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Un nouveau type de "progrès social", à la sauce néolibérale, voit le jour...

PCQ, Mercredi, Août 1, 2007 - 16:21

Parti Communiste du Québec (PCQ)

Extrait: L'usine de Chrysler est à Belvidere, en Illinois. Dans cette usine, il existe maintenant deux catégories distinctes de travailleurs.

Il y a d'abord les employés réguliers, comme partout ailleurs. (...) Et puis, il y a une nouvelle catégorie de travailleurs, appelés "Employés temporaires de type plus évolué" (Temporary Enhanced Employee). Ceux-ci gagnent 10$ l'heure de moins, n'ont aucune vacance, aucun avantages sociaux et n'ont pas non plus de sécurité d'emploi.

Un nouveau type de "progrès social", à la sauce néolibérale, voit le jour dans l'industrie automobile et cela a de quoi inquiéter

L'industrie automobile a longtemps été synonyme de plus hauts salaires et de meilleures conditions de travail. Plus maintenant et un nouveau "pattern" semble vouloir se développer aux États-Unis et cela a de quoi inquiéter.

Pour le moment, une seule usine , chez Chrysler, aux États-Unis, utilise le modèle mais GM, Ford et Chrysler voudraient généraliser l'expérience lors des négociations pour le renouvellement des conventions collectives, lesquelles négociations s'amorcent maintenant chez nos voisins du Sud, dans cette industrie. Il reste à voir si ces compagnies seront en même temps tentées d'introduire aussi ce modèle ici, au Canada. Si cela devait être le cas, cela pourrait éventuellement avoir un effet de boule de neige chez bien d'autres employeurs.

L'usine de Chrysler est à Belvidere, en Illinois. Dans cette usine, il existe maintenant deux catégories distinctes de travailleurs.

Il y a d'abord les employés réguliers, comme partout ailleurs. Ils gagnent en moyenne 30$ l'heure, quand on additionne le coût des avantages sociaux et possèdent également la sécurité d'emploi.

Et puis, il y a une nouvelle catégorie de travailleurs, appelés "Employés temporaires de type plus évolué" (Temporary Enhanced Employee). Ceux-ci gagnent 10$ l'heure de moins, n'ont aucune vacance, aucun avantages sociaux et n'ont pas non plus de sécurité d'emploi.

Lorsque ceux-ci furent embauchés, Chrysler prétend qu'ils auraient tous signé une entente où ils consentissaient à gagner moins et à ne pas avoir les mêmes avantages que leurs autres confrères. Ces travailleurs contestent cette interprétation et l'affaire est actuellement devant les tribunaux.

Chrysler, de même que GM et Ford auraient laissé entendre, dans le cadre des négociations qui s'amorcent actuellement aux États-Unis pour le renouvellement des conventions collectives, qu'ils aimeraient bien généraliser une telle situation ailleurs. Le syndicat, les UAW, ont promis de mener une bataille acharnée contre un tel projet. Ils s'objectent également à une proposition visant à retirer les employés retraités de l'actuel programmes d'avantages sociaux; le coût associé au maintien des programmes d'avantages sociaux pour ces derniers incomberait alors au syndicat.

L'industrie automobile, aussi bien au Canada qu'aux USA, est largement syndiquée. Ici, au Canada, les travailleurs sont membres des TCA, un syndicat jadis relié aux UAW mais qui s'est éventuellement dissociés de ceux-ci durant les années 80 pour former leur propre syndicat indépendant. La séparation avait alors trait à un important différent portant sur l'utilité ou non d'accepter des concessions de la part des employeurs.

Le modèle utilisé à Belvidere déplait autant aux employés désormais catalogués comme étant des "temporaires au statut plus évolué" -- Wow; quelle évolution ?... --, ce qui est bien compréhensible, qu'aux autres. Il faut en effet savoir qu'à Belvidere, les employés réguliers se font régulièrement mettre à pied, pendant que les "temporaires" restent au travail. Cela permet en effet à l'employeur de baisser ses coûts. Le problème, c'est qu'à force d'être mis à pied, les employés réguliers finissent par ne même plus pouvoir se qualifier pour les programmes d'assurance-chômage et de supplément de revenus, prévus à la convention collective et devant servir à mieux protéger les travailleurs en cas de mises à pied.

Un autre bel exemple de comment le capitalisme est vraiment le "meilleur de tous les systèmes" et comment il permet finalement de faire progresser les gens. Enfin, cela dépend évidemment de quel bord on se situe...

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