». De notre point de vue, le mécanicisme n’est pas une expression particulière du matérialisme historique, mais le produit de son incompréhension, et comme telle une des nombreuses variantes de l’idéalisme.

Le malentendu par lequel le matérialisme historique et le mécanicisme ont été et sont encore souvent considérés comme synonymes, est le résultat d’une lecture quel que peu imparfaite et équivoque de Marx favorisée par l’idée de l’inéluctabilité du progrès propre au scientisme néo-positiviste qui a prévalu en grande partie au XIXème et XXème siècles. Par exemple, le célèbre aphorisme de Marx selon lequel : « Le moulin à bras vous donnera la société du seigneur féodal, et le moulin à vapeur la société du capitalisme industriel » [1]. Ainsi Marx dans les mêmes pages précise que les hommes peuvent changer « leur mode de production, la façon de gagner leur vie » et « toutes leurs relations sociales » seulement « en prenant possession de nouvelles forces productives », ce qui a été interprété par la plupart comme si pour Marx, l’émergence de nouvelles relations sociales étaient, en dernière instance, la conséquence inéluctable du développement de la technique et de ses applications au processus de production indépendamment des rapports sociaux existants. Sans aucun doute, Marx a donné une grande importance au développement des forces productives comme facteur de développement de la société, mais il n’a jamais soutenu que le développement des forces productives et le développement de la société ont coïncidé d’une façon ou d’une autre au point que les nouvelles formations sociales soient le sous-produit du seul développement du premier.

En d’autres termes, pour rester dans l’actuelle formation sociale et notre vécu, la contradiction n’est pas entre l’action présumée indépendante de la technique, du développement des forces productives et des rapports de production en vigueur, mais elle est tout interne au mode de production capitaliste. Dans une grande partie du premier et du troisième livre du Capital, Marx montre le lien étroit existant entre le processus d’accumulation du capital, le changement constant de sa composition organique, l’expulsion de la force de travail du processus de production et la tendance à la baisse du taux de profit moyen. Tendanciel, parce que cette tendance provient de cette même contradiction dont l’origine est également bien connue : des causes antagonistes qui s’opposent à la loi favorisant la préservation du système.

Par conséquent, la révolution ne résulte pas seulement du fait que le fossoyeur de l’ancienne forme sociale porte déjà en elle la nouvelle, mais c’est surtout le début d’une nouvelle ère de rapports sociaux.

Bien sûr, elle ne peut pas du jour au lendemain fournir à la société des forces productives entièrement nouvelles, se seront les mêmes forces qui ont caractérisé la fin de l’ancienne formation sociale qui présideront aussi à l’ouverture de la nouvelle. Mais, sous réserve des déterminations communes de la production dans les diverses époques historiques, ce seront les nouveaux rapports de production résultant de la révolution qui guideront le développement de la science, de la technologie et des forces productives. Développer de nouveaux rapports de production ce sera, par conséquent, aussi de nouvelles orientations scientifiques, de nouvelles technologies et de nouvelles forces productives.

Quand nous disons qu’avec les monopoles les contradictions se sont « affaiblies », cela ne veut pas dire qu’elles aient disparues ou aient cessés de fonctionner parce que, grâce aux monopoles, le développement de la science et de la technologie est devenu de plus en plus fonctionnel pour les besoins de la conservation du capitalisme et ainsi, en quelque sorte, les contradictions entre le développement des forces productives et des rapports de production ont perdu l’immédiateté de leur potentiel perturbateur pour se développer dans l’espace et dans le temps. Mais dans le même temps, pour la même raison, la fracture entre d’une part le progrès technique et, d’autre part le civil et le social, tend à s’élargir de plus en plus sur une grande échelle. Néanmoins, ce ne sera pas le développement capitaliste des forces productives qui déterminera automatiquement la chute de la formation sociale actuelle, ni la naissance de la nouvelle. Les deux choses vont être nécessaires dans tous les cas pour la révolution communiste [2].

L’idéologie dominante et la pensée-marchandise.

Concernant la relation entre le développement de la production de biens de consommation et la montée de nouvelles formes de transmission de l’idéologie bourgeoise, « nonobstant - comme vous l’écrivez - le concept scientifique fondamental de classe et de la validité des catégories conceptuelles avec lesquelles le marxisme définit les classes et leur fonction historique », par Marx, en 1857 dans la fameuse Introduction à la critique de l’économie politique , il a souligné que pour la production capitaliste, « ... Ce n’est pas seulement l’objet de la consommation, mais aussi le mode de consommation qui est donc produit par la production, et ceci non seulement d’une manière objective, mais aussi subjective » et que « ... Quand la consommation se dégage de sa grossièreté primitive et perd son caractère immédiat... elle a elle-même, en tant qu’instinct, l’objet pour médiateur. Le besoin qu’elle éprouve de cet objet est créé par la perception de celui-ci.... La production ne produit donc pas seulement un objet pour le sujet, mais aussi un sujet pour l’objet. La production produit donc la consommation : (1)en lui fournissant la matière ; (2) en déterminant le mode de consommation ; (3) en faisant naître chez le consommateur le besoin de produits posés d’abord simplement par elle sous forme d’objets. Elle produit donc l’objet de la consommation, le mode de consommation, l’instinct de la consommation » [3].

Dans le cas spécifique de la société capitaliste, après la phase initiale dans laquelle la production consistait – bien évidemment comme moyen et fin différents – principalement dans la production des mêmes biens produits dans la période précédente, à partir de la seconde moitié du siècle dernier, au moins dans les grandes métropoles capitalistes, la production de biens a considérablement augmenté, et est donc de moins en moins liée au processus de production et de reproduction de la vie des individus et toujours plus aux exigences du processus d’accumulation du capital. Aujourd’hui une grande partie de la production marchande n’a aucun rapport avec les besoins découlant du processus de production et de reproduction de la vie humaine, mais elle est liée aux nécessités de cette même production, c’est pourquoi le développement de la production capitaliste a atteint un tel point qu’un part croissante de celle-ci possède ce seul but et dans la mesure où elle produit en même temps ce besoin particulier, le mode et l’impulsion de la consommation de celle-ci détermine le marché. Ce sont des besoins fictifs, mais qui une fois imposés, assument la même importance vitale. Par exemple, vous ne pouvez pas vivre sans voiture, car la plupart des centres de distribution sont situés à la périphérie de la ville. Et ceux-ci sont situés en dehors des centres urbains, alors s’imposent l’utilisation généralisée de moyens de transport individuels, peu importe que ce soit au détriment du public, de l’environnement et de la santé de la collectivité : « La faim est la faim, mais la faim qui se satisfait avec de la viande cuite, mangée avec fourchette et couteau, est une autre faim que celle qui avale de la chair crue en se servant des mains, des ongles et des dents » [4]. Cela détermine ensuite les besoins, notamment le coup de pouce à la consommation, les habitudes de consommation ce qui entraîne également le mode de vie dans lequel, tout en consommant plus ou moins les mêmes choses, chacun est poussé dans la cage de l’individualisme le plus extrême mais conforme à l’idéologie dominante. De cette façon l’idéologie dominante s’insinue dans la conscience des individus, chaque jour presque à leur insu et en dehors des systèmes de transmission traditionnels comme l’éducation ou, plus généralement, la production culturelle. En bref, une sorte de pensée incorporée dans les marchandises que dans un autre texte nous avons défini comme la pensée-marchandise [5].

Ajoutez à cela la puissance des moyens modernes de communication de masse qui de façon plus ou moins subliminale véhiculent l’idée que vous existez que si vous consommez certaines marchandises déterminées. De cette manière déterminée provient le paradoxe à partir duquel les individus qui, tout en étant également exploités, sont tous habillés de la même manière, mangent et boivent les mêmes produits et se perçoivent plus comme uniques que comme des individus unis par une condition commune et faisant partie de la même classe, et ne sont plus ainsi.

On ne doit pas regretter un état idyllique de nature qui n’a jamais existé, mais reconnaître que la production capitaliste moderne, en imposant certaines formes de consommation, détermine des besoins spécifiques, un style de vie, et favorise la fragmentation du corps social au point que l’individualisme inhérent à l’idéologie bourgeoise peut intégralement imprégner d’une façon subliminale l’environnement social de tous les jours. Tout cela, combiné avec la nouvelle organisation, la division du travail et l’insécurité du marché du travail, a des conditions qui par le passé ont été objectivement à la base du processus de production de la conscience de classe en soi du prolétariat.

D’un point de vue purement politique et généralement de la lutte des classes, cette modification de la réalité suggère que l’apparition de mouvements est très peu probable, sans la participation active et organisée du Parti communiste, événements de classe de même valeur que la Commune de Paris ou 1905 en Russie.

En résumé, il faut prendre note de l’extraordinaire actualité de la critique de Lénine sur la spontanéité et du fait que le prolétariat, aujourd’hui plus que jamais, ne peut pas donner une vraie conscience communiste sans la présence active et opérante du parti révolutionnaire.

Il reste, cependant, la nécessité d’une réflexion critique sur les formes organisationnelles qu’il devra se donner par rapport au changement des conditions d’existence du prolétariat moderne, parce que nous croyons que le renouveau sic et simpliciter [6] des expériences passées ne répond pas au changement des conditions objectives et subjectives que le développement de la production capitaliste a déterminé.

L’état à deux dimensions

Nous en venons maintenant au dernier point de notre réponse aux camarades de Controverses qui vous semble peu clair : la réduction de l’État national au profit de pôles continentaux.

Nous supposons que le passage en question se réfère à une controverse avec la majorité du CE de Battaglia Comunista sur la question des guerres de libération nationale, pour laquelle nous avons en partie fait connaître notre analyse sur les nouvelles formes de domination impérialiste et du processus qui les a déterminés, et dont les racines se trouvent dans les accords de Bretton Woods de 1944.

Comme vous le savez, avec ces accords, les USA ont imposé comme moyen de paiement international, dans leur sphère d’influence, le dollar convertible en or, ce qui a créé une rente financière importante. Mais à partir de 1971, avec la dénonciation par les États-Unis des accords de Bretton Woods et la déclaration d’inconvertibilité du dollar, qui ont initié une nouvelle phase de l’impérialisme, même dans le commerce international, avec l’imposition d’un billet inconvertible, d’un morceau de papier et / ou de ses dérivés avec le portrait gravé de G. Washington et le slogan « In God we trust », en lieu et place de la monnaie marchandise (l’or).

De cette façon, il a été déterminé la capacité pour celui qui contrôle la production des billets inconvertibles, de s’approprier la plus-value extorquée dans les autres zones économiques.

Pour les économistes bourgeois - en particulier ceux de l’école monétariste de M. Friedman – ce fut la confirmation de la thèse selon laquelle la plus-value est générée dans la phase de la circulation des marchandises et non pas grâce au résultat de l’exploitation de la force de travail, dans celle de la production.

En fait, avec la révolution du système des paiements internationaux, il y a eu confirmation définitive du domaine de la forme particulière du capital financier que Marx a défini comme le capital fictif [7].

En outre, avec la libéralisation ultérieure des marchés financiers internationaux, la dites mondialisation et l’élimination consécutive de toute contrainte sur la production et la circulation du capital fictif, les différentes fractions de la bourgeoisie des soi-disant pays périphériques ont également été en mesure de prendre possession, sous la forme de rente financière, de quantités croissantes de plus-value produite à l’échelle mondiale différente de celle produite par leur prolétariat.

De là, leur intérêt objectif de l’intégration de ces flux de capitaux financiers avec ceux des métropoles impérialistes de référence, plutôt que d’affirmer leur indépendance nationale. C’est dans cette optique que nous avons conclu, lorsque nous étions encore dans Battaglia Comunista , que l’ère des soi-disant guerres de libération nationale était à considérer comme fermée pour toujours et que s’était ouverte une nouvelle phase de l’impérialisme.

En fait, si d’un côté, autour de la devise américaine s’était constitué un bloc d’intérêts supranationaux, dont les profits étaient tirés principalement de transactions libellées en dollars, de l’autre, et justement en conséquence de cela, dans les pays qui avaient un échange principalement de marchandises indépendantes du marché américain et ses satellites, la tendance mûrit pour l’acquisition, pour les paiements réciproques, d’un moyen de paiement commun de toute la zone à laquelle ils appartiennent.

De cette façon, ils pourraient échapper à ce qui est appelé le seigneuriage du dollar et d’atténuer l’impact sur leurs économies des politiques monétaires mises en œuvre par la Réserve Fédérale. De ce fait, le phénomène s’est déplacé à l’économie mondiale tout entière avec le coût du maintien de l’écrasante supériorité militaire des États-Unis, l’inflation générée par la production de dollars et les obligations gouvernementales nécessaires pour gérer le déficit commercial croissant des États-Unis.

Ainsi a vu le jour non seulement l’Union Européenne et l’euro, mais aussi le Mercosur, l’ALENA, la monnaie unique des Émirats Arabes Unis et plus récemment, à l’initiative de quelques-uns la dite Tigri africaine (Niger, Cameroun, Algérie, Libye, l’Egypte et l’Afrique du Sud), la Banque africaine d’investissement, la Banque centrale africaine et le Fonds monétaire africain (FMA), avec l’objectif de la construction d’une zone monétaire commune à l’ensemble du continent africain.

Et qui sait si la récente attaque contre la Libye n’a même pas caché le désir d’étrangler dans son berceau cette éventuelle nouvelle créature.

Pour plus de précisions, nous sommes obligés de souligner que, en référence à la tendance à l’agrégation d’aires supranationales économico-financières et à ses conséquences sur l’organisation des État nationaux, nous avons parlé en d’autres circonstances d’une tendance à la constitution d’un État à deux dimensions - le national principalement réservé à la fonction répressive du prolétariat interne et la gestion supranationale réservée au domaine de la politique économique commune à l’aire en question - et aucun -dimensionnement de l’État national [8].

Espérant avoir pu clarifier notre point de vue sur les questions que vous avez soulevées, nous vous remercions pour l’attention que vous y avez réservée. Nous espérons que la discussion entre nous pourra connaître des développements ultérieurs, nous sommes convaincus que nous parviendrons à une synthèse réellement achevée sur les questions que nous avons discuté, et que nous parviendrons certainement à d’autres approfondissements.

Institut O. Damen

[1] K. Marx – F. Engels – Misère de la philosophie – Œuvres Complètes, Ed Riuniti, vol. VI p. 173.

[2] Sur ce dernier aspect de la question d’autres approfondissements peuvent être trouvés dans le document Sul concetto di decadenza pubblié récemment sur notre site www.istitutoonoratodamen.it et dans l’article Gli uomini, le macchine e il Capitale publié dans le n°1 / 2010 de notre revue D-M-D.

[3] K. Marx - Introduction à la critique de économie politique - http://www.marxists.org/francais/ma...

[4] ibidem

[5] Cf. l’article Crisi e Ripresa della Lotta di Classe - Prometeo n° 6/2002

[6] Note du traducteur : Purement et simplement.

[7] Pour d’autres approfondissements sur la notion de capital fictif, voir notre ouvrage : La crisi del Capitalismo – il crollo di Wall Street et en particulier les chapitres La crisi dei subprime rileggendo Marx e Il dominio della finanza.

[8] Cf. l’article Lo Stato a due dimensioni - Prometeo n. 10/1995.

http://leftcommunism.org/spip.php?article283&lang=fr
www.istitutoonoratodamen.it

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