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Réflexions sur l'anarcho-capitalisme

neonyme, Jeudi, Octobre 21, 2004 - 19:05

Mickaël Mithra


Contrairement au libéralisme classique, l'anarcho-capitalisme ne semble pas avoir été réalisé historiquement. N'est-ce donc pas une position utopique, alors que les libéraux se veulent concrets et pragmatiques? Cette objection ne peut provoquer à mon sens qu'une réponse: et alors?


« Contrairement au libéralisme classique, l'anarcho-capitalisme ne semble pas avoir été réalisé historiquement. N'est-ce donc pas une position utopique, alors que les libéraux se veulent concrets et pragmatiques? » –- Un lecteur de la Page Libérale

La tradition libérale

De mon point de vue, est libérale toute personne favorable à la liberté individuelle, au sens politique du terme (et non métaphysique; j'y reviendrai). Je crois qu'il n'y a pas de « libéralisme classique ». Cette expression désigne en fait les économistes dits classiques comme Adam Smith. Savoir si Smith est l'ancêtre du libéralisme moderne ou le chef de file des auteurs libéraux n'est pas évident du tout.

C'est le cas pour certains qui mettent en avant la fameuse « main invisible ». Mais à ce sujet, Smith n'a rien inventé: Mandeville l'avait précédé avec sa « fable des abeilles ». Pour d'autres, Smith est carrément le grand-père de Marx via Ricardo (Philippe Simonnot, L'erreur économique)! En fait, il existe des éléments de libéralisme chez presque tous les économistes et les philosophes. Tous prônent une certaine liberté. On peut trouver des apports à la tradition libérale chez des auteurs très éloignés par ailleurs de ce courant. Platon a le premier expliqué l'utilité de la division du travail, il n'était pourtant pas précisément libéral.

À mon sens, il existe simplement un courant ou une tradition libérale, qui remonte au moins à l'antiquité grecque (et non simplement à Locke ou Hume) et qui est aujourd'hui plus vivante que jamais. Il n'y a aucune raison de s'arrêter aux classiques et d'en faire des demi-dieux. Cette tradition libérale est marquée par une série de découvertes philosophiques (notamment métaphysiques, épistémologiques et éthiques) et économiques. Elle est mue par l'enrichissement du savoir humain. Au fur et à mesure qu'on comprend la nature de l'univers et de l'homme, on perçoit de plus en plus l'intérêt et la nécessité de la liberté. C'est pourquoi la tradition libérale, au début très étatiste, devient de plus en plus anarchiste. Cette évolution vers les idées anarchistes est le résultat d'un processus de « dépouillement des habits du roi ». Tous les penseurs du courant libéral, philosophes ou économistes, ont contribué à retirer au « roi » – l'État –, un de ses « habits », un de ses prétextes. Les philosophes des lumières ont détruit l'argument divin. Les libre-échangistes, l'argument interventionniste. Les objectivistes, l'argument moral. Les autrichiens, l'argument méthodologique – positiviste, etc. Si l'on nettoie ces écrits de leurs erreurs, et qu'on n'en retient que la substantifique moëlle, c'est-à-dire ce qui semble raisonnablement valide, on découvre que le roi est bel et bien nu: il ne reste plus aujourd'hui d'argument majeur en faveur de l'État qui n'ait été réfuté quelque part.

Ceci explique pourquoi de plus en plus d'intellectuels libéraux sont anarchistes. Certains d'entre eux – je pense par exemple à François-René Rideau – n'en sont donc plus à réfuter les arguments en faveur de l'État, mais à tenter de comprendre quels mécanismes ont engendré et engendrent toujours ces erreurs. Mais ces recherches ne sont accessibles et intéressantes que pour ceux qui ont déjà intégré que tout argument en faveur de l'État est nécessairement erroné.

Anarchie et liberté

Jusqu'à présent, je n'ai pas employé l'expression « anarcho-capitalisme ». C'est à dessein, car il faut être bien clair sur cette terminologie. Si l'anarchie existe, elle est unique. Elle signifie l'absence de coercition à grande échelle, l'absence de gouvernement. Du point de vue libéral, donc, il n'existe rien qui puisse ressembler de près ou de loin à l'anarcho-communisme (ou -syndicalisme): ces constructions théoriques ne peuvent avoir aucune contrepartie dans la réalité car elles sont absurdes: elles prônent l'abolition de toute propriété privée, ce qui n'est même pas pensable. En effet, une société sans propriété privée serait caracérisée par l'interdiction systématique d'employer quelque ressource que ce soit sans l'accord de tout le monde, de sorte que, comme le dit Hoppe, « littéralement personne ne serait jamais autorisé à faire quoi que ce soit avec quoi que ce soit ». Ce serait la mort par inanition.

L'anarcho-communisme ne prône donc pas l'anarchie, mais à strictement parler, l'anéantissement de toute l'humanité. Son erreur fondamentale provient du fait qu'il conçoit la propriété privée comme une institution artificielle introduite par l'État pour opprimer les pauvres, alors que c'est précisément le contraire qui est vrai: l'État cherche par tous les moyens à restreindre le champ de la propriété privée par des taxes, règlementations, monopoles « publics », répressions, etc., ce qui a pour effet d'empêcher l'enrichissement de la masse des gens. Plus fondamentalement, l'anarcho-communisme entretient une confusion gravissime entre liberté politique – la liberté au sens libéral – et liberté métaphysique – la capacité à maîtriser la nature. Cette confusion est courante mais doit être éliminée sous peine de brouiller complètement tout débat sur la liberté.

Malheureusement, le terme « anarchie » est trop souvent revendiqué par les « anarcho-communistes » pour pouvoir être utilisé sans confusion par les libéraux. Aussi ont-ils choisi de s'appeler par défaut – pour ceux qui sont concernés – « anarcho-capitalistes ».

L'absence de précédent

J'en viens maintenant aux questions posées par le lecteur de la Page Libérale. Il semble avoir existé par le passé des sociétés anarchiques relativement stables, comme l'Irlande celtique. Il existe des discussions sur ces cas, mais je ne m'y risquerai pas, n'étant pas moi-même historien. Que les spécialistes nous en parlent.

Quoi qu'il en soit, là n'est vraiment pas la question. Car enfin, cette objection (« Il n'a jamais existé de société anarcho-capitaliste par le passé ») ne peut provoquer à mon sens qu'une réponse: et alors? Avant l'avènement de la première démocratie – quel que soit le sens qu'on donne à ce terme –, aucune démocratie n'avait jamais existé. Avant l'avènement de la première monarchie, aucune monarchie n'avait jamais existé. Avant l'invention de la roue, aucune roue n'avait jamais existé. Avant le premier vol spatial, personne n'avait mis les pieds dans l'espace (Monsieur de Lapalisse doit être content s'il me lit). N'était-il pas « utopique » de souhaiter ces évolutions?

Les idées philosophiques précèdent toujours leur application. Il n'y a pas d'acte sans idée, il n'y a pas d'organisation sociale sans idée. Une fois qu'on a compris qu'un maximum de liberté est à la fois souhaitable et logiquement possible, on est naturellement amené à appeler de ses voeux une société anarchique, ou anarcho-capitaliste.

Il se trouve de surcroit que l'histoire de l'humanité a été jusqu'à présent celle d'un perpétuel changement, qui grosso modo a conduit à une amélioration progressive. Pourquoi ne pas penser et souhaiter que l'on puisse arriver un jour à un stade avancé de liberté? Il n'y a là aucune contradiction. Être « concret » et « pragmatique » ne signifie pas qu'on souhaite bloquer la société au stade où elle est actuellement, qu'on refuse tout progrès ou toute avancée. Les anarcho-capitalistes ne sont pas, au contraire, des ultra-conservateurs qui refusent tout changement dans les coutumes de la société.

Une fois assimilé le fait que l'avancée de la liberté politique coïncide nécessairement avec l'avancée du niveau matériel, scientifique, intellectuel et moral des masses, on peut également faire la réflexion suivante: qu'il serait inquiétant que l'humanité ait connu par le passé une anarchie généralisée et stable, car cela signifierait qu'il y a eu depuis une régression massive de la liberté et donc un retour à un stade antérieur de barbarie. Cela s'est déjà produit, quand par exemple suite à une guerre ou autre catastrophe, des démocraties sont revenues au stade de dictatures. Cela pourrait se produire également dans le futur au sein d'une hypothétique société libre – anarchique. C'est le fameux argument de « l'instabilité » de la société anarcho-capitaliste.

« L'instabilité » de la société anarcho-capitaliste

Cette accusation d'instabilité est souvent évoquée par les adversaires de la liberté politique radicale – l'anarchie. Elle est symptomatique d'une difficulté à comprendre ce qui fait la stabilité d'une société.

Imaginez que vous vous trouviez il y a quatre mille ans en Egypte et que vous tentiez de défendre l'idée de démocratie. Nul doute que personne ne vous accorderait plus de cinq minutes avant de vous traiter au minimum de doux rêveur. On vous rétorquerait que sans le Pharaon, la société sombrerait dans le désordre, la violence et le néant; que le Pharaon est le seul à pouvoir infléchir les dieux, et qu'il ne saurait être question de s'en passer. Vous seriez amené à entrer dans un débat métaphysique et épistémologique complexe face à des gens qui n'en connaissent pas les rudiments, en vain. La tâche des anarcho-capitalistes dans le monde actuel est du même ordre.

Aucun gouvernement au monde n'est capable d'assurer la stabilité d'un système social. Cette stabilité est le produit de l'idée que les gens se font de leur système social. S'ils pensent massivement que la démocratie est le meilleur système, alors il y aura une démocratie, d'autant plus stable que l'idée est partagée. S'ils régressent et se prennent à croire qu'un dictateur est « nécessaire », au moins momentanément, alors il y aura une dictature. S'ils pensent qu'un Pharaon est indispensable, il y aura un pharaon, et cela peut durer des milliers d'années. Si un jour, une proportion suffisante de gens sont intimement persuadés que l'État – tout État – est par nature nuisible et qu'il faudrait l'abolir, alors il disparaîtra dans l'oubli général. La société anarcho-capitaliste verra alors le jour, et beaucoup de gens ne comprendront pas comment leurs ancêtres pouvaient croire à l'utilité de l'État. Et aucun groupe n'aura la moindre de chance de le rétablir en s'appuyant sur des arguments que tous considèreront désormais comme du boniment.

La guerre contre l'État est une guerre d'idées. C'est une guerre de diffusion de l'information, d'explication, de pédagogie, de construction conceptuelle: il s'agit de comprendre que la liberté est bonne dans tous les domaines de l'existence, et d'autant plus qu'ils sont fondamentaux. Il s'agit de comprendre que toute restriction de la liberté introduit de la destruction et du désordre au détriment de la masse et au profit d'une petite élite. Tant que les gens n'auront pas compris cela, l'État prospérera. Le jour où ils l'auront compris, aucune force au monde, aucun groupe armé ne pourront empêcher la disparition inéluctable de l'État. Mais pour en arriver là, il faut accepter de prendre connaissance des écrits des auteurs libéraux, ce que la plupart des gens refusent farouchement de faire.

Qu'est-ce qui empêche qu'un Pharaon prenne le pouvoir aujourd'hui en se réclamant d'Osiris ? Ce n'est ni la Police, ni l'Armée. C'est l'information qui est dans vos têtes, à vous qui me lisez. Cette information vous fera dire: « En voilà une idée loufoque! On n'a pas besoin de 'Pharaon'. » Vos descendants diront peut-être un jour: « En voilà une idée loufoque! On n'a pas besoin de 'Président de la République'. »

La société anarcho-capitaliste, une « utopie »?

On entend souvent dire que l'anarcho-capitalisme est « utopique ». Tout dépend du sens qu'on veut donner à ce mot, bien sûr. « Utopie » n'est pas entendu ici au sens originel de l'île proto-communiste Utopia qui est manifestement inadapté à l'anarcho-capitalisme; je suppose qu'« utopie » désigne ici plutôt une société qui ne peut exister dans le monde réel parce que certaines de ses caractéristiques ne correspondent pas à la réalité métaphysique du monde.

L'utopie communiste, par exemple, se fonde sur l'hypothèse de l'homme « nouveau », elle ne tient pas compte du fait que l'homme est ce qu'il est et pas autre chose. Par conséquent, elle doit nécessairement échouer, c'est-à-dire détruire, parce que l'homme n'est pas un homme « nouveau ». C'est une donnée métaphysique et quand on ne tient pas compte des données métaphysiques, on se heurte à un mur.

L'utopie « anarcho-communiste » relève de la même erreur. Elle y ajoute de surcroît (au moins dans certaines de ses versions) l'idée que le monde sera « libéré de la rareté »: tous les biens seront disponibles pour tous en abondance. Cette théorie nie une donnée métaphysique, qui est justement la rareté des biens. Elle est donc « utopique » et ne peut que mener à des désastres. Elle veut égalemnt supprimer l'argent. Or l'argent est une condition métaphysique nécessaire à l'existence d'une société avancée, compte tenu de ce qu'est l'homme et de ce qu'est l'univers. Par conséquent, cette utopie ne peut pas prendre corps sans occasionner une régression épouvantable du niveau de vie des hommes. Il n'est besoin d'aucune expérience pour en avoir la certitude absolue.

Rien de tel avec l'anarcho-capitalisme qui se fonde au contraire sur des arguments logiques et se garde de contredire toute donnée métaphysique. C'est au contraire par l'analyse fine de la nature de l'univers et de l'homme qu'on parvient à la conclusion de l'anarcho-capitalisme comme idéal de société. La tradition libérale qui y mène est d'abord une tradition du rationalisme, scrupuleusement respectueuse de la réalité et de la logique.

C'est la raison pour laquelle je ne me dis pas particulièrement « anarcho-capitaliste », mais surtout rationaliste ou tout simplement réaliste.

Mickaël Mithra

Cet article est reproduit avec la permission de l'auteur. Source: Le Québecois Libre no. 147 (15-10-2004).
www.quebecoislibre.org


Sujet: 
Le québécois libre sur le CMAQ ???
Auteur-e: 
Steve Simard
Date: 
Lun, 2004-10-25 23:42

Dégeulase, absurbe, ridicule, un article du « québécois libre » sur le site du CMAQ. Ce site de diffusion d’articles libertaires fait la promotion de la libre concurrence au nom de la « liberté individuelle ». Voici des extraits de leur section « Qui sommes-nous ? »

« Nous croyons que le rôle de l'État n'est pas de poursuivre des objectifs au nom de la collectivité – comme redistribuer la richesse, « promouvoir » la culture, « soutenir » le secteur agricole, ou « aider » la petite entreprise – mais bien de se limiter à protéger les droits individuels et laisser les citoyens poursuivre leurs propres objectifs de façon libre et responsable. »

« Ils [les libertariens] défendent l'égalité formelle de tous sur le plan légal, mais se soucient peu des inégalités de fait entre riches et pauvres, qui sont inévitables et qu'on ne peut réduire qu'en empiétant sur la liberté et en réduisant la prospérité globale. »

Le politique n’est sûrement pas parfait, mais c’est une des seules institutions capables de limiter les « droits à la liberté » dont se prévale les grands exploiteurs de ce monde pour accumuler leur richesse sur le dos de la société.
- C’est au nom de la liberté que l’OMC et la ZLÉA veulent limiter les droits des gouvernements à imposer des lois environnementales et pour la protection des travailleurs.
- C’est grâce à la libre concurrence que des entreprises emploient des enfants, donnent des salaires de crève-faim, dans des conditions excégrables, etc.
- On peut multiplier les exemples indéfiniment.

Non ! Les compagnies n’ont pas la sagesse d’opérer sur un marché libre et de prétendre ainsi faire avancer la société. Ils doivent être encadré pour limiter leurs besoins mégalomanes et égoïstes.

Un site qui ose porter le nom de québécois « libre », mais qui ne permet même pas à ses lecteurs de répondre aux articles par voix de forum de discussion... Ridicule !

J’espère ne plus jamais revoir d’article en provenance de ce groupe, soit disant porteur de progrès social, polluer les ondes du CMAQ.


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Sujet: 
Dégeulase, absurbe, ridicule,, soit!
Auteur-e: 
patc
Date: 
Mar, 2004-10-26 14:41

Dégeulase, absurbe, ridicule, Soit!

Mais il n'y a ici aucune matière à censure sur le CMAQ.

Il s'agît d'une analyse théorique légitime, comme n'importe quelle autre analyse théorique philosophique ou politique.

Je suggère aux allergiques à ce type de délire d'y opposer une critique rationnelle plutôt que de monter sur des chevaux dont la taille est disproportionnée, et de réclamer censure et condamnation publique.

Personnellement, je prend le parti d'ignorer ce genre d'intervention; il faut aussi savoir en mesure l'importance.

Quelqu'un qui condsidère l'anarcho-communisme comme ridicule et non-sens logique, mais qui glorifie l'anarcho-capitalisme comme étant le futur de l'humanité, à forcément des choses "intéressantes" à dire.
Je suis de l'avis qu'il faut laisser ces gens s'exprimer.

PatC


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Sujet: 
réponse
Auteur-e: 
Steve Simard
Date: 
Mar, 2004-10-26 16:50

Prenez notes que mon propos visait le site web du québécois libre et non le texte de l’anarcho-capitalisme. Cela me donnait l’occasion de l’accrocher étant donné qu’il ne le permette pas sur leur site. Si j’ai laissé entendre une mauvaise gestion de la part du CMAQ, je m’en excuse. Je comprends qu’il ne devrait pas être le lieu de censure (malgré que je ne sois pas contre le fait que le CRTC censure Jeff Philion). Quoi qu’il en soit, mon erreur est d’avoir considéré le fait que la publication provenait d’une source X plutôt que le contenu du propos comme tel. Même si la source est à mon sens poche, je ne suis pas contre le fait qu'il puisse s'exprimer, juste déçu de le voir utiliser ce canal qui est généralement utilisée pour promouvoir le bien commun. Le texte peut effectivement être intéressant (je l’ai d’ailleurs pas vraiment analysé). Voilà ce que donne des propos rédigé à la hâte, malgré qu’une porté émotionnel n’est pas mauvaise en soi.


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Sujet: 
bien dit, bien d'accord
Auteur-e: 
etnomusikolojist
Date: 
Mer, 2004-10-27 00:36

"Je déteste ce que vous exprimez, mais je suis prêt à me faire tuer pour que vous ayez le droit de l’exprimer".

Voltaire


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Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
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