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Appel pour la 14ème journée internationale contre la brutalité policière

collectif oppos..., Jeudi, Février 18, 2010 - 23:47

COBP

Pour la 14ème journée internationale contre la brutalité policière, le Collectif Opposé à la Brutalité Policière invite toute la population à venir marcher dans les rues d’Hochelaga-Maisonneuve.

Qui nous protège de la police ?

Appel pour la 14ème journée internationale contre la brutalité policière

Manifestation lundi le 15 mars à 17 h au métro Pie-IX

Pour la 14ème journée internationale contre la brutalité policière, le Collectif Opposé à la Brutalité Policière invite toute la population à venir marcher dans les rues d’Hochelaga-Maisonneuve. Si nous avons choisi de marcher dans ce quartier cette année, c’est pour dénoncer le profilage social qui s’y opère. Depuis quelques années, la répression policière s’est accentuée à Hochelag. Non satisfaite d’être parvenue à chasser du centre-ville une bonne partie des itinérant-e-s, des jeunes de la rue et des travailleuses et travailleurs du sexe, la police intensifie ses opérations dans les quartiers où elle les avait repoussé-e-s. Qu’il s’agisse de distribution massive de tickets, d’imposition de quadrilatères, ou de brutalité dans son sens le plus primaire, il apparaît clair que cette répression a pour but de «nettoyer» le Hochelag des pauvres pour attirer une nouvelle catégorie sociale de résidentes et résidents privilégié-es pour son nouveau ghetto embourgeoisé. Ici comme ailleurs, la police est au service non pas de la population dans le besoin, mais du développement résidentiel privé et des spéculateurs immobiliers.

En cette journée internationale contre la brutalité policière, nous marcherons également dans les rues pour crier haut et fort notre ras-le-bol face à l’impunité policière. Depuis la mort de Fredy Villanueva, tué à Montréal Nord par l’agent Jean-Loup Lapointe, la population québécoise ne cesse d’apprendre des faits troublants sur cette affaire en particulier et sur la police en général. Non seulement le SPVM a-t-il enlevé la vie à un jeune homme non armé, mais nous savons maintenant que les enquêtes de la police sur la police sont caractérisées par une suite interminable d’irrégularités qui indiquent une complaisance en faveur des flics-assassins. À Vancouver, l’affaire Dziekański, du nom de cet homme qui s’est fait tazé à mort il y a trois ans par quatre agents de la GRC, révèle les mêmes problèmes.

Il arrive que les « agents de la paix » abusent de leurs pouvoirs et parfois même tuent des personnes innocentes et non armées sans la moindre crainte d’êtres punis, puisqu’il savent pertinemment que le système est là pour les protéger. Cela porte un nom, et s’appelle l’impunité.

Aussi scandaleuses soient-elles, les bavures policières les plus médiatisées comme Villanuava, Dziekański, Barnabé, et bien d’autres, ne sont que la pointe de l’icerberg. Depuis Griffin en 1987, 60 personnes ont étés tuées par la police de Montréal. Au quotidien, dans les rues d’Hochelaga-Maisonneuve comme dans celle de Montréal-Nord, de Saint-Michel et du centre-ville, des personnes sont victimes d’intimidation, de profilage, d’harcèlement, d’agressions et de violences policières. Très rarement, des accusations sont portées contre les flics, et à peine quelques-uns reçoivent des sentences ridicules qui souvent seront portées en appel.

Les flics ont tendance à viser les quartiers et les personnes les plus pauvres soit les marginalisées, et ethnoculturels. Le profilage autant racial que social est désormais un phénomène documenté et dénoncé par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Comme il fallait s’y attendre, le SPVM et son employeur, la Ville de Montréal, continuent de nier ces faits avérés, et pire, tentent de saboter le travail de la Commission en multipliant les tactiques dilatoires dans l’objectif de réduire les pouvoirs d’enquête de la Commission.

Cette technique est courante chez les grands lobbys policiers. Quand ils ne tentent pas d’introduire de nouveaux règlements pour augmenter les pouvoirs public de la police, ils tentent d’annuler la tenue d’enquêtes publiques, comme c’est le cas présentement dans le dossier Anas Bennis (résident de Montréal tué en 2005 à Côte-des-neiges) ils cherchent toujours à excuser et protéger les policiers-assassins.

C’est bien connu, les policiers se protègent entre eux, et les mécanismes officiels sont incapables de protéger le public face aux abus policiers et aux dénis de justice. La déontologie policière est un recours insuffisant qui ne fait pas le poids devant leur machine. Depuis quelques années, le nombre de plaintes contre des policier-e-s atteint des records. Pourtant, le nombre de mises en accusation devant le tribunal déontologique et les « reconnaissances de culpabilité » sont à la baisse. Depuis la réforme de 1997, la conciliation est devenue la voie obligatoire pour le traitement des plaintes. Une recette bien pratique qui blanchit les flics à coup sûre parce qu’avec la conciliation, on s’assure que tout ce qui est discuté ne pourra aboutir ni devant les tribunaux, ni dans les archives de la Commission.

Devant pareil constat, on est en droit de se demander, mais qui nous protège de la police ?

Avec une fraternité, un employeur, des procureurs, la loi et la classe politique de leur côté, les flics peuvent bien continuer d’agir comme des vrais cowboys qui semblent être au-dessus des droits humains. C’est pourquoi nous devons créer une solidarité plus forte que la leur. Dans le dossier Villanueva, les proches, la population et les groupes de pression se sont mobilisés et sont parvenus à faire avancer la justice et la vérité. Si nous voulons réellement renverser la vapeur, nous devons faire de même pour toutes les victimes de bavures policières; nous lever et mettre fin au silence faire cesser l’impunité. C’est pourquoi le Collectif Opposé à la Brutalité Policière invite toute la population à venir manifester, le 15 mars.

Ensemble, brisons le silence et dénonçons les abus policiers !

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Collectif Opposé à la Brutalité Policière
Collective Opposed to Police Brutality
(514) 395-9691
c...@hotmail.com
http://www.cobp.resist.ca
Montréal, Québec, Canada

cobp
www.cobp.resist.ca


Sujet: 
Les policiers ne sont pas des « anges » …
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Lun, 2010-02-22 03:25

Les policiers ne sont pas des « anges », mais des professionnels qui doivent intervenir dans des situations qui sont à l’occasion à haut risque. Dans ces situations, les modes d’action formalisés dans un contexte d’entraînement ne sont pas toujours fonctionnels, surtout lorsqu’ils sont confrontés au crime organisé tel que celui des Bloodz de Montréal-Nord, des Cripz du quartier Saint-Michel à Montréal, sans compter les réseaux criminels plus anciennement implantés.

On leur demande aussi trop souvent d’intervenir d’une manière répressive, pour maintenir un ordre social injuste, notamment dans les conflits ouvriers, mais aussi dans le contexte de manifestations qui expriment les légitimes aspirations ou revendications de la population.

Par ailleurs, tout en exigeant d’eux une formation qui comporte quelques bases de la sociologie, donc de caractérisation sociale des individus et groupes, on voit les diverses cohortes de démagogues professionnels leur reprocher de faire du « profilage »… !

Il ne s’agit pas de minimiser les faits relatifs à des dérapages commis par des policiers, voire à des abus de pouvoir ou de force qui pourraient être motivés par des attitudes racistes ou intolérantes à l’égard de certains citoyens. Il y a effectivement eu au Québec des drames dans lesquels des citoyens ont été blesssés ou tués d’une manière délibérée par les forces policières. Mais il faut d’abord se demander à quelles fins les instances de l’État spécialisées dans le contrôle social sont utilisées par les groupes dominants de la société. Il en est de même pour le système judiciaire.

Cependant, le procès public et médiatique qui est fait aux deux policiers qui sont intervenus à Montréal-Nord le 9 août 2008, me paraît injuste et intolérable, mais aussi socialement dangereux et contre-productif. En effet, les policiers québécois sont en ce moment, notamment avec l’Affaire Villanueva, les « boucs émissaires » de situations de dégradation sociale et sécuritaire, dont les responsables politiques, économiques et sociaux sont insuffisamment désignés comme tels. Les destructeurs et délocalisateurs d’emplois, les opérateurs politiques de la communautarisation et de la ghettoïsation, les propagateurs des cultures de la désaffiliation sociale et du gangstérisme identitariste, etc., peuvent bien se cacher derrière l’écran de fumée d’enquêtes et de commissions, lors desquelles des policiers sont livrés en pâture à des pathétiques « manifesteurs » se répandant en cris haineux et en menaces de mort : «Lapointe, bourreau. Le peuple aura ta peau !» (cf Caroline Touzin : « Témoignage de l'agent Lapointe: une journée sous haute tension », Le Soleil, Québec, 3-2-2010.).

Bon nombre de ces « militeurs » considèrent avec admiration les exactions sociales des Bloodz et autres entrepreneurs criminels, qui seraient selon eux des « révoltés » … La réalité est tout autre : les études sociologiques effectuées à Montréal-Nord (cf Jean-Marc Fontan et al.) et dans des contextes sociaux semblables montrent bien le fait que le crime organisé ne remet pas en question l’ordre capitaliste, mais qu’au contraire, il exploite, victimise et terrorise une population déjà paupérisée et marginalisée. Les travaux de recherche de Richard Poulain et de Maria Mourani indiquent aussi que le « milieu » pratique l’esclavage prostitué des jeunes filles, ainsi que l’utilisation d’enfants-soldats dans l’économie guerrière de la drogue.

***

Une stratégie de déstabilisation des institutions québécoises …

Il faut s’interroger aussi sur la base idéologique et stratégique de cette mouvance radicalement anti-indépendantiste qui s’est faite l’alliée des Bloodz … La nation et l’État québécois y sont démonisés, et le drapeau des Patriotes y est considéré comme un symbole « fâchiste ». On s’y proclame à l’occasion « libertaire », mais dans une version fédéraliste qui est parfaitement insensible au souffle de liberté d’une nation qui a été conquise et dominée.

Alors que c’est l’armée britanno-canadienne qui a toujours été le fer de lance de l’oppression nationale du peuple québécois, ce n’est pas cette institution (qui a encore le Québec dans sa ligne de mire des « Mesures de guerre » …) qui est la cible politique des « militeurs ». Ce à quoi l’on s’oppose et que l’on rêve naïvement de déstabiliser, c’est l’État québécois et plus particulièrement ses forces policières, seules institutions garantes de la légitimité du Québec dans un processus d’indépendance démocratiquement décidé.

On remarque aussi que ce courant politique fédéraliste à prétention « progressiste », a de curieuses relations avec des organisations sionistes bien campées à l’extrême-droite et expertes dans l’art du néo-maccarthysme (y compris lorsqu’il s’agit de crucifier un certain citoyen Michaud …).

Au risque de bénéficier d’un surplus de qualificatifs du genre « adepte de la théorie du complot »…, je pose la question : pour qui travaillent les « militeurs » ?

Yves Claudé – sociologue et militant antiraciste
Montréal, le 22 février 2010
ycsocio[@]yahoo.ca


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Sujet: 
Claudé, où sont tes preuves et quel est ton but?
Auteur-e: 
François Du Canal
Date: 
Lun, 2010-02-22 13:15

Une fois de plus, le grand « sociologue » Yves Claudé prend la parole pour tenter de défendre les pauvres policiers assassins impunis en démonisant les personnes et les organisations qui luttent contre les abus policiers et l’impunité.

Ses arguments : le profilage racial ou social n’existe pas, c’est normal et sociologique de « caractériser des individus et des groupes ». Pourtant, même les chiffres du SPVM montrent que les Noirs sont disproportionnellement interpellés et arrêtés par la police. On savait déjà qu’ils étaient également surreprésentés dans le système judiciaire et les prisons. Quant au profilage social, c’est une politique officielle de la Ville de Montréal qui a officialisé cette pratique policière avec la soi-disant « lutte aux incivilités ». Mais pour M. Claudé, ce ne sont que des « démagogues professionnels » qui reprochent aux policiers de faire du profilage. La Commission des Droits de la Personne et des Droits de la Jeunesse, une fière institution québécoise pourtant, tombe-t-elle aussi dans cette catégorie sociologique?

Claudé trouve aussi que l’enquête publique du coroner sur les circonstances entourant la mort de Fredy Villanueva serait « injuste ». La mort impunie d’un jeune non armé ne lui semble pas aussi intolérable on dirait. Peut-être que les politiciens utilisent cette enquête publique pour acheter la paix sociale, surtout vu que l’agent assassin Jean-Loup Lapointe a évité un procès. Mais Claudé semble oublier que les responsables politiques sont aussi critiqués par les militantEs et les organisations qui luttent contre les abus policiers et l’impunité, justement pour leur responsabilité dans la protection des policiers et de leurs abus de pouvoir. La 3ième revendication de la CRAP est claire à ce sujet : « Tant qu’il y aura de l’insécurité économique, il y aura de l’insécurité sociale ».

En bon sociologue, j’imagine que M. Claudé a des preuves pour appuyer son affirmation comme quoi « Bon nombre de ces « militeurs » considèrent avec admiration les exactions sociales des Bloodz et autres entrepreneurs criminels »? On aimerait bien les voir…

Par contre, je vois pas pantoute où il a inventé que le mouvement contre les abus policiers serait « radicalement anti-indépendantiste »? Si c’est l’État québécois qui est ciblé par le mouvement, c’est parce que c’est lui qui est responsable de la police au Québec (sauf pour la GRC, mais ce n’est pas elle qui patrouille dans nos quartiers et qui assassine impunément) et de la politique ministérielle qui fait que la police enquête sur la police. On aimerait aussi savoir le lien entre notre mouvement et le fédéralisme? Rien à voir en tout cas avec le fédéralisme canadien. Quant au drapeau des Patriotes, quand les gens qui le portent ont des liens avec l’extrême-droite et sont prêts à s’associer à tous les racistes pour leur idéal d’indépendance, on est en droit de les traiter de fascistes, même si je vois pas pantoute le lien avec la lutte contre les abus policiers. Pas plus le lien avec l’armée britannique. Quant au rêve d’un « processus d’indépendance démocratiquement décidé », me semble qu’à date les 2 référendums ont été rejetés « démocratiquement ». De toutes façons, l’indépendance ne règlerait en rien la question qui nous préoccupe, soit les abus policiers et leur impunité.

Enfin, peut-on avoir des preuves de liens avec des organisations sionistes? On a plus souvent l’habitude de se faire reprocher des liens avec des organisations pro-palestiniennes…

Pis toé Claudé, pour qui tu travailles? Si on regarde à qui profite tes commentaires, ça pointe étrangement vers la police et le gouvernement, vu que tous tes efforts semblent viser simplement à discréditer les gens qui luttent contre les abus policiers et l’impunité et donc à renforcer les « institutions québécoises » qui lui sont cher, la police et l’État.


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Sujet: 
Le tireur-fou
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Lun, 2010-02-22 14:17

Claudé a l’air d’être en grande forme aujourd’hui. Il accuse des groupes et/ou individus, qu’il ne nomme d’ailleurs jamais, d’être les alliés Bloodz, les alliés des fédéralistes et les alliés des sionistes !

On remarquera que les accusations gratuites, grossières et grotesques de Claudé visent souvent plein de gens et personne en particulier en même temps. Claudé donne l’impression qu’il tire dans tous les sens en espérant qu’il va peut-être finir par atteindre quelqu’un.

À force de persister dans son zèle accusateur, peut-être finira-t-il par trouver quelqu’un d’assez illuminé pour adhérer à ses « théories de complot » qui semblent n’en être qu’à l’étape de l’ébauche perpétuelle…


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Sujet: 
Adepte du complot de la théorie
Auteur-e: 
patc
Date: 
Mer, 2010-02-24 17:13

Moi, je pose la question: pour qui travaille Yves Claudé?

J'évite de commenter ce que doit être la qualité de son enseignement si ce qu'il déduit de ses méticuleuses "recherches" est que les militantEs contre la brutalité policière à Montréal sont fédéralistes, anti-indépendantistes, alliés des Bloodz et pro-sionistes! Disons seulement que l'observateur attentif percevra comme un vice dans sa démarche intellectuelle.

Peut-être monsieur Claudé s'adonne-t-il au crack dans ses temps libres, je ne sais pas, mais il y a quelque chose qui relève du délire paranoïaque dans ce dernier commentaire, surtout vers la fin.

Il m'accusera sans doute de chercher à ternir sa réputation en procédant à un diagnostic psychiatrique non fondé (ça ne serait pas la première fois), mais qui prêterait encore foi à ses pleurnicheries alors que lui même s'emploie manifestement à dénigrer l'ensemble des militants qui luttent à Montréal pour chercher justice dans un système où les policiers sont de facto aux dessus des lois.

On a l'impression que Claudé confond sans nuance ceux-ci avec la nébuleuse libertaire de Montréal... Ce glissement d'interprétation aurait au moins le mérite d'expliquer en partie sa curieuse logorrhée sur l'indépendance nationale...

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Effectivement, les anarchistes présentent une tendance séculaire à rejeter les nationalismes au profit de modèles d'autodétermination qui ne reproduisent pas à l'identique les inégalités sociales propres au modèle d'État-Nation. (En termes simples, c'est pas plus drôle d'être soumis aux diktats d'une élite bourgeoise francophone qu'à ceux d'une élite bourgeoise anglophone.)

De là à dire que les anars montréalais sont fédéralistes, c'est un peu court. Cette déduction farfelue révèle bien le caractère démodé du raisonnement de Claudé, pour qui un individu (regroupement, mouvement, etc.) ouvertement antinationaliste (donc a priori réfractaire au projet politique d'indépendance du Québec) est forcément à la solde de Sauron et de son Empire du Mal à Ottawa.

En suivant cette paralogique minée, si les militants montréalais s'acharnent contre le système d'impunité dont jouit la police au Québec ET NON PAS contre "l'armée britanno-canadienne" et "l’oppression nationale du peuple québécois", ça ne peut être que parce qu'ils sont fédéralistes.

D'autant plus, nous explique-t-il, que "l’État québécois et plus particulièrement ses forces policières, [sont les] seules institutions garantes de la légitimité du Québec dans un processus d’indépendance démocratiquement décidé".

On voit tout de suite comment se profilerait, si Claudé en prenait la charge, la nouvellement émancipée République du Québec... "légitimée" par sa force de police! Sympathique.

Voilà qui répond en partie à la question que je posais en exergue de ce commentaire.

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Juste pour remettre les pendules à l'heure à cet égard: la plupart des anars d'ici conchient autant le Canada que le Québec, sans discrimination. Y en a qui caressent encore (secrètement ou pas) le projet d'indépendance, mais je n'en connais aucun qui défende l'unité du Canada. Faque, pour ce douteux parallèle, on repassera.

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Pour ce qui est du drapeau "fâchiste" des Patriotes, c'est peut-être parce que de nos jours, ledit pavillon est plus souvent qu'autrement approprié par des identitaires chauvins, hostiles à la diversité et à l'immigration, que les anars le dénoncent.

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Quant à l'allégation de sympathie à l'égard des Bloodz, le sujet a longuement été traité sur ce site à la suite de nombreuses interventions similaires de Claudé. C'est juste franchement débile.

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Mais l'accusation la plus saugrenue est définitivement celle concernant la sympathie que les militants contre la brutalité policière et l'impunité afficheraient envers "des organisations sionistes bien campées à l’extrême-droite".

Là, l'argument de Claudé gagnerait à être étoffée d'indices ou de quelque élément de preuve, parce qu'on nage en plein mystère.

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Cela dit, le point du présent commentaire est très simple: le fait qu'il y ait des anarchistes éparpillés dans un mouvement donné ne fait pas pour autant dudit mouvement un projet politique libertaire.

Tenons en pour preuve les démarches de la CRAP ou du Collectif Justice pour Anas dans les tribunaux (du Québec); le soutien qu'offre le COBP aux victimes de brutalité dans le processus déontologique, la diversité qui a caractérisé le récent Forum contre la violence policière et l'impunité, etc.

On est loin d'une démarche crypto-libertaire visant à détruire l'État québécois... (sans vouloir diminuer ce noble objectif!)

Le seul dénominateur commun entre les anars et les mouvements de lutte à la brutalité et l'impunité policières est la soif de justice et de dignité. Il est normal que ces courants de lutte attirent des libertaires, mais ça n'est pas leurs convictions politiques qui en déterminent le cours d'action: l'impératif catégorique est, et sera toujours, de rendre justice aux victimes et à leurs familles.

On s'attendrait d'un sociologue patenté qu'il soit intellectuellement équipé pour reconnaître une nuance aussi élémentaire... mais soyons indulgents envers l'esprit exalté qui parfois s'échappe.


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Sujet: 
Hésitation bien normale
Auteur-e: 
Michael Lessard...
Date: 
Mer, 2010-02-24 19:06

PatC a écrit :

Effectivement, les anarchistes présentent une tendance séculaire à rejeter les nationalismes au profit de modèles d'autodétermination qui ne reproduisent pas à l'identique les inégalités sociales propres au modèle d'État-Nation. (En termes simples, c'est pas plus drôle d'être soumis aux diktats d'une élite bourgeoise francophone qu'à ceux d'une élite bourgeoise anglophone.)

De là à dire que les anars montréalais sont fédéralistes, c'est un peu court. [...]

Très d'accord, bien écrit.

Quand on a des valeurs internationalistes (c'est mon cas), c'est bien normal de ne pas être très près des mouvements nationalistes.

Le nationalisme —même si au Québec il réfère à une affirmation culturelle dans une fédération qui se dit un pays— a trop souvent mené à des visions ethniques ou encore trop patriotiques de la nation (dans l'histoire de l'Humanité je veux dire).

Paradoxalement, pour des raisons de pouvoir démocratique (populaire), les valeurs internationalistes devraient susciter une sympathie pour la souveraineté de tous les peuples. Donc une sympathie, quoique modérée, envers les mouvements souverainistes (pas tous toutefois: Avez-vous tenté de parler à undit/unedite Patriote?).

Pour en sortir, à mon avis, les mouvements libertaires devraient promouvoir auprès de tous mouvements une pratique de démocratie plus directe et donc être en dialogue avec n'importe qui/n'importe lequel mouvement. Évidemment, « auprès de » ne veut pas dire « au sein de » et « en dialogue » ne veut pas dire « en fusion ». :o)

C'est certain que se tenir entre révolutionnaires, ça n'avance pas du tout les valeurs et idées libertaires. Dans ma perspective de la philosophie libertaire, on souhaite que les individus, par leur libre choix conscient, deviennent plus « démocratiques » et solidaires dans leur vie. À ce moment là, on navigue librement dans la société et on parle directement à toute personne ouverte au sujet. C'est une vision de changement social réellement systémique (lire: changer un élément du système, ça influence le reste du système. Si les individus changent, la société change). Rester ensemble, dans le noir, ça ne rend pas le peuple plus libertaire.

 

( pour le reste, le débat sur les conflits de personnalité ne m'intéresse pas, ciao )

Michaël Lessard [me contacter]

Calendrier de la démocratie en action, Québec Chaudière-Appalaches
www.reseauforum.org

Siriel-Média www.siriel.info


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Sujet: 
On s'écarte un peu du sujet, mais...
Auteur-e: 
patc
Date: 
Jeu, 2010-02-25 13:45

Pour ceux et celles que ça intéresse, voici un très bon texte de Fredy Perlman sur les nationalismes. Une version française de ce texte sera disponible sur papier au prochain Salon du livre anarchiste de Montréal.

The Continuing Appeal of Nationalism

http://libcom.org/library/continuing-appeal-nationalism-fredy-perlman

Sinon, on se revoit dans la rue le 15 mars prochain.


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Sujet: 
post-scriptum
Auteur-e: 
patc
Date: 
Jeu, 2010-02-25 13:58

Un camarade à l'œil affuté me fait remarqué qu'un passage de mon commentaire pourrait facilement être interprété comme une insulte à l'égard des consommateurs de crack.

Ce n'est pas faux.

Juste pour être clair, un consommateur de crack qui est en crise a une très bonne excuse pour présenter des signes de paranoïa, alors qu'un non consommateur, qui en plus se recouvre de la pseudo légitimité de son statut intellectuel, n'a aucune excuse pour délirer à voix haute.

On pourrait en dire autant des personnes qui sont aux prises avec des handicaps intellectuels ou des problèmes de santé mentale.

Or, précisément, les consommateurs de drogues et les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale font partie des segments de la population qui sont le plus à risque d'être ciblés par la brutalité policière au quotidien.

On ne peut pas en dire autant des professeurs de sociologie, a priori sains d'esprit, qui répandent leur délire sur Internet à l'abri d'un statut social intouchable.

Cela dit, j'admets qu'une certaine sensibilité est de mise et je m'excuse auprès des consommateurs de crack et des authentiques paranoïaques de les avoir malencontreusement comparés au sociologue Claudé.


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Sujet: 
Merci à « patc » ! / « Antifas » et sionistes …
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Sam, 2010-02-27 18:10

Le commenteur masqué qui signe « patc » fait de l’humour d’un très mauvais goût, y compris dans ses « excuses auprès des consommateurs de crack ».
Voir sur le sujet : http://www.toxquebec.com/livre_drogues2/10-cocaine.htm

J’apprécie quand même le fait que « patc » indique dans son dernier commentaire, contredisant le premier … que je ne consomme pas de crack (je ne sais si c’est la police qui lui a refilé l’info …). Ce commentaire se démarque ainsi des éructations de certains qui prétendent que je ne serais pas cohérent : dénonçant les vendeurs de produits socialement destructeurs … et consommateur pathologique de ces mêmes produits !

J’adresse donc mes sincères remerciements « patc » pour avoir ainsi rétabli ma bonne réputation.

***

Par ailleurs, pour ceux qui doutent de la véracité de mes propos au sujet des liens entre certains prétendus « antifas » et la mouvance sioniste canadienne d’extrême droite, je leur suggère de :
-voir mes interventions sur le site de Vigile et dans les archives de La Presse
-voir les explications sur le site d’une organisation canadienne sioniste d’extrême-droite bien connue (*) : il y est question de ses liens avec ces prétendus « antifas » !

Pour mémoire : une des dérives de la défunte Ligue Antifasciste Mondiale (sic) (LAM) fut ses liens avec le sionisme organisé … Ce fut une des raison de ma prise de distance face à la LAM.

Yves Claudé - sociologue
ycsocio[@]yahoo.ca
Montréal, le 27 février 2010

(*) : N’ayant pas de subventions ni de bureau d’avocats à ma disposition, je ne peux être publiquement explicite à ce sujet.


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Sujet: 
sionistes v. scatophiles
Auteur-e: 
patc
Date: 
Mar, 2010-03-02 02:00

> Le commenteur masqué qui signe « patc »

Ouais, pour toi, Patc. c'est pour PAs de Tes Crisse d'oignons.

Mais c'est pas comme si mon identité était un secret pour quiconque se donnerait la peine de chercher 30 secondes.

Quant à l'accusation de collusion entre Antifa et les sionistes:

1) On pourrait aussi bien dire, par exemple: j'ai des informations qui me permettent d'affirmer qu'Yves Claudé est un scatophile, mais je ne "peux pas être publiquement explicite à ce sujet" parce que je n'ai pas "de bureau d’avocats à ma disposition".

Ça ne tient manifestement pas la route.

2) La mystérieuse et improbable filiation suggérée, même si elle s'avérait fondée, ne justifierait pas qu'on accuse l'ensemble du mouvement de lutte à la violence policière et à l'impunité de collusion généralisée avec des organisations sionistes.

On pourrait aussi bien dire:
a) Claudé est un sociologue;
b) Claudé est un scatophile, donc;
C) Tous les sociologues sont des scatophiles.

Le même raisonnement vaut pour à peu près tout ce que Claudé avance dans ses délires enfiévrés.


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Sujet: 
Réponse à patc
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Mer, 2010-03-03 01:48

Merci de me lire avec plus d'attention: j'ai évoqué les "liens entre CERTAINS prétendus « antifas » et la mouvance sioniste canadienne d’extrême droite". Je n'ai jamais affirmé que cela concernait l'ensemble du mouvement antifasciste ! Même s'ils ne sont pas nombreux, je suis bien placé pour savoir que les antifascistes sont présents aux manifestations de soutien à la nation palestinienne victime de l'ethnofascisme sioniste.

Pour information: la LAM (Ligue Antifasciste "Mondiale") était dans des rapports de collaboration avec le Congrès Juif Canadien ... Les liens actuels de "certains" avec le sionisme organisé ... sont plus à droite ... là où sévit le kahanisme ... et le néo-maccarthysme.

Cordialement

YC


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Sujet: 
Avec attention
Auteur-e: 
patc
Date: 
Mer, 2010-03-03 16:54

(...) évoqué les "liens entre CERTAINS prétendus « antifas » et la mouvance sioniste canadienne d’extrême droite". Je n'ai jamais affirmé que cela concernait l'ensemble du mouvement antifasciste !

C'est trop facile de réviser l'accusation après coup, mais personne n'es dupe: on n'a qu'à relire votre premier commentaire pour se rendre compte de votre malhonnêteté.

Il n'a JAMAIS été question ici de "l'ensemble du mouvement antifasciste", mais bien du rapprochement arbitraire que vous faites entre les militants contre la violence policière et l'impunité, soit la CRAP, le COBP et autres individus et collectifs alliés, et des "organisations sionistes bien campées à l’extrême-droite", dans le but évident de discréditer ces militants par association. Et ce, même si ladite association est parfaitement infondée et que vous n'avez pas l'ombre d'une preuve pour l'étayer.

C'est exactement le même procédé diffamant que vous employez en qualifiant ces mêmes militants "d'amis des Bloodz" (ou, du reste, de fédéralistes, anti-indépendantistes radicaux ou que sais-je encore).

Vous êtes manifestement en mission politique pour tenter de démolir la crédibilité et la réputation de la CRAP, et tous les coups vous sont permis, y compris la diffamation primaires par sophisme et paralogisme.

Votre statut de sociologue est sensé attribuer à vos attaques une certaine crédibilité, mais en fin de compte, puisque vous devez bien connaître les mécanismes de la logique et de la rhétorique, il ne sert qu'à faire ressortir toute la malhonnêteté de votre démarche.

Surtout lorsque vous vous commettez à tenter une révision de vos propres propos.

Vous nous invitez à vous "lire avec plus d'attention", soit.

Suivons attentivement le cours de votre commentaire, et constatons ensemble que ce sont bel et bien les militants contre la violence policière et l'impunité que vous accusez de collusion avec des "organisations sionistes bien campées à l’extrême-droite", et non pas "CERTAINS prétendus « antifas »".

DIXIT Claudé:

(...) on voit les diverses cohortes de démagogues professionnels leur reprocher de faire du « profilage »… !
(...)
des policiers sont livrés en pâture à des pathétiques « manifesteurs » se répandant en cris haineux et en menaces de mort
(...)
Bon nombre de ces « militeurs » considèrent avec admiration les exactions sociales des Bloodz et autres entrepreneurs criminels, qui seraient selon eux des « révoltés »
(...)
Il faut s’interroger aussi sur la base idéologique et stratégique de cette mouvance radicalement anti-indépendantiste qui s’est faite l’alliée des Bloodz
(...)
Alors que c’est l’armée britanno-canadienne qui a toujours été le fer de lance de l’oppression nationale du peuple québécois, ce n’est pas cette institution (...) qui est la cible politique des « militeurs ».
(...)
On remarque aussi que ce courant politique fédéraliste à prétention « progressiste », a de curieuses relations avec des organisations sionistes bien campées à l’extrême-droite et expertes dans l’art du néo-maccarthysme (y compris lorsqu’il s’agit de crucifier un certain citoyen Michaud …).

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Pour résumer, ce sont les militants qui luttent au côté de la famille Villanueva pour obtenir justice, notamment dans le cadre de l'enquête publique, que Claudé accuse en bloc d'avoir des relations avec des organisations sionistes. Et non pas, comme il le prétend maintenant, "CERTAINS prétendus « antifas »".

Claudé peut bien patiner, mais il aurait tout avantage à se relire lui-même "avec plus d'attention".


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Sujet: 
Au Collectif du CMAQ
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Jeu, 2010-03-04 21:16

J’ai pris connaissance de votre décision suite à la requête de la CRAP (cf : http://www.cmaq.net/fr/node/39045). Je me soumets à vos directives, et ce d’autant plus volontiers que j’assume la responsabilité citoyenne de porter le débat au niveau du grand public, étant donné la nature des enjeux en cause.

Je déplore seulement le fait que l’extrême partialité de votre « jugement » nuise grandement à la crédibilité du CMAQ.

J’ai tenté de faire valoir dans l’espace du CMAQ un point de vue progressiste sur le crime organisé, avec la prise en compte de la double victimisation que subissent les citoyens des quartiers dits « défavorisés » :
-victimisation, marginalisation, exploitation par un système politique et économique dominant
-victimisation et exploitation sauvage par les entreprises du capitalisme d’en bas (mafia, Hells, Bloodz, Cripz, etc.)
C’est la prise en compte de cette double réalité qui permet de saisir l’ensemble des faits relatifs à l’Affaire Villanueva. Mais … il semble que cette analyse sociale dérange à ce point que la censure devient indispensable !

Yves Claudé – sociologue, militant antifasciste et anticapitaliste
ycso...@yahoo.ca
Montréal, le 4 mars 2010


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Sujet: 
À propos de crédibilité du CMAQ
Auteur-e: 
patc
Date: 
Ven, 2010-03-05 15:50

Le CMAQ n'a JAMAIS caché ses sympathies.

Claudé les connaissait quand il a commencé à laisser ses commentaires sur ce site, il les a toujours connues.

Claudé a toujours eu le loisir d'écrire sur ce site, malgré son antagonisme et malgré le fait que son "analyse" s'inscrive en parfaite opposition avec les sympathies avouées du CMAQ.

Claudé n'a pas hésité à recourir avec insistance à la calomnie et à la diffamation pour donner du poids à son projet de démolition de la CRAP, et ce, depuis ses premières apparitions sur ce site.

Sans avoir compté, Claudé à bien dû écrire au moins une douzaine de fois sur ce site que la CRAP était alliée du "crime organisé", du "crime identitaire", du "capitalisme barbare" ou des Bloodz (sans mentionner toutes les autres allusions, allégations, amalgames, fabrications, etc. qui participent du projet de diffamation de Claudé).

Que Claudé ait l'intégrité de le reconnaître ou non, le CMAQ a fait preuve d'une largesse d'esprit exceptionnelle.

Maintenant que le CMAQ, après plus d'un an de ce régime, et à la demande expresse des membres de la CRAP, exige de Claudé qu'il cesse de calomnier la CRAP et ses membres, celui-ci crie à la censure.

Cette requête n'a rien à voir avec la censure et tout à voir avec le respect élémentaire pour nos lecteurs et lectrices, utilisateurs et utilisatrices, qui fait justement la crédibilité du CMAQ.

Le CMAQ est un projet politique libertaire (on parlait naguère de média "alternatif") non seulement par les informations qu'il met de l'avant, mais aussi et surtout par la façon dont il est géré.

Ce que Claudé nomme une "extrême partialité", c'est ce que nous appelons un engagement politique envers les luttes qui sont menées au quotidien dans nos communautés en faveur de la justice, de la dignité et de l'autodétermination, et contre l'oppression et l'injustice dressée en système.

Cet engagement ferme des membres du CMAQ n'a pourtant pas empêché Claudé de multiplier ses tirades pro-police et ses calomnies anti-CRAP sur ce site depuis plus de 12 mois.

C'est parce que le CMAQ est également engagé envers le débat démocratique, ce qui implique l'introduction de points de vue discordants.

Mais il est normal que notre patience trouve ses limites quand la discorde donne prétexte à la diffamation.

Cela dit, Claudé n'est pas pour autant banni du CMAQ.


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Sujet: 
Concrètement, pour nommer le vrai problème
Auteur-e: 
Michael Lessard...
Date: 
Ven, 2010-03-05 21:22

M. Claudé a pu librement exprimer ses points de vue, comme il le fait à nouveau ici. Le collectif CMAQ défend la liberté d'expression, le débat et le droit à la divergence.

J'ai fait preuve d'une grande ouverture envers M. Claudé. Parfois, sur d'autres sujets (aucun lien avec le CRAP), je l'informais que ses messages insultants et dénigrants créaient naturellement des réactions négatives. Néanmoins, les individus calomniés ont vraiment essayé de rester rationnels face à l'arrogance de monsieur.

Rappelons que j'habite à Québec et que je suis loin d'être membre ou quasi membre des collectifs concernés.

DONC, le problème n'est aucunement l'analyse dite progressiste de M. Claudé. Personne ici n’appuie les gangs de rue d'ici et d'ailleurs. Le problème est d'accuser, à répétition, des collectifs d'être des amis ou sympathisants de gangs criminalisés, alors que ce n'est factuellement pas le cas. Le problème n'est aucunement le débat et les analyses divergentes, le problème est un ras-le-bol de vos insultes grotesques, dont certaines sont des accusations.

Si moi j'en ai assez, moi qui est maintenu des liens conviviaux avec M. Claudé par courriel, on peut présumer que les gens concernés, ainsi que les lecteur-trices, en ont eu plus qu'assez aussi.

Ainsi, vous pouvez nourrir la réflexion (quoique nous vous avons déjà entendu sur ce sujet dans plusieurs commentaires), sans toutefois porter des accusations aussi graves envers des individus et des collectifs. Je suis le premier à défendre l'importance des critiques au seins des mouvements sociaux et de gauche, à dire qu'il ne faut pas voir les faux consensus comme une chose positive, mais les amalgames excessifs et les insultes grotesques, on peut les garder pour les gens réellement répressifs ou violents. Merci.

Michaël Lessard [me contacter]
de l'équipe de validation du CMAQ


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Sujet: 
Mon point de vue … (suite et fin)
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Lun, 2010-03-08 04:45

Je prends note du fait que le CMAQ, en tant que moyen de production du discours, paraît être la propriété d’une tendance politique, si j’ai bien compris les propos de « patc » … Pour la « sortie de la pensée unique » … on peut donc se questionner !

***

Les commentaires précédents (et d’autres) me semblent approuver la mise en demeure de la CRAP à mon endroit, sans en connaître la teneur … Voici ce qu’il en est :

La publication de mon texte « Des boucs émissaires » (La Presse, 26-2-2010; http://bit.ly/9NSmZS) m’a valu cette mise en demeure de la CRAP, qu’il m’est difficile d’interpréter autrement qu’une tentative maladroite et désespérée de restreindre ma liberté d’expression. Monsieur Popovic prétend que ce texte contiendrait des « propos hautement libelleux et diffamatoires » à l’endroit de la CRAP …

En fait, cette mise en demeure met en cause deux passages de mon texte. Le premier :
« D'ailleurs, un bon nombre de ces «militants» considèrent avec admiration les exactions sociales des Bloods et autres entrepreneurs criminels, qui seraient selon eux des «révoltés».
Contre toute évidence, alors qu’il n’y est nullement question de la CRAP, Monsieur Popovic affirme qu’il s’agirait d’« accusations » contre les « militants de la CRAP » (*) !

Le seul passage de mon texte où il est question de la CRAP est le dernier paragraphe dans lequel j’évoque « des fétichistes antipoliciers qui s'agitent sous la bannière de la CRAP ». Il est vrai que j’avais mentionné précédemment la navrante intervention de « pathétiques «manifesteurs» se répandant en cris haineux et en menaces de mort : «Lapointe, bourreau. Le peuple aura ta peau !» ». Ces faits documentés se sont produits lors d’une micro-manifestation (« Rassemblement contre le bourreau Jean-Loup Lapointe ») organisée par la CRAP le 3 février 2010 (cf. : http://www.mbetv.com/le-bourreau-de-fredy-villanueva). Si la CRAP s’estime « diffamée » par la mention de ces faits, doit-on en conclure qu’elle revendique et approuve ces proférations de menaces de mort ?

Par ailleurs, le fait de véhiculer une représentation amplement déformée de la société et de ses structures de pouvoir, dans laquelle les policiers, devenus des « bourreaux » désignés à la vindicte populaire, constitueraient la force dominante de la société et la cause de tous les problèmes sociaux …, cela me paraît effectivement relever d’un fétichisme antipolicier. Ne s’étant pas officiellement dissociée de ces « fétichistes antipoliciers » présents à sa manifestation, la CRAP se place elle-même dans une situation propice à des amalgames dont elle me fait étonnamment le reproche.

La prétention de la CRAP à l’effet que mon texte serait « diffamatoire » est donc sans fondement.

***

Si j’ai utilisé le terme « amis des Bloodz », entre autres dans un texte où je déplorais l’absence de compassion de la CRAP pour les victimes du crime organisé, la partialité des jugements à mon endroit ne me rassure pas sur ce que pourrait être une « justice populaire » : car ce sont dans plusieurs cas les même « juges » qui se sont répandus en allégations inqualifiables relatives à ma santé mentale, en commentaires impertinents sur mon comportement à mon travail (dont on indiquait très charitablement la localisation … comme le faisait le KKK à propos de M., dirigeant montréalais de SHARP…), sans compter des allusions fantasmagoriques à des rémunérations que je recevrais des services policiers…! En d'autres temps, on utilisait aussi des allusions à l'homosexualité, réelle ou non, des dissidents, pour discréditer leurs points de vue politiques ...
Monsieur Popovic n’a pas manqué de participer à cette navrante et vaine opération discursive. Rappelons, parmi d’autres, deux extraits de sa prose … destinée à réfuter mon argumentation : « […] Moisissure de la pensée causée par une de moitié de cerveau rongée par des vers affamés qui restent sur leur faim. Sénilité avancée […] » (http://www.cmaq.net/fr/node/38424); « Monsieur Claudé doit avoir ses raisons de respecter à la lettre l’omerta à l’égard de ces forces policières envers lesquelles il ne trouve jamais rien de mal à dire. » (http://www.cmaq.net/fr/node/37495). Monsieur Popovic est donc très mal placé pour m’accuser de diffamation…

***

Le fait est que mon analyse de l’Affaire Villanueva contredit amplement la thèse défendue par la CRAP, à l’effet que l’agent Lapointe serait un « meurtrier » qui aurait tiré sans raison sur des jeunes jouant dans un parc à un innocent jeu de dés. Que cette analyse soit portée à l’attention du grand public, voilà qui est intolérable pour la CRAP !

Yves Claudé – sociologue
ycsocio[@]yahoo.ca
Montréal, le 8 mars 2010

(*): Impertinente question: La CRAP s'est-elle dissociée des interventions de HO dans l'affaire Villanueva ?

PS: Merci quand même d'avoir "toléré si longtemps" mes irrecevables interventions sur le site du CMAQ.

***

[Note du CMAQ: l'utilisateur Yves Caudé a reproduit ici intégralement la mise en demeure de la CRAP en omettant de cacher l'adresse du requérant, ce qui, en plus de trahir le manque d'éthique de Claudé, présente une menace potentielle à la sécurité du requérant.

Claudé a également reproduit une saisie d'écran d'une lettre qu'il a publié dans la Presse, où sont reprises ses allégations jugées diffamantes par la CRAP et le CMAQ.

Pour mémoire, le CMAQ a bel et bien exigé de Claudé de cesser de publier sur ce site de telles allégations. Nous avons donc supprimé le lien en question.

Quant aux mesures à prendre en réaction à l'attitude d'Yves Claudé sur le CMAQ, le collectif est en délibération.]


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Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
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Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
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Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
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(en Anglais)

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