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Tu ne tueras point et surtout pas par plaisir!

DavidRuffieux, Mardi, Octobre 21, 2008 - 16:29

David Ruffieux

La chasse, cette mal-aimée
Après avoir réalisé une étude sur le positionnement de la chasse au Québec, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs lance une campagne de promotion sur la chasse, en partenariat avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et l’Office de la Sécurité du Revenu des Chasseurs et Piégeurs Cris, appuyés par les représentants de la Table nationale de la faune.

A l’heure où l’écologie est à la mode, et que bien du monde se revendique de ce courant de pensée, on peut s’interroger sur l’avenir de la chasse. Désaffection des jeunes, dépeuplement des régions, coût des permis et de l’équipement, peuvent expliquer la baisse notable de la popularité de la chasse. D’un point de vue éthique, la chasse jouit d’une mauvaise image et la toute nouvelle propagande des fédérations de chasse et du ministère des Ressources naturelles et de la Faune sera vaine.
Comment, en effet, faire la promotion d’une activité fondamentalement violente, malsaine, à contre courant de la vraie pensée écologiste, celle qui respecte l’animal en tant qu’individu et non en tant qu’espèce gérable et exploitable. Tâche difficile, si l’on veut bien reconnaitre le vice profond qui consiste à tuer pour le plaisir. A l’heure, où les salades et le tofu font leur entrées dans les cantines de nos enfants, quand le végétarisme se décline à toutes les sauces dans nos librairies et que les vertus des légumes font la une des journaux télévisés, le chasseur devient le croque-mitaine des bois de notre enfance, que personne ne veut sentir. Celui-ci, certes, est beaucoup plus dangereux, car il tue pour de vrai et pas que des animaux. Chaque année, des balles perdues tuent des pères de famille, des tontons, des promeneurs, des ramasseurs de champignons, des gens pacifiques et des amoureux de la nature. Parfois
c’est la béte blessée qui se venge et encorne le chasseur.
Il faut aussi rappeler que la chasse est une activité lucrative, car si la chasse n’était qu’un plaisir, elle n’aurait pas tant le soutien d’un ministère. Outre la chasse proprement dite, c’est une véritable industrie, avec ses magazines, ses salons, ses ventes annuelles, ses cabanes de luxe où de riches américains et européens viennent se “soulager.” Nobles chasseurs et piègeurs de tout poil, gestionnaires de la Faune devant l’éternel, on aimerait pouvoir vous aimer mais croyez que cela est vraiment difficile. Pourquoi le fusil ? Comment tuer ce que l’on prétend aimer? Tel sera votre paradoxe jusqu'à votre prochaine disparition.

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Sujet: 
Beaucoup de chasseurs déroutent les chiens [Proverbe rundi]
Auteur-e: 
Louis Lingg
Date: 
Jeu, 2008-10-23 17:46

"Chaque année, des balles perdues tuent des pères de famille, des tontons, des promeneurs, des ramasseurs de champignons, des gens pacifiques et des amoureux de la nature. Parfois c’est la béte blessée qui se venge et encorne le chasseur."
Ce doit être un véritable carnage, un mini Rwanda. Des chiffres et des sources pour le Québec de cette citation? Le public apprécierait!

"le chasseur devient le croque-mitaine des bois de notre enfance, que personne ne veut sentir"
Ah ouais? A part quelques allumés anthropomorphistes qui jappent sur CMAQ, je ne sens aucune animosité. Moi ceux que je ne peux pas sentir sont les sophistes délirants qui me prennent pour un imbécile.

"si la chasse n’était qu’un plaisir, elle n’aurait pas tant le soutien d’un ministère." Et le ministère des sports et loisirs, la régie de l'alcool et des jeux?
Le parasitisme capitaliste et gouvernemental a toujours taxé les plaisirs... Cet argument m'a si atteint que j'en tombe a la renverse!

"Pourquoi le fusil ? Comment tuer ce que l’on prétend aimer? Tel sera votre paradoxe jusqu'à votre prochaine disparition."
Merde, c'est bien plus cruel de griller un gibier vivant et de plus, mieux vaut utiliser un fusil qu'une paire de ciseaux. Et comment faire disparaître les dizaines de milliers de chasseurs du Québec, hum? En leur lançant des briques de tofu?, qui soit dit en passant semblent vous rendre, Monsieur Ruffieux, plutôt agressif et de mauvais poil. Pourquoi ne pas essayer quelques côtelettes de cerfs grillées a l'échalotte et déglacées au Madère pour changer? Bon.. Votre texte a eu le mérite de m'avoir bien fait rire mais j'ai d'autres chiens a fouetter.


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Sujet: 
bien envoyé!
Auteur-e: 
Bouddheur
Date: 
Jeu, 2008-10-23 21:00

héhéhé... :D


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