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Enquête Villanueva : La police qui enquête sur la police, kossa donne ?

lacrap, Samedi, Novembre 7, 2009 - 21:34

Compte rendu de la première semaine d’auditions de l’enquête publique sur la mort de Fredy Villanueva, qui s’est tenue du 26 au 30 octobre devant le coroner ad hoc André Perreault. Les témoignages des membres de la Sûreté du Québec qui ont été entendus cette semaine-là ont confirmés que l’enquête policière sur la mort de Fredy Villanueva a été largement bâclée et menée avec nonchalance par un sergent-détective manifestement animé d’un parti-pris pro-flic.

Après deux faux départs, l’enquête publique sur la mort de Fredy Villanueva, ce jeune de 18 ans tombé sous les balles de la police à Montréal-Nord le 9 août 2008, est maintenant bien en marche. De nombreuses péripéties sont survenues avant que nous puissions en arriver là.

On se rappellera en effet qu’il aura fallu que la famille Villanueva et ses alliés boycottent l’ouverture de l’enquête, le 25 mai dernier, pour obliger le gouvernement québécois à reconnaître la nécessité que les victimes de l’intervention policière du 9 août 2008 bénéficient d’une représentation légale équivalente à celle des policiers. Une entente négociée entre un représentant du Bureau du coroner et un représentant du groupe des victimes était intervenue au milieu de l’été, permettant ainsi d’assurer la tenue de l’enquête publique à l’automne.

Puis, en septembre, l’incertitude pesa à nouveau sur la poursuite de l’enquête lorsque le coroner ad hoc Robert Sansfaçon annonça qu’il renonçait à présider l’exercice après que son médecin lui eut ordonné de cesser toute activité professionnelle pour une période indéterminée. Il fallut que le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, s’emploie à dénicher à la hâte un remplaçant au juge Sansfaçon afin que la reprise de l’enquête, prévue fin octobre, ne soit pas compromise.

C’est ainsi que le juge André Perreault fut désigné coroner ad hoc dans l’enquête sur la mort de Fredy. Avant d’être nommé juge à la Cour du Québec, en 2003, Perreault a occupé la fonction de procureur-chef adjoint à la Cour municipale de Montréal pendant une quinzaine d’années. Il a également donné des cours de droit criminel à l’Institut de police, à Nicolet, au Collège canadien de la police, à Ottawa, ainsi qu’à la Section formation du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal – l’actuel Service de police de la ville de Montréal (SPVM) – pendant cinq ans. (1)

Mais Perreault s’est surtout fait connaître du grand public en siégeant à la Commission d’enquête chargée de faire enquête sur la Sûreté du Québec, mieux connue sous le nom de Commission Poitras, du nom du juge Lawrence Poitras qui la présidait. Rappelons que la Commission Poitras avait été mise en place en 1996, suite à une série de scandales qui avait éclaboussé la SQ à l’époque.

Une quinzaine d’avocats participent à l’enquête sur la mort de Fredy Villanueva. Le coroner Perreault est assisté de deux procureurs, soit François Daviault et Frédérick Carle. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales est représenté par le procureur-chef adjoint du district de St-Jérôme, François Brière, qui avait agi comme conseiller juridique auprès de la SQ durant l’enquête policière sur la mort de Fredy Villanueva.

Les intérêts des policiers sont défendus par sept avocats au total. Pierre-É. Dupras représente l’agent Jean-Loup Lapointe tandis que Gérald Soulière représente l’agente Stéphanie Pilotte. De son côté, Michael Stober, l’avocat qui avait fait acquitter le policier qui a battu Jean-Pierre Lizotte, représente la Fraternité des policiers et des policières de Montréal. Quant à la Ville de Montréal et son Service de police, ils sont représentés par Pierre-Yves Boisvert avec l’assistance d’Isabelle Massé et de Jean-Nicolas Loiselle. Enfin, les policiers de la SQ ont leur propre avocat, André Fiset.

Quant aux victimes et aux témoins civils immédiats de l’intervention policière du 9 août 2008, ils sont représentés par cinq avocats. Peter Georges-Louis représente la famille Villanueva, tandis que Günar Dubé représente Dany Villanueva, le frère de Fredy. Alain Arsenault représente Jeffrey Sagor-Métellus, qui a été atteint d’une balle dans le dos lors du drame. René Saint-Léger représente quant à lui Denis Meas, qui a été blessé par une balle qui s’est logée dans son épaule. Jacky-Éric Salvant représente Anthony Clavasquin et Jonathan Sénatus, qui étaient tous deux présents lors du drame.

Enfin, deux organismes qui ont été formés dans la foulée des événements qui suivirent la mort de Fredy ont également été reconnus comme personnes intéressées à l’enquête. D’abord, la Coalition contre la répression et les abus policiers (CRAP), qui réunit le Collectif opposé à la brutalité policière, Montréal-Nord Républik et plusieurs autres individus. Ensuite, le mouvement Solidarité Montréal-Nord, qui regroupe des organismes communautaires et institutionnels de l’arrondissement.

Fouille, mais fouille égal

Une semaine avant la reprise de l’enquête publique, la CRAP a communiqué par écrit avec le coroner Perreault pour s’objecter vivement aux fouilles systématiques des membres du public à l’entrée de la salle d’audience. Le but de cette intervention consistait à prévenir la répétition des mesures de sécurité qui avaient été mises en place à l’ouverture de l’enquête, en mai dernier.

À l’époque, les membres du public souhaitant assister à l’enquête devaient vider le contenu de leurs poches de pantalon et de manteau et se soumettre à une fouille au détecteur de métal effectuée manuellement par des constables spéciaux, qui inspectaient également le contenu de tout sac à dos ou sacoche. Même les membres de la famille Villanueva ont dû se soumettre à ces mesures de contrôle particulièrement intrusives.

En fait, seuls les avocats, les policiers, les journalistes accrédités et les membres du personnel judicaire ont été exemptés des fouilles et ont pu ainsi entrer et sortir de la salle d’audience sans problème, aussi souvent qu’ils en avaient envie. Comment se fait-il que la simple appartenance à un corps professionnel soit un critère suffisant pour présumer que certaines personnes ne posent aucun risque à la sécurité ?

Dans sa lettre au coroner Perreault, la CRAP soulevait le fait que cette exemption risquait de « donner l’impression qu’il existe deux classes de citoyens : d’un côté, il y a ceux qui sont au-dessus de tout soupçon du simple fait des fonctions qu’ils exercent, et de l’autre, il y a les autres, ceux qui doivent montrer patte blanche parce que les autorités judiciaires semblent éprouver une méfiance qui ne dit pas son nom à leur égard. » Comment espérer que le public ait confiance envers l’administration de la justice si la justice elle-même ne fait pas confiance au public ?

Par ailleurs, on ne peut pas dire que les responsables de la sécurité aient fait preuve d’une grande cohérence jusqu’ici dans l’application des mesures de sécurité entourant l’enquête publique sur la mort de Fredy. Ainsi, les membres du public pouvaient entrer dans la salle d’audience sans être importunés par les fouilles lors de l’audition de requêtes préliminaires qui s’étaient tenues les 8 avril et 9 septembre dernier devant Robert Sansfaçon, avant l’arrivée de Perreault. Notons que ces deux journées d’auditions n’ont donné lieu à aucun problème de sécurité que ce soit dans la salle. Comment expliquer que certaines auditions soient plus risquées que d’autres ?

Cette intervention de la CRAP n’a malheureusement pas porté fruit. Dans un document de trois pages remis aux parties intéressées, le coroner Perreault a fait connaître sa position sur la question en écrivant ceci : « Le 19 octobre, la Coalition contre la répression et les abus policiers m’adressait, par lettre, une demande pour que cessent les fouilles à l’extérieur de la salle d’audience. Je n’administre pas la sécurité du Palais de justice. Je ne détiens pas les informations qui font que ceux qui assument ces responsabilités déploient leurs ressources de la façon dont ils le font. Je suis conscient de la lourdeur de leurs tâches. Je ne vois pas comment je pourrais leur reprocher de veiller à assurer à quiconque collabore à l’enquête et au public qui désire y assister, de le faire de façon sécuritaire. Cela est plutôt de nature à contribuer à la plénitude du caractère public de l’enquête qu’à lui nuire. »

Or, la réalité est toute autre. Lors des journées d’affluence à l’enquête, comme par exemple le vendredi après-midi où l’agente Stéphanie Pilotte débuta son témoignage, des membres du public eurent à patienter pendant de longues périodes, dans certains cas jusqu’à une heure de temps, dans la file d’attente avant d’être fouillée et ainsi se mériter le droit d’entrer dans la salle d’audience. Il est donc clair que le caractère systématique des fouilles des membres du public peut avoir pour effet de limiter l’accès du public à l’enquête publique. Après tout, attendre une heure dans une file avant de pouvoir entrer dans la salle, c’est passer une heure sans pouvoir assister à l’enquête.

La SQ enquête-t-elle sur
le SPVM ou pour le SPVM ?

Cette première semaine complète d’audition, qui s’est tenue du 26 au 30 octobre au Palais de justice de Montréal, a permis d’entendre les témoignages de quatre policiers de la Sûreté du Québec et de commencer l’audition du témoignage attendu de l’agente Stéphanie Pilotte, qui était la partenaire du constable Jean-Loup Lapointe au moment de l’intervention fatidique qui a coûté la vie à Fredy Villanueva, le 9 août 2008.

Rappelons que l’enquête de la SQ était menée en vertu de la politique ministérielle du ministère de la Sécurité publique, qui stipule que toute enquête criminelle portant sur un décès ou sur des blessures pouvant causer la mort ou sur des blessures par balles survenant lors d’une intervention policière ou en détention, doit être menée par un autre corps policier que le service de police impliqué.

Jusqu’à présent, l’enquête publique sur la mort de Fredy Villanueva a eu le mérite de mettre en évidence les nombreuses failles qui permettent aux corps policiers de manipuler à leur avantage la procédure de politique ministérielle. L’une des déficiences les plus marquantes dans la mise en œuvre de la politique ministérielle dans l’affaire Villanueva réside dans le fait que le service de police impliqué, en l’occurrence le SPVM, a su prendre les devants en imposant dès le début sa vision des choses au corps de police désigné, en l’occurrence la SQ.

Le SPVM a en effet cherché à influencer l’orientation de l’enquête de la SQ en faisant la promotion de la thèse de la légitime défense, c’est-à-dire que l’agent Jean-Loup Lapointe a ouvert le feu parce qu’il aurait senti sa vie menacée. Les agissements du SPVM dans cette affaire sont si graves qu’ils soulèvent de sérieuses questions sur la pertinence même de la politique ministérielle. En effet, si le caractère indépendant de ce type d’enquête est menacé, alors la politique ministérielle ne remplit plus sa mission et perd ainsi toute sa raison d’être.

D’abord, lors du briefing qui s’est tenu sur la scène de crime durant la fin de soirée du 9 août 2008, les policiers du SPVM ont raconté aux enquêteurs de la SQ que les agents Lapointe et Pilotte avaient été « encerclés, jetés par terre et étranglés ». Cette version des faits véhiculée par le SPVM n’a pas été sans impact sur l’enquête de la SQ.

C’est en effet sur la foi de cette version que la SQ décida d’enquêter sur les gestes qui auraient été commis à l’égard des deux patrouilleurs du PDQ 39 durant l’intervention policière. Ainsi, lorsqu’ils furent interrogés par les enquêteurs de la SQ, Meas et Sagor-Métellus, les deux jeunes qui ont été blessés par balles, ont chacun eu droit à une mise en garde policière (c’est-à-dire une lecture de leurs droits, incluant le droit au silence et le droit de communiquer avec un avocat), comme s’ils étaient des suspects plutôt que des victimes dans cette affaire. En agissant de la sorte, la SQ n’a fait que suivre la voie déjà toute tracée par le SPVM, qui avait pris la décision de considérer Meas et Sagor-Métellus en tant que suspects, ce qui explique pourquoi ceux-ci étaient sous surveillance policière au début de leur séjour à l’hôpital.

En d’autres mots, les enquêteurs de la SQ ont adopté la prémisse du SPVM à l’effet que les deux patrouilleurs du PDQ 39 étaient des victimes. C’est pourquoi la SQ a orienté son enquête vers la recherche d’éléments de preuve permettant de démontrer que l’infraction criminelle de voies de faits contre un agent de la paix a été commise lors de l’intervention policière du 9 août 2008.

Voilà qui expliquerait pourquoi la SQ a choisit de documenter les blessures des deux patrouilleurs et non celles des témoins civils. En effet, dans la nuit du 9 au 10 août, l’agent Robert Fortin et le sergent-détective Sylvain Landry se sont rendus au PDQ 39 pour prendre en photo les petites égratignures sans conséquence des agents Lapointe et Pilotte. Or, la SQ n’a pas jugé bon de faire la même chose avec les blessures autrement beaucoup plus sérieuses qu’ont subies Sagor-Métellus et Meas.

Bref, il y a lieu de se demander si la SQ enquêtait sur le SPVM ou pour le SPVM. Cependant, force est de constater que le SPVM n’a pas entraînée la SQ sur une piste fructueuse. En effet, le sergent-détective Bruno Duchesne, enquêteur principal de la SQ dans ce dossier, a indiqué durant son témoignage que les enquêteurs de la SQ ont été incapables de trouver un seul témoin qui leur a dit avoir vu Meas ou Sagor-Métellus s’en prendre physiquement à un des deux patrouilleurs lors de l’intervention policière du 9 août 2008.

De plus, le SD Duchesne a affirmé que son enquête ne lui avait pas permis de trouver des éléments corroborant la version des faits que le SPVM a mis de l’avant lors du briefing du 9 août 2008. Ainsi, sur les 111 témoins qui ont été rencontrés durant l’enquête de la SQ, aucun d’eux n’a indiqué que les deux patrouilleurs de Montréal-Nord avaient été « encerclés ». Le SD Duchesne a également déclaré qu’il n’avait trouvé aucun élément de preuve lui permettant de croire que les policiers avaient été « projetés au sol ».

Enfin, l’enquête de la SQ n’a pu confirmer qu’un des policiers avaient été « étranglé ». Seul un témoin, en l’occurrence Jeffrey Sagor-Métellus, aurait déclaré aux enquêteurs de la SQ que Fredy Villanueva avait agrippé l’agent Lapointe par le collet pour essayer de le séparer de son frère Dany durant l’altercation. Bref, on est loin de l’étranglement… D’ailleurs, le dossier médical de Jean-Loup Lapointe ne fait aucune mention de blessure au cou, a-t-on appris.

Fait particulier, si Sagor-Métellus a été le seul témoin civil à avoir raconté à la SQ qu’il avait vu Fredy toucher à l’agent Lapointe, il a aussi été le seul témoin à avoir prêté serment à l’effet qu’il avait dit toute la vérité, rien que la vérité, juste la vérité dans sa déclaration, ce qui a pour effet de donner à sa déclaration le même poids que s’il avait témoigné sous serment devant un tribunal. La décision d’assermenter un témoin peut être lourde de conséquence. Si, pour une raison ou une autre, Sagor-Métellus décidait de revenir sur certains éléments de sa déclaration assermentée lors de son témoignage à l’enquête publique, il pourrait alors faire face à des accusations de parjure et même risquer une peine d’emprisonnement.

Durant son témoignage, le SD Duchesne a été questionné quant aux raisons qui ont amené les enquêteurs de la SQ à agir ainsi dans ce cas particulier. Il a répondu que la décision d’assermenter Sagor-Métellus était fondée sur le fait que celui-ci avait confirmé que Jean-Loup Lapointe avait été agrippé durant l’intervention policière. Il a aussi mentionné les antécédents judiciaires du témoin et le fait qu’il était fiché comme un membre de gang de rue dans les banques de données du SPVM comme étant d’autres éléments qui étaient entrés en ligne de compte.

Cela étant, il est difficile de se défaire de l’impression que les enquêteurs la SQ ont simplement voulu donner plus de poids à une déclaration qui corroborait, très partiellement il va sans dire, un aspect particulier de la version des faits plutôt douteuse qui avait été avancée par le SPVM.

Le SPVM contamine les esprits

Mais il y a plus. Le SPVM a également envoyé un communiqué de presse dans la soirée du 9 août 2008, à 22h, soit précisément quinze minutes après que Fredy Villanueva eut rendu l’âme sur une table d’opération de l’hôpital Sacré-Cœur. Soulignons que le Guide des pratiques policières est très clair en ce qui concerne les interventions médiatiques que peut faire le service de police impliqué dans un événement donnant lieu à une politique ministérielle. Produit par le ministère de la Sécurité publique, le Guide des pratiques policières définit les lignes directrices que doivent observer les corps policiers dans le cadre d’une politique ministérielle.

Ainsi, le Guide stipule que le corps policier impliqué doit « assurer la liaison avec les médias en se tenant strictement aux faits, sans commenter la responsabilité des policiers impliqués, et les réfèrent, pour toute autre information, au service de police désigné chargé de l’enquête. » (2) Autrement dit, le service de police doit limiter au strict minimum la communication d’information aux représentants des médias. En ayant cela à l’esprit, voyons maintenant ce que dit le communiqué diffusé par le SPVM le soir du drame :

« Vers 19h10, des policiers patrouillant dans le secteur de Montréal-Nord ont fait une intervention dans le parc Henri-Bourassa, situé à l'intersection des rues Pascal et Rolland. Au cours de l'intervention, alors qu'ils tentaient de procéder à l'arrestation d'un suspect se trouvant sur les lieux, les policiers se sont fait encercler par plusieurs individus. À un certain moment, un mouvement de groupe s'est déclenché et un bon nombre d'individus se sont rués vers les policiers et les ont agressés. Un des policiers présents aurait alors fait feu en direction des suspects, atteignant trois d'entre eux. » (3)

Comme on le voit, on est loin de la retenue à laquelle le corps de police impliqué est tenue en vertu des directives que continent le Guide des pratiques policières. Plusieurs grands médias ont d’ailleurs reprit certains éléments de cette version disculpatoire du SPVM dans les heures et les jours qui ont suivi la mort de Fredy Villanueva. En voici quelques exemples.

« Les agents auraient été encerclés par une vingtaine de personnes dans le parc, et à un moment donné, certaines d'entres elles se sont ruées sur l'un des policiers, selon ce qu'a indiqué l'agent Ouimet. C'est à ce moment qu'un autre policier a fait feu », pouvait-on lire dans une dépêche de l’agence La Presse Canadienne diffusée sur le réseau Canoë. (4) « Selon les informations transmises samedi soir par la police de Montréal, les agents auraient été encerclés par une vingtaine d'individus dans le parc Henri-Bourassa et certains d'entre eux se seraient rués sur l'un des policiers », indiquait un article publié dans Le Devoir. (5) « Selon la police, les agents, qui cherchaient à appréhender un individu recherché qu'ils venaient de repérer, auraient été encerclés par une vingtaine de jeunes dans un parc, rapportait Radio-Canada. D'autres racontent que des jeunes se sont rués sur un agent de police et qu'un des suspects aurait même tenté de l'étrangler. » (6)

Durant l’enquête publique, ledit communiqué du SPVM a été présenté au SD Duchesne par le représentant de la CRAP, Alexandre Popovic. L’enquêteur principal a reconnu que les éléments recueillis durant son enquête contredisait plusieurs passages du communiqué. D’abord, le SD Duchesne a réitéré que rien ne permettait de croire que les deux patrouilleurs du PDQ 39 avaient été encerclés. Il a également convenu que le terme « rués » était inexact. Et qu’un seul policier a été agressé, et non « des policiers » comme l’écrivait le SPVM dans son communiqué.

À un autre moment de son témoignage, le SD Duchesne a également été appelé à expliquer d’où venait l’allusion à la présence d’une vingtaine de personnes sur les lieux, dont il a notamment été question dans les extraits de compte-rendu médiatiques cités ci-haut. Selon lui, il s’agirait de gens qui seraient accourus sur les lieux après avoir entendu les coups de feu, et non pas d’individus qui se trouvaient déjà sur place au moment de l’intervention policière.

Ainsi, non seulement le SPVM a-t-il contrevenu aux directives du Guide des pratiques policières, mais il a carrément fait circuler une version colorée et erronée qui relève davantage de la fabulation que de l’énoncé factuel. Autrement dit, le SPVM s’est livré à une entreprise de désinformation de masse en vue de contaminer l’opinion publique.

Enfin, la diffusion d’une version de nature disculpatoire de la part d’un corps de police impliqué est également susceptible d’avoir un impact sur l’enquête menée par le service de police désigné. Signe que cette pratique n’a rien de nouveau, la Commission Poitras s’était elle-même penchée sur ce problème à l’époque. « On peut facilement imaginer la difficulté que l’on créa pour les enquêteurs de la Sûreté du Québec, en rapportant publiquement une position officielle du corps de police impliqué quant à ce qui devrait être l’objet de la conclusion du rapport d’enquête faite par les enquêteurs de la Sûreté du Québec. Concluront-ils autrement que leur rapport sera discrédité par les premières versions "officielles" », peut-on lire dans le rapport de la commission. (7)

Deux poids, deux mesures

La différence de traitement entre les témoins civils et policiers de l’intervention policière du 9 août 2008 est un des faits saillants qui ressort continuellement dans les différentes étapes de l’enquête menée par la SQ.

Rappelons que l’intervention policière qui a mis fin aux jours de Fredy Villanueva est survenue en plein jour, dans un endroit public, sous les yeux de plusieurs témoins immédiats. D’une part, il y avait un groupe d’environ six jeunes individus qui se trouvaient en compagnie de Fredy sur les lieux du drame. D’autre part, il y avait les deux patrouilleurs du PDQ 39 qui étaient à l’origine de l’intervention policière.

Le corps de police impliqué a pris toutes les précautions possibles pour éviter que les témoins civils immédiats aient la possibilité d’harmoniser leur version alors qu’aucune de mesure n’a été prise pour empêcher la contamination des versions policières. Les témoins civils qui n’ont pas eu besoin de soins médicaux ont en effet été isolés dans des pièces fermées au Centre opérationnel est, un poste du SPVM situé sur le boulevard Langelier. Pendant ce temps, les agents Lapointe et Pilotte ont pris place à l’intérieur du même véhicule lorsqu’ils ont été conduits au PDQ 39, puis à l’hôpital Notre-Dame, où ils ont rencontré un délégué de la Fraternité.

Et si, en bout de ligne, il appert que les contradictions sont moins nombreuses dans les rapports des deux patrouilleurs du PDQ 39 que dans les déclarations des témoins civils immédiats, il ne faudra pas chercher entre midi et quatorze heures pour essayer de savoir pourquoi !

Cela étant, si la décision d’isoler les témoins civils a été prise par le SPVM avant que les enquêteurs de la SQ ne débarquent sur les lieux pour prendre le relais, il reste que le SD Duchesne n’a montré aucune hésitation à se porter à la défense de cette façon de procéder. En effet, durant son témoignage, le SD Duchesne a clairement exprimé une position à l’effet que les risques de contamination des versions l’inquiétait davantage chez les témoins civils que policiers. Il a plus particulièrement soulevé la possibilité que les témoins civils puissent se faire influencer par leur milieu pour ne qu’ils disent rien aux enquêteurs, en spéculant que les gangs de rue pourraient se livrer à de l’intimidation à leur égard.

Répondant à une question du coroner Perreault, le SD Duchesne a reconnu que rien n’avait été fait pour séparer les deux patrouilleurs dans les heures qui ont immédiatement suivi l’intervention policière. « On a rien fait pour les empêcher de se contaminer », a admis Duchesne, en ajoutant qu’il n’avait « pas peur qu’ils se contaminent ». « Nous, les policiers, on est honnêtes », est même allé jusqu’à dire le SD Duchesne dans un rare moment de candeur. Michael Stober, l’avocat de la Fraternité, a d’ailleurs fait preuve d’une logique implacable lorsqu’il suggéra que les enquêteurs de la SQ ne voyait aucune raison de séparer les agents Lapointe et Pilotte puisqu’ils n’avaient pas l’intention de les interroger de toute façon !

L’enquête publique a toutefois révélé que la décision de ne pas séparer les deux patrouilleurs contrevenait à une directive interne du SPVM à appliquer en cas de politique ministérielle. En effet, la directive intitulée « Mode de fonctionnement - Intervention particulière » stipule que le policier impliqué, en l’occurrence l’agent Lapointe, aurait dû être « isolé tout en s'assurant qu'il est accompagné d'un superviseur de quartier » et tout en demeurant « disponible aux fins de l'enquête ». (8) Toutefois, le SD Duchesne pouvait difficilement veiller au respect de cette directive interne. En effet, il n’en a appris l’existence que plusieurs mois après la fin de son enquête, soit en janvier 2009 !

Pourquoi faire aujourd’hui ce
qu’on peut remettre à plus tard ?

Si les enquêteurs de la SQ n’ont pas hésité à interroger les témoins civils blessés par balles sur leur lit d’hôpital, ils ont cependant montré beaucoup moins d’empressement à obtenir la version des policiers impliqués. Durant son témoignage, le SD Duchesne a reconnu qu’il n’avait pas demandé aux deux patrouilleurs de faire une déclaration aux enquêteurs de la SQ la soirée même. Or, les agents Lapointe et Pilotte ont pourtant été rencontrés sur leur lieu de travail, au PDQ 39, peu après minuit le 10 août 2008, par deux membres de la SQ, soit l’agent Fortin et le SD Landry, qui procédèrent à des prises de photo et à la saisie de leurs équipements et vêtements pour fins d’expertise en laboratoire de sciences judiciaires.

Le contraste entre le traitement des témoins civils et policiers n’a rien de bien nouveau au niveau des pratiques policières en cours lors des enquêtes tenues en vertu de la politique ministérielle. Ainsi, la Commission Poitras écrivait ceci dans son rapport final : « La Commission s’interroge également sérieusement sur la différence possible entre la reconnaissance par la Sûreté du Québec du choc vécu par des policiers impliqués dans un événement de ce genre, en comparaison avec celle vécu par des civils impliqués dans le même genre d’événement. Puisque fréquemment les policiers subiraient un choc nerveux tel qu’ils ont besoin de repos ou d’un congé de maladie dans les heures qui suivent, les empêchant de rencontrer les enquêteurs, fait-on preuve de la même compréhension, pour ne pas dire compassion dans les cas où l’enquête porte sur des civils impliqués dans des décès plutôt que des policiers ? » (9)

Dans l’affaire Villanueva, toutes les excuses semblaient bonnes à la SQ pour remettre à plus tard l’interrogatoire des deux patrouilleurs, ce qui donna amplement l’occasion à ceux-ci de raffiner leur version des faits. Durant son témoignage, le SD Duchesne a tenté tant que bien mal de justifier la procrastination dont il a fait preuve. Il a expliqué qu’il n’a pas saisi l’opportunité de recueillir la version des deux patrouilleurs le soir même en disant qu’il en était encore au tout début de son enquête. Il insista plus particulièrement sur le fait qu’il y a des étapes à suivre dans une enquête criminelle.

Le SD Duchesne a également déclaré qu’il n’avait pas encore statué à ce moment-là si les deux patrouilleurs étaient suspects ou victimes au moment de la visite des deux membres de la SQ au PDQ 39. Il a même affirmé qu’il ne savait pas encore lequel des deux policiers avaient ouvert le feu durant l’intervention, et ce, même si le SD Landry lui avait indiqué le soir même que l’agente Pilotte n’avait pas utilisé son arme durant l’intervention.

Ces explications ont laissé profondément sceptique le professeur en criminologie de l'Université de Montréal Jean-Paul Brodeur. « Quelle est cette idée qu'il faut avoir des certitudes avant d'interroger des témoins? C'est mettre la charrue devant les boeufs. On rencontre les témoins justement pour avoir des certitudes », s’est-il exclamé en entrevue au Devoir. (10) Notons que Brodeur s’est beaucoup intéressé au sujet puisqu’il a analysé 152 enquêtes pour homicide menées par la police de Montréal entre 1990 et 2002. Là-dessus, sept affaires sur dix ont été résolues en l’espace de 24 heures. « De là vient l'importance de rencontrer les témoins le plus vite possible», explique le criminologue.

Le SD Duchesne a aussi affirmé qu’il préférait obtenir le rapport écrit des deux patrouilleurs plutôt que de leur soutirer une déclaration verbale, comme cela a été fait avec les témoins civils. La SQ n’a même jamais donné suite à une offre de rencontrer l’agente Pilotte qui lui avait été faite part l’avocat de la policière, Gérald Soulière, le 14 août 2008. D’abord réceptif à l’idée, le SD Duchesne a ensuite renoncé à rencontrer la patrouilleuse, et ce, sur recommandation du procureur Brière, le même qui a décidé de ne retenir aucune accusation contre l’agent Lapointe. « Je me suis rendu compte que j’ai sauté une étape », a déclaré le SD Duchesne en guise d’explication. « On préférait obtenir son rapport ».

Ce n’est qu’une fois qu’il a obtenu le rapport de l’agente Pilotte, le 15 août suivant, que le SD Duchesne s’est décidé à attribuer à l’agent Lapointe le statut de suspect, de sorte que ce dernier pouvait désormais se prévaloir de son droit au silence pour refuser de répondre aux questions des enquêteurs de la SQ. Contrairement à l’agente Pilotte, les enquêteurs de la SQ ont convenu de rencontrer l’agent Lapointe au bureau de son avocat, Pierre-É. Dupras, lors de cette même journée du 15 août. Les deux enquêteurs, les sergent-détectives Roberto Éthier et Chantal Daudelin, ont fait une mise en garde à l’agent Lapointe, qui a ensuite déclaré qu’il gardait le silence. « Ça s’est terminé là », a indiqué le SD Duchesne.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’attitude de la SQ par rapport aux deux témoins policiers dépasse l’entendement. Ainsi, les enquêteurs de la SQ ont bien voulu rencontrer celui qui avait le plus intérêt à ne rien dire et qui de toute évidence allait refuser de s’auto-incriminer, tout en refusant de voir celle-là même qui s’était offerte, via son avocat, d’aller leur parler ! Tout aussi curieux est le fait que les enquêteurs de la SQ ont décidé d’attendre de rencontrer l’agent Lapointe jusqu’au jour où ce dernier fut formellement considéré comme suspect, lui permettant ainsi d’invoquer son droit au silence afin de se soustraire à son obligation de répondre aux questions des enquêteurs de la SQ.

Notons cependant que le droit au silence ne s’est jamais appliqué à l’agente Pilotte, puisqu’en aucun temps celle-ci ne s’est vue attribuer le statut de suspecte. Jamais à court d’échappatoire, le SD Duchesne a fait valoir de nouvelles excuses pour expliquer pourquoi il avait persisté dans son refus de rencontrer la policière, même après avoir reçu son rapport. D’abord, il a affirmé qu’il jugeait que le rapport de l’agente Pilotte correspondait aux versions recueillies auprès des témoins civils. Pour la SQ, le rapport de la policière était « complet », donc nul besoin de la rencontrer. Ensuite, le SD Duchesne affirma que l’agent Lapointe aurait pu être informé de l’« orientation de l’enquête » de la SQ si l’agente Pilotte avait été rencontrée.

La SQ a attendu jusqu’au 9 septembre 2008 avant de recevoir le rapport de l’agent Lapointe, ce qui représente précisément un mois jour pour jour après la mort de Fredy Villanueva. En réponse à une question de l’avocat Alain Arsenault, le SD Duchesne a déclaré qu’il ne s’inquiétait pas du fait que les deux patrouilleurs aient bénéficié d’un laps de temps aussi significatif pour formuler leur version des faits.

Au total, le témoignage du SD Duchesne dura trois jours, ce qui a sans doute dû lui paraître quand même assez long. Le fastidieux exercice n’aura toutefois pas été inutile pour l’enquêteur puisqu’il lui a permis d’approfondir son apprentissage des lois régissant le travail des policiers. Ainsi, après avoir reconnu qu’il ignorait les directives internes relatives à l’application de la politique ministérielle, le SD Duchesne a appris au beau milieu de son contre-interrogatoire que la Loi sur la police obligeait l’agent Lapointe à produire un rapport relativement à l’événement dans lequel ce dernier était impliqué, et ce, même s’il était considéré comme suspect.

Est-ce vraiment possible de faire pire ?

Il y a longtemps que des voix s’élèvent pour questionner le mécanisme d’enquête utilisé dans les cas de mort d’homme aux mains de la police. Vers le début des années ’90, le problème de l’apparence de partialité des enquêtes de la police sur la police a notamment été soulevé par des coroners comme Pierre Trahan, Teresa Sourour et Harvey Yarosky au terme d’enquêtes publiques relativement à des décès survenus lors d’interventions policières à Montréal.

Avec la mort de Fredy Villanueva, de nouvelles voix demandant de mettre fin au statu quo se sont ajoutées, dont le maire de Québec Régis Labeaume. Par ailleurs, la Protectrice du citoyen Raymonde Saint-Germain et la Commission de la sécurité publique de la ville de Montréal s’intéressent également à la question.

Le gouvernement québécois, plus particulièrement le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, continue cependant de faire la sourde oreille à ce désir de changement. Avec l’affaire Villanueva et les révélations qui sortent à l’enquête présidée par le coroner Perreault, on peut toutefois prédire que la pression ne peut qu’aller en augmentant sur Québec.

Bien entendu, les partisans du statu quo vont continuer à faire valoir que seuls les policiers disposent de l’expertise nécessaire pour mener à bien des enquêtes criminelles. Or, quand on voit la stupéfiante désinvolture avec laquelle la SQ a mené son enquête sur la mort de Fredy, on imagine mal comment des non-policiers arriveraient à faire pire !

Sources :

(1) The Gazette, « Lawyers presiding », February 22 1997, p. A10.
(2) Guide des pratiques policières, Décès à l’occasion d’une intervention policière ou durant la détention, 2.3.12.
(3) http://www.spvm.qc.ca/fr/documentation/3_1_2_communiques.asp?noComm=565
(4) http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2008/08/20080809-213037.html...
(5) Le Devoir, « Une policière abat un homme à Montréal - Une marche de protestation vire à l'émeute », Marco Bélair-Cirino, 11 août 2008, p. A3.
(6) http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2008/08/11/001-emeute-Mtl-no...
(7) POITRAS L., VIAU L., PERREAULT A., 1998, Pour une police au service de l’intégrité et de la justice, Rapport de la Commission d’enquête chargée de faire enquête sur la Sûreté du Québec, volume 2, p. 1274.
(8) MF 241, p. 4.
(9) Op. cit., p. 1276.
(10) Le Devoir, « L'enquêteur se défend d'avoir voulu protéger un collègue policier », Brian Myles, 28 octobre 2009.


[ EDIT (Mic à titre de validation au CMAQ)
* mis en manchettes/à l'accueil
* mis dans la section Reportages indép.
* ajout de la rubrique: Droits & libertés ]

www.lacrap.org/


Sujet: 
Fredy Villanueva : victime des Bloodz !
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Dim, 2009-11-15 03:53

Le drame du 9 août 2008 à Montréal-Nord ne doit pas nous faire oublier la victimisation subie quotidiennement par la population des zones urbaines contrôlées par les capitalistes barbares, en l’occurrence dans le secteur de ce tragique événement : la Blood Mafia Family (BMF).

Fredy Villanueva, qui avait quitté Repentigny avec son frère ce 9 août 2008, est mort dans ce qui ressemble à un rite d’initiation improvisé et bâclé, opéré par des individus reliés à la BMF. Cette initiation dramatique se passait au cœur du secteur contrôlé par la BMF, dans le Parc Henri-Bourassa. Le silence éloquent, voire assourdissant de son frère Dany à ce sujet … est des plus pathétiques.

Les frères Villanueva, leur cousin et leurs amis, jouaient aux dés, un passe-temps favori des groupes criminalisés « made in Los Angeles » comme les Bloodz et les Cripz. Ce jeu identitaire des capitalistes barbares implique souvent des sommes d’argent importantes et génère fréquemment des conflits : il n’est pas rare que des coups de feu partent, qu’il y ait des blessés, voire des morts. L’assaut funeste contre les policiers par les pseudo-gangstas et la tentative par Fredy de s’emparer d’une arme de service du policier Lapointe illustrent bien le côté lamentable de cette tragique initiation à la criminalité.

Le discours de certains, qui veulent nous faire croire que ce jeu de dés « était un jeu d’enfants », et que les individus s’y adonnant (presque tous arrêtés dans des contextes criminalisés avec des armes à feu) sont des anges … ce discours est également pathétique ! Leur complicité, involontaire ou volontaire … avec les exploiteurs et victimisateurs du clan des « Rouges » (Bloodz) en fait des propagandistes indésirables dans les quartiers populaires !

Alors que Dany Villanueva est en instance de déportation vers son pays natal (Honduras) du fait de ses activités criminelles, les amis « antiracistes » des Bloodz sont à présent étrangement silencieux !

Je développe ces propos dans :
http://www.flickr.com/photos/ycsocio/sets/72157621861102283/show/
http://www.flickr.com/photos/ycsocio/4068321462/in/set-72157621861102283...

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca


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Sujet: 
Fidèle au poste (de quartier)
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Dim, 2009-11-15 20:45

Le silence de monsieur Claudé devient lourdement pénible, pour ne pas dire horriblement abrutissant, quand il est question de la responsabilité du Service de police de la ville de Montréal dans la mort de Fredy. Monsieur Claudé doit avoir ses raisons de respecter à la lettre l’omerta à l’égard de ces forces policières envers lesquelles il ne trouve jamais rien de mal à dire.

Après tout, s’il est d’avis que les policiers ont le droit, que dis-je, le devoir, de faire feu à volonté sur tous ceux qui s’habillent un peu trop à la mode gangsta de L.A., alors je le comprends de faire le choix de garder pour lui le fond de sa pensée inavouable !

N’empêche qu’à force de dénoncer de façon aussi systématique les gangs à chaque fois qu’il est question de la mort de Fredy, on devient en droit de se demander si son intention est réellement de faire le procès des Blood ou si on est pas plutôt devant une manœuvre de diversion destinée à blanchir la police une fois de plus dans l’affaire Villanueva !

La thèse se confirme quand on lit que monsieur Claudé a l’impayable culot de dépeindre la police comme étant victime d’un « assaut funeste » dans cette histoire, comme s’il misait imbécilement sur le fait que quelqu’un, quelque part, pouvait avoir oublié que c’est bel et bien un membre en règle du Service de police de la ville de Montréal qui a tiré à balles réelles sur des jeunes qui n’étaient pas armés. Monsieur Claudé se fait encore le loyal perroquet de la version policière quand il parle de la « tentative par Fredy de s’emparer d’une arme de service du policier Lapointe ».

D’ailleurs, quand monsieur Claudé fait allusion à certaines arrestations de certains de ceux qui jouaient aux dés pour surenchérir son discours justificateur de la force mortelle policière, on est invité à déduire que pour lui une arrestation est synonyme de culpabilité. Car après tout, la police n’arrête que les coupables car, comme on le sait tous, monsieur Claudé le premier, la police a toujours raison !!

PS : En passant, j’ai cliqué sur les deux liens suggérés par monsieur Claudé et ce n’est qu’un site de partage de photos, rien de plus. Donc, monsieur Claudé fait encore une fois de fausses représentations quand il prétend qu’il « développe ses propos » sur ces liens.


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Sujet: 
Aux personnes qui disposent d’une faculté de jugement ...
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Dim, 2009-11-15 23:33

Monsieur Popovic,

Libre à vous de commenter mes propos. Cependant, ce n’est pas à vous qu’ils s’adressaient, mais aux personnes qui disposent d’une faculté de jugement.

Je n’espère aucunement convaincre les amis « antiracistes » des Bloodz qui mènent leur croisade contre la sécurité et les droits élémentaires des populations victimisées par le capital machiste et barbare, dans une obstination des plus pathétique…

À ne fréquenter que les Bloodz, et leurs alliés objectifs (pécunièrement motivés …) dans les sphères décadentes de la petite-bourgeoisie, on risque une cécité sociale totale et irréversible. Les dommages sont peut-être déjà irréparables dans votre cas.

***

Encore aujourd’hui (15 novembre 2009), j’ai vu les policiers du poste 39 agir avec courage et professionnalisme face aux individus qui menacent, intimident, rakettent, et victimisent le voisinage de la rue Pascal à Montréal-Nord. Et ceci avec le soutien évident de la population. Ces policiers méritent le respect, mais cette valeur a tendance à se dévaluer chez certains, en même que l’aptitude à la démagogie se développe.

Les policiers qui ont été agressés par les pseudos-gangstas de la Blood Mafia Family le 9 août 2008 ont été victimisés tout autant que cette population qui subit les affres du capital machiste-barbare auquel vous vouez un culte impénitent. La policière qui a été atteinte par balles le 10 août 2008, lors des menées fascisantes et criminelles des employés de la BMF inc. est aussi une victime de vos « amis ».

Devinette : À part Dany Villanueva, quel est l’autre individu qui semble disposer de votre soutien actif, et qui offre ses talents artistiques au front culturel criminalisé de la BMF ?

Ne désirant pas mettre à mal la naïveté qui fait, malgré tout, votre charme (adolescence prolongée…), je m’abstiendrai de vous faire part des représentations pittoresques qui circulent à propos de vous et de vos semblables, dans la mouvance de la BMF … Le choc pourrait vous en être fatal.

Je m’excuse de vous avoir sans doute distrait de vos avocasseries et de votre magnifique croisade pour la défense du crime organisé.

Sans rancune, mais avec détermination.

Yves Claudé

PS : Je ne connaissais pas vos talents d’humoriste : « Fidèle au poste (de quartier) ». J’avoue que c’est brillant … !

PS-2: Mon site social sur Montréal est en développement:

Montréal : charmes et maléfices d’une île laide …

Il s’agit de l’ébauche d’une fresque sociale d’où émergent des voix d’en bas, à travers des images saisies sous divers angles, mais toujours avec les regards entremêlés de l’anthropologie (et autres sciences sociales) et de l’indignation. Faire corps avec la vie humaine à la fois exaltée et souffrante. Montrer les rouages de la domination, de l’exploitation et de la victimisation. Faire écho à une poésie dont les éclairs éblouissants transportent les cris de tous les opprimés.

****** Cet album « Montréal : charmes et maléfices d’une île laide » est conçu comme un diaporama. Vous pouvez le lancer à partir de l’adresse suivante :
http://www.flickr.com/photos/ycsocio/sets/72157621861102283/show/
(Il est préférable de sélectionner "vitesse lente" dans le menu du diaporama.)

* Après avoir visionné le diaporama, je vous suggère de voir les photos une par une, avec les textes qui y sont associés :
http://www.flickr.com/photos/ycsocio/4068321462/in/set-72157621861102283...

* Vos commentaires et suggestions sont appréciés, soit directement sur le site de flickr.com, soit via mon adresse de courriel (ycso...@yahoo.ca).


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Sujet: 
En découdre du fil blanc
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Lun, 2009-11-16 13:00

Maintenant que monsieur Claudé est sorti du garde-robe et ne se gêne plus d’assumer ouvertement son orientation pro-policière, regardons comment il tente désespérément de faire la promotion de sa théorie cousue de fil blanc à l’effet qu’un rite d’initiation se profilerait derrière la tragédie du 9 août 2008.

Il commence prudemment par écrire que cet événement « ressemble » à un rite d’initiation, ce qui signale que l’interprétation que fait monsieur Claudé est basée, non pas sur quelques éléments de preuves solides, mais bien sur sa propre perception, qui, faut-il le dire, est celle d’un commentateur qui n’était pas présent physiquement sur les lieux au moment du drame.

Ainsi, la tragédie du 9 août 2008 « ressemble » à un rite d’initiation aux yeux de monsieur Claudé, de la même façon que « l’agent de la paix » cède souvent à la tentation de l’amalgame avec les gangs de rue lorsqu’il voit des jeunes affichant le style hip hop : dans les deux cas, l’observateur s’appuie sur sa propre perception dans sa recherche d’éléments permettant de cautionner son opinion toute faite qu’il avait au point de départ.

Dans le cas de monsieur Claudé, on passe rapidement de la théorie à un « fait » qu’il martèle avec la certitude de celui qui ne supporte pas d’être contredit. Car bien vite, il ne parle plus de « ressemblance », mais bien d’une « initiation dramatique » et d’une « tragique initiation à la criminalité » comme s’il s’agissait d’une vérité avec un grand V. Fin de la discussion !

Pour ma part, je ne peux faire autrement que d’inviter ceux qui ne veulent pas se contenté de théories boiteuses et qui sont animés par un désir sincère d’en apprendre plus sur les circonstances entourant la mort de Fredy Villanueva à suivre attentivement l’enquête publique, qui continuera durant la deuxième semaine de décembre au palais de justice de Montréal.


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Sujet: 
Insinuations et accusations ridicules …
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Lun, 2009-11-16 13:50

« Monsieur Claudé doit avoir ses raisons de respecter à la lettre l’omerta à l’égard de ces forces policières »
« monsieur Claudé est sorti du garde-robe et ne se gêne plus d’assumer ouvertement son orientation pro-policière » …

Les camarades qui ont passé des nuits avec moi dans des postes de police après des manifestations doivent trouver ces propos hilarants !

Le ridicule ne tuera pas M. Popovic, ce qui n’est pas le cas en ce qui concerne les armes plus concrètes utilisées par les capitalistes machistes/barbares que le leader de la CRAP s’acharne à présenter comme des « victimes » !

Ce que je ne trouve pas drôle du tout, c’est le fait que la prétention des amis « innocents et naïfs » des Bloodz à se présenter comme des « antiracistes » jette un discrédit sur l’ensemble du mouvement antiraciste, et contribue à alimenter un racisme ambiant contre les communautés ethniques qui sont portant les premières victimes des capitalistes machistes/barbares !

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca


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Sujet: 
La mythomanie, ça se soigne
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Lun, 2009-11-16 18:52

Certains sont accrocs à la coke, ce qui fait d’eux des cocaïnomanes. D’autres sont accrocs aux mythes, ce qui fait d’eux des mythomanes. Si je dois en juger par les propos que tient monsieur Claudé, celui-ci semble tomber dans cette seconde catégorie.

Monsieur Claudé montre en effet des symptômes de mythomanie lorsqu’il assimile bêtement les sympathisants à la cause de la famille Villanueva à des sympathisants du crime organisé, selon un procédé classique de culpabilité par association.

Monsieur Claudé affiche d’autres symptômes inquiétants lorsqu’il s’entête à présenter les patrouilleurs impliqués dans l’affaire Villanueva comme étant des victimes d’agression alors que même la version policière retenue par le Directeur des poursuites criminelles et pénales ne cache pas que c’est l’agent Jean-Loup Lapointe qui a été le premier à employer la force durant l’intervention policière du 9 août 2008.

Monsieur Claudé dérape encore une fois lorsqu’il utilise un concept propre à la pègre – le « racket » – en faisant allusion aux recours légaux intentés au nom de la famille Villanueva au grand complet et des deux autres jeunes non-armés qui se sont fait tirés dessus par l’agent Jean-Loup Lapointe même s’ils n’ont jamais touché à ce policier.

Le blocage mental de monsieur Claudé l’empêche aussi de voir que le pouvoir politique et policier font davantage partis du problème qu’il dénonce que de sa solution. Ainsi, malgré le déluge de révélations cet automne concernant la collusion entre le monde politique et le milieu interlope, monsieur Claudé semble toujours aussi incapable d’admettre l’existence de liens entre la criminalité d’« en haut » et celle d’« en bas ». Il occulte également systématiquement le fait que la police fait depuis toujours des alliances avec des capitalistes barbares (pour employer cette expression si chère à monsieur Claudé), notamment pour faire tomber d’autres capitalistes barbares.

Enfin, monsieur Claudé démontre une fois de plus qu’il ne voit pas plus loin que le bout de son nez lorsqu’il se fait l’écho de ceux qui prônent des remèdes pires que le mal, comme la déportation de jeunes immigrants criminalisés, alors qu’il ne peut pourtant pas ignorer le rôle bien documenté que les déportations massives de jeunes d’origines salvadoriennes de L.A. a joué dans l’expansion des gangs comme les MS 13 en Amérique centrale.


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Sujet: 
Aux administrateurs du site cmaq.net
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Lun, 2009-11-16 19:35

M. Popovic commence à déraper dangereusement lorsqu’il met en cause ma santé mentale. Je crois qu’il devrait s’abstenir de ce type d’intervention dont le maccarthisme et les régimes totalitaires ont amplement abusé.

Il ne semble pas non plus conscient de l’impact que ses propos irresponsables pourraient avoir sur ma sécurité et celle de mes proches, lorsqu’il affirme par exemple : « Monsieur Claudé doit avoir ses raisons de respecter à la lettre l’omerta à l’égard de ces forces policières ».

Par ailleurs, je n’ai rien à l’encontre de ses autres arguments : le lecteur attentif aura remarqué leur propension à s’auto-disqualifier.

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca


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Sujet: 
On aura tout vu !
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Mar, 2009-11-17 02:08

Celui qui crache son mépris sur les Villanueva, celui qui accuse ceux qui se sont fait tirés dessus par la police de « racketer » la population québécoise lorsqu’ils poursuivent la police au civil, celui qui affirme que je suis l’« ami » de ceux qui, à son avis, sont responsables de la mort de Fredy Villanueva (les Bloodz), celui qui m’accuse de mener une « croisade pour la défense du crime organisé », celui qui m’accuse de vouer « un culte impénitent » envers le « capital machiste-barbare », celui qui accuse les militants antiracistes sympathisants de la cause des Villanueva de jeter « un discrédit sur l’ensemble du mouvement antiraciste », et même de contribuer « à alimenter un racisme ambiant contre les communautés ethniques », bref, celui-là qui se permet de multiplier sans aucune gêne les calomnies les plus gratuites que je puisse imaginer sur cette page web depuis deux jours est en train de se plaindre haut et fort que je suis en train de dépasser les bornes !!

Pourtant, quand ce même monsieur a écrit que je ne disposais pas d’une « faculté de jugement », sous-entendant par là que je dois être légume en tabarnak, je ne suis pas allé pleurnicher comme une fillette de cinq ans auprès des administrateurs du CMAQ pour leur dire qu’il est donc po fin le méchant messieur !

J’avoue que je ne suis pas médecin, ni psychologue, mais quand je vois que ce monsieur s’inquiète de l’impact que mes propos « pourraient avoir sur sa sécurité et celle de ses proches » alors que quelques heures plus tôt, il qualifiait pourtant ces mêmes propos de « hilarants », je ne peut faire autrement que de m’interroger si ce clown triste a vraiment toute sa tête.


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Sujet: 
@ Y. Claudé
Auteur-e: 
patc
Date: 
Mer, 2009-11-18 16:51

C'est en tant qu'administrateur de ce site que j'écris ceci.

Je trouve que vous êtes bien mal placé pour faire des leçons de civilité à vos interlocuteurs ici.

Il n'est pas question, lorsqu'un débat se personnalise et évolue de façon symétrique, que nous nous mettions à censurer une partie tout en donnant carte blanche à une autre partie.

Par le ton que vous employez, par votre insistance, voire votre acharnement (signifié par la réitération ad nauseam de notions-valises de votre cru, le recours à des allégations et sous-entendus agressifs à l'endroit de vos interlocuteurs et la multiplication de commentaires identiques ou très semblables sur ce site) à faire valoir votre point de vue, vous prêtez le flanc à des réponses du même acabit.

Ne vous étonnez pas d'être l'objet de critiques sévères quand vous êtes vous-même responsable du débordement et coupable de propos assez crus, d'autant plus que vous avez choisi de vous aventurer sur (à peu près) le seul média qui ose se positionner explicitement en faveur du mouvement de solidarité avec la famille Villanueva.

Vous vous êtes engagé en terrain hostile, assumez vos démarches.


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Sujet: 
La ligne à ne pas dépasser ...
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Mer, 2009-11-18 20:41

Bonjour PATC,

J’assume, comme vous dites … Je suis prêt à apprécier le fait que M. Popovic se soucie très sincèrement de ma santé mentale, quoique son emportement ne soit pas des plus respectueux pour les personnes qui souffrent effectivement, au plus profond de leur être, de problèmes de santé mentale…

Par contre, lorsqu’il est question de sécurité physique des personnes, il me semble qu’il est des plus opportun de faire preuve de jugement. C’est du moins ce que j’ai appris sur le front anti-fasciste… M. Popovic a selon moi, à ce sujet, franchi la ligne à ne pas dépasser, même vis-à-vis de quelqu’un avec qui le débat est ardu !

Par ailleurs, je ne sais pas ce que vous entendez par « solidarité avec la famille Villanueva » : en effet, au-delà de l’image familiale mise en scène pour les médias, il y a des trajectoires individuelles passablement différentes … vis-à-vis desquelles la solidarité ne peut s’exprimer d’une manière conséquente.

« Sortir de la pensée unique », n’est-ce pas justement éviter le piège des fausses évidences, avoir le courage de mettre à jour des manipulations et intérêts qui ont une forte propension à démolir ce à quoi nous devrions être attachés, une éthique militante !

Solidairement

Yves Claudé


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Sujet: 
L'amour secret de monsieur Claudé
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Mer, 2009-11-18 22:18

Omerta = loi du silence.

Loi du silence = ne pas dénoncer.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que monsieur Claudé refuse de dénoncer les policiers. Monsieur Claudé a reconnu que Fredy ne méritait pas de mourir, mais jamais il n’a prononcé la moindre critique à l’égard du policier qui abattu Fredy, policier qu’il présente d’ailleurs comme une « victime ». Par son refus sans équivoque de dénoncer le rôle de la police dans la mort de Fredy, monsieur Claudé respecte fidèlement, encore et toujours, l’omerta à l’égard des forces policières.

Par contre, monsieur Claudé ne se gêne pas de dénoncer vigoureusement ceux qui intentent des poursuites au civil contre la police par rapport à l’affaire Villanueva. Il dénonce également avec la plus grande fermeté ceux qui prennent la rue pour protester contre l’assassinat de Fredy et le profilage racial.

Je dois reconnaître que monsieur Claudé n’a pas froid aux yeux. Par exemple, il n’a pas peur de se couvrir de ridicule lorsqu’il m’accuse d’avoir « dépassé la ligne » en ce qui concerne la « sécurité physique » de sa personne.

Mais qu’en est-il de monsieur Claudé ? L’a-t-il franchi, cette ligne ?

Monsieur Claudé a-t-il mis sa propre « sécurité physique » en péril lorsqu’il s’est fait le cheer-leader de la police en écrivant ceci : « j’ai vu les policiers du poste 39 agir avec courage et professionnalisme face aux individus qui menacent, intimident, rakettent, et victimisent le voisinage de la rue Pascal à Montréal-Nord » ?

A-t-il pris d’autres risques avec sa « sécurité physique » lorsqu’il ajouta ensuite ceci : « Ces policiers méritent le respect » ?

Joue-t-il avec le feu lorsqu’il condamne ouvertement et sans détour des gangs comme les Blood et les MS 13 ?

Et si monsieur Claudé courrait lui-même après le danger ? Et s'il entretenait un amour secret envers le risque ?


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Sujet: 
Un lieu social de fabrication de consensus progressistes !
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Mer, 2009-11-18 23:21

Je commence effectivement à être terrorisé … en imaginant la facture que M. Popovic va me faire parvenir pour ses honoraires de psychiatre, de psychanalyste … et peut-être même de brancardier, d’ambulancier … sans compter sa facturation de gérant de salon funéraire !

En ce qui concerne la poésie relative à ma carrière de « cheer-leader de la police », j’avoue mon incompétence pour analyser les ouvrages de fiction.

***

Je dois constater qu’il devient de plus en plus difficile de débattre avec des individus qui se sont enfermés dans les marges d’imaginaires politiques à la fois clos et décalés !

Laissant M. Popovic à ses savant diagnostics médicaux, j’en viens à penser que l’on devrait peut-être reconstruire un lieu de convergences élargi, comme l’a été le Sommet Populaire : ceci pourrait peut-être se réaliser par une restructuration du Forum Social Québécois …

Tandis que Québec Solitaire poursuit son inexorable ascension vers le pouvoir, que les mouvements sociaux se fragmentent, se désarticulent, que la postmodernité et son individualisme galopant continuent à gruger la solidarité, que nous nous éjectons joyeusement dans le cyberespace, … il nous manque effectivement un lieu social de fabrication de consensus progressistes !

NB : Je n’ai pas de temps à perdre avec les adeptes de la théorie du « profilage racial ».

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca


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Sujet: 
La théorie !?
Auteur-e: 
patc
Date: 
Jeu, 2009-11-19 15:33

Wow, le chat sort du sac!
Comme ça le profilage racial ne serait-qu'une "théorie"?

J'imagine que la notion de racisme systémique est aussi une affabulation issue des esprits fiévreux des vilains multiculturalistes.

C'est sûr que ça n'a pas le sérieux sociologique de notions comme "capitalisme barbare" (lire capitalisme des gangs criminalisés, à ne pas confondre avec le capitalisme civilisé) et "criminalité ethnique" (lire criminalité des Noirs et des Latinos, à ne pas confondre avec la criminalité des Blancs, je présume).

Un autre chat qui sort du sac, c'est le matou décharné des nationaleux de bonne souche.

On commence à connecter les points:

capitalisme "barbare" = criminalité "ethnique" = complot des "multiculturalistes" à Ottawa = "théorie" du profilage racial... hummm....

La sociologie a décidément le dos large en tabarnac.


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Sujet: 
héhéhé
Auteur-e: 
patc
Date: 
Jeu, 2009-11-19 17:26

http://www.ledevoir.com/societe/justice/277467/le-profilage-racial-exist...


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Sujet: 
Claudé va être fourré là
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Jeu, 2009-11-19 17:43

Si le Service de police de la ville de Montréal reconnaît l’existence du profilage racial, monsieur Claudé va-t-il donner tort aux flics ? Voilà qui serait une première !


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Sujet: 
L’idéologie racialisante et dominante du multiculturalisme …
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Jeu, 2009-11-19 20:22

« Claudé va être fourré là » (Monsieur Popovic) …

Que l’idéologie dominante, en l’occurrence celle du multiculturalisme s’impose à nos institutions (cf l’article « Le profilage racial existe, reconnaît le SPVM »), il n’y a là rien d’étonnant.

Si, bien qu’« importé », je suis discrédité comme « nationaleux de souche », permettez moi de m’appuyer sur les analyses de Neil Bissoundath et Amin Maalouf … pour rappeler que tout cela fait partie d’interventions à la fois destructrices et culpabilisatrices à l’encontre de la nation et de la société québécoises ! La nation dominante (néo-britishe) dispose de relais variés pour mener son offensive au sein même de notre nation : cela lui évite d’envoyer trop souvent l’armée canadian réprimer le peuple québécois !

NB : Je suis coupable d’ignorer sciemment le fait que des termes tels que « nation » et « État » sont tabous chez les pseudos « anacho-gauchistes » fédéralistes !

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca


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Sujet: 
Démagogie et "profilage racial" …
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Jeu, 2009-11-19 19:55

Puisque vous insistez … avec des qualificatifs élogieux que je ne suis pas certain de mériter …

Je vais me référer aux faits : il y a effectivement une « théorie » du « profilage racial » qui circule au sujet de la mort de Fredy Villanueva. Dans ce qui apparaît comme un dérapage majeur et un déni de l’éthique militante, on a vu une campagne haineuse qui décrivait ni plus ni moins l’agent Lapointe comme un criminel du Ku Klux Klan (C’est ce qui a amené le système judiciaire à prohiber la diffusion de sa photo).

-Le 10 août 2009 à la fin de la manifestation à Montréal-Nord, à ma stupéfaction, j’ai entendu Mme Lilian Villanueva affirmer en espagnol que son fils Fredy « était mort parce qu’il n’était pas né ici ». La présence des médias a incité le traducteur à censurer cette partie du discours qui aurait nuit à l’image familiale que l’on s’employait à mettre en scène avec force pathos. Le traducteur savait que cette validation de la théorie du « profilage racial », adoptée allègrement dans les sphères de la démagogie militante, ne passerait pas au delà du petit cercle infantile et infantilisant qui voue un culte à l’absence de pensée critique.

-Qu’il y ait une minorité de racistes dans la police est plausible, mais cela ne justifie aucunement que l’on qualifie de « profilage racial » les nécessaires interventions du contrôle social envers les éléments criminalisés. La criminologie (puisque la socio semble avoir mauvaise presse ici …) établit assez clairement le constat d’une surreprésentation d’individus originaires de certains groupes ethniques dans les pratiques du capitalisme machiste-barbare, ceci dans ces contextes de sous-intégration sociale, économique et culturelle. Par ailleurs, aucun scientifique sérieux ne valide la légende urbaine d’un lien de déterminisme entre défavorisation et criminalité…

-Il n’y a pas d’intervention sociale sans une nécessaire catégorisation sociale. Le problème ne se situe pas au niveau de la catégorisation, mais à celui du type d’intervention approprié … On pourrait d’ailleurs faire les mêmes remarques en ce qui concerne l’idéologie du « profilage social » … Une personne itinérante n’appartient pas à la même catégorie sociale qu’une autre qui passe dans les mêmes lieux en revenant du travail : on peut évidemment faire valoir que la première a plutôt besoin d’aide que de répression…

-La « théorie » du « profilage racial » est elle même entachée de représentations racialisées inavouées et inavouables, surtout pour les détenteurs agréés de la Vérité.
Les représentations racialisées sont aussi souvent des autoracialisations qui ont comme objectif clair et évident d’empêcher que les victimes de la criminalité obtiennent justice.
Un fait parmi d’autres : tentative d’invasion de domicile dans un quartier montréalais. Trois criminels d’origine haïtienne tentent de défoncer la porte d’entrée arrière d’un domicile. Arrivée de la police : ils se confondent en lamentations en tant que « victimes du racisme ». Les policiers font une intervention minimale sans arrestation ni prise d’identité. Explication au poste de police : il serait dangereux pour les victimes de porter plainte, de plus, ces criminels ont été « victimes dans leur pays »… il faut donc les excuser et subir leur violence. De quel « profilage » s’agit-il ?

>> Les « amis » « antiracistes » des Bloodz sont invités à répondre que : ce fait et les explications qui précèdent sont le produit d’un « cerveau contaminé » !

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca


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Sujet: 
"Profilage raciale" quelques remarques
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Ven, 2009-11-20 01:18

Tenir compte de la race d'une personne interpeller est un facteur parmi plusieurs autres, et le problème du "profilage raciale" existe surtout quant la qualité raciale deviens le critère prédominant. Trop se fier sur un profilage raciale deviens donc pour des flics qui seraient moins professionnel (ou raciste), un raccourcit pour le profilage de suspects.

Dans une situation où une escouade anti-gang enquête sur des individus en particulier, ou dans un quartier en particulier, il serait contre-productif à leur travail que l'aspect raciale soit complètement évacuer, au profit uniquement de l'âge, la scolarité, les antécédents, etc. Certaines gangs, comme dans n'importe autre forme de crime organisé, sont à base ethniques. J'emploie le terme "ethnique" dans un sens compréhensif, c'est à dire en terme d'appartenance ethnique (ce qui est universel), et non en terme de "minorités", ou "défavorisé", ou par rapport à un "fond blanc" vu comme neutre ou dominant (ceux qui est sous-entendu par le terme idiot de "communautés culturelles").

La situation des personnes aux traits perçu comme arabe, ou du moyen-orient depuis le 11 septembre 2001, est un défi particulier en terme de "profilage raciale". La majorité écrasante d'actes terroristes-islamistes ont été perpétuer par des gens originaire du proche-orient, ce qui facilite pour l'instant la surveillance policière pour ce genre d'activité. Une approche strictement "non-raciale" aurait entre autre comme résultat d'étendre la surveillance à d'autres groupes de la société. Par exemple, toutes personnes qui ont sorti des livres d'une bibliothèque touchant sur le sujet de l'islam, qui ont chercher sur le net à apprendre sur l'islamisme ou même toutes personnes qui fréquenteraient des commerces halal, ou qui ont comme amis des personnes de croyance musulmane, etc.

Mais encore, dans le cas du terrorisme islamiste, il y a évidement des moyens de réduire la portée du profilage raciale, en mettant l'accent plus sur certaines branches et sectes de l'islam, sur certaines mosquées ou masjids, les fréquentations de certains individus... Si le "profilage raciale" est facilement dénoncé par le publique et les autorités responsables, son corollaire plus controversé, "l'islamophobie" fait moins de consensus. Il y certains penseurs d'origine musulmane* qui trouvent que le terme même est fourre-tout et il ne permet pas une juste critique de la religion, et de certains de ces pratiquants. Bref, confondre l'islam et les musulmans avec l'islamisme et les intégristes musulmans sert de couvert pour le terrorisme.

Le zèle periodique et politiquement rentable par certains politiciens de jouer la carte de la rectitude politique face au "profilage raciale" parmi la police est souvent pas bien acceuilit par ces derniers, qui voit justement une ingérence opportuniste dans leurs méthodes de travail. Le terme anglais de "de-policing" dénote une forme de réaction ou de pression policière où les flics vont faire la grève sélective en ignorant toute infractions commis par des minorités visibles.

Historiquement, les abus de profilage raciale étaient pire qu'aujourd'hui, il y a eu des améliorations dans plusieurs pays de l'occident, mais ce progrès ne devrait pas être pris pour acquis. Le problème demeure d'actualité mais je ne m'aventurerais pas a faire des déclarations à l'emporte-pièce et dogmatiques que le problème est systématique.

*Le manifeste des douze : "Ensemble contre le nouveau totalitarisme" est un appel à la lutte contre l’islamisme publié initialement par Charlie Hebdo.


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Sujet: 
Contexte d’une initiation tragique
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Mar, 2009-11-17 13:59

Bonjour,

Pour expliciter et compléter mon précédent message :

Je crois que Fredy Villanueva ne méritait aucunement la mort tragique qui a été la sienne le 9 août 2008. Cependant, il était un jeune adulte, et il était parfaitement informé des relations que son frère entretenait avec ce milieu des gangs que je qualifie de capitalistes machistes-barbares.

Il me semble que, face à ce drame, l’honnêteté commande de s’interroger sur les responsabilités collectives et individuelles des personnes qui étaient avec Fredy Villanueva à Montréal-Nord ce jour-là, ainsi que sur celles d’autres acteurs sociaux.

En 2006, après qu’il ait été arrêté à plusieurs reprises dans un contexte qui le reliait directement aux criminels notoires de la Blood Mafia Family, Dany Villanueva et sa famille, sur recommandation du tribunal, ont quitté Montréal-Nord pour s’éloigner de la mafia rouge (Bloodz) du « Bronx ». Dany Villanueva avait alors été condamné à 11 mois de prison et deux ans de probation (« Le 6 mars 2006, [Dany] Villanueva a été arrêté dans la voiture de son père avec quatre hommes armés d'un fusil de calibre 12 tronçonné, d'un pistolet .22 et de deux barres de fer », Journal de Montréal, 13-8-2008).

Pourtant, chaque fin de semaine (selon l’Émission Enquête – Radio-Canada; 31 octobre 2008) Dany Villanueva emmenait son frère Fredy à Montréal-Nord. Leurs activités et fréquentations dans ce contexte mériteraient d’être examinées … tout comme les interventions parentales qui auraient pu faire défaut à ce sujet. Ceci d’autant plus qu’en juin 2008, quelques semaines avant les événements du 9 août 2008, Dany Villanueva avait été arrêté de nouveau dans une entreprise criminelle (« Le 18 juin dernier, la police montréalaise a arrêté Villanueva et quatre autres hommes de 18 à 22 ans pour un vol commis aux dépens d'un homme qui n'a pas de dossier criminel. Les cinq coaccusés doivent répondre de trois chefs d'accusation, soit le vol qualifié avec une arme à feu, avoir occupé un véhicule dans lequel ils savaient qu'il se trouvait une arme à feu et avoir utilisé l'arme à feu lors de la perpétration du vol. », La Presse, 13-8-2008)

Si l’on se fie aux informations (non contredites) publiées par des journalistes professionnels, les cinq individus composant le groupe qui était avec Fredy Villanueva le 9 août 2008 ont tous été reliés, avant et/ou après la mort de Fredy, à des activités que l’on peut qualifier minimalement de « dangereuses »… ceci incluant la fréquentation d’un gang criminalisé, la possession d’armes à feu (dont une arme de guerre semi-automatique), des vols armés, des agressions, sans compter la participation à des vidéos promotionnels de la Blood Mafia Family (BMF) !

Cette mise en contexte est conforme à l’hypothèse sérieuse d’un rituel d’initiation improvisé par des apprentis « gangstas » qui ont tendance à confondre les jeux vidéos de gangs et les règles mortelles de l’économie criminalisée. On a impliqué Fredy Villanueva dans une activité illégale (jeu de hasard avec argent), et ceci non pas d’une manière discrète (ex : à l’écart, dans le parc, ou dans un domicile…), mais dans un contexte ouvertement provocateur susceptible de déclancher une intervention policière. Fredy Villanueva a bien joué le rôle attendu de lui, mais il en est mort. Les individus qui ont assailli les policiers Lapointe et Pilotte et tenté des les désarmer ont-ils réalisé qu’il ne s’agissait plus d’un « jeu » ?

Il est par ailleurs navrant de constater que la mort de Fredy Villanueva ne semble pas avoir eu d’effets normalisateurs sur la majorité des individus associés au drame du 9 août 2008 :
-Ainsi, on en retrouve au moins un sur les vidéos de la BMF (cf : « La carrière musicale de Dany Villanueva », Patrick Lagacé, La Presse, Montréal, 15-6-2009).
-En juillet 2009, Denis Méas, accompagné d’Anthony Clavasquin (cousin des Villanueva), causait des méfaits dans un bar du secteur italo-québécois en s’autoproclamant le «chef de la gang à Montréal-Nord» (« Deux témoins-clés accusés de méfait », Catherine Handfield, Cyberpresse, Montréal, 16-7-2009).
-On peut aussi s’interroger sur l’utilisation potentiellement provocatrice de certains codes vestimentaires et corporels y compris dans les lieux de la Commission d’enquête… Le port d’un foulard rouge, la référence à Los Angeles, des tatouages avec des inscriptions telles que « vida loca », etc., ont des significations qui ne sont pas anodines pour toute personne connaissant les sous-cultures des gangs criminalisés.

Tout ceci se passe dans un contexte plus large où l’on voit les Bloodz de Montréal-Nord se lancer dans des entreprises guerrières à la fois contre les motards criminalisés et contre la mafia italienne, dans une étonnante inconscience des risques et des réels rapports de force. Cette folle guerre expansionniste (avec ambitions régionalisées…) a pris son essort au moment où les Bloodz réussisaient à instrumentaliser la « révolte » des jeunes de Montréal-Nord, en août 2008, alors qu’une mise en scène démagogique et émotionnellement manipulée du drame contribuait à faire de Fredy Villanueva un « martyr » des forces policières (avec une photo « non datée » présentant ce jeune adulte comme un « enfant »).
Selon le quotidien La Presse (23-8-2008) : « Les heurts qui ont opposé le gang des Bloods à la mafia italienne, le mois dernier, pourraient être un avant-goût des violences à venir. La mafia avait proposé un règlement pour le partage d'un territoire de vente de drogues, mais les Bloods n'ont rien voulu savoir. L'affrontement s'est soldé par trois fusillades qui ont fait cinq victimes en deux heures, dans des cafés italiens du nord de la ville. » (La Presse, 23-8-2008)
Malgré les trèves intervenues depuis avec leurs « ennemis », les Bloodz sont repartis en guerre, avec la même inconscience. Ils risquent, de plus, de rencontrer en route un autre « joueur » coriace, la Mara Salvatrucha (MS-13) …

La mort de Fredy Villanueva, dans ce paysage social de quêtes dérisoires d’accession au statut de « gangsta », n’en est que plus pathétique !

Les conclusions de la Commission d’Enquête seront déterminantes pour la qualité de vie et la sécurité des citoyens de Montréal-Nord, mais aussi pour tous ceux et celles qui subissent la violence quotidienne des capitalistes machistes/babares dans d’autres secteurs.
Une victoire des Bloodz et de leurs alliés sur le terrain judiciarisé la Commission d’Enquête serait aussi dévastatrice pour notre société que l’acquittement (momentanné…) de Maurice Boucher en novembre 2008, relativement aux meurtres de Diane Lavigne et Pierre Rondeau.

Salutations cordiales

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca


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Sujet: 
Vraiment ?
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Mer, 2009-11-18 00:01

Non, Fredy ne méritait pas de mourir en tombant sous les balles d’un policier un peut trop vite sur la gâchette. Pas plus que sa mère, son père, ses sœurs et son frère ne méritaient d’être ainsi endeuillés. Pas plus que Meas et Sagor-Métellus ne méritait pas de se faire tirer dessus par l’agent Jean-Loup Lapointe. Les coups de feu tirés par l’agent Lapointe ont engendrés beaucoup de souffrances, physiques et psychologiques. C’est pourquoi l’agent Lapointe, sa partenaire Stéphanie Pilotte, et le Service de police de la ville de Montréal, méritent tous d’être poursuivis au civil.

Être solidaire des Villanueva n’équivaut pas à être solidaire des gangs de rue. Être solidaire des Villanueva, c’est dénoncer une mort injuste et refuser d’accepter que l’agent Lapointe ne soit pas tenu responsable du geste meurtrier qu’il a commis le 9 août 2008.

Malgré tous ses efforts, monsieur Claudé n’apporte aucun élément factuel concret permettant d’accréditer sa thèse ésotérique à l’effet qu’un « rituel d’initiation » se cacherait derrière la tragédie du 9 août 2008. Qu’est-ce qui permet à monsieur Claudé d’évoquer un sens caché que lui seul peut voir ? De quelle sorte de rituel parle-t-il ? Et si c’était une initiation, alors c’était une initiation à quoi au juste ? Mystère et boule de gomme !

En fait, la thèse de monsieur Claudé se résume essentiellement à dire que « les cinq individus composant le groupe qui était avec Fredy Villanueva le 9 août 2008 ont tous été reliés, avant et/ou après la mort de Fredy, à des activités que l’on peut qualifier minimalement de « dangereuses » ». Qu’en est-il au juste ? Voyons voir de plus près.

Commençons par cette affaire de possession d’une arme de guerre semi-automatique. L’histoire est plutôt simple. En octobre 2008, les flics trouvent l’arme interdite chez Senatus, qui était présent lors de la partie de dés du 9 août 2008. Clavasquin, également présent lors de cette même partie de dés, se trouvait chez Senatus au moment de l’arrivée des flics. Alors les flics ont accusés Senatus et Clavasquin de possession d’une arme prohibée. Ce que monsieur Claudé ne dit pas, c’est que six mois plus tard, la poursuite a décidé par elle-même de retirer les accusations contre Clavasquin. Si la poursuite n’avait aucune preuve à présenter à l’effet que Clavasquin savait qu’une pareille arme se trouvait au domicile de Senatus, alors je ne crois pas que monsieur Claudé en ait plus. Pour ma part, ma compréhension de cette histoire, c’est que Clavasquin était tout simplement au mauvais endroit, au mauvais moment.

Quant à Meas, un autre qui était présent à la partie de dés, il a effectivement été arrêté dans un bar près d’un an après les événements d’août 2008. Selon La Presse, il aurait crié qu’il était le « chef de la gang à Montréal-Nord » qu’il alors que LCN rapporte qu’il aurait plutôt crié qu’il était « le king de Montréal-Nord ». Indépendamment des paroles que Meas a vraiment crié lors de cette soirée vraisemblablement bien arrosée, croyez-vous franchement qu’il y a vraiment de quoi fouetter un chat d’une histoire aussi anodine ?!? Que ceux qui n’ont jamais crié des trucs un peu tirés par les cheveux après avoir pris quelques verres lancent la première ! D’ailleurs, les médias n’auraient jamais repris ce petit fait divers d’une banalité remarquable n’eut été du fait qu’il impliquait certains des principaux acteurs de l’affaire Villanueva.

Sagor-Métellus, qui était présent lors de la partie de dés du 9 août 2008, était officiellement fiché par la police comme « un membre actif de gang de rue » au moment des faits. C’est peut-être vrai, quoique que j’ai entendu tellement de mensonge sortir de la bouche des policiers que je n’ai pas tendance à prendre tout ce que disent les flics au pied de lettre. Mais quand bien même que ça serait vrai, il reste que Sagor-Métellus s’est fait tiré une balle dans le dos. Gars de gang ou pas, je vois mal comment on peut représenter un danger pour un flic si on lui tourne le dos !

Enfin, il reste Dany, le frère de Fredy. Oui, il a fait de la prison. Oui, il est aujourd’hui en attente de procès. Oui, l’agence des services frontaliers songe à le déporter. Mais, non, ça ne donnait pas plus le droit à l’agent Lapointe de tirer à bout portant sur son jeune frère, qui avait droit à la vie comme n’importe qui. Monsieur Claudé semble s’étonne que Dany n’ait pas trouvé le droit chemin après le décès de Fredy, en mentionnant l’apparition de Dany dans un clip de gangsta rap – un autre fait divers qui n’aurait jamais été largement médiatisé n’eut été cette fois-ci du fait que le frère de Dany a été tué par la police. Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que si un « homme de loi » abattait mon frère sous mon nez, il me semble que ça ne provoquerait pas chez moi un coup de foudre avec la loi.

Mais le point que je tiens à faire n’est pas là. Le « profil » de ceux qui participaient à la partie de dés ne rend pas plus légitime la force meurtrière et excessive employée par l’agent Lapointe le 9 août 2008. Je dénoncerai ce que l’agent Lapointe a fait ce jour-là, quand bien même que ceux-là qui auraient reçus les balles auraient été une petite bande de jeunes émo métrosexuels végétariens ou encore des amateurs de death metal arborant des « coupes Longueuil », au lieu d’être des « apprentis gangsters » comme le prétend monsieur Claudé.

Maintenant, monsieur Claudé peut bien parler de démagogie et de manipulation, il reste qu’il ne prêche pas par l’exemple lorsqu’il prend lui-même beaucoup de liberté avec les faits. Par exemple, monsieur Claudé écrit : « Les individus qui ont assailli les policiers Lapointe et Pilotte et tenté des les désarmer ». Or, monsieur Claudé devrait pourtant savoir qu’un tel énoncé est parfaitement faux. En effet, même la version policière n’a jamais alléguée que quiconque avait tenté de désarmer l’agente Pilotte ! Un minimum de rigueur factuelle, est-ce vraiment trop demander ?

Il est également inexact de dire que la « guerre expansionniste » des Rouges, pour citer monsieur Claudé, « a pris son essort au moment où les Bloodz réussisaient à instrumentaliser la « révolte » des jeunes de Montréal-Nord, en août 2008 », puisque la première série d’accrochages entre des individus liés aux Rouges et à la mafia sont survenus en juillet 2008, donc plusieurs semaines avant les événements d’août 2008. Par ailleurs, je peux peut-être me tromper mais si j’étais à la place des « capitalistes barbares », il me semble j’aurai plutôt tendance à trouver que l’émeute d’août 2008 a été nuisible pour le « business » puisqu’elle a eu pour effet d’entraîner l’occupation du « territoire » des Rouges – le secteur nord-est – par une véritable armée de flics pendant plusieurs semaines.

Finalement, je tiens à préciser que l’enquête publique sur la mort de Fredy Villanueva n’est pas une commission d’enquête, contrairement à ce qu’écrit monsieur Claudé. Ce n’est pas un procès non plus, et donc ses conclusions ne peuvent pas avoir le même effet que l’acquittement de Maurice « Mom » Boucher en novembre 1998 (et non en novembre 2008, comme l’écrit monsieur Claudé) puisqu’il n’y a aucun accusé. Le mandat de l’enquête publique consiste simplement à établir les causes et les circonstances du décès de Fredy et à formuler, s’il y a lieu, des recommandations visant une meilleure protection de la vie humaine.


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Sujet: 
Victoire des Bloodz sur le terrain juridique ???
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Mer, 2009-11-18 02:01

La victoire des Bloodz sur le terrain juridique n'est pas acquise, malgré des provocations identitaires qui ne passent pas inaperçues…, et malgré les fanfaronnades de leurs « amis » prétendument « anti-racistes ». Même si c’était le cas, on pourrait assister à un ressac populaire … comme on a pu le voir lorsque des interventions étatiques ont mis à mal la valeur consensuelle d’égalité entre les hommes et les femmes.

Par ailleurs, l’enjeu n’est pas seulement moral et juridique, puisque l’on prétend obtenir de la société québécoise la somme de 1,8 millions !

Il reste qu'une victoire trop tapageuse des Bloodz à l’encontre de la société qui les a accueillis pourrait être désastreuse à plus long terme pour leur économie criminalisée.

La « cinquième colonne » multiculturaliste, qui en Ontario prônait la charria, et qui ici sombre dans une indécente complaisance envers la criminalité ethnique, perdrait une partie substantielle de son capital politique en cas de victoire des Bloodz sur la Justice et l’Équité sociales.

Yves Claudé


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Sujet: 
Fou de lui
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Mer, 2009-11-18 14:08

Manifestement, monsieur Claudé ne sait plus sur quel pied danser. Hier, il écrivait qu’une « victoire » des Blood sur le terrain juridique serait « dévastatrice pour notre société ». Aujourd’hui, il change son fusil d’épaule et écrit qu’une victoire des Blood pourrait être « désastreuse à plus long terme pour leur économie criminalisée ». Demain, ça sera quoi ?

Mais monsieur Claudé n’est pas seulement en train de faire un fou de lui sur le CMAQ, il flirte également avec des idées dangereuses. En parlant des Blood et de « la société qui les a accueillis », il laisse croire que les membres de ce gang sont exclusivement des immigrants. Qu’en sait-il au juste ? D’où tient-il cette certitude qu’aucun membre de ce gang n’est né en sol québécois ? Monsieur Claudé serait-il en train de se livrer à des généralisations abusives que ne renieraient pas les pires xénophobes que compte la « société d’accueil » ? Honte à monsieur Claudé !!

Monsieur Claudé devrait également avoir honte de lui de persister à insinuer que les Blood projettent de se remplir les poches avec les poursuites en dommages-intérêts contre la police qui ont été intentées par la famille Villanueva et les deux jeunes blessés par les balles de l’agent Lapointe. Ces insinuations que lance monsieur Claudé sans avancer l’ombre d’un début de preuve relèvent de la plus abjecte diffamation digne d’un cerveau contaminée par des théories de la conspiration à saveur policières.


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Sujet: 
barbarie et ethnicité
Auteur-e: 
patc
Date: 
Mer, 2009-11-18 17:04

Il y a aussi la notion de "criminalité ethnique" qui soulève quelques questions sur la valeur de la posture antiraciste de M. Claudé.

Est-ce à dire que les "capitalistes barbares" sont par définition "ethniques"? On en revient à la racine étymologique du mot barbare, barbarus = étranger;

Curieux...


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Sujet: 
Débat sur plusieurs points majeurs ...
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Mer, 2009-11-18 21:36

Bonjour PATC,

Je suis nâvré d’avoir à vous indiquer que votre argumentaire, à la rescousse de M. Popovic, est en train de s’enliser, alors qu’il y a selon moi un débat à mener sur plusieurs points majeurs que les forces progressistes n’ont pas – ou peu - pris la peine de prendre en considération, préférant laisser l’exclusivité de ces questions à la droite et l’extrême droite :

-la question de la sécurité des citoyens dans des environnements sociaux criminalisés
-le rapport social au capital machiste-barbare (*)
-le rapport entre les citoyens et les forces du contrôle social légitimé par l’État
-le rapport entre les mouvements sociaux et les forces du contrôle social légitimé par l’État
-d’une manière plus générale, le rapport à l’État, État-providence et/ou État néolibéral.
-les orientations sociales et politiques en matière d’immigration

(*) : machisme : forme radicalisée de l’oppression néo-patriarcale
(*) : capitalisme barbare : forme de capitalisme qui fonctionne hors du cadre légal de l’économie capitaliste dominante, par l’extorsion machiste, antisociale, violente et généralement militarisée de la valeur.

La « criminalité ethnique » est un concept sociologique qui, en tant que notion scientifique, n’est aucunement en relation avec les attitudes sociales, racistes ou non racistes des locuteurs.

Pour vous retourner votre compliment (impertinent) au sujet de « la valeur de ma posture antiraciste » (!!!), je me permettrai de souligner que bien souvent les racistes auto-proclamés ne le sont pas tant que cela dans leurs rapports sociaux réels … et que par ailleurs des « antiracistes » énergiquement auto-proclamés racialisent amplement les groupes humains. Ces « antiracistes », dans les brûmes vaguement philosophiques d’un certain « multiculturalisme » dominant et dominateur, ne réalisent même pas qu’ils campent sur le territoire du racisme. Albert Memi a aussi mis en perspective le racisme qui peut être le fait des groupes dominés…

Lorsque l’on est confronté à des « révolutionnaires » dont la lecture du social s’est arrêtée vers 1860, ou des « anarchistes » qui croient sincèrement que l’oppression de la nation québécoise est un mythe fabriqué par des personnes atteintes de pathologies mentales qu’il conviendrait, par solidarité militante …, de « soigner » …, une certaine virilité du discours n’est pas à exclure !

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca


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Sujet: 
De la validité de certains concepts...
Auteur-e: 
patc
Date: 
Jeu, 2009-11-19 16:02

Primo, je ne prétend aucunement développer un argumentaire sur votre terrain vaseux, et je ne me porte aucunement à la défense de Popovic, qui est un grand garçon et qui peut très bien vous planter tout seul.

Deuxio, je me fous éperdument que "criminalité ethnique" soit un "concept scientifique" patenté, autorisé par les sociologues : d'une part je suis persuadé qu'il existe d'autres sociologues pour réfuté la validité dudit concept, et d'autre part j'ai assez d'intelligence pour y voir l'expression d'un système de valeur ethnocentrique, à savoir que pour définir la criminalité comme "ethnique", l'observateur se range d'emblée parmi une majorité soi disant neutre, qui se place par définition au dessus, ou à tout le moins à part, d'une altérité "ethnique".

Est-ce que la mafia italienne, la Camorra, la Cosa Nostra, etc. constituent une criminalité "ethnique", ou si c'est une criminalité "classique"? Les Triades? Les Russes? Les WASP en cravate qui fourrent le monde à tour de bras dans leurs tours d'ivoire, sont-tu "ethniques" eux-autres?.

Où est-ce que les seuls criminels "ethniques" sont les Noirs, les Latinos et les Vietnamiens qui suivent le modèle de criminalité développé à Los Angeles dans les années 70?

"Bullshit" en gros néon rouge qui flashe!

Bref, tout ça me porte à croire que vos intentions ne concordent pas parfaitement avec vos prétentions, et ce, nonobstant votre logique circulaire visant à départager les authentiques antiracistes des poseurs cyniques.

Finalement, "Pour sortir de la pensée unique" , vous avez tout le loisir de déverser vos niaiseries sur les Villanueva et sur la CRAP, si ça vous chante. Mais je suis d'accord avec Popovic que VOTRE attitude générale, VOTRE complaisance envers des flics et la teneur diffamante de VOS propos risquent de vous valoir bien plus de problèmes que n'importe quelle suggestion voilée prononcée par vos interlocuteurs.

Pat

P.-S. "Solidarité", en l'occurrence, ça veut dire que dans un contexte hostile aux revendications d'une famille éplorée, l'on porte sa sympathie d'abord, puis son énergie et sa force de mobilisation ensuite, à un mouvement visant à faire en sorte que la mort de Fredy ne soit pas complètement vaine:

C'est à dire de soutenir l'ouverture d'un débat de fond sur le racisme systémique et le profilage racial; de faire toute la lumière sur les événements du 9 août 2008; et de chercher justice par tous les moyens nécessaires.

Par ailleurs, pour être tout à fait clair, en-dehors de vos amalgames douteux, cette solidarité n'affiche aucune complaisance à l'endroit des gangs criminalisés et de leurs intérêts particuliers.

J'espère que cela dissipe votre confusion sur la définition du mot "solidarité".


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Sujet: 
Est-il nécessaire...
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Mer, 2009-11-18 17:23

C'est abusif de la part d'Alexandre Popovic d'insinué à répétition (et à peine voilé) que Yves Claudé est un flic à partir de ses interventions sur CMAQ. Ce qui devrait rester une polémique autour des événements de Mtl-Nord deviens beaucoup plus sinistre et perturbateur. Le travail de longue haleine de Popovic n'est pas un permis pour s'acharner sur l'auteur d'interpretations différentes ou dissidentes qui se font (si rarement) valoir ici.

Dans un soucie d'éthique de discussion, et pour avancer une discussion (plutôt que le monologue de l'expert de longue date) il serait préférable que Popovic délaisse ses intérogatoires de Claudé. Ce n'est pas trop à demander, ...non?


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Sujet: 
Qui est qui
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Mer, 2009-11-18 18:42

Faut vraiment lire en diagonale ou être dans les vapes pour prétendre que j’ai insinué que monsieur Claudé est un policier. Je sais très bien que monsieur Claudé n’est pas un flic.

D’ailleurs, en parlant de qui est qui, maintenant que je sais qui est cet « ex-collègue » qui se cache derrière « 4ravache », je comprends beaucoup mieux pourquoi les seules interventions qu’il a fais dans cette discussion consistent à lancer des petites pointes dans ma direction. Pis après ça, ça se croit bien placer pour venir nous faire la leçon sur « l’éthique de discussion » ! Tu parles !


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Sujet: 
Tu n'ira pas «pleurnicher comme une fillette» comme tu dit
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Mer, 2009-11-18 23:07

Tirer des interventions de Popovic:

Sujet: Fidèle au poste (de quartier)
«Monsieur Claudé doit avoir ses raisons de respecter à la lettre l’omerta à l’égard de ces forces policières envers lesquelles il ne trouve jamais rien de mal à dire.»
«le fond de sa pensée inavouable»
«le loyal perroquet de la version policière»
«monsieur Claudé fait encore une fois de fausses représentations»
«sorti du garde-robe et ne se gêne plus d’assumer ouvertement son orientation pro-policière»
«cerveau contaminée par des théories de la conspiration à saveur policières.»

Claudé semble comprendre le même problème quand il écrit: «Il ne semble pas non plus conscient de l’impact que ses propos irresponsables pourraient avoir sur ma sécurité et celle de mes proches»

Après faire pleuvoir ces insinuations sur Claudé, Popovic à le culot de déclarer catégoriquement et sans trace d'ironie: «Je sais très bien que monsieur Claudé n’est pas un flic.»

Ah oui; tu le sais vraiment? Les seuls qui le sauraient c'est monsieur Claudé et des flics.

Et bravo que t'a bien compris c'est qui ton «ex-collègue»; je ne me cachais pas trop de toi... Entre cet indice que j'ai donné au tout début, et ta recherche très vite fait je n'en doute pas, tu découvre que cet ex-collègue est devenu beaucoup moins charitable à ton égard depuis pas très longtemps.

Disons les choses comme elles sont: je ne t'en voulais pas depuis des années, même après le désagrément où j'ai arrêter mon implication dans le COBP. C'est pour certaines déclarations gratuites et dommageables (du salissage) que t'a sortie ces derniers mois que je porte un regard plus critique envers toi, ex-collègue.

Ta façon de discuter est souvent trop litigieuse, dédaigneuse... tes correspondants ne sont pas en procès, et tu n'est pas dans le banc des accusés non plus.

Finalement, je te demande de ne pas m'envoyer des courriels comme celui que tu m'a envoyer. Saluer quelqu'un avec «heille» c'est une insulte puérile; et des menaces, je les prends au serieux depuis un ans et demi, pour des raisons que tu connais.


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Sujet: 
mise au point
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Jeu, 2009-11-19 00:22

Je n’ai fait aucune recherche pour découvrir qui tu étais. C’est un de tes nombreux ennemis qui a prit l’initiative de me contacter pour me donner l’info.

Quant à monsieur Claudé, oui je sais vraiment qu’il n’est pas un flic, ce n’est pas là une affirmation gratuite que j’ai lancé à tort et à travers puisque je sais véritablement quelle est sa profession.

Par ailleurs, je sais que tu m’en veux personnellement parce que j’ai révélé à certaines personnes quelque chose que tu as effectivement fait et dont j’ai conservé encore aujourd’hui un souvenir bien précis. En ce sens, on est loin, très loin même, de ce que tu appelles des « déclarations gratuites et dommageables (du salissage) ».


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Sujet: 
Très haut niveau de débat !
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Jeu, 2009-11-19 02:45

Sujet: mise au point
Auteur: alexandre popovic
Date: Jeu, 2009-11-19 00:22

Le débat politique tel que véhiculé ici commence à être d'un très haut niveau ! S'agirait-il d'imiter le style de Stormfront.org ?

YC


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Sujet: 
délires d'anarcaïd
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Jeu, 2009-11-19 05:01

Ce que j'ai «effectivement fait» est secondaire à ce que tu a raconter de cela 8 ans plus tard!!

En 2001, tu m'a demander de témoigner pour ton procès que je t'ai vu quitter une manif du COBP. J'avais déjà témoigné en ta faveur pour un autre de tes procès, celui de SalAmi.

Le printemps passé, j'entends à ma stupéfaction que tu raconte que j'aurais à l'époque témoigner favorablement à la police, à savoir que t'aurais pu retourner masqué dans la manif!

Cela n'est pas croyable, car comment alors j'aurais pu continuer à militer dans le COBP sans que personne à l'époque soulève une pareille trahison?

Et comment sa se trouve que HUIT ANS plus tard, tu lance cette bombe à retardement -cette calomnie- dans une envolée lyrique livrée à 2 personnes très réceptives qui m'en voulaient pour un travail d'administration totalement ingrat??

Ca ne t'es jamais passé à l'esprit que sa alimenterait des tensions dans un conflit qui avait déjà engendrer violences et sabotage??

À cause de ce très tardif refaçonnage de mémoire d'événements, pas surprenant que je voit d'un mauvais oeil ses manoeuvres cavalières pour descendre ceux que tu considère comme tes opposants!


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Sujet: 
Quand on crache en l'air...
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Jeu, 2009-11-19 14:56

Tu veux revenir sur cette histoire-là ? Vraiment ?

Ok. C’est toi qui l’aura voulut !!

En 2001, je subissais un procès sous des accusations d’attroupement illégal et de bris de probation relativement à la manif du 15 mars 1999. À l’époque, j’étais sous une ordonnance de probation de quitter une manif lorsqu’elle devient non-paisible et non-légale. Le fait est que je me suis sagement plié à mon ordonnance cette fois-là puisque j’ai quitté la manif quand j’ai vu le premier char de flic se faire péter. Malgré ça, les flics sont venus m’arrêté chez nous, dix jours plus tard, chez moi. À mon procès, il y avait plusieurs flics qui disaient que j’étais resté jusqu’à la fin et que j’encourageais les gens à lancer des « méga-bouteilles de bière » (pour reprendre l’expression utilisée par un des policiers dans son rapport), ce qui était archi-faux.

Le procès était long, il s’est étiré sur plusieurs mois. À une réunion du COBP, j’ai fait le point sur mon procès. Ça allait pas super bien pour moi parce que j’avais pas de témoin qui pouvait corroborer ma version des faits. C’est alors que toi, tu t’es offert de témoigner pour ma défense. Jusqu’à ce moment-là, j’avais aucun souvenir que tu m’avais vu quitter la manif au moment opportun. Après discussion, j’ai donc accepté ton offre et tu as témoigné dans ma cause.

Durant ton témoignage, tu as effectivement confirmé que j’avais quitté la manif au moment du premier vandalisme. Mais en contre-interrogatoire, tu as lancé que j’étais peut-être revenu cagoulé, et ce, sans que le procureur de la couronne n’ait suggéré cette possibilité !!!! Tu as ensuite ajouté qu’une telle éventualité serait « farfelue », peut-être pour essayer de réparer le dommage que tu venais de faire.

Quand j’ai entendu cette déclaration sortir de ta bouche, j’étais stupéfait. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Je me rappelle aussi très bien que quand nous sommes sorti de l’édifice de la cour municipale, la première chose que j’ai fait, c’est de te donner un char de marde, que je t’ai demandé kessé qui t’as pris d’aller dire cette tabarnak de criss de niaiserie-là dans mon procès ??!! J’ai pas attendu huit ans pour te dire ma façon de penser en pleine face, dans le blanc des yeux ! S’il y a bien quelqu’un qui a pas été hypocrite, c’est ben moé !!

De toute façon, ça aurait été carrément impossible pour moi de garder toute la colère que j’avais en-dedans de moi tellement j’étais furieux après toi. J’avais vraiment pas besoin pas de ça. Non, j’avais vraiment pas besoin qu’un « camarade » se permette d’aller spéculer, sous serment, sur des scénarios « farfelues » dans ma cause. D’ailleurs, j’ai jamais compris ce que je t’avais fait pour que t’agisse avec telle imbécilité dans mon procès. En tout cas, tu peux être sûr que je vais me rappeler de ça jusqu’à la fin de mes jours. Tu peux aussi être sûr que je me gênerai pas de dire à quiconque veut bien l’entendre à quel point tu m’as pas rendu service ce jour-là et à quel point tu as été un témoin absolument médiocre !!

C’est d’ailleurs ce qui est arrivé il y a quelques mois. Lors d’une soirée bien arrosée, très bien arrosée même, ton nom a surgit lors d’une discussion. Je m’en ai suis alors mêlé et j’ai raconté l’épisode en question. D’ailleurs, c’était pas les premières personnes à qui j’en parlais. De plus, au risque de me répéter, la première personne à qui j’ai fait part de mon indignation, c’était à toé, faque c’est pas à moi que tu viendras faire accroire que tu es une pôvre et innocente victime de bitchage dans le dos ! Pis là, aujourd’hui, tu viens jouer la vierge offensée, comme si ça t’étais jamais arrivé dans toute ta sainte vie de dire du mal des gens lorsque tu te retrouve avec tes chums ! Come on !

Quoiqu’il en soit, tu m’as contacté par courriel. Tu prétendais ne pas avoir souvenir de cette histoire. Je t’ai patiemment réexpliqué ce que tu as fait dans mon procès. Ensuite, tu voulais avoir accès à ton témoignage. Je t’ai donné toutes les informations que j’avais à ma disposition qui aurait pu t’être utile à cette fin : les dates, les numéros de dossier, à qui t’adresser à la cour municipale, etc. J’ai fait tout ce que j’ai pu, alors si t’as pas réussit à mettre la main sur ton témoignage, ben c’est pas de ma faute.

La morale de cette histoire : quand on crache en l’air, faut s’attendre à ce que le crachat nous retombe dessus. Si ta tête est aujourd’hui recouverte de crachats, tu n’as qu’à t’en prendre à toi-même puisque ce n’était qu’à toi de cracher à terre.


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Sujet: 
STP, d'la cohérence dans une tempête dans un verre d'eau
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Jeu, 2009-11-19 17:44

Oui, revenons sur cette histoire-là un peu; je n'ai rien à cacher ou fabuler.

Popovic dit: >tu t’es offert de témoigner pour ma défense. Jusqu’à ce moment-là, j’avais aucun souvenir que tu m’avais vu quitter la manif au moment opportun. Après discussion, j’ai donc accepté ton offre et tu as témoigné dans ma cause.

Dans ton récit, tu omet de dire qu'avant cette manif, dans notre réunion hebdomadaire du COBP, on avait discuter de tes conditions de probation sévères, et tu l'a dit clairement que si il y avait le moindre grabuge qui rendait la manif non-paisible, t'allais décamper au plus sacrant. Donc, j'étais au courant de ta situation, et quand les choses se sont légèrement gâter à la manif, ça m'est revenu en tête qu'il fallait que tu soit bien au courant et que tu décampe. Donc on avait intérêt a s'assurer tous que t'avait effectivement quitter la manif, et j'avais vu que t'avais compris que tu ne pouvais plus rester, et que tu quitter les lieux de la manif.

Je n'aurais pas offert de témoigner cela si je n'aurais pas vu cela, car je ne mentirais pas en cour. Avec les méthodes d'intérroger/contre-intérroger, la surveillance des militants, etc. je n'allait pas me faire surprendre avec un procureur qui commence a me demander exactement où j'étais quand j'ai su qu'il y avait du grabuge, quand je t'ai vu, par où t'as quitter, etc... L'interrogatoire que j'ai subit était assez court, alors ils n'ont pas rentrer dans pleins de détails du genre. Probablement parce qu'ils savaient très bien que t'avais décamper, et qu'un membre du COBP comme moi avait des bonnes chances d'être au courant de cela.

Popovic dit: >Durant ton témoignage, tu as effectivement confirmé que j’avais quitté la manif au moment du premier vandalisme. Mais en contre-interrogatoire, tu as lancé que j’étais peut-être revenu cagoulé, et ce, sans que le procureur de la couronne n’ait suggéré cette possibilité !!!! Tu as ensuite ajouté qu’une telle éventualité serait « farfelue »

Et bien, ex-collègue, là ta version semble évolué depuis qu'on a discuter de cela au printemps. Je me souviens d'avoir témoigner une fois, en disant que t'a quitté la manif quand c'est devenu non-paisible. Il y a eu très peu d'interaction avec le procureur, mais si il m'aurait demander «serait il possible que Popovic retourne dans la manif cagoulé?», c'est évident pour moi que j'aurais répondu que sa serait une thèse farfelue. Je pense que le gros du malentendu dans cette histoire de récollection, c'est à savoir si c'est le procureur ou moi qui aurait EN PREMIER introduit cette spéculation. Il me semble que c'est évident pour tout le monde que c'est le genre de question piégée qui serait soulever par LE PROCUREUR pour essayer de semer des doutes, ou affaiblir mon témoignage correct. Un autre témoin n'aurait peut-être pas répondu que c'est «farfelue», et aurait pu dire -Non c'est impossible, il avait quitter!- auquel le procureur aurait pu persister à dire -Il avait peut-être quitter à ce moment, puis retourner quelques minutes plus tard; tu n'étais pas partout en tout moment dans la manif pour surveiller tout le monde, n'est ce pas?- auquel le témoin aurait dû répondre: -Oui, c'est possible- ou -Non, j'étais pas omniprésent dans toute la manif...- J'ai répondu le mieux possible, Popovic; tu le sais bien. D'ailleurs tu as été innocenter (tu n'as pas intérêt à faire valoir ce fait dans ta présente plaidoirie...) alors en quoi mon témoignage été néfaste? Une tempête (tardive) dans un verre d'eau; c'est à quoi sa a l'air...

Je maintiens que tu n'as manifestement pas entendu le procureur qui avait peut-être le dos tourner à toi quand il s'adressait à moi, le témoin. Il se peut qu'il m'a suggérer que t'aurais pu retourner cagoulé dans la manif, en me demandant cela en forme de question, et j'aurais trouver cette question déstabilisante et désagréable sur le coup, mais j'avais assez d'expérience avec les langues de vipères d'avocats pour comprendre qu'il ne fallait pas tomber dans le piège. J'aurais répondu à l'avocat de la couronne en qualifiant cette possibilité comme «farfelue».

L'important c'est que j'ai clairement écarté cette possibilité, alors je ne comprends pas pourquoi t'en fait tout un plat de mon témoignage maintenant, quand ça n'avait pas d'incidence négative sur ton procès. Et là de façon opportune lors d'une soirée bien arrosée ce printemps, tu te lance dans une envolée de salissage contre moi, après tant d'années où on avait pas de querelles? Il n'y avait pas de guerre froide à ce que je sache... on a jamais été amicale, mais il est arriver à plusieurs reprises depuis 8 ans qu'on se croise et qu'on se parle.

Je n'ai aucun souvenir que tu m'a blâmer après pour mon témoignage. Et je maintient que si tu m'aurais «donner un char de marde», comme tu le dit, alors pourquoi j'aurais pu continuer dans le COBP? Tu refuse d'expliquer ce fait qui affaiblit l'idée que je t'aurais trahit, et que j'aurais perdu ta confiance, et perdu la confiance de tout le monde dans le COBP... Si j'aurais gratuitement soulever une telle énormité, comment alors qu'on aurait pas soulever des doutes sur moi dans le COBP? C'est pas cohérent comme récit, et ta mémoire te joue des tours, ou bien c'est du salissage opportun et gratuit.

Popovic dit: >Je t’ai donné toutes les informations que j’avais à ma disposition qui aurait pu t’être utile à cette fin : les dates, les numéros de dossier, à qui t’adresser à la cour municipale, etc. J’ai fait tout ce que j’ai pu, alors si t’as pas réussit à mettre la main sur ton témoignage, ben c’est pas de ma faute.

Tu ma donner rien que certains des numéros de dossier, ex-collègue; tu n'avais pas de dates. Et je t'ai re-écrit pour te donner la suite de cela, ce que tu omets aussi de dire. Sans date d'audition, la cour ne peut pas retrouver les témoignages, et de plus si c'est des causes plus vielles que 5 ans, les enregistrements sonores ne sont plus garder; ils sont détruits. Avec tes connaissances non-négligibles des rouages du système judiciaire, il ne me semble pas improbable que tu savais que je ne pourrais pas mettre mes mains sur mon témoignage dans ta cause vielle de 8 ans. Donc c'est ta parole contre la mienne, et je trouve que t'en abuse, ex-collègue. Ton indignation tardive et ta version des faits n'explique pas comment j'aurais pu continuer dans le COBP, qui a toujours pris très au sérieux des questions de sécurité et de confiance entre ses membres.


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Sujet: 
Jusqu’à ce que mort s’ensuive
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Jeu, 2009-11-19 19:12

Écoute, c’est pas que c’est pas le fun de discuter avec toi, mais j’ai dit ce que j’avais à dire deux fois plutôt qu’une sur le sujet, alors je ne vois aucun intérêt à avoir une discussion identique à celle que nous avons déjà eue il y a quelques mois, surtout que ça doit être d’un ennui mortel pour les lecteurs du CMAQ qui doivent se sentir nullement concernés par toute cette histoire. Mais bon, si t’as une envie incontrôlable de continuer à déblatéré tout seul sur le sujet jusqu’à ce que mort s’ensuive, alors sens-toi bien à l’aise de le faire !


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Sujet: 
Diversions et arguments démagogique
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Jeu, 2009-11-19 21:45

C'est ça, change de sujet comme argument. Tu fait diversion en jouant sur les sentiments des lecteurs («ça doit être d’un ennui mortel pour les lecteurs») Après tu tente de les mettre de ton bord en ridiculisant (« une envie incontrôlable de continuer à déblatéré tout seul»)

C'est parfait: cache toi derrière ces faux arguments, la démagogie et le silence. Refuse d'expliquer pourquoi j'aurais pu continuer dans le COBP après mon "si terrible" témoignage, et où tu as été innocenter.

C'est pourtant simple: il n'y avait rien d'extraordinaire ou scandaleux avec mon témoignage, ex-collègue.


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Sujet: 
Courriel reçu: insultes et menaces d'Alexandre Popovic
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Sam, 2009-11-21 17:38

Après m'avoir accusé 8 ans plus tard de traîtrise, le «défendeur/procureur publique» Popovic refuse de dire comment j'aurais pu rester dans le COBP après mon "si affreux" témoignage. De plus, il se fâche que j'ose répondre à son salissage. Gare à celui qui ose lui contredire en posant des questions problèmatiques...

Je divulgue en bas du message un des courriels qu'il m'a envoyer, vu qu'il menace lui même de le faire. Que ses messages menaçants lui rebondit en face!

Objet: avertissement
samedi 21 Novembre 2009 15 h 20
De: "morricio bobov" mmbobov "arobas" yahoo.fr
À: bernardcooper "arobas" yahoo.ca

Heille lavache

Si quelqu’un veux attaquer mes idées et mes positions politiques sur le CMAQ, alors je vais l’affronter sur le terrain des idées et des positions politiques.

Si quelqu’un veux m’attaquer personnellement sur le CMAQ, alors je vais l’affronter sur le terrain personnel.

Si tu crois qu’il est dans l’intérêt des lecteurs du CMAQ de savoir tout le mal que tu penses d’Alexandre Popovic, alors je suis d’avis que les lecteurs du CMAQ ont le droit de savoir que ces attaques-là viennent de Bernard Cooper.

Si tu décides de rendre ce courriel en partie public sur le CMAQ, alors je vais le rendre public dans sa totalité.

Si tu veux lancer d’autres attaques personnelles contre moi à l’avenir, tu sais maintenant dans quoi tu t’embarques.

Considère que je viens de te rendre service : un minable averti en vaut deux.

Bonne journée lavache,

alex


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Sujet: 
menteur !
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Sam, 2009-11-21 21:21

Heille Cooper,

T’sais quoi ? Hé bien, lors de nos longs échanges de courriels il y a quelques mois, j’ai déjà répondu à ton ostie de question de pourquoi t’es resté dans le COBP après ton témoignage lamentable dans mon procès du 15 mars 1999 ! Alors, avis à tous ceux que ça pourrait intéresser : Cooper est rien de moins qu’un SALE MENTEUR quand il prétend ici même que j’ai jamais répondu à sa crisse de question ! Tiens, tant qu’à mettre en ligne des courriels sur le CMAQ pourquoi tu mets pas en ligne le courriel que je t’ai envoyé où je répond à ta question à ce sujet un coup parti ? Attends, laisse-moi deviner : tu préfère me poser la même question à laquelle j’ai déjà répondu parce que tu veux voir si je vais répondre la même chose que je t’ai répondu la première fois ! Non mais, c’est quoi tu penses que t’es en train de me contre-interroger là ? GET A LIFE, LOSER !!!!


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Sujet: 
l'hôpital qui se moque de la charité
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Dim, 2009-11-22 00:57

Ta réaction me montre combien tu désespère quand tu te peinture dans un coin. Tu veut maintenant affirmer que tu m'a déjà répondu cela, à savoir comment j'aurais pu rester dans le COBP après mon témoignage que tu trouve maintenant (8 ans plus tard) si ahurissant? Je le déclare ouvertement: je n'ai aucun courriel de toi où t'aurais répondu cette question. Ne t'inquiète pas alors que je cherche à te piéger en comparant 2 réponses différentes.

Tu ne veut pas répondre, mais la réponse est simple: Mon témoignage n'avait rien de sinistre, il n'a en rien aider la couronne, tu as été disculper, et on en a jamais rediscuter dans une réunion du COBP. À savoir pourquoi alors t'aurais verser dans du salissage le printemps dernier, j'ai quelques thèses, toutes assez banales, mais si tu peut te souvenir de cette soirée "bien arrosée, très bien arrosée même", à toi de le dire. Et STP, abstient-toi de vomir le mépris et les insultes; tu te croit vraiment tout permis.


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Sujet: 
Je le dis et je le répète : TU MENS !
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Dim, 2009-11-22 01:57

J’ai une bien mauvaise nouvelle à t’annoncer : toute la correspondance que j’ai eu avec toi à ce sujet y a quelques mois est archivée dans mon compte Yahoo Mail. Il y a en tout treize courriels, tous plus pénibles les uns que les autres. Il y a même un courriel de toi daté du 19 juin 2009 que t’as terminé en écrivant : « Pour moi cette affaire douteuse est clos. » C’est drôle hein que tu sois encore en train de me casser les couilles avec cette « tempête dans un verre d’eau » (comme tu dis) cinq mois plus tard ?

Je viens d’envoyer le courriel dans lequel je réponds à ta question à savoir pourquoi t’as pu resté dans le COBP après cette histoire-là. Je le dis et je le répète : TU MENS ! Et je détiens les preuves de ton mensonge et je viens de te les envoyer !! Allez, viens me dire encore après ça que j’ai jamais répondu à ta saloperie de question, sale menteur !!!!


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Sujet: 
Je me corrige sur une affaire...
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Dim, 2009-11-22 04:21

Effectivement, j'ai retrouver le même courriel où tu fournit une explication brève et vague de pourquoi tu pense que ça n'a pas eut de suite dans nos réunions. Je pensais avoir garder tous nos échanges dans un fichier a part. Mes excuses pour cela.

Par contre, si tu pense m'avoir pincer dans un effroyable mensonge, et bien la réalité est moins dramatique et juteuse; dommage pour tes élans de débusquer un complot contre ta personne.

Explication de Popovic, 15 juin 2009:
«il est vrai que cet épisode n'a jamais été discuté lors d'une réunion du COBP. cela n'a effectivement rien à voir avec un quelconque pardon de ma part. la seule explication logique que je vois est la suivante : puisque je t'avais déjà exprimé ma façon de penser en sortant de la cour, je ne voyais sûrement pas qu'est-ce que ça l'aurai pu me donner de plus que de critiquer ton témoignage lors d'une réunion du collectif. de mémoire, il me semble qu'il y avait déjà beaucoup de choses à discuter à chacune des réunions à l'époque sans qu'on se mette à brasser de la marde entre-nous autres.»

Ce que tu qualifie de «la seule explication logique» demeure pour le moins inadéquat, compte tenue que t'as présenté mon témoignage comme d'une «énormité si aberrante». Tu veut faire croire que j'aurais donner un témoignage très suspecte, et que tu m'aurais simplement rebuté «en sortant de la cour» (et je n'ai aucun souvenir de cela)? Que ni toi, ni d'autres membres du COBP présent à l'audience auraient soulever la chose dans une réunion?? COME ON!! Si on a pas parler de ça c'est parce qu'IL N'Y AVAIT RIEN LÀ.

Quand j'ai écrit le 19 juin que pour moi, cette affaire douteuse est clos, c'était que la cour municipale n'avait plus les enregistrements de mon témoignage, et alors sa ne se réglera pas définitivement. C'est tes dires contre les miens.

En cherchant a mal représenter un témoignage vieux de 8 ans, c'est toi qui a chercher le trouble le printemps dernier. Et maintenant tu cri à la vierge offensé, et tu me dénonce comme menteur??!!

Rappelons que c'est toi qui ma demander de témoigner dans ton procès, ce que j'ai fait. Si j'aurais pu savoir que sa aller être retourner contre moi huit ans plus tard, j'aurais pas témoigner pour toi; tabarnak!!

Tu a voulu me lancé de la marde, et bien pas surprenant que tu t'éclabousse, ex-collègue!


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Sujet: 
Ce que ça démontre
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Dim, 2009-11-22 15:20

Le fait est que tu m’as accusé deux fois plutôt qu’une sur ce forum public qu’est le CMAQ de ne pas avoir répondu à une question alors que c’était FAUX, car je me suis JAMAIS défilé de tes questions, aussi agaçantes qu’elles puissent être. En faisant cela tu as MENTI devant les lecteurs du CMAQ, ce qui fait de toi un MENTEUR, un SALE MENTEUR qui a été prit sur le fait, les culottes baissées comme un sans-dessin !

Qui plus est, cela fait de toi quelqu’un qui a un grande facilité à lancer des accusations à tort et à travers sans vérifier, quelqu’un qui n’a aucune rigueur, ni méthode. Et puisque c’est ta parole contre la mienne, alors ce MENSONGE de ta part démontre à quel point tu manques de crédibilité, que seuls des 2 watts pourraient avaler tes paroles sans sourciller.

Cela démontre aussi ta mauvaise foi, car en réalité, tu ne cherches pas à aller au fond des choses et à avoir des réponses à tes questions car même quand tu les obtiens tu continues à t'acharner aveuglément, car en réalité tu ne cherches qu’à atteindre un seul but, celui de te venger, car tu mènes une petite croisade ne visant qu'à servir tes intérêts bien personnels et pour cela tu utilises un forum public qui est sensé servir à bien autre chose.

Cela démontre aussi à quel point ta mémoire est défaillante et peu fiable, ce qui me fait dire que si t’arrive même pas à te rappeler d’une discussion vieille de quelques mois, alors il est pas étonnant que tu n’ait aucun souvenir d’un témoignage que tu as rendu il y a huit ans et de ma réaction à ton témoignage à la fin de la journée de procès.

Cela démontre aussi que les discussions avec toi ne mènent nulle part puisque ce qu’on te dit, que dis-je, ce qu’on t’écrit, te rentre par une oreille et te sort par l’autre, ce qui fait en sorte que c’est toujours à recommencer.

J’ai rien à cacher car j’ai toujours dit VRAI dans cette histoire ! Et à ceux qui lisent ces lignes, je vous demande de bien vouloir me croire que je vous dis qu’il est profondément exaspérant d’avoir à discuter avec un revanchard minable dont la mémoire est aussi trouée qu’un fromage de gruyère !!


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Sujet: 
attaques ad hominem & argument par répétition
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Dim, 2009-11-22 17:37

Popovic:
«je me suis JAMAIS défilé de tes questions, aussi agaçantes qu’elles puissent être»

Agaçantes? ah oui? Parce que tu as du mal a trouver des explications qui ne sont pas improvisés ou farfelues?

Popovic:
«c’était FAUX... tu as MENTI... un MENTEUR... un SALE MENTEUR... MENSONGE de ta part... ta mauvaise foi... »

C'est fort comme méthode d'argument, Popovic; si tu l'aurait répéter 12 fois, tu m'aurais presque convaincu.

Ma mémoire n'est peut-être pas parfaite, mais après huit ans, la tienne ne l'est pas non plus. Et on peut pas demander d'une personne qu'elle se souvient de choses qui ne se sont jamais dit ou fait, quand même!

Si tu dit avoir une mémoire d'un témoignage sinistre de ma part, mais que tu ne peut pas expliquer alors comment c'était toujours possible que j'avais ta confiance et la confiance des autres dans le groupe, et bien il y a quelque chose dans ça qui CLOCHE, non? Es-tu capable de comprendre cela sans me cracher tes furieux injures qui ne font rien que te discréditer?

Popovic: «J’ai rien à cacher car j’ai toujours dit VRAI dans cette histoire !»

La seule manière de savoir ce qui est "vrai" nous a échapper 5 ans après les auditions en cour, quand les enregistrements ont été détruits.

Il y a une distinction à faire entre ce qui est VRAI/ "la vérité" est ce qu'ont connais avec certitude, et ce qu'on se souviens. Une sage distinction "anarchiste" qui viens des Cris... Les militants dogmatiques et moralisateurs semble confondre les deux; sa fait partie de leur arrogance.

Tu trouve «profondément exaspérant d’avoir à discuter avec un revanchard» Je comprends ton problème. T'aurais de loin préférer que je me la ferme après avoir entendu de tes commentaires désobligeants et gratuits lors d'une envolée lyrique dans une soirée où tu t'es bourrer la gueule.

«Quand tu craches en l’air, ça te retombe dessus» Eat your words.

«aussi trouée qu’un fromage de gruyère» Je pense que l'émmental et encore plus troué, (de mémoire).


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Sujet: 
Je te la crache en pleine face
Auteur-e: 
alexandre popovic
Date: 
Dim, 2009-11-22 18:27

La raison pour laquelle je garde un souvenir aussi précis de ce passage de ton témoignage est toute simple. Premièrement, c’était mon procès, c’était moi qui avait le plus intérêt à être attentif à ce qui se passait-là puisque c’était ma liberté qui était en jeu, pas la tienne, dois-je le rappeler.

Deuxièmement, tu étais mon témoin et le but de ton témoignage c’était d’aider ma défense, donc quand j’ai entendu une pareille stupidité sortir de ta bouche durant ton témoignage, ça m’a causé tout un choc car je ne m’attendais vraiment pas du tout à cela de la part d’un « camarade ». Ce fâcheux épisode n’a fait qu’ajouter au stress que je vivais déjà à cause de mon procès, ce qui a fait sorte que je n’ai pas hésité une seconde à déverser sur toi mon trop-plein de frustration dès l’instant où nous sommes sortis de l’édifice de la cour municipale.

Quand je raconte ce pénible moment, je ne suis pas en train de « craché en l’air » ; la seule que je crache, c’est la vérité, hé oui, la putain de vérité, pis je te la crache en pleine face !


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Sujet: 
Stop svp
Auteur-e: 
Michael Lessard...
Date: 
Dim, 2009-11-22 19:24

Je ne lisais pas ce fil de discussion, or je viens de voir à quel votre discussion personnelle dégénère ici.

Je vais demander au collectif CMAQ d'intervenir pour vous demander de cesser cette bataille.

En espérant que vous allez cesser, de votre propre gré, de publier vos courriels et vos dialogues acrimonieux pendant au moins un certain temps, le temps de respirer et de prendre du recul.

Merci,
Michaël Lessard [me contacter]
de l'équipe de validation du CMAQ


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Sujet: 
Victimes vindiquées
Auteur-e: 
4ravache
Date: 
Dim, 2009-11-22 19:30

C'est ça; et bientôt tu pourra ajouter que j'ai quitté le COBP en catastrophe, que t'avais dit "j'ai plus confiance en ce gars là"; sa ferait ton affaire à bien mêler les choses, n'est ce pas? Et que pendant ces derniers 8 ans, on c'est jamais adresser la parole, t'as toujours prévenu le monde de se méfier de moi, que chu pas digne de confiance, et qu'il n'y a même pas eu d'incident ce printemps qui en a laisser uns de mes opposants tellement bouche bée qu'il a soulever ta calomnie très tardive avec moi...

Libre à toi de refaçonner la réalité et la mémoire des choses et de cracher partout ton venin, mais n'imagine pas que je ne vais pas le dénoncer. T'as chercher le trouble, j'ai répliqué en détail et de façon cohérente, et maintenant c'est ta crédibilité qui en a pris pour son rhume.


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Sujet: 
bis: stop svp
Auteur-e: 
Michael Lessard...
Date: 
Dim, 2009-11-22 19:38

Eh, veux-tu vraiment forcer le CMAQ à intervenir? Vous êtes deux adultes, non?

Je supplie l'autre interlocuteur de ne pas répondre à ce récent message ci-dessus.

Merci,
Michaël Lessard [me contacter]
de l'équipe de validation du CMAQ


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Sujet: 
Victoire des citoyens de Montréal-Nord !
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Mer, 2009-11-18 22:41

Je n’ai pas les qualifications scientifiques pour valider le diagnostic médical que Monsieur Popovic a la bonté d’établir à mon sujet par voie électronique. Je me limiterai à souligner qu’il est sans doute un pionnier de la médecine à distance …

Pour en venir aux faits :
1/ J’ai indiqué qu’une victoire des groupes criminalisés sur le terrain judicaire (ex : l’acquittement de Maurice Boucher, ou celui des Cripz qui ont assassiné Raymond Ellis) envoie un très mauvais message d’impunité aux criminels, ce qui est effectivement « dévastateur pour notre société ».
2/ Dans de tels cas, on remarque cependant que la pression populaire et médiatique provoque une accentuation du contrôle social sur ces groupes, ce qui nuit à « leur économie criminalisée », en particulier lorsque les interventions policières amènent des inculpations (ce fut le cas dans les deux exemples précités).

Malgré les bons offices de M. Popovic et cie, la victoire des Bloodz sur le terrain judiciarisé de l’Enquête n’est pas acquise.

D’ailleurs, on peut signaler une victoire notable des citoyens de Montréal-Nord : le chef des Bloodz vient d’être déporté en Haïti. Les résidents du « Bronx » n’en sont pas plus tristes que lors des arrestations de trois dizaines de Bloodz du quartier en juin 2007.

Il est vrai que les arrestations, condamnations, incarcérations et déportations des individus ne règlent pas la question du capitalisme machiste-barbare. Certaines interventions du contrôle social peuvent même être passablement contre-productives. Mais il me semble immoral de clamer à la face des citoyens des milieux ouvriers et populaires qu’ils devront attendre la réalisation d’un paradis socialiste pour arrêter de subir la victimisation des capitalistes barbares (cf. le slogan subtil : « Pas de sécurité sans justice sociale ! »). Ces arguments lamentables et antisociaux ressemblent trop aux proférations de certains « ML » face au mouvement des femmes dans les années 70 : la violence conjugale ne cessera que dans un système socialiste … ! C’est d’ailleurs le cri de révolte des femmes qui a contribué à faire éclater comme des baudruches ces dinosaures politiques ! Les paléo-« anacho »-« gauchistes » n’ont qu’à bien se tenir (*) !

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca

(*) Cette remarque à l’emporte-pièce ne s’adresse évidemment pas aux militants (libertaires ou non) respectables…


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Sujet: 
Un brillant avocat !
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Mer, 2009-11-18 21:49

Voilà une manière brillante de ressasser et profiler les faits !

Maurice Boucher aurait dû prendre Monsieur Popovic comme avocat, cela lui aurait évité la longue et pénible incarcération qu'il subit actuellement ! (:

Yves Claudé


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Sujet: 
"Le petit freddy ... un bébé !"
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Jeu, 2009-11-19 22:28

Tout le monde n'est pas de mon avis:

« résidente de 38 ans depuis la naissance à montreal-nord
Posted août 6, 2009 at 12:54
Je ne peux pas croire qu,il y a des commentaires comme ceux que je viens de lire, le petit freddy N’est qu’un jeune garçon pour ne pas dire un bébé et bien oui il a un visage angélique et innocent parce que quoi qu’il fait ou que sa famille fait (son frère) gangster ou non….il ne méritait pas la mort! je tiens à donner mes sympathie à la famille, en pensant à sa mère les larmes me viennent aux yeux, et pour ce qui est du frère (le bandit!) et bien je voudrais dire à la population que ça ne sert à rien de le culpabiliser,tout cela n’était pas de son erreur mais bien de celui qui ne connaissait pas la limite et le coeur des jeunes de « montreal-Nord » (…) »
(Source: http://www.hoodstock.ca/fredy-villanueva-temoignages)

Il serait absolument immoral d'insinuer que la théâtralisation du drame a été réussie !

YC


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Sujet: 
Fredy Villanueva : Assassiné deux fois !
Auteur-e: 
Y-retrait
Date: 
Jeu, 2009-11-19 03:19

On sait que Fredy Villanueva est décédé dans une entreprise ritualisée destinée à l'impliquer dans la mouvance des Bloodz (la Blood Mafia Family).

Par ailleurs, les navrantes mises en scènes et manipulations dont sa mémoire a été l’objet constituent de plus un assassinat moral post mortem. Il n’était plus là pour défendre sa mémoire, pour crier qu’il n’était plus cet enfant dont on a fait une icône de martyr, mais un jeune adulte de 18 ans. Ce n’était pas un enfant qui jouait dans un parc le 9 août 2008, mais un jeune adulte initié à une activité favorite des gangs criminalisés. Il savait sans doute que dans ces milieux, les criminels les plus riches utilisent des dés en diamant, et il aurait certainement trouvé ridicule la parodie de jeu de dés (présenté comme un jeu de maternelle) effectuée par les amis « antiracistes » des Bloodz, les « Clowns », comme on les appelle affectueusement dans le « milieu ».

Les assassins de sa mémoire ne seront ni nommés ni interpellés !

Yves Claudé
ycso...@yahoo.ca


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Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

CMAQ: Vie associative


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