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La dictature versus la démocratie

Anonyme, Mardi, Juillet 11, 2006 - 09:24

RUBY BIRD

Par RUBY BIRD - Journaliste indépendante

Pourrait-on imaginer une dictature s’installant dans ce que l’on appelle aujourd’hui le monde libre ou bien le monde occidental. Nous avons l’impression d’en être protégé. Le sommes-nous vraiment ? A travers le peu de scandales médiatiques à notre portée, les quelques rares livres dénonçant certains agissements ou une quasi évidente censure intellectuelle, idéologique ou politique, et autres manifestations qui arrivent à passer le filtre qui « aveuglent » nos concitoyens, nous pourrions nous poser cette fameuse question. VIVONS-NOUS ou ALLONS-NOUS VIVRE dans une forme de dictature. En serons-nous complices, victimes ou d’inconscients moutons ? Suivent certains avis qui peuvent mener à une piste de réflexion, si l’on veut bien réfléchir un tant soi peu.

----------LE DISCOURS POLITIQUE – LES MASQUES DU POUVOIR
Par Patrick Charandeau (Editions Vuibert)
Professeur de l’Université Paris-Nord et directeur-fondateur du Centre d’Analyse du discours (CAD).

Tout d’abord, on doit retenir que la principale cible du discours politique est l’opinion publique. Quant à expliquer les discours dominants d’une société, il faut tenir compte de trois instances : l’instance politique dans sa quête de séduction et de justification ; l’instance médiatique dans sa logique de dramatisation ; l’instance citoyenne avec toutes ses revendications.

Le discours politique est le résultat de la rencontre entre l’instance politique et l’instance citoyenne. Il peut y avoir incompréhension entre les deux, la seconde peut interpréter différemment le message sensé lui parvenir ou la première qui ne prend pas en compte les demandes de l’instance citoyenne.

L’auteur considère qu’il y a un « effet de brouillage » touchant l’opinion publique « en raison de changements qui se produisent dans les imaginaires de vérité, à travers le fonctionnement des médias et les discours que tiennent les politiques. » On doit distinguer la société civile de la société citoyenne et des groupes militants. Chacune des parties correspond à un type d’opinion. La société civile est un lieu de pure opinion concernant la vie en société mais n’ayant aucun engagement citoyen tandis que la société citoyenne est un sous-ensemble de la précédente avec un engagement politique car pense pouvoir jouer un rôle dans la bonne marche de la vie politique. Souvent, on mélange les deux. La première se nourrissant d’imaginaires sociétaux, la seconde d’imaginaires politiques. Les deux s’alimentent l’une l’autre.

«Il faut échapper « aux semblants dont l’opinion publique est l’objet. Ces faux-semblants sont le fait du marketing commercial et politique qui est véhiculé par les médias, et qui, a grand renfort de sondages, catégorisent l’opinion en « profils de consommateurs », « styles de vie », « groupes d’opinion »…..On a affaire à un serpent qui se mord la queue : l’opinion publique est invitée à se regarder dans le miroir de ces catégories et finit par « coller » à celles-ci. »

La conscience citoyenne est alimentée surtout par ce qui transparaît sur la scène politique et non par ce qui se passe en coulisse.

« La masse a éclaté en une multiplicité de groupes qui ont pris conscience de leur existence, de leurs droits et donc de leur droit à revendiquer, et chose encore plous récente grâce à la complicité des médias, de leur pouvoir de pression auprès de l’autorité politique…..Au fur et à mesure de l’augmentation du niveau de vie, du développement de l’éducation et de l’expansion du savoir, la conscience citoyenne est plus éclairée mais en même temps plus complexe. »

Trois grandes préoccupations touchent les citoyens français actuellement : le progrès ne rend pas le monde égalitaire ; le désir d’équité qui appelle à la solidarité ; la revendication pour résoudre d’abord les problèmes quotidiens.

Les citoyens se sentent aujourd’hui impuissants car sont conscients de l’emprise économique. Selon eux, on aurait atteint un tel degré de libération qu’il serait devenu impossible d’en contrôler les effets négatifs. D’où le sentiment que les politiques sont soumis aux lois de la mondialisation au niveau économique et juridique. Ce sentiment d’impuissance vient aussi de l’image que le citoyen a du monde politique, ce dernier subissant la stigmatisation et le discrédit (détournement de bien public, corruption, compromission, liens entre la justice et le pouvoir politique…..). On ne peut nier que le pessimisme touche aussi la vision que le citoyen a vis-à-vis des syndicats qui devrait être le dernier bastion de « moralité politique ».

« De plus, la télé, à travers des émissions qui auraient pour unique objectif de satisfaire aux impératifs de l’audimat, s’emploierait à un lavage de cerveau en colportant des idées à la mode et les clichés des « politiquement correct »…….Une perte d’identité des personnes, disparition qui repose sur un paradoxe : grâce à l’élévation générale du niveau d’instruction, l’individu augmenterait considérablement ses capacités de connaissance et d’analyse, mais dans le même temps il perd de son identité et donc agit de moins en moins. Sa conscience citoyenne s’en trouve affectée, et c’est peut-être pourquoi elle se réfugie tantôt dans l’indifférence (« à quoi bon »), tantôt dans la recherche d’une figure d’autorité (Le Pen).

------------LA DICTATURE DE LA PETITE BOURGEOISIE
Par Renaud Camus (Editions Privat)
Diplômé d’études supérieures de science politique et d’histoire du droit, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, maître en philosophie. Auteur d’une soixantaine d’ouvrages (romans, essais, journaux, élégies, éloges…..) Il vit et travaille dans le Sud-Ouest.

Le livre est un entretien sous forme de réflexions sur notre société, avec Marc du Saune. Renaud Camus, à travers ce titre provocateur, s’en prend à la classe de la petite bourgeoisie en France qui ressemble à celle en Europe, voire dans le monde occidental, celui que l’on appelle monde libre. L’évolution de la puissance le cette classe n’a été le fait de personne, ni de l’Etat, ni de la classe politique, de personne vraiment « sans aucune volonté conductrice, sans aucune volonté en tout cas qui veuille conduire à cela… »

Selon Renaud Camus, nous n’avons pas conscience de vivre sous une dictature car le dictateur, en premier lieu, c’est soi et qu’elle n’est ni politique, ni institutionnelle car elle n’en a pas besoin. Pas besoin de s’établir dans des lieux symboliques ou institutionnels pour pouvoir dominer. Il suffit d’être, par exemple, présent dans les médias, comme simple intervenant ou décisionnaire. Ses représentants sont interchangeables, nullement besoin de les nommer, la petite bourgeoisie s’entretient d’elle-même « ….elle règne par le jeu, par le cirque, par le plaisir, un plaisir étrangement sans saveur, mécanisé comme tout le reste…..Il est même tout à fait possible qu’elle ne connaisse elle-même ni sa propre nature ni son nom véritable, et que personne…….n’ait assez de recul, de cynisme, ou de bonne foi, pour identifier son essence et ses pratiques de dictature. »

Dans tous les cas, les différents médiateurs privilégiés ou fédérateurs font partie d’un ensemble. Sa force réside qu’elle ne ressemble en rien à la version habituelle que l’on a de la dictature. Il est impossible de la penser dans une démocratie occidentale car elle recouvre le monde social et culturel et n’a pas de structure à proprement dite. La conclusion est qu’elle ne peut pas susciter un sentiment de révolte. Mais les conséquences sont «….la consommation effrénée d’anxiolytiques, la croissance de la clientèle des psychiatres, des psychologues, des psychanalystes, gourous, coaches, marabouts et charlatans divers, et par l’augmentation du nombre de suicides, le tout sur fond d’abrutissement général, de bêtification programmée sans programme, de ludification intensive……. »

Le Français dans ce monde décrit au-dessus ne croit en rien et est hautement pessimiste et n’a même pas la force ou l’envie de se révolter. Il n’en voit pas l’intérêt, le monde est fait de petits bourgeois, tout le monde est dictateur de tout le monde. On ne peut pas se révolter avec les armes qu’on vous procure ou qu’on se garde bien de ne pas vous donner. Le mot d’ordre est l’intégration, tout le monde doit en faire partie. C’est en cela sa force, ce qui fait que cette dictature est solide et qui peut devenir totale, comme on ne l’avait jamais vu jusqu’à présent.

C’est à travers ce genre de réflexion que Renaud Camus développe ses idées avec Marc de Saune qui essaie de le pousser dans ses retranchements et aussi de trouver la faille ou les failles dans son raisonnement. Passionnant pour qui se pose la question de : dictature ou non et en sommes-nous complices conscients ou inconscients.

------------LA JUSTICE AU BENEFICE DU DOUTE
Par Gilles-Jean Portevoie (Editions Presses de la Renaissance)
C’est un ténor du barreau. Avocat de stars du show-business t de vedettes de la politique. maire-adjoint de Clermont-Ferrand.

L’auteur part du constat suivant : avant toute analyse « Comment en sommes-nous arrivés là ? Quelles dérives ont pu mener à une telle perte de crédibilité et à de tels drames humains ? L’état déplorable des prisons, le traitement intolérable infligé aux personnes incarcérées, l’inexpérience de trop jeunes juges épaulés par des experts parfois incompétents et suffisants ; les délais interminables, le mépris dont sont frappées les victimes, tout indique que le système judiciaire est dépassé par l’évolution trop rapide de la société. Et qu’il n’a pas réussi à s’y adapter. Alors, il rue dans tous les sens. »

« De l’affaire Outreau, en ressort toutes sortes de complaintes : les magistrats qui se sentent abandonnés par les pouvoirs publics, les auxiliaires de justice parlant de dysfonctionnement de la justice, les victimes et coupables se plaignant de l’opacité de la longueur des procédures judiciaires. La France entière a perdu confiance en la justice. »

L’auteur insiste à juste titre quand il dit « Ayons toujours à l’esprit que l’erreur ne se répare jamais totalement. Au mieux, on peut payer et présenter ses excuses. Le traumatisme est pourtant réel. Alors que dire lorsqu’il s’agit de reconstruire une carrière brisée, une entreprise en faillite, une famille en miettes et, reprendre l’expression de François Mitterrand aux obsèques de Pierre Bérégovoy, de « l’honneur d’un homme jeté aux chiens. »

Il déplore que la société française ne considère pas l’erreur judiciaire comme un fait de société mais uniquement comme « un simple incident de parcours ». Jusqu’à l’affaire Outreau le Français moyen, abreuvé de faits divers dans les grands médias, ne pensait pas qu’un jour peut être, lui aussi pourrait devenir une victime.

Différents points cruciaux sont mis en évidence :
- la procédure pénale qui n’assure pas toujours l’égalité des armes entre l’accusation et la défense, ainsi que la garantie des droits à la défense.
- La surpopulation dans les prisons ainsi que le taux en augmentation des suicides
- La justice étant le reflet de la société, actuellement, on note un besoin grandissant de sécurité
- On passe son temps à légiférer au coup par coup, en réaction aux affaires qui éclatent dans les médias. On évite les questions de fond car on se contente de vagues mesures souvent à but électoraliste.

Les quatre grands chantiers que proposent l’auteur :
- « la déflation carcérale, en faisant fi, pour une fois, de notre chauvinisme légendaire et en n’hésitant pas à s’inspirer des politiques carcérales de nos voisins. Cette politique nouvelle doit passer par la restriction de la trop facile détention provisoire. ». L’incarcération ne fait, la plupart du temps qu’à inciter à la récidive.
- La majorité des délits et atteintes au personnes restent impunis, d’où un sentiment de désespoir de la part des victimes. L’auteur propose pour la victime d’avoir le pouvoir de récuser des jurés devant la Cour d’Assises. De même, que la victime doit pouvoir demander réparation à l’Etat via les Commissions d’Indemnisation des Victimes d’Infractions (CIVI).
- Il faudrait restreindre les délais de jugement considérés comme trop long. On manque de magistrats et surtout de fonctionnaires de justice.
- « …..la référence à l’article 304 du Code de procédure pénale évoquant « l’intime conviction » donne souvent lieu à contresens. L’intime conviction ne peut se forger qu’à partir des preuves administrées. Sans ces preuves, elle n’a plus lieu d’être..….Il faut aussi……instituer un véritable acquittement au bénéfice du doute, reconnaissant expressément et automatiquement à la partie civile le droit d’obtenir réparation de son préjudice. ». On doit aussi pouvoir délocaliser le second procès, en cours d’appel.

L’auteur conclue que l’Etat de droit est l’inverse de l’Etat policier. Il réclame une Justice juste, indépendante et proche des citoyens. Des chapitres entiers sont consacrés aux prisons françaises, leur surpopulation et de « repenser, développer, réhabiliter le parc immobilier, mais aussi de commencer par faire sortir de prison ceux qui n’ont rien à y faire – les détenus trop âgés ou très malades, les toxicomanes, les aliénés, les indigents et autres exclus -, de limiter au maximum les mises en détention provisoire, et surtout d’utiliser judicieusement le dispositif déjà existant de peines autres que l’incarcération…. »

Au sujet des victimes, un énorme chapitre leur est consacré « La République se doit de rétablir systématiquement les victimes dans leur droit. Il faut également que la société, qui n’a pas réussi à les protéger, leur offre une compensation, une aide psychologique par l’entremise d’un procès désignant clairement, aux yeux de tous, le bourreau et sa victime. »

Pour les délais de justice, la France devra se soumettre à la Cour européenne des Droits de l’Homme et de respecter et faire respecter sa Convention.

Une question et un chapitre entier sur l’affaire judiciaire d’Outreau « Vivons-nous dans un Etat de droit ? Pour tenter de répondre, retour à Outreau. » L’erreur judiciaire comporte aussi bien la condamnation d’un innocent que l’acquittement d’un coupable. « Elle peut aussi prendre la forme d’un non-lieu, d’un classement sans suite ou d’une relaxe. D’une simple condamnation injustifiée devant le tribunal de police. » Le Droit et la Justice ont un coût, même si cela relève de la fonction publique.

------------JOURNALISTES – DES MOTS – DES DOUTES
Sous la Direction de Henri Weill (Editions Privat)
Journaliste à France 3 (Toulouse), la 5 puis RFO, a enseigné au Centre de formation et de perfectionnement des journalistes. Aujourd’hui, journaliste indépendant, intervenant à l’ENA. A déjà publié plusieurs ouvrages.

Une question de l’auteur « Comment se situer lorsqu’on apprend vite que la langue est la meilleure ou la pire des choses ? ». Nous savons que le journaliste est un des vecteurs de transmission du langage. Il doit donc être vigilant sur les mots à employer car l’information, en général, est jugée de plus en plus durement par les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. « Face à la nécessité immédiate de traiter l’info, face à la pression de la concurrence, face au poids culturel des fabricants, face à la réalité du terrain, il est impossible d’affirmer que l’on peut crédibiliser en vérifiant, en croisant d’hypothétiques sources. »

Une affirmation, que tout un chacun a noté « Mais là encore nous revenons à nos travers de langage, parcourus de ronflantes exclusivités, de pétaradantes « révélation de la rédaction » et autres scoops, si nombreux que ces mots perdent de leur sens……Quant aux effets de mode dans la répétition aveugle…..Et puis, il y a cette volonté, coûte que coûte, de faire l’actualité, voire de l’imposer, d’adopter la posture d’un shadow cabinet britannique. Eventuellement, de la provoquer. Qui est le pouvoir ? »

Il y a une citation que je ne connaissais pas et qui montre clairement qu’elle n’est pas respectée « Au juge de condamner et de punir, au citoyen de militer contre l’oubli, au journaliste de donner à comprendre sans inculper ni disculper. ». Il paraît que le métier de journalisme, malgré la relation attraction – répulsion avec son public, ne cesse pas de faire rêver et est plus recherché que jamais auparavant. Cependant, l’auteur révèle le manque de curiosité, de culture générale, même au niveau de la culture journalistique chez la nouvelle génération de candidats. On a même l’impression, à travers les observations et la durée, que ce sont les médias qui font l’histoire.

« Ainsi le « produit » d’info à la télé obéit à de nouvelles règles depuis une dizaine d’années et affirme son ancrage à la téléréalité : nouvelle narration, sujets rabâchés dans des magazines survendus mais parfois vides…… Consommation la plus courante : « les faits de société » au sein desquels le fait-divers court en tête. Dans ce domaine, il n’est pas rare que le journaliste-réalisateur prétende refaire l’enquête aux fins de tenter de dévoiler un fait inconnu. Pourquoi pas, sauf si la systématisation crée un inquiétant penchant pour le journalisme aléatoire, redresseur de torts et rédempteur. »

L’auteur déplore le manque d’intérêt qu’a le journalisme français pour ce qui est hors des frontières. A part, les USA, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, rien ne semble l’intéresser. « Mais il est vrai…..la « star » de l’info c’est Al-Qaida sorte de défouloir aux limites mal définies mais commode refuge sémantique. ». La concurrence commence à se faire ressentir de la part d’un nouveau métier « le journalisme potentiel », chacun peut, à l’aide d’une caméra, s’improviser et devenir témoin d’un événement.

« Qui est le dominant, qui est le dominé ? Journalistes arrogants et coupables et public innocent ? Le journaliste parle de ce qu’il entend et le public de ce qu’il a entendu. Peut-être sommes-nous donc tous, confortablement, coupables et ravis de notre sort ? »

« …..Depuis Timisoara et la première guerre du Golfe, on a commencé à s’interroger sur les dérives du spectaculaire, l’influence de l’économique…..Un changement s’est-il dessiné ? Pas vraiment. Le fonctionnement s’opère toujours en vase clos, les pratiques restent agressives, l’autocensure active, les marronniers en fleurs et les annonceurs…….des sages de l’info. »

Ce livre, malgré ces déclarations évidentes de nos jours, voulait être un ensemble de témoignages de journalistes connaissant leur métier et qui montrent une toute autre image, plus consciencieuse dirons-nous. Il voulait aussi « Créer un micro-climat propre à entamer une réflexion sur l’identité journalistique, sur les pratiques en vogue, d’en saisir les ressorts et tenter de donner du sens. Poser quelques questions qui en amènent une foule d’autres……Pour témoigner ensemble qu’il existe une pensée critique du journalisme, que nous ne pouvons ni ne voulons oublier cette crise d’identité du journalisme parallèle à celle de la société. »

Journaliste indépendante


Sujet: 
(+1) :: EDIT
Auteur-e: 
Michael Lessard...
Date: 
Mar, 2006-07-11 09:52

* titre en minuscules
* thèmes: Démocratie | Droits | Média

Michaël Lessard [me laisser un message]
Militant pour les droits humains.
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