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Journée internationale pour contrer la violence faites aux travailleuses et travailleurs du sexe

jenn, Mardi, Novembre 27, 2007 - 08:30
2007-12-17 16:00
2007-12-17 18:00

le 17 décembre, à 17h, devant métro Frontenac (Montréal)

Stella

(an english message will follow)

Journée Internationale pour contrer la violence

Ensemble, prenons le temps de penser à nos sœurs et frères qui ont subi de
la violence et à ceux et celles qui nous ont quitté…

Et disons : C'est assez.

Amener votre parapluie rouge, votre chaleur et solidarité.

Le départ se fera à 17h à partir du métro Frontenac

17 décembre 2007

Marche de Stella et nos alliées

Le 17 décembre est la journée internationale
pour mettre fin à la violence envers les travailleuses
et travailleurs du sexe. Pour souligner
cette journée, Stella et nos alliées marche
ensembles avec des parapluies rouges en l'honneur
des travailleurs et travailleuses du sexe
que nous avons aimés et perdus.

Les travailleurs et travailleuses du sexe font
face à un nombre disproportionné d'actes de
violence résultant des lois qui criminalisent le travail
du sexe et qui nous laissent sans protection
de la police.

Les lois actuelles sur la prostitution et les
mesures de répression policière mettent la vie
des travailleuses du sexe en danger en légitimant
et en favorisant l'abus et la violence envers les
femmes. Pendant que le gouvernement canadien
dépense des fortunes pour la lutte à prostitution,
le résultat concret est que les travailleuses
du sexe sont criminalisées et privées
du droit à la protection sociale.

Cette criminalisation est en partie responsable
des trop nombreux abus, actes de violence, viols
et meurtres commis envers notre communauté.
Au Canada, un nombre incroyable de travailleuses
du sexe ont été assassinées, et nous
croyons que le temps est venu de mettre fin à
cette violence.

La cérémonie de commémoration pour mettre fin
à la violence envers les travailleuses et travailleurs
du sexe est une initiative du SWOPUSA.
La première vigile a eut lieu en 2003 en
l'honneur des victimes du Green River Killer,
Gary Ridgway. Maintenant partout dans le
monde, les travailleuses du sexe se réunissent
en toute solidarité pour exiger la fin de la violence
envers les travailleuses du sexe.

Symbolique de la Marche des parapluies rouges

La première Marche des parapluies rouges eu
lieu en 2002 à Venise en Italie. Pour les travailleuses
du sexe italiennes l'ombrelle rouge
symbolise la beauté et la capacité de résister aux
attaques tant humaines que du ciel.
En 2002, à l'occasion du Biennal des Arts, elles
ont défilé ensemble dans les rues, fières et
solidaires. Afin de poursuivre la tradition qui
souligne les travailleuses du sexe de partout qui
ont osé résister à l'oppression, nous avons
adopté le parapluie rouge comme symbole de la
résistance des travailleuses du sexe à la discrimination.

5e Journée internationale pour mettre fin à la violence
envers les travailleuses et travailleurs du sexe

17 décembre 2007

Joignez-vous à Stella et ses alliés pour la marche des parapluies rouges
événement
international des travailleuses du sexe pour mettre un terme à la violence
faite aux travailleuses et travailleurs du sexe

Pour plus de détails appeler Chez Stella au 514-285-8889

_____________________________________________

5th International Day to End Violence
Against Sex Workers

December 17h, 2007

Join Stella and our friends and allies for a Red Umbrella March, an activity
for the
International day to End Violence Against Sex Workers.

For more detail call Stella at 514-285-1599

International Day to End Violence

Together we will take the time to honour our sisters and brothers who
haveexperienced violence at work and those we have loved and lost...

Bring your red umbrella, your warmth and your solidarity.

And to say: Enough is Enough!!!

We will depart at 5pm at Frontenac Metro

December 17th, 2007
A red umbrella march led by Stella and our
friends and allies

December 17th, International Day to End
Violence Against Sex Workers to commemorate the International Day To End
Violence Against Sex Workers, Stella is holding a red umbrella
march to honour sex workers loved and lost.

Sex workers face a disproportionate amount of
violence due to current prostitution laws that
criminalize sex workers, leaving us void of police
protection.

The current law on prostitution and the manner
in which it is applied put sex workers' lives in
danger by legitimizing and perpetuating abuse
and violence against women. While the Canadian
government is spending massive amounts of
money and resources to eliminate prostitution,
the criminalization that occurs as a result of
these laws and application, prevents sex workers
from accessing social protection.

This criminalization, among other things, explains why sex
workers are too often exploited, beaten, raped
and killed. In Canada, an enormous number of
sex workers have been murdered, and we believe
that it is time for this kind of violence to stop.

Commemoration to end violence against sex
workers was an initiative started by SWOP-USA
as a vigil for the victims of Gary Ridgway, the
Green River Killer in 2003. Sex workers all over
the world come together in solidarity to take a
stand against violence against sex workers.

Significance of the Red Umbrella March

The red umbrella was used by sex workers of
Venice Italy in 2002 as a symbol of beauty and the
resistance to humans' and sky's attacks, red.
On the occasion of the Biennale of Art in 2002
they walked the streets together out and proud.
Continuing this tradition and in honour of all sex
workers who dare to resist oppression everywhere,
sex workers have adopted the red
umbrella as a symbol of sex worker resistance to
discrimination.

Jenn Clamen
www.chezstella.org
Documents inclusTaille
stella parapluie 17 dec new.pdf0 octets


Sujet: 
Un monde sans prostitution est possible
Auteur-e: 
martin dufresne
Date: 
Lun, 2007-12-17 23:24

(Montréal, 17 décembre 2007) – Le 17 décembre est déclaré Journée internationale pour contrer la violence envers les personnes en prostitution. Les membres de la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES) souhaitent marquer cette journée et réaffirmer leur refus de toute violence exercée ici comme ailleurs dans le monde, à l'égard des femmes et des filles qui se retrouvent en situation de prostitution. Nous dénonçons la violence psychologique, physique et sexuelle qu’elles subissent à l’instar de plusieurs femmes dans une société patriarcale, mais nous dénonçons aussi la répression judiciaire et sociale à leur endroit.

Cette violence tient à ce que notre société préfère harceler et criminaliser ces femmes plutôt que de s'attaquer à ceux qui sont à la source de ces violences, soit les proxénètes et les clients. L'application actuelle des lois et règlements, aux trois paliers de gouvernement, met l'accent sur la criminalisation des femmes, plutôt que sur l'interpellation des clients et des proxénètes, devant qui les législateurs ferment les yeux de mille et une façons. Ceux-ci se sentent donc pleinement autorisés à traiter les personnes en prostitution comme une source de profits et de gratification.

Pour les organisations et personnes membres de la CLES, les tentatives actuelles d’imposer une légalisation ou décriminalisation du proxénétisme et des bordels ne feraient qu’aggraver cette violence en multipliant l’exploitation sexuelle commerciale des femmes. Les statistiques d’agression démontrent que proxénètes et clients sont tout aussi méprisants et violents derrière des portes closes que dans la prostitution de rue. La preuve déposée au procès de Robert Pickton – qui a dit avoir tué 49 femmes en Colombie-Britannique – indique que sa ferme était essentiellement un bordel. Au Québec, au moins 5 des 14 femmes en situation de prostitution tuées au cours des 10 dernières années étaient à l’emploi d’agences d’escorte, de maisons closes, de clubs échangistes, de bars ou se rendaient chez des acheteurs de «services sexuels». Cette violence organisée doit cesser.

La solution n’est pas de normaliser l’industrie de la prostitution – comme certains le réclament – mais de cibler et confronter la «demande» masculine. La CLES soutient qu’un monde sans prostitution est possible. L’expérience de pays comme la Suède démontre que, plutôt que de criminaliser les femmes en situation de prostitution, il est beaucoup plus efficace de leur offrir de véritables solutions en cessant de les arrêter et en les appuyant réellement, tout en ciblant leurs exploiteurs. De plus, le fait de situer l’institution de la prostitution dans un continuum de violence envers les femmes permet de travailler sur des solutions visant une égalité de fait pour toutes les femmes.

Cet appui réel est celui que réclament depuis toujours les femmes défavorisées, sans logis, immigrantes ou narcodépendantes. Elles sont majoritairement les femmes captives de la traite et de la prostitution. Elles demandent du soutien psychologique, l'accès à des logements et des programmes de garderie abordables, des programmes de désintoxication, la possibilité de retourner aux études ou de réintégrer le marché du travail dans des emplois satisfaisants, un soutien au revenu, l'accès à la justice et des démarches d’immigration simplifiées.

In memoriam : Quatorze des femmes liées à «l’industrie du sexe» tuées par des hommes au Québec depuis dix ans: 1998: Marlène Hogue, 30 ans. 2000: Colette Rondeau, 35 ans. 2001: Melissa Williski, 23 ans; Josée Johnston, 28 ans. 2002: Lise Laporte, 35 ans. 2003: Sidney Normandin, 37 ans; Julie Marcil, 26 ans; Véronique Lalonde, 21 ans. 2005: Cynthia « La Mouette », 35 ans. 2006 : Guylaine Bélanger, 43 ans; Kelly Morisseau, 27 ans. 2007: Stéphanie Forest, 20 ans; Marie-France Robichaud, 52 ans; Nicole Chaput, 49 ans.

La CLES regroupe depuis mai 2005 des intervenantes de première ligne, des chercheurEs universitaires, des auteurEs et des représentantEs d’organismes communautaires et religieux. Toutes et tous mènent un travail d’éducation populaire et de défense des droits des personnes aux prises avec la prostitution, une forme de violence qui est le contraire même de l’égalité femmes-hommes, qu’elle se fasse dans la rue ou via des agences d’escorte, dans des salons de massages dits érotiques, bars spécialisés ou bordels, via la pornographie ou Internet. Elle touche particulièrement les femmes davantage marginalisées (pauvres, racisées, migrantes, autochtones, adolescentes, victimes d’inceste et de viol, etc.).

Pour informations, communiquez avec la CLES : Michèle Roy (514) 529-5252 ou la_c...@yahoo.com

Site Web des communiqués de la CLES: http://sisyphe.org/rubrique.php3?id_rubrique=87

Site Web retraçant les meurtres de femmes par des hommes au Québec en 2007: http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2686 + années précédentes dans le menu de gauche

Un groupe de femmes ex-prostituées s'oppose à un bordel légal à Vancouver: http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2834

Des femmes Autochtones rejettent la légalisation des bordels: http://sisyphe.org/article.php3?id_article=2826


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Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

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