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Les "Zapatistes" du Nord. Présence québécoise au Forum Social Mondial de Caracas!

Marcela Valdivia, Samedi, Mars 11, 2006 - 13:14

Marcela Valdivia

“Nous sommes les Zapatistes du Nord

Un Forum des plus éclectiques et qui ressemblait étrangement au Festival de Jazz, des tentes et des scènes parsemées dans la ville avec des spectacles de rap, de folklore, de rock, nous avons dansé avec des avocats colombiens du Collectif Alvear Restrepo qui peuvent ainsi oublier le climat de violence permanent au sein duquel ils vivent, "salsa" oblige nous avons choisi la tente de Cuba où les drapeaux des États Unis, de la France ou du Canada étaient remplacés durant ses six jours "dans cet autre monde possible..." par ceux de la Bolivie, de Cuba ou de la Colombie qui volaient la vedette.

Un programme que j'ai jamais eu le temps de lire, avec plus de 2 000 activités dispersées aux quatre coins de la ville me faisant penser au programme du Festival des Films du Monde. Le Festival des anarchistes, de l'extrême gauche, de la gauche, de la gauche caviar, des progressistes, des altermondialistes, des sociaux-démocrates, des vendeurs de chandails du Che, d'Allende, de Chavez ou des foulards Palestiniens c'est le souk de la gauche!

Ignacio Ramonet, un des initiateurs du Forum du Monde Diplomatique, interviewé dans le Hall d'entrée du Caracas Hilton, lieu de rassemblement principal du Forum, m'explique que “les débats devraient déboucher sur des propositions concrètes, il s'agit de se mobiliser afin de créer une conscience collective permettant la formulation d'une critique afin de combattre la globalisation néo-libérale.



Sujet: 
Au risque d'encore passer pour un pisse-vinaigre...
Auteur-e: 
patc
Date: 
Dim, 2006-03-12 12:59

Qu'est-ce que c'est que cette boullie?

Nous savions que la gauche bourgeoise avait tendance à se flatter la bédaine, mais là ça frôle l'indécence!

Le zapatistes du Nord? Les employés de Wal-Mart à Jonquière? Ça n'est pas seulement du délire, c'est carrément de la fausse représentation.

Ça fait des années que les québécois et québécoises se dandinent aux quatre coins du globe, dans les grand messes annulles de la gauche bien-pensante planétaire. J'ai moi aussi fait ma part pour faire mousser à l'international, au sujet du Québec, une réputation progressiste qui ne s'asseoit dans les faits sur rien d'autre que de l'auto-congratulation et de la suffisance intellectuelle, au reste financé directement ou indirectement par l'appareil étatique et ses "institutions sociales".

D'autres mondes sont peut-être possibles, j'ai plutôt tendance à dire "nécessaires", mais à part quelques discours ampoulés et des shows de chaises qui se répètent pathétiquement d'année en année, très peu de gestes concrets sont posés pour isoler les causes premières de la déroute sociale-politique mondiale et les arracher sans autre forme de procès.

De telles manifestations de narcissisme pseudo-socialistes sont devenues rien de moins que trompeuses et négationnistes.

Réveillez-vous! Le monde dans lequel nous vivons, malgré toutes nos bonnes intentions et nos idéaux recyclés, repiqués dans les livres de penseurs respectables, n'est pas en rémission. Loin s'en faut.

Chavez, nouveau porte étendard de la révolution permanente? Un petit cacique en uniforme, un nouveau lider maximo, revu et amélioré, moins vociférant et péremptoire que l'original, mais tout aussi paternaliste. S'appuyant sur une miraculeuse constitution, certes sympathique, il se maintient au pouvoir et garde la population au large, pendant que les profits du pétrole s'engrangent discètement.

C'est ce modèle de réussite altermondialiste qui vous fait bander? Certes, mieux vaut un Chavez qu'un Bush, un Harper ou un Berlusconnard.

Mais pour ce qui est d'une société sans classe, vous avouerez qu'on est loin du compte.

Alors quand vous me parlez, l'émotion dans la voix, des lendemains qui chantent pour un Québec solidaire et quand, pour m'en convaincre, je regarde à droite et je vois Charest, un PQ mésosoïque et un ADQ gentiment réactionnaire, et quand je regarde à gauche et tout ce que je vois, c'est des camarades-caviars qui font des gorges chaudes un verre de scotch à la main et des camarades-anar qui trop souvent s'enferment dans une logique circulaire, j'en vient à une autre conclusion que votre beau poème d'espoir et d'amour universels.

Arrêtez donc de vous crosser! Ça ne fait pas avancer le train.


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Sujet: 
La réception active!
Auteur-e: 
Marcela Valdivia
Date: 
Lun, 2006-03-13 13:29

Marcela Valdivia, avocate et médiatrice

Cher PatC - pisse vinaigre, en fait… quel est ton vrai nom, on se connaît peut-être?

A moins, que monsieur ne craigne la GRC, pour ne pas s’afficher ou les mises en demeure pour brutalité gratuite? Ou êtes vous devenu si connu, chez CMAQ ou dans la région montréalaise que votre pseudo à la Che vous va mieux?

Tu es l’exemple parfait de la « théorie de la réception active ». Chacun vivant dans son monde avec ses cadres référentiels, ses schèmes d’interprétation, ses préjugés, ses projections, et sa mauvaise foi, chacun lit bien ce qu’il veut bien y lire dans cette bouillie… et j'ajoute au cas où tu aurais pas compris qu'elle est avant tout pour chats! D’ailleurs dans tes scénarios catastrophes, de prospective stratégique, tu utilises quelle méthode scientifique? Les dés de la destinée ou les tasses de thé, étant donné que tu ne sembles pas aimer les trouver en bonne compagnie… autour d’un bon verre de scotch? Comme se construisent d'ailleurs depuis des lunes les sociétés humaines… A quoi tu t’attendais avec ce titre accrocheur? Tu ne comprends pas qu’il s’agit béatement de l’humour de la part de Melançon. À consommer avec modération! Ceci dit, il y a plusieurs manières de faire avancer le train, mon cher, et les travailleurs de Wallmart ont essayé… et il faut les féliciter… je ne sais pas trop où tu veux y amener ton train… mais laisse moi te dire que si c’est toi qui le dirige, j’y débarque tout de suite… j’ai surtout pas envie de frapper un mur!

Quelle arrogance gratuite! Qui t’as dis que Chavez nous fait bander? Plusieurs sont revenus plus critiques que jamais d’autres sont au contraire plus convaincus et confiants, du processus qui y est mené… nous ne sommes pas un bloc de pensée monolithique. Mais surtout, comment peux-tu te permettre de dire que nous ne faisons pas avancer le train? Et de quel droit pouvons nous dire aux autres qu'il faut faire avancer le train?

Sais tu au moins ce que vivre en dictacture PatC? Comme plusieurs de ceux mentionnés dans le texte le savent trop bien? C’est tu c’est quoi te mettre debout, parce que t’en peux plus de voir la souffrance de tes voisins chômeurs, dans l’Est, et de voir tes amis se faire arrêter, pour des vols qualifiés, violés, et abusés, mille fois abusés, mille fois fourrés, toujours les mêmes, lorsque tu viens d’Hochelaga Maisonneuve, ou de St Henri? Sais tu c’est quoi de voir des enfants nourris au thé, ou à l’eau? Ou impuissant assister à l’abandon du rêve de voyager ou faire des études plus poussées pour des filles et des gars brillants parce qu’il faut « serrer les dents » et aller bosser, comme dit la chanson?

C’est tu c’est quoi passer des mois ou des années dans les prisons de Pinochet, ou en Iran, en Afghanistan ou au Guatemala… avoir des chocs électriques, des rats vivants introduits dans les vagins, devoir se remettre débout, sans être intimidés, et combattre continuer à combattre sans devenir des despotes, jamais! C’est tu c’est quoi recevoir comme avocat le témoignage d’une femme quand c’est la première fois qu’elle ose que ça sorte... après 25 ans, un 11 septembre, la blessure étant trop profonde... du jour où c’est cinq militaires chiliens formés par leurs instructeurs états unis, n’oublions pas… personne ne naît tortionnaire… on le devient… qui en la tenant à quatre comme une bête sauvage pendant que l’autre à force de sauter dessus sa bedaine de sept mois réussit à faire avorter, le fils ou la fille engendré avec ce révolutionnaire qu’on torture dans l’autre cellule d’à côté? C’est tu c’est quoi porter ces bleus au cœur qui font plier l’échine devant tant de violence sadique bien souvent à jamais? C’est tu c’est quoi voir ton père se faire arrêter et savoir impuissante qu’il est torturé? Aller impuissante crier ta haine devant les prisons, les consulats, les gouvernements, pour te faire arrêter à ton tour? C’est tu c’est quoi voir ton oncle revenir de prison les mains détruites à coups de chocs électriques, le regard éteint? C’est tu c’est quoi te mettre debout, malgré tout, oublier la nuit où les militaires entourent ta maison et toi enfant tu vois un fusil soulever les draps et les jupes de ta tante qui dort à tes côtés, et le militaire avec sa violence gratuite comme la tienne, dire à ta tante : t’as pas le goût de te faire crosser? Tu ne cacherais pas ton frère ici, entre tes deux jambes? Tu utilises les même mots que les fascistes que j’ai fuis, Pat-C, fais garde où tu t’enlise avant qu’il ne soit trop tard. C’est tu c’est quoi arriver en exil, avec des parents brisés par la torture, avoir peur des avions, des sirènes d’auto de police ou des pompiers durant des années sans jamais pouvoir tout à fait la maîtriser?

C’est tu sais quoi, la peur au ventre aller manifester malgré le fait qu’on sait qu’on s’attaque à un monstre géant beaucoup plus organisé, même ici au Canada? C’est tu c’est quoi aller dans une prison, et en cachette prendre les photos qui vont permettre aux prisonniers de pouvoir s’y échapper, le cœur battant à tout rompre? C’est tu c’est quoi demander l’extradition de Pinochet, pour qu’il réponde des tortures des victimes canadiennes… il faut avoir fait son droit, ça sert des fois… comme l’ont fait Michel Boyer et Michel Marchand qui m’ont aidé, vaincre la maudite peur où on veut nous enfermer, oublier les lignes téléphoniques qui se coupent, les messages d’insultes, les photographes anonymes avec des téléobjectifs qui t’attendent au coin de la rue et s’en vont en courant, les cellulaires qui te laissent pas dormir avant un examen de synthèse à l’Université? C’est tu c’est quoi l’intimidation lorsqu’on se bat contre un monstre?

C’est tu sais quoi et c’est pas un cauchemar psychotique ou de la paranoïa aiguë… de devoir vivre cet harcèlement, même encore trente deux ans plus tard après le coup d’état du 11 septembre 2005 au Chili, et ce en sortant tranquillement de chez toi… avec ton fils, un ami de ton fils et ton chum pour aller ici à Montréal se réunir au Parc Jeanne Mance, avec les camarades … fière d’aller comme vice-présidente de l’Association des Chiliens du Québec, j’ai démissionné depuis.. j’ai pas tenu le coup…j’aime pas les mauvaises blagues.. ni lorsqu’on s’attaque à plus petit que soit… afin de nous commémorer le coup d’état, et de se butter à la porte de ta maison avec une Jeep noire Kia, un drapeau américain qui flotte dedans? L’indécence, c’est cela, c’est tu c’est quoi pousser l’indécence à la cruauté, ne plus jamais revoir dans ton quartier cette auto, et devoir sortir sept jours après, un dimanche, le 18 septembre pour aller fêter l’indépendance du Chili, et se butter à la même Jeep Kia, auto russe avec un drapeau américain dedans.. beau symbole… beau paradoxe envoyé là… la même jeep stationnée devant ta maison, devoir te taire… sans faire de scandale pour ne pas faire peur à ton fils…ni à son ami… c’est cela pousser l’insulte à l’insolence, trop grossier comme coïncidence pour croire au hasard. Une cruaté que j’emmerde, comme la tienne. Et dont j’en ai marre. C’est tu que dans les geôles de Pinochet, on faisait appel aux paradoxes pragmatiques, développés par l’École de Palo Alto, pour torturer psychologiquement les prisonniers? C’est un secret de polichinelle dans la gauche chilienne.

Non, je n’ai pas honte de prendre un verre de vin, et pourquoi pas un scotch? Parce que lorsqu’on a donné ou risqué sa vie pour défendre des idéaux aux quels tu y crois...on le mérite! D’ailleurs, durant la dégustation du verre de vin qui semble t’avoir tant dérangé, avec Pierre Séguin de la CSQ, on parlait de Me Michel Boyer, qui au lieu de déblatérer comme tu le fais, au lieu de critiquer, il faisait deux bacs en même temps, un en droit et un en communication, dans les années 70, et se depêchait pour aller travailler... la job à abattre est grande...en ostie... il a donné sa vie, sa santé pour faire avancer le train, pour défendre les plus petits, pour se battre jusqu’en Cour suprême pour une plus grande justice sociale, dans ce train, je n’ai aucune difficulté à y embarquer. Et aucune honte à y participer, malgré tous les qualificatifs que tu lui prêtes. C’est pas un train piloté par un complexé manipulateur anti-social comme tu me sembles être… en attente de quoi, tu le dis pas en fait?

Défends tu le néo libéralisme à outrance, le darwinsime social, que le plus fort gagne? Sinon que proposes tu ? Désolée de ne pas te connaître et de ma triste ignorance passée à lire du Ramonet, Chossudovsky ou Dumont au lieu du Pat-C… M. ou Mme Pat-C… êtes vous fille, garçon ou hermaphrodite? Êtes vous un, deux ou en nom collectif? Êtes vous réels ou virtuels? Êtes vous de Montréal ou de Tombouctou? En tout cas, vous semblez nager…en plein dans la société du spectacle de Debord et tel que prédit par Baudrillard, vous semblez plus proches et ressemblez plus au monde des objets que celui des humains.

En attendant mon très cher, oui cela fait du bien, de se sentir moins seuls au moins pendant six jours. Parce que pendant que la gauche se déchire et s’auto détruit, la droite se renforce à cause des discours destructeurs comme les tiens. Oui un autre monde est possible, lorsqu’on a vécu en enfer on a pas le choix de voir la lumière au bout du tunnel. Et quant à la crosse, ne t’en déplaise… il y a une gauche, qui aime bien je ne dirais pas crosser ou fourrer… mais plutôt faire l’amour… qui aime bien boire, qui aime aussi chanter, danser et qui ne désespère surtout pas, il y en a trop qui sont morts, il y a en a trop qui se sont brisés sous le poids de la douleur pour qu’on s’arrête. C’est dommage de voir que tant qu’on a pas reçu des bombes sur la tête, quelques coups d’électricité dans les testicules, on se permet de débiter des insanités comme les tiennes!

Mais au fait, peut-être que je me trompe, es tu aussi un fils ou une fille…de rescapé ou mieux un survivant du génocide rwandais ou des Khmers rouges, ton père est peut-être un « papillon » cubain de Miami ayant fui Cuba, pour en vouloir autant à Fidel, que sais-je? Je retire mes souhaits au sujet de bombes ou de coups d’électricité dans les testicules en fait, il y a des meilleurs façons d’apprendre dans la vie! Et au fond, t’as le droit de dire ce que tu veux. Et moi j’ai le droit d’y répondre. Chose certaine, je m’ennuierai certes avec un PatC, venu rejoindre nos rangs … il pourrait nous faire la morale, et vouloir s’imposer comme leader maximo… en nous imposant de la tisane au lieu du scotch.. no way, cher PatC! Je préfère ma gauche que tu qualifies de bourgeoise, caviar, qui aime prendre un bon verre de vin de temps en temps… parce que durant l’année on n’arrête pas souvent de bosser! Quel gâchis, très cher, oui ça va mal, mais so what? Quand c’est le temps de défendre les idéaux et de faire les révolutions, l’expérience m’a appris que les chiens qui jappent ne font pas long feu.


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Sujet: 
Encore du bon karma ...
Auteur-e: 
patc
Date: 
Lun, 2006-03-13 20:45

Patrick E. Cadorette, étudiant, activiste et pisse-vinaigre amateur.

Wow. Ma désinvolte brimade n'en vallait pas tant.

J'avouerai ceci. J'y suis allé un peu fort. C'est mon style.

Mais avant tout, je regrette de vous avoir offensé à ce point que vous ayez cru nécessaire de répondre aussi longuement. En terme d'énergie dépensée, c'est nettement contre productif. On pourrait en dire autant, peut-être, de ma réponse à votre article, ou même de l'article lui-même. Mais ça serait ajouter insulte à l'injure.

Je me suis sûrement mal fait comprendre. Et pour cela, je vous demande pardon, Mme. Valdivia.

Je vous présente aussi mes excuses sincères si mes propos vous ont offensés. La bouillie, c'était de trop.

Non, je n'ai pas grandi dans la favela, ni sous le joug d'un gouvernement assassin. Juste une famille ouvrière québécoise en climat pastoral/industriel, avec pour seuls tyrans le triste défilé des médiocres et des corrompus.

Mais j'ai baigné dans la mondialisation au même titre que tous ceux et toutes celles de ma génération. Ce qui m'a porté à croire, à l'âge ou on comprend ces choses là, que le système de gestion économique fondé sur le libre marché est fondamentalement et irrémédiablement meurtrier. Parmi les diverses modalités et déclinaisons possibles du capitalisme, aucune ne masquent la nature destructive de ses prémisses. Ses apologistes sont complices.

Mais, de l'autre côté du spectre - celui qu'on nous enseigne à l'école - le communisme, l'idéal socialiste, s'est trop souvent réalisé dans la violence, l'intrigue et la déception. Les exceptions, malheureusement, persistent à confirmer la règle. Il ne reste plus que l'Utopie. Et c'est là où nous nous sommes rencontrés, Mme. Valdivia.

Ce qui nous distingue, j'ai l'impression, c'est que quand je parle de déroute sociale-politique, je n'exclue pas la gauche du crash en cours, ni dans ses causes ni dans ses conséquences.

2 choses, pour nourrir la discussion.

1. La gauche n'entretient pas la distance critique nécéssaire d'avec le système capitaliste et l'agenda globaliste. La proposition d'une "alter" mondialisation est intimement liée à la globalisation comme processus économique, i.e. la mondialisation du marché. Ce processus en retour est imposé par un gouvernement semi-occulte, qui mène les affaires mondiales au-delà des gouvernements nationaux et des alliances internationales. Et pas nécessairemnt dans l'intérêt des peuples, comme on peut le constater depuis au moins deux siècles et demie.

Le shéma mondialiste est imposé à tout le monde. Le problème de la gauche, possiblement, c'est qu'elle reproduit le shéma tracé par l'hégémonie. Si elle ne tend pas à endiguer l'influence du modèle capitaliste sur ses propres développements, elle risque de se développer à l'image du modèle dominant.

C'est à cette tendance assez généralisée que se rattache le phénomène de l'embourgeoisement de la pensée contre-hégémonique. Moi aussi j'aime bien le vin, soi dit en passant, et la bière, et le scotch, et pas mal tout ce qui donne un buzz si vous voulez savoir. C'est mon embourgeoisement minimal personnel.

( Pour vous répondre, je ne sais pas trop quelle science supporte mon hypothèse. Juste l'observation et l'intuition. Pour ça, j'ai pas de référence, désolé.)

2)La gauche est rébarbative à la critique, et elle est peu encline à l'auto-critique. Son progrès est entravé par l'auto glorification permanente, et la montée en épingle de la moindre petite victoire ou du moindre semblant de victoire.

Je ne sais pas non plus quel est le terme scientifique pour ce genre de comportement.

Quand à ce commentaire, je vous donne la permission de le qualifier de narcissique si ça vous chante.

Sans rancune,
pour la paix et l'Anarchie

Quand à mon nom réel - un surnom à la Che !!?? -, il s'agit tout simplement d'une contraction de mon prénom et de l'initiale de mon patronyme : Pat + C. Brillant stratagème, je vous le concède. Merci de l'avoir tapé aussi souvent sur votre clavier, c'est sûrement du bon Karma ...


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Sujet: 
Merci pour vos excuses...
Auteur-e: 
Marcela Valdivia
Date: 
Jeu, 2006-03-16 12:16

Marcela Valdivia, avocate et médiatrice

Merci bien. J'étais en plein mon SPM, dans le début de la quarantaine que voulez vous! Hyper émotive.

Désolée moi aussi si je vous ai brusqué!

Et merde avec la paix et l'anarchie.

Mais avant il faut apprendre à bien écrire, je viens de relire le texte et j ai honte des fautes...

C'est tu ... Sais tu?

Amitiés sincères, Marcela.


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Dossier G20
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Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
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