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Répression de l'État chilien contre le peuple mapuche

Anonyme, Dimanche, Septembre 16, 2007 - 02:10

Collectif pour l'Autonomie du Peuple Mapuche ( CAPMA )

L’arrestation des gens des communautés dans toute la zone mapuche est directement relié à la lutte pour la défense de leurs territoire ancestral. À l’interieur des prisons de Angol, Victoria, Lebu, Concepción, Temuco y Traiguén se trouvent plus de 20 prisonnierEs Politiques Mapuche la plupart jugéEs sous la législation anti-terroriste du temps du dictateur Pinochet.

RÉPRESSION DE L’ÉTAT CHILIEN CONTRE LE PEUPLE MAPUCHE

Le 29 Août dernier dans le Tribunal de Garantie de Concepción ( Chili ) et dans un trés bref jugement oral, Héctor Llaitul Carrillanca, dirigeant Mapuche de la Coordinadora de Comunidades en Conflicto Arauco Malleco (CAM) a été déclaré coupable par les juges Adolfo Cisterna Pino, Ana María Hernández y Carmen Durán Vergara.

Lors de sa détention en date du 22 de Février 2007 dans cette ville, Lllaitul actuel messager (werken) de cette organisation était en possession d’un pistolet Taurus enregistrée en son nom. Les enquêteurs du Ministère Publique, Julio Contardo et Jorge Lorca demandaient une condamnation de cinq ans et un jour pour port d’arme sans permis, une peine consideré raciste et discriminatoire par la défense. Le délit en question est puni habituelment avec des peines de carácter remetido, soit liberté conditionnel avec signatures periodiques.

La famille et amiEs du porte-parole de la CAM (Coordinadora Arauco Malleco) ont soutenu dans une déclaration publique que le jugement "...a comme seul et unique but de punir le mouvement Mapuche et ses justes revendications comme peuple, atravers l’emprisonnement d’un des fondateurs et dirigeant historique de la CAM. Dans toute les causes judiciares anterieurs, Héctor a été absout et elles sont archivées. Il y a juste une cause où il a été reconnu coupable d’incendie de la Hacienda (ferme) Lleu Lleu en janvier de 2001 et pour laquelle il a purgé une peine de (carácter remetido) liberté conditionel avec control periodique par signature".

Héctor llaitul se retrouve depuis le mois de mai 2007 dans la prison de Angol avec 4 autres prisonnierEs Politiques Mapuche : Patricia Troncoso, Jaime Marileo, Pedro Queipul et José Huenchunao ( ce dernier, ex-messager de la Coordinadora a été arrêté en janvier 2007 et il a été condamné a purger 5 ans de prison pour un attaque incendiaire à Ercilla.) Le rôle de L’État Chilien dans les condamnations de ces detenuEs du cas Poluco-Pidenco est actuellement sous-enquête de la Commission Interamericaine des Droits Humains.

José Llanquileo, aussi un messager officiel de l’organisation se trouve maintenant dans la prison de Traiguén.

Dans la prison de la ville de Victoria se trouve Jaime Huenchullan Cayul de la Communauté mapuche de TEMUCUICUI qu’a été détenu le 18 Août 2007 dans un grand déploiement et opération policière à l’interieur de la dite communauté.

Le 31 Août 2007 avec l’arrestation de deux Mapuche se culminait un ratissage réalisé par les effectifs de la GOPE (forces especiales de la police chilienne carabineros) dans la communauté mapuche Juana Millahual, sector Rukañanco de la commune de Contulmo. Dans cette opération ont été détenuEs le Longko (chef) Iván Llanquileo, frère de José que purge une peine dans la prison de Traiguén et sa sœur María Edelmira. Les gens de la communauté accusent la police de introduire dans la preuve une arme de guerre M-16 pour justifier le ratissage dans la communauté. Llanquileo risque une peine de 10 a 15 ans d’emprisonnement.

Cette opération policière a été effectuée vers 7.30 AM, le vendredi du 31 Août avec la participation aproximative de 60 effectifs des forces especiales, des intégrants de la commission civile et de la police d’enquêtes lesquels a la demande de l’enquêteur affecté aux causes autochtones de la région, Mario Elgueta, essayaient de trouver les présumés responsables de l’attaque à l’arme de plomb contre deux hélicoptères de la compagnie forestère Mininco du mois de mars dernier.

En plus dans cette descente policière a été détenue Maria Edelmira Llanquileo, sœur de Iván et sur laquelle existait un mandat d’arrestation émis par la Cour d’Appel de Concepción suite a un procès de l’ancienne justice pour une présumé participation à un attentat contre une ex-propriété agricole de l’imprésario Osvaldo Carvajal.

Dans le cadre de cette opération, sont arrivés à Cañete, l’enquêteur-chef Ximena Hassi ainsi que le chef de la huitième région de carabineros, le générale Jaime Vasconcelos pour se vanter du succès de l’opération sous les flashes et l’œil des caméras des médias de la presse dont la plupart sont propriété des compagnies Forestières en conflit avec les communautés mapuche pour vol de leur territoire.

Hassi a informée que Llanquileo avait en sa possession un fusil M-16, des munitions, cahier de notes, une scie mécanique, un drapeau du groupe autonomiste basque ETA et des bannières avec des messages d’opposition aux compagnies minières qui sont interessés a exploiter le lac Lleu Lleu. Pendant l’après-midi dans le Tribunal de Cañete s’est déroulé une audition de control de détention dans laquelle la magistrature a décrété la prison préventive pour le longko Llanquileo qu’a été formellement accusé de porte et possession illégal d’armes de guerre l’envoyant à la prison de El Manzano pour les 6 mois que durera l’enquête. Llanquileo risque une peine de 10 a 15 ans de prison.

Il faut souligner que la Communauté Juana Millahual est la plus affectée par les projets miniers qu’ont débuté dans la région et contre lesquels la communauté s’est manifesté avec ténacté depuis leur connaissance publique. L’entrepreneur Jaime Troncoso Sáez a l’intention de extraire l’escandium (minerai utile dans le domaine de l’aeronautique) à Rucañanco ; pour sa part, Leonardo Farkas Klein de la Minière Santa Barbára est en attente qu’on l’octroie une « demnde d’exploitation » sur une superficie de 70.000 héctaires dans la Cordillera de Nahuelbuta, dans la région limitrophe du lac Lleu Lleu.

La région où se déroulent ces événements est de plus et curieusement déclaré « Zone de Protéction Autochtone » par la législation chilienne actuelle. Dans cette zone ne se devrait pas dévélopper des projets que pourraient nuire a sa qualité environnementalle et son paysage idyllique.

Malgré les annonces officielles sur la nouvelle « "pacification" du territoire affecté pour le dénommé conflit mapuche suite à la détention des dirigeants de la Coordinadora, les mobilisations reliés a la lutte pour la récupération des terres volés par les compagnies forestières continuent dans la région de Arauco. C’est ainsi que le mois de juillet dernier, dix mapuche de la communauté Chilcoco ont été accuséEs à Arauco de « usurpation non violente » du fundo Lico aux mains de la Forestal Arauco. À Cañete dans le même mois se produit l’occupation du secteur Huape-Antiquina aux mains de la Forestal Arauco par la communauté mapuche Antonio Nicuman de Treng Treng. Auparavant, la communauté de Yeupeko (commune de Vilcún) a affirmée publiquement qu’elle continuerait sa lutte pour récupérer les terres qu’elle revendique, l’actuel fundo Santa Margarita et pour sa part, la communauté du secteur de Nalcahue a réaffirmée l’exercice de control territorial sur une zone ancestral récupéré préalablement.

L’arrestation des gens des communautés dans toute la zone mapuche est directement relié à la lutte pour la défense de leurs territoire ancestral. À l’interieur des prisons de Angol, Victoria, Lebu, Concepción, Temuco y Traiguén se trouvent plus de 20 prisonnierEs Politiques Mapuche la plupart jugéEs sous la législation anti-terroriste du temps du dictateur Pinochet. Les sentences pour lesquelles se les condamnent, les ratissages ou descentes policières massives et vexations auquelles sont soumises des communautés comme Temucuicui, Cherkenko, San Ramón, José Guiñón, Tricauco, Ailia Varela del sector Caillin (comuna de Ercilla) sont preuves évidentes de discrimination des juges face aux gens des communautés Mapuche.

Les forces especiales et la Justice chilienne consacrent énormes quantités d’argent dans la criminalisation de la lutte mapuche et annoncent déjá d’autres arrestations. Les entreprises forestières comptent sur une protection policière permanente et que dans le cas du propriétaire du Fundo Montenegro, René Urban Pagnard, limitrophe de la communauté Temucuicui de la commune de Ercilla, est composé d’un hélicoptère, forces especiales et véhicules policiers de manière permanente. Urban a réussi que les membres de la famille mapuche Huenchullán Cayul, ses voisins le plus proche soient objet d’arrestations permanentes et d’intimidations de la part de la police lorsque ils circulent sur le chemin publique que sépare leurs demeures.
Ces faits ont été dénnoncés par Observatorio de Derechos de los Pueblos Indígenas ( Observatoire des Droits des Peuples Autochtones) et documenté sur le terrain en septembre 2006 par une mission d’Observation des Droits Humains. En juillet 2006, la Cour d’Appellations de Temuco avait rejeté une dénnonciation de harcèlement policier déposé par les gens de la communauté, argumentant que le rapport des Carabineros (police) soutenait que tel harcèlement n’existait pas, une réponse identique donné par les tribunaux dans le temps de la dictature pinochetiste.

La vulnérabilité des droits humains du peuple Mapuche et la judiciairisation de ses luttes ont été critiqué en mai dernier par Amnestie International dans son rapport 2007 et en l’an 2006 l’a été aussi par Rodolfo Stavenhagen, commissaire international des Nations Unis pour les Droits Humains des Peuples Autoctones. Au mois de mars de cette année, la réprimande est venu du Comité des Droits Humains des Nations Unis dans ses observations et récomendations dans le cinquième rapport sur les droits humains au Chili. Le Comité a fait un appel au gouvernement du Chili a réaliser tout les efforts possibles pour que ses négociations avec les communautés autochtones amènent a une solution que respecte les droits des communautés sur leurs terres affectés par l’expansion forestière et mégaprojets d’infrastructure et énergie et pour que celles-ci soient reconnues comme terres ancestrales.

En plusieurs opportunités, le gouvernement a reçu des appels d’attention provenants de la Commission des Nations Unis Contre la Torture, du Groupe International de Travail sur les Affaires Autochtones (IGWIA), du Forum Permanent sur les Questions Autochtones de l’ONU, de la Fédération Internationale des Droits Humains en Amérique Latine. Toutes ses instances font un appel au gouvernement chilien a rectifier.

Le gouvernement de la Présidente Bachelet fait sourde oreille aux avertissements des organismes internationaux de droits humains et à la campagne active pour la liberté des prisonnierEs politiques Mapuche menée par des organisations de ce peuple originaire, en Europe et autres régions du globe.

Face a la situation ,on peut se questionner sur l’arrogance de l’état chilien et se demander quelle force internationale serait-elle nécessaire pour obliger ce gouvernement néolibéral et colonialiste a cesser la répréssion contre un de ses peuples originaires et a s’asseoir pour écouter les revendications du peuple Mapuche.
Par la force ou par la raison ?

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