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Êtes-vous un vrai révolutionnaire ?

ronny, Jeudi, Avril 28, 2005 - 22:41

ronny

À l’approche du 1er mai, voici un petit texte résolument polémique autour de ce qu’est un “vrai révolutionnaire".

Alors comme ça, vous dites que vous êtes des “révolutionnaires�?, hein ?

C’est vrai que de nos jours, les gens s’imaginent vraiment n’importe quoi à propos d’eux-mêmes. Le milieu militant est rempli de ces gens qui prennent leurs vessies pour des mollies.

La plupart du temps, il ne s’agit de rien d’autres que de paroles lancées en l’air, que de gens qui se croient et qui aiment s’écouter parler, surtout après quelques verres bières. Mais au fond, l’écrasante majorité de ces prétendus “révolutionnaires�? ne sont que des poseurs et des wanna-be.

Bien entendu, vous serez sûrement portés à penser que ronny est sûrement un sale prétentieux de frais chié qui croit détenir la sainte vérité révolutionnaire et qui regardent tous les autres du haut de son foutu pied d’estale.

En fait, vous pouvez penser ce que vous voulez de ronny. Rien à foutre que des cons qui me connaissent même pas fassent mon procès en se basant sur toutes sortes de conneries qu’ils s’imaginent à mon sujet.

Ronny sait ce qu’il vaut. Et il est assez grand pour juger lui-même ses propres actions.

Même si vous êtes les derniers à être prêts à l’avouer, vous mourrez sûrement d’envie de savoir la définition d’un vrai révolutionnaire selon ronny.

La plupart des militants définissent quelqu’un de révolutionnaire en fonction des ses idées. Ceux qui croient dans le communisme libertaire pensent que seuls les communistes libertaires sont de véritables révolutionnaires. De même que ceux qui croient dans la fondation d’un parti communiste révolutionnaire pensent que seuls ceux qui croient dans la fondation d’un parti communiste révolutionnaire sont de véritables révolutionnaires. Et ainsi de suite.

Moi, je vais vous dire : un vrai révolutionnaire ne se définit pas en fonction du blabla qu’il dit. C’est à la portée du premier imbécile venu de se dire ci ou ça. Rien à foutre du blabla et des fleurs du tapis.

Un vrai révolutionnaire n’est pas forcément quelqu’un qui est prêt à mourir pour l’atteinte de son idéal. N’est pas un vrai révolutionnaire celui qui va chercher à se mettre dans le pétrin avec les flics aussi souvent que possible pour paraître pour un martyr de la cause aux yeux de ses chums.

Un vrai révolutionnaire, c’est plutôt quelqu’un qui vit principalement pour l’atteinte de son idéal.
C’est quelqu’un qui va priorisé son idéal révolutionnaire au-dessus de toutes autres choses. C’est quelqu’un qui obéit d’abord et avant tout à sa conscience. C’est quelqu’un qui est prêt à faire tous les sacrifices possibles, en autant qu’ils puissent contribuer à l’avancement de son idéal. Les autres ne sont que des bullshitteux de première.

La révolution est un projet ambitieux, peut-être l’un des projet politiques les plus ambitieux qui soit. C’est pourquoi un vrai révolutionnaire va toujours faire tout en son possible pour que ses efforts portent fruit, peu importe la nature de ceux-ci. Et quand il est confronté à l’échec, le vrai révolutionnaire ne se dit pas : “Ben, au moins j’ai essayé.�? Non. Le plus important pour un vrai révolutionnaire, ce n’est pas de tout simplement “essayer�?, mais de vaincre. C’est pourquoi il se donnera de beaucoup de mal pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné et en tirera des leçons pour l’avenir.

Un vrai révolutionnaire n’a aucun intérêt à se raconter des histoires. Au contraire. Un vrai révolutionnaire a tout intérêt à bien comprendre la réalité socio-politique qu’il souhaite de tout cœur voir se transformer radicalement. Un vrai révolutionnaire sait très bien que si son analyse de la situation est incorrecte, l’impact de son action s’en trouvera amoindri.

Un vrai révolutionnaire va éprouver un profond respect envers l’engagement de tous les camarades sincères qui l’ont précédé. Par contre, un vrai révolutionnaire n’a aucun intérêt à s’accrocher aux vestiges d’un passé qui n’est plus. Un vrai révolutionnaire sait qu’on ne vit plus à l’époque de la Russie de 1917, de l’Espagne de 1936 ou de Paris en mai 1968. Un vrai révolutionnaire sait que la situation socio-politique évolue constamment et il sait qu’il doit prendre l’habitude de se tenir informé de tout développement susceptible d’affecter les perspectives de changement socio-politiques.

Un vrai révolutionnaire, c’est quelqu’un qui sait pertinemment bien qu’il a peu de chances de voir une révolution de son vivant dans ce bastion du capitalisme que l’on appelle l’Amérique du nord. C’est pourquoi le vrai révolutionnaire sait qu’il devra redoubler d’ardeur s’il choisit de baser son activité dans ce territoire dont l’histoire a démontré qu’il avait été peu fertile aux aspirations révolutionnaires jusqu’à présent.

Le principal obstacle qui se dresse devant le vrai révolutionnaire, ce ne sont pas les balles des escadrons de la mort contre-révolutionnaires. Il en serait peut-être ainsi pour les vrais révolutionnaires qui luttent à l’extérieur du Canada. Mais on est au Québec icitte, tabarnak. Et le principal obstacle que doit régulièrement combattre le vrai révolutionnaire, en particulier celui qui tient à le rester, est celui de la tentation.

La tentation de boire de la bière entre chums, de s’éclater en fumant des battes, jouer au play-station ou regarder des films cools. Bien des militants passent davantage de temps à faire le party plutôt que de faire quelque chose de réellement utile. C’est jamais facile de dire non à ses chums, même quand on est un vrai révolutionnaire. Mais le vrai révolutionnaire sait qu’il aura toujours quelque chose de plus important à faire. C’est pour ça que le vrai révolutionnaire n’est pas abonné aux beuveries militantes.

Le vrai révolutionnaire réalisera rapidement que le milieu militant n’a rien de révolutionnaire en soi. Au mieux, il s’agit d’un milieu social parmi tant d’autres, avec ses ragots, ses soupers bien arrosés et ses chicanes de clocher. Le vrai révolutionnaire sait qu’il n’a rien à gagner à faire constamment la morale à ses camarades alcooliques, ou autres, qui le traiteront assurément de ‘curé’, de stuck-up et de vieux garçon pas déniaisé.

Le vrai révolutionnaire va néanmoins éviter autant que possible ces mille et une tentations qui s’offre à lui en faisant preuve d’autodiscipline. Pas parce qu’il est meilleur que quiconque. Mais parce qu’il sait qu’il n’a plus une crisse de minute à perdre.

Parce que le vrai révolutionnaire sait que le temps joue contre lui. Il sait que le système capitaliste est plus rapide à apprendre de ses erreurs que le sont généralement les mouvements sociaux militants. Il sait que plus le temps passe, plus le système augmente sa force, améliore sa capacité organisationnelle et devient toujours plus dangereux pour l’humanité.

C’est pourquoi le vrai révolutionnaire est animé par un sentiment d’urgence permanent. Il n’oublie jamais que le temps qu’il a à vivre sur cette planète est limité.

Le vrai révolutionnaire est littéralement obsédé par l’idée de la révolution. Il peut lui arriver de ne pas trouver le sommeil la nuit à cause de l’incessant bouillonnement d’idées qui existe dans sa tête. Mais le véritable révolutionnaire n’est pas une machine pour autant. S’il est devenu révolutionnaire, c’est parce qu’il est d’abord et avant tout un être humain qui vit dans un monde qui se déshumanise à vue d’œil. Il devient révolutionnaire le jour où il comprend que toute réconciliation de sa part avec le monde actuel est une chose totalement impossible.

Le vrai révolutionnaire n’est pas celui qui parle jour et nuit de tout faire sauter. Ce n’est pas celui qui hait tout le monde. Ce n’est pas celui qui est incapable de s’entendre avec ses voisins, ses collègues de travail et les membres de sa famille à cause qu’ils ne sont pas aussi révolutionnaires que lui.

Le vrai révolutionnaire sait qu’il n’a aucun intérêt à se couper avec le reste de la société. Il comprend que l’idée même de la révolution a largement été discréditée par les régimes policiers de type soviétiques qui oppressèrent des dizaines de millions de personnes pendant des décennies en son nom. Il sait que les massmédias capitalistes sont des alliés objectifs du statu quo qui chercheront perpétuellement à discrédité toute idée de révolution ou de changements sociaux d’envergure. Et il sait aussi trop bien que de nombreux révolutionnaires wanna-be s’occupent généralement eux-mêmes de saper, par leur propre incohérence et inconséquence, le peu de crédibilité qu’il reste à l’idée de révolution.

Parce qu’il sait tout cela, le vrai révolutionnaire ne peut en vouloir au prolétaire moyen de se montrer généralement méfiant envers toute idée de révolution. Le vrai révolutionnaire sait qu’il a intérêt à être patient et que la cote à remonter est encore haute. Il sait qu’on ne déconditionne pas une société entière du jour au lendemain. Et en dépit de tout cela, il refusera de jeter l’éponge et de céder au découragement, ce qui fait de lui un véritable révolutionnaire.

Le vrai révolutionnaire sait qu’il vit dans un monde rempli de violence et de haine. C’est pourquoi il sait que l’humanité n’a pas davantage besoin de violence et de haine. Si le vrai révolutionnaire va utiliser la violence à un moment ou à un autre, c’est parce qu’il croit sincèrement que c’est la meilleure façon, sinon la seule, de faire avancer son combat pour libérer l’humanité de ses chaînes. Le vrai révolutionnaire va employer occasionnellement la violence, pas parce qu’il est un psychopathe assoiffé de sang, mais plutôt en raison de son amour inconditionnel envers l’humanité.

En conclusion, le vrai révolutionnaire est celui qui a atteint le point de non-retour. C’est celui qui est tout simplement incapable de mener sa vie comme avant. Il est à la fois profondément révolté et dégoûté par le monde dans lequel il vit tout en étant porteur d’un message d’espoir pour toute l’humanité.

Alors, êtes-vous un vrai révolutionnaire ou un wanna-be ? Ce n’est pas à ronny de répondre à ça. Ronny ne vous connaît pas personnellement et n’a aucune idée de comment vous occupez votre temps. Ce n’est pas le rôle de ronny d’entrer dans votre cerveau et de vous débarrassez de toutes vos illusions que vous vous faites à votre propre sujet. Ronny à déjà assez de job à combattre les siennes.

ron



Sujet: 
Trolls
Auteur-e: 
RiouxYves/Bleuler
Date: 
Ven, 2005-04-29 07:23

Ronny,

Vous avez parfaitement raison lorsque vous dites :

««vous serez sûrement portés à penser que ronny est sûrement un sale prétentieux de frais chié qui croit détenir la sainte vérité révolutionnaire et qui regardent tous les autres du haut de son foutu pied d'estale. »»

Plus loin vous dites :
««Rien à foutre que des cons qui me connaissent même pas fassent mon procès en se basant sur toutes sortes de conneries qu'ils s'imaginent à mon sujet.»»

Et vous, vous connaissez tous les lesteurs de CMAQ assez bien pour faire leur procès?

Vous dite encore:
««La plupart des militants définissent quelqu'un de révolutionnaire en fonction des ses idées. Ceux qui croient dans le communisme libertaire pensent que seuls les communistes libertaires sont de véritables révolutionnaires. De même que ceux qui croient dans la fondation d'un parti communiste révolutionnaire pensent que seuls ceux qui croient dans la fondation d'un parti communiste révolutionnaire sont de véritables révolutionnaires. Et ainsi de suite.Moi, je vais vous dire : un vrai révolutionnaire ne se définit pas en fonction du blabla qu'il dit. C'est à la portée du premier imbécile venu de se dire ci ou ça. Rien à foutre du blabla et des fleurs du tapis.»»

Tout le reste de votre texte n'est que du «blabla» pour enjoliver de fleurs votre tapis...

Moi je vous dit que d'avoir des convictions est une chose importante et que croire que l'on détient la vérité est une chose dangereuse. Quand avez-vous pour la dernière fois remise en question une de vos analyses devant de bons arguments proposés par un interlocuteur? Quand vous êtes-vous pour la dernière fois remise en question? Mais surtout, au-delà de votre blabla, êtes-vous parvenu à changer quelque chose dans l'état ou le devenir social?

À propos, dans le contexte d'oppression national du peuple québécois, choisir un pseudo comme "Ronny", ça fait vachement colonisé.


[ ]

Sujet: 
pas d'accord
Auteur-e: 
Bouddheur
Date: 
Ven, 2005-04-29 09:06

Bien qu'il puisse sembler, à la première lecture, tomber dans l'étiquetage et le cocorico chauvin, je pense que le moine Ronny, heureusement, à le mérite de :

- ne pas trop définir ce qu'est un révolutionnaire et ce que doit amener une révolution, et de ne pas viser nommément des gens ou des groupes en particulier

- faire saisir à quel point l'engagement véritable peut nécessiter de lourds sacrifices, être en quelque sorte une vocation plutôt qu'un quasi-loisir de "club social" permettant sciemment ou non de s'occuper, se faire plaisir ou se faire bonne conscience, et que les résultats attendus peuvent exiger de la patience et la conscience qu'on ne les verra pas nécessairement de son vivant.

- ne pas tomber dans l'angélisme et une certaine pensée magique "gandhiesque" du pacifisme et de la non-violence à tout prix et peu importe les circonstances (parlant de ghandi, on parle beaucoup moins de la guerre économique faite à l'empire britannique, guerre qui incluait le boycott massif de ses produits commerciaux, notamment les textiles... d'où le rouet artisanal figurant au centre du drapeau indien : http://francedrapeaux.club.fr/Monde/inde.html). Côté boycott général, ici, on a encore du chemin à faire je crois...

- faire preuve d'autocritique avec ce qui ressemble même à une certaine forme d'humour (!!) à la fin de son texte...

- pis franchement, qu'il se surnomme "ronny", "batman", "fantomas" ou même "fraisinette", on s'en cogne le biscuit, quoi!!!

En tout cas, j'ai trouvé ça intéressant à lire et lui donne le bénéfice du doute.... quoiqu'à la lumière d'un commentaire suscité par un récent texte d'analyse sur Loco Lokass... entéka bref! :-)

Cependant, je crois qu'il manque une dimension importante en ce qui a trait à l'engagement révolutionnaire : l'éducation politique grand public. C'est à mon avis déficient ici, et trop souvent on prêche à et pour sa propre "paroisse" dans une langue assez souvent obtuse, hermétique, un peu hargneuse ou archi-"politiquement correcte", on sait pas mettre de l'eau dans son vin à des fins pédagogiques et de rhétorique, et me semble que ça manque trop souvent de démonstrations/exemples, voire d'humour, de légèreté, d'anecdotes, d'illustrations, etc. Par ailleurs, c'est souvent facile de s'entendre lorsqu'il s'agit de dénoncer quelque chose, mais quand vient le temps de proposer autre chose, ou pire, de réaliser autre chose de mieux... la chicane pogne trop souvent. Or, le problème c'est que les maîtres, privilégiéEs et personnes qui exploitent à leur avantage ou préfèrent (par défaut?) le statu quo, plus familiers avec le pouvoir et ses tractations et compromis, savent souvent mieux que nous faire front commun et preuve d'un minimum de concertation lorsqu'il le faudrait.

Aussi, me semble qu'on pourrait aborder aussi les questions suivantes :

- la question des rapports à établir entre tactiques à court/moyen terme et stratégie à long terme (1);

- l'adaptation de la forme (messages, actions, etc.) au service du fond et des divers destinataires/auditoires visés;

- l'éventuelle référence obstinée à une grille d'analyse, à un discours, à des façons de faire, méthodes et solutions d'une autre époque alors qu'Herr System apprend des expériences passées, demeure actuel et anticipe même l'avenir (exemple: certaines leçons acquises ici en octobre 70 auraient servi notamment au Chili une couple d'années plus tard, d'après Pierre Vallières, ou encore, certaines techniques anti-insurrectionnelles des colonialistes français en Algérie auraient servi plus tard aux dictatures sud-américaines et aux Américains notamment);

- le sectarisme, les dogmatismes, le "prêt-à-penser", les "forfaits/package deals" idéologiques (c.-à-d. la quasi-obligation de souscrire (100% ?) à un ensemble convenu de causes diverses, voire à la mode, afin ne ne pas passer pour "réac" (2), bref des tendances que je ne trouve guère rassembleuses (heille, militer c'est pas forcément joindre un ordre religieux, là!);

- la hargne mal contenue et/ou les foutus procès d'intention envers des gens pas nécessairement mal intentionnés, éloignés de nous idéologiquement, ou aussi sensibilisés/politisés que nous (ça m'est arrivé d'agir comme ça);

- la cr... de question nationale québécoise, qui complique tout et divise (or, la plupart des habitants de la province ayant le coeur à gauche sont également souverainistes, et l'avènement d'un nouveau pays, à mon avis, pourrait s'avérer créer une atmosphère suscitant un intérêt et une agitation soudains et réels pour un renouveau politique, et secouer la torpeur de bien des gens);

- les éventuelles causes et diversions militantes partielles, anodines ou même monomaniaques; et enfin...

- ce fameux concept de "diversité des tactiques"... dont, à mon humble et personnel avis, on fait rarement la critique (car il nous arrange?) et qui, à mon avis toujours, pourrait parfois jouer des tours aux progressistes si on y colle toujours à tout prix, ce qui m'apparaîtrait complaisant et ne pas voir plus loin que son cercle affinitaire -- surtout lorsqu'il est question d'actions concertées à plus long terme que des manifs, par exemple. Faudrait peut-un peu aussi parler davantage de complémentarité des tactiques... En tout cas, je reviens bientôt sur le sujet, dans un texte Analyse de mon cru.

Entéka, suis pas politologue, ne manque pas d'autocritique itou ni ne dispose de plusieurs journées pour potasser ce message, alors soyez indulgents svp! ;o) Mais on pourrait ici avoir un beau et intéressant débat, où personnellement j'essaierai de demeurer pondéré et respectueux.

Tourlou
Le Bouddheur ;O(

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1) à mon humble et "bouddhique" avis, ça peut notamment vouloir dire ne pas dénigrer systématiquement (je ne parle pas de la critique honnête, même sévère) des réformistes électoraux peut-être parfois plus modérés et médiatisés que d'autres progressistes, et qui peuvent contribuer à diffuser davantage un discours, des idées ou même des mesures concrètes de gauche/centre-gauche/whatever au sein de la société en général, souvent en quête de "changement" mais bombardée exclusivement de discours de droite. Le pouvoir exécutif un de ces quatre jeudis pour ces réformistes québécois ou canadiens? Hahahahaha, elle est bien bonne, à moins de 10 heures de route de Ouachingtonne!

2) Deux exemples parmi d'autres d'opinions personnelles "suspectes"... a) très personnellement, même si j'apprécie la perspective analytique et l'éclairage qu'ils apportent dans maints dossiers, reconnais l'oppression millénaire des femmes, et crois en l'existence d'une perverse oligarchie dominante essentiellement masculine qui méprise notamment les femmes, j'ai parfois des réserves devant certains propos féministes radicaux (!!!) qui me semblent parfois receler un ressentiment, un sexisme, une tendance à l'amalgame ou à la démonisation, une misandrie ou un esprit revanchard sous-jacents et inavoués; b) aussi, attention : je mange encore un peu de viande, et idéalement ne consommerais à cet égard que ce que j'aurais pêché et chassé (!!!!!). Bon, ce paragraphe/remarque de bas de page ne constitue pas l'essence de mon message, donc avant qu'on ne me lance au visage d'éventuelles tomates vertes, pas mûres ou pourries en raison des quelques lignes qui précèdent, prière de ne pas perdre de vue l'ensemble du débat que semble vouloir susciter le texte du moine Ronny, débat auquel j'aimerais contribuer et que j'essaie de stimuler avec mon actuel message!


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Sujet: 
....
Auteur-e: 
Makhno
Date: 
Sam, 2005-04-30 09:58

L'élément à retenir de ce texte c'est que discuter de révolution est une chose, la mettre en pratique au quotidien c'est autre chose!!Une petite action aussi minimement révolutionnaire soit-elle vaut plus que 100 discours aussi hautement révolutionnaires soient-ils (s'ils ne changent rien au bout du compte..)!

Pour les reste dépenser des heures à s'obstiner sur le concept de révolutionnaire est tout sauf révolutionnaire...Et Ronny vous fait tomber dans le panneau..

Salutations libertaires...


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Sujet: 
enfin une suite... merci !
Auteur-e: 
Bouddheur
Date: 
Sam, 2005-04-30 10:45

Ça m'empêche désormais de retoucher ad nauseam mon commentaire (je commençais à fatiguer)...

Plutôt d'accord avec vous, Makhno, et d'ailleurs, Ronny m'a impressionné positivement avec son texte à la fois pince-sans-rire et semblant venir des tripes. (Mais svp, ne sous-estimez pas ma capacité à lire entre les lignes, ça fait partie de ma profession.)

Quant à l'application personnelle au jour le jour de préceptes révolutionnaires ou progressistes plutôt que de pérorer des jours et des années durant à ce sujet, je suis 100% d'accord avec vous. Surtout si ça ne demeure pas, justement, individuel parce qu'on ne s'est pas cassé le c... à essayer d'inculquer cette envie à d'autres personnes moins éclairées que soi !... Parce que justement, c'est trop facile de penser qu'on lutte contre le système en s'astreignant, par exemple, au végétarisme/végétalisme, en contribuant à des sites obscurs sur Internet, ou en allant de temps en temps se fondre au sein d'une masse dans des manifs peu ou superficiellement médiatisées, ces choses m'évoquant même parfois une forme "positivement retournée" d'individualisme capitaliste(?) consommateur ou "conscientisé"...

Franchement intéressé à continuer à "claviérer" relativement au présent sujet (mais pas à temps plein toutefois, je vous rassure ;-)

Cordialement,
Le Bouddheur ;O(


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Sujet: 
Révolution sociale et libération animale
Auteur-e: 
katherine
Date: 
Sam, 2005-04-30 19:13

On lutte en effet contre le système qui opprime aussi et surtout les animaux non-humains en cessant de participer à leur exploitation, en cessant de manger leurs cadavres entre autres choses, en devenant vegan surtout. On lutte en informant, en sensibilisant la population à cette question éthique. Certains font du sabotage, libère des victimes (ALF et d'autres milices anonymes), etc. Ceux qui oeuvrent pour la libération animale sont également des révolutionnaires.

Je vais publier bientôt sur le CMAQ ma propre traduction d'un texte intitulé: Animal Liberation and Social Revolution.


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Sujet: 
On s'amuse!
Auteur-e: 
RiouxYves/Bleuler
Date: 
Lun, 2005-05-02 08:43

Bouddheur,

Je ne peux pas te contredire, surtout sur la paragraphe associé à la note "2)". Je ne suis même pas profondément en désaccord avec Ronny. Je trouve sa définition un peu courte, mais elle n'est pas sans fondement.

Ce que je n'aime pas de son texte, c'est l'approche "pédagogique". Ronny laisse entendre qu'il a écrit pour "faire chier". Je ne voulais pas le priver du plaisir de constater qu'il a atteint son but. Si c'est son approche avec les camarades, je devine ce que ce doit être avec les "masses laborieuses". Tout un pédagogue notre Ronny!

Bleuler


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Sujet: 
bof, effectivement, on s'amuse...
Auteur-e: 
Bouddheur
Date: 
Lun, 2005-05-02 21:33

Mais je pense que le "faire ch..." de son dernier commentaire est peut-être un peu dû au ton de votre commentaire... Remarquez, je suis pas arrangé pour faire la morale à quiconque au chapitre du ton employé dans les répliques! Aussi, Bleuler, on a beau jeu de me contredire, j'en ferais pas une crise d'asthme, vous savez? ça peut aussi être instructif et apporter un autre point de vue intéressant.

Mais le texte de moine Ron est-il une sorte de "hit & run" de sa part? Il me semble pas très bavard depuis. Mais au fond, que pourrait-il donc trouver de bon à échanger avec de vulgaires profanes, ce "vra de vra" de moine Ronny? 'Doit être accaparé par la révolution imminente...
:D (joke)

Le Bouddheur ;O(


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Sujet: 
arrête, j'ai trop mal
Auteur-e: 
ronny
Date: 
Ven, 2005-04-29 22:48

arrête, tu va me faire pleuré...

...ESPÈCE DE PAUVRE CLOCHE !! (hahaha)

t'es tellement décérébré que t'es même pas capable de fabriquer tes propres insultes, il faut que tu piques les miennes ! tu parles ! une chance que ronny est là, hein !

pis après, ça vient me traité de "colonisé" : ça aussi c'est calicement original, mon gros !! dis donc, tu y as pensé tout seul à celle-là, au moins ?

de toute façon, je t'en veut pas.

ronny ressent toujours une immense joie salvatrice lorsqu'il réussi à faire chier des minables de ton espèce.

et pour cette raison, ron est heureux que tu sois intervenu.

ron


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Sujet: 
Décérébré
Auteur-e: 
Feu follet
Date: 
Sam, 2005-05-28 18:16

Bleuler, je vais dire comme ronny, t'es complètement décérébré ou quoi ?! Tu comprends vraiment rien à ce que tu lis, t'interprètes tout croche, bref on dirait que ta seule mission sur Terre - et ici sur le CMAQ - c'est de faire chier le plus de monde possible ! C'est quoi ton osti de problème ?!

Il s'agit d'un excellent texte, et toi tu pisses et tu chies dessus comme un parfait imbécile sans aucune considération !!! Mais d'où tu sors et pour qui tu te prends, *&?%$# ?! Es-tu capable d'en écrire des textes d'opinions, toi ?! En as-tu déjà écrits ou bien tu te contentes de cracher sur ceux des autres ?!

Anyways, bravo ronny, tu as très bien cerné le sujet, ton texte est intelligent, intéressant, critique et également touchant (lorsque tu réfères à tes expériences personnelles, notamment). Je m'y suis beaucoup reconnue.

Bonne continuité.


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Dossier G20
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Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
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