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GRASSY NARROWS : « TANT QUE LA RIVIÈRE COULERA »

CANO, Mardi, Mars 9, 2004 - 17:25

IPSM/CANO/AmiEs de la Terre


Le dimanche 14 mars 2004 à 14h00, au local 318 des AmiEs de la Terre (1085 Ave. Salaberry) aura lieu une présentation donnée par quatre jeunes Anishinaabek de Grassy Narrows, qui viendront nous exposer la situation vécue dans leur communauté et la lutte qu’ils mènent pour la souveraineté des Premières Nations et contre les menaces exercées au fil des ans par diverses compagnies sur leur territoire d’usage traditionnel. La présentation commencera par la projection du documentaire « As Long as the River Flows », d’une durée d’environ 60 minutes, et sera suivie d’une conférence et d’une période de questions. (photo:www.cpt.org)


Indigenous Peoples Solidarity Movement IPSM, les AmiEs de la Terre et le Conseil Andin des Premières Nations CANO vous invitent à la présentation d’un documentaire et d’une conférence

GRASSY NARROWS : « TANT QUE LA RIVIÈRE COULERA »

Dimanche 14 mars 2004 à 14h00
Aux AmiEs de la Terre –1085 Ave. De Salaberry
Local 318 (3e étage)

Québec, le 9 mars 2004- Le dimanche 14 mars 2004 à 14h00, au local 318 des AmiEs de la Terre (1085 Ave. Salaberry) aura lieu une présentation donnée par quatre jeunes Anishinaabek de Grassy Narrows, qui viendront nous exposer la situation vécue dans leur communauté et la lutte qu’ils mènent pour la souveraineté des Premières Nations et contre les menaces exercées au fil des ans par diverses compagnies sur leur territoire d’usage traditionnel. La présentation commencera par la projection du documentaire « As Long as the River Flows », d’une durée d’environ 60 minutes, et sera suivie d’une conférence et d’une période de questions.

Historique

Le 3 décembre 2002, les Anishinaabek d'Asubpeeschoseewagong (le nom originel de Grassy Narrows) ont érigé une barricade sur une route de coupe à Slant Lake, 80 km au nord de Kenora, Ontario, près de la frontière avec le Manitoba. Après avoir protesté sans succès contre la coupe à blanc sur leurs terres par les voies "officielles", cette communauté autochtone a instauré sa barricade de manière à protéger ses droits de chasse, de trappe et de pêche sur ses terres d'usage coutumier de près de 4000 km carrés.

Abitibi-Consolidated, une importante compagnie de pâte et papier dont le siège social est à Montréal, est la plus récente menace à la zone d'usage traditionnel de Grassy Narrows. En collaboration avec le Ministère ontarien des Ressources Naturelles et le Ministère fédéral des Affaires Indiennes et du Nord, Abitibi a opéré des coupes à blanc dans la forêt Whiskey Jack avoisinante. Les effets de ces coupes à blanc- qui affectent directement les revenus de la communauté, leur source de nourriture, ainsi que leur mode de vie traditionnel- sont les plus récentes conséquences d'une longue suite d'injustices coloniales, étatiques comme corporatistes, perpétrées contre les Anishinaabek.

Plusieurs décennies durant, des politiques colonialistes et le pillage corporatiste ont forcé la relocalisation de la communauté, entraîné un empoisonnement mortel au mercure, et induit le prolongement du génocide physique et culturel des Anishinaabek. Plus d'une année s'est écoulée depuis l'érection de la barricade, et la communauté de Grassy Narrows continue, avec l'appui de plusieurs groupes de solidarité et communautés autochtones, à défendre ses terres.

En dépit de la barricade, Abitibi-Consolidated n'a pas arrêté ses coupes à blanc dans la région, provoquant la rupture des lignes de trappe des chasseurs locaux entre autres conséquences néfastes. Ce refus de respecter l'exigence de la communauté d'arrêter les coupes à blanc a mené les femmes et jeunes de Grassy Narrows à établir une deuxième barricade sur la rue Deer Lake en février.
Tout en dénonçant les gouvernements du Canada et de l'Ontario pour leur manque de respect de leurs propres lois et traités coloniaux, la lutte cherche à cibler non seulement les pratiques d'exploitation d'Abitibi-Consolidated, mais aussi les corporations qui appuient ces pratiques en achetant les produits d'Abitibi, tels que le New York Times et Québécor. Tant que ces entités continueront à être impliquées dans la perpétuation du colonialisme, la barricade ne sera pas démantelée.

Avec l’appui de Alternatives, Association des ÉtudiantEs des Premières Nations AEPN de l’Université Laval, Société de Communication Attikamekw- Montagnais SOCAM, Plan Nagua et Développement et Paix.

Pour Informations :
Ivan Ignacio du Conseil Andin des Premières Nations : 523-5310
Anne-Marie Turmel des AmiEs de la Terre de Québec : 524-2744

Ajoutez votre nom à la lettre écrite par IPSM pour que Québécor cesse d'acheter le papier d'Abitibi-Consolidated.
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15859.jpg0 octets


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