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Les droits de l’enfant fêtent leurs 20 ans ...250 millions d’enfants restent exploités!

Anonyme, Lundi, Novembre 23, 2009 - 12:10

Alors que la Convention internationale des droits des enfants fête ses 20 ans, l’Aide internationale pour l’enfance (AIPE) tient à rappeler que 16% des enfants dans le monde restent exploités. Plus de la moitié de ces enfants sont exposés aux pires formes d’exploitation comme le trafic de drogue, la prostitution ou l’enrôlement dans la guerre.

[ Note du CMAQ : ce communiqué aborde aussi la situation au Québec. ]

Adoptée le 20 novembre 1989, cette Convention a été signée par 190 des 192 États reconnus par l’ONU. Seuls les États-Unis et la Somalie ne l’ont pas signé, de puissants lobbys américains y voyant une manière d’ôter les droits des parents sur leurs enfants et l’état des institutions en Somalie ne permettant pas sa ratification.

La convention évoque « l’intérêt supérieur de l’enfant », elle demande aux États « d’assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être » et de mettre en place « toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées » pour protéger ses droits fondamentaux. Elle proscrit en particulier le travail des enfants, ou toute autre activité susceptible de mettre en péril sa santé ou son éducation.

Cette convention fête aujourd’hui ses 20 ans. Pourtant, la situation des droits de l’enfant à travers le monde reste préoccupante. L’Organisation internationale du travail et l’UNICEF recensent toujours 250 millions d’enfants exploités, dont la moitié effectue un travail mettant en péril leur santé. 6 millions d’enfants sont réduits en esclavage, impitoyablement considérés comme de vulgaires marchandises, et 2 millions d’enfants travaillent comme prostitués ou dans la pornographie juvénile.

Le Québec est lui-même régulièrement montré du doigt pour le non-respect des principes proclamés par la Convention internationale des droits des enfants. En effet, le taux d’emploi de ces derniers est un des plus élevés des pays développés, puisque une autorisation parentale suffit pour les jeunes de moins de 14 ans. De nombreux mineurs travaillent de nuit, alors que la convention l’interdit clairement, et de plus en plus de jeunes filles sont recrutées comme danseuses quand elles n’ont parfois que 15 ans.

Face à ce triste constat qui nous fait douter d’être en 2009, la mobilisation d’organismes comme l’AIPE peut faire la différence à divers endroits du monde. Exemple : la Thaïlande où l’AIPE ouvre bientôt près de Bangkok, avec l’aide financière de la Fondation Mathieu-Lafond, un centre d’accueil pour les enfants immigrés illégalement et exposés aux réseaux de prostitution et de trafics par leur position particulièrement vulnérable.

Aujourd’hui, après 20 ans d’appel au respect des droits de l’enfant, l’AIPE estime qu’il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer l’importance de la Convention et d’encourager toutes les initiatives visant à soutenir les enfants dont les droits, même en 2009, sont encore trop souvent violés.

Aide internationale pour l'enfance (OSBL)
www.aipe-cci.org



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