Samedi le 11 mars à 14h30
Centre St-Pierre, Salle 202
1212 Panet,
Montréal
(près du Métro Beaudry)

Le Parti de l’égalité socialiste (section Canada) tiendra une réunion publique à Montréal, samedi le 11 mars, sur le thème « Le socialisme et la lutte contre la réaction sociale et la guerre impérialiste ».

Deux conférenciers, un membre en vue du PES (section États-Unis) et Keith Jones, le secrétaire national du PES (section Canada) et membre du Comité de rédaction international du World Socialist Web Site, traceront le lien entre l’éruption de la guerre impérialiste et l’offensive mondiale contre la classe ouvrière et élaboreront sur l’alternative socialiste.

À l'approche du troisième anniversaire de l’invasion de l’Irak par les États-Unis, qui a vu des dizaines de milliers de civils tués, les infrastructures du pays dévastées et les conflits ethniques en hausse, aucune rhétorique de la Maison blanche quant à l’apport de démocratie à la région ne peut dissimuler un fait incontestable : cet acte d’agression non-provoqué a marqué une nouvelle éruption de colonialisme sanglant sur une échelle mondiale.

Le vieux cadre de relations internationales relativement pacifiques a été irrévocablement anéanti alors que les grandes puissances capitalistes rivalisent pour un avantage géopolitique et le contrôle de ressources naturelles vitales, tout particulièrement le pétrole et le gaz. Un élément incendiaire dans ce mélange explosif de rivalités inter-impérialistes croissantes est la tentative téméraire de la classe dirigeante des États-Unis pour contrebalancer la position déclinante du capitalisme américain dans le monde en mobilisant sa force militaire encore dominante. Toutes les grandes puissances, incluant celles, telles que la France, l’Allemagne et le Canada, qui évitèrent, pour des raisons qui leur appartiennent, de participer directement à la guerre américaine contre l’Irak, augmentent leurs dépenses en armement et font des plans pour soutenir leurs capacités militaires. Le nouveau premier ministre du Canada Stephen Harper a déclaré que son intention était de développer les Forces armées canadiennes jusqu’au point où d’autres puissances devraient faire attention.
Cette montée du militarisme va de pair avec un assaut global sur les droits démocratiques fondamentaux. Sous la couverture de la soi-disant « guerre au terrorisme », les gouvernements au Canada, en Europe, en Australie et, par dessus tout, aux États-Unis, se tournent vers des mesures d’état policier telles que la surveillance illégale et la détention arbitraire de leurs propres citoyens et, dans le cas des États-Unis, l’autorisation de la torture par l’état. Au même moment, le gouffre social entre une poignée de super riches et une majorité de travailleurs s’élargit à un rythme sans précédent alors que les emplois, les salaires et les programmes sociaux sont coupés afin de payer les énormes baisses d’impôts pour les riches. Dans son écrasante majorité, l’élite canadienne a appuyé une victoire des conservateurs dans les récentes élections fédérales afin d’intensifier cette guerre de classe.

L’agression militaire, les méthodes anti-démocratiques et les inégalités sociales sont toutes des expressions d’un même phénomène objectif : l’effondrement du capitalisme mondial. Seul un tournant conscient de la classe ouvrière mondiale vers la perspective du socialisme internationaliste peut empêcher le système capitaliste en faillite d’entraîner l’humanité dans l’abysse.
Nous lançons une chaleureuse invitation aux lecteurs du WSWS au Canada et particulièrement dans la région de Montréal à venir assister à la réunion du 11 mars.