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Lettre ouverte à Michèle Courchesne

Antimisandrie, Lundi, Mars 1, 2004 - 21:16

Jean-François Plante

Madame la ministre Courchesne

C’est avec un certain étonnement pour ne pas dire stupéfaction que j’ai pris connaissance de votre missive sur votre vision de « l’égalité » le 26 février dernier.

Que vous ayez de nobles objectifs égalitaristes en ce qui a trait à la place de chacun des sexes dans le monde du travail va encore, tout le monde est pour la vertu et personne ne doutera des capacités de chacun. D'ailleurs, les différents gouvernements et administrations publiques ont tous adapté leur travail en fonction de cette réalité.

Mais la ou je m’interroge sur votre jugement, Madame, c’est lorsque j’entends de votre part un énoncé aussi dangereux que « Soulever la question des hommes dans une perspective d'égalité peut faire sourciller, d'autant plus qu'au Québec et ailleurs dans le monde, des groupes d'hommes accusent les féministes de plusieurs des maux sociaux et réclament l'attention des pouvoirs publics et des médias. Il faut rester vigilantes face à des discours qui pourraient masquer une volonté de maintenir des inégalités ou des pouvoirs et privilèges associés à une autre époque. »

Madame la Ministre, si cet énoncé résume votre pensée, nous avons, je crois, collectivement de sérieuses questions à nous poser sur votre lecture de la réalité. Vous est-il venu à l’esprit, madame la ministre, que des « groupes d’hommes » existent parce que des situations extrêmement perverses affligent les hommes présentement. Si, Madame la ministre il est pour vous normal qu’en cas de divorce, seulement le père doit justifier ses capacités parentales alors que toute la latitude est donnée à la mère… même incompétente il y a un doute à avoir.

Si pour vous, Mme la Ministre, il est normal qu’en cas de rupture d’un couple, dans plus de 80% des cas, c’est la femme qui obtient la garde des enfants, il y a un doute à avoir.

Qu’une chance égale soit donnée à tous et à toutes peu importe couleur, sexe, religion, orientation c’est très bien et même souhaitable, mais il faut maintenant constater qu’une nette discrimination s'est installée ces dernières années au détriment des hommes dans tous les domaines et il est temps que cette bouffonnerie cesse, il y va de la paix sociale.

En tant qu’homme je n’ai pas à m’excuser d’exister Madame.

En tant qu’homme, je ne suis pas un Marc Lépine en puissance Madame.

En tant qu’homme je n’ai pas a porter la croix de la violence faite aux femmes pas plus que je ne demande aux femmes de porter celle de la violence que certaines font subir aux hommes, Madame.

En tant qu’homme je ne suis pas pire ou meilleur parent qu’une femme, juste la moitié et ce sera assez, Madame.

De faire valoir mes droits ne fait pas de moi un anti-femme Madame la ministre et je vous invite à la plus grande prudence dans vos propos, car je ne reproduirai pas ici la totalité de vos propos incendiaires appelant à la vigilance au sujet de « groupes d’hommes », mais si l’égalité fait réellement partie de vos priorités, je vous invite a appliquer le même jugement lorsqu’il s’agit de femmes ou de « groupes de femmes » pour vous paraphraser

En effet que diriez-vous si un groupe d’hommes se proposait de faire du « female bashing » comme le font au sujet des hommes des dizaines de groupes de femmes sur Internet ? Que feriez-vous Madame la Ministre si c’était les jeunes filles qui avaient un taux de décrochage scolaire aussi alarmant que celui des garçons actuellement ?

Vous êtes-vous rendu compte madame la ministre qu’il est même perçu comme un crime de lèse-féminisme de s’interroger sur les problèmes académiques des garçons… Eh oui, selon Michèle Asselin présidente de la Fédération des femmes du Québec ce serait une « charge contre le féminisme » que de remettre en question certains modèles établis comme vérité absolue dans notre monde scolaire.

Eh bien la madame la ministre, je suis désolé, mais ça va faire le niaisage, vous n’aimeriez sûrement pas qu’on s’adresse à vous comme à une personne qui a obtenu son poste par discrimination en faveur des femmes, j’ose espérer que vous y êtes par compétence alors je vous prierais à l’avenir de tenir compte de la réalité masculine avec légèrement moins de condescendance et un peu plus de sens commun.

Défendre des hommes n’est pas une négation des acquis des femmes. Il serait sympathique que notre ministre ait autant d’égard à défendre les pères qu’à défendre les mères. L’égalité tant recherchée fonctionne des deux bords. Et jamais, et je le répète, jamais, je ne m’excuserai d’exister madame, il en est de même pour des centaines de milliers d’hommes et de papas au Québec.

En terminant, sur une note positive, je vous remercie de contribuer si activement, Madame la Ministre à la compréhension d’un mot encore trop souvent tabou au Québec, le mot misandrie.

Jean-François Plante



Sujet: 
polarisation et aveuglement
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Mar, 2004-03-02 12:34

Dans le débat sur l'égalité des hommes et des femmes on observe une fâcheuse polarisation. Juste ici, sur les pagse de CMAQ, j'observe combien il est difficile d'inviter les interlocuteurs à faire preuve d'objectivité, à laisser de côté leurs préjugés, à considérer que leurs vis-à-vis puissent aussi être de bonne fois.

Les acteurs de ce débat semblent psychologiquement trop engagés dans un parti pris pour être capables de faire la part des choses. Si vous tentez d'aider quelqu'un à nuancer sa lecture, il vous assimile automatiquement à l'équipe adverse et vous traite de tous les noms.

Il semble que la ministre se soit laissé prendre dans la tornade et qu'elle se soit rangée dans une des équipes. Je ne nie pas l'existence de textes misogynes sur les pages internet de certains sites "masculinistes". J'observe cependant des propos tout aussi malveillants dans le discours de leaders féministes sans pourtant que la ministre se sente l'obligation de les dénoncer.

On n'est pas sorti du bois.


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Sujet: 
En effet.
Auteur-e: 
Antimisandrie
Date: 
Mar, 2004-03-02 17:40

La ministre est assurément du coté des féministes radicales qui ne veulent pas que les hommes soient représenté au gouvernement comme le sont les femmes. Sauf qu'elle ne s'est pas laissé prendre dans la tornade car elle a toujours démontré par ses commentaires qu'elle méprise la condition masculine. Elle a dit entre autres qu'elle n'allait pas pleurer sur les problèmes des hommes d'aujourdhui. Imagine un homme qui fait le même genre de commentaire sur les femmes. On n'a eu une très bonne démonstration avec Jean Pelletier. Évidemment qu'elle ne dénoncera pas le discour anti-homme des leaders féministes radidcales, elles les endossent même si elle ne le dira pas publiquement.


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Sujet: 
Je ne participe que rarement
Auteur-e: 
benoit tellier
Date: 
Mer, 2004-03-03 04:19

Je ne participe que rarement aux débats électroniques du cmaq, mais je considère que ce site a son importance, et je prend au sérieux l'objectif qu'il se donne d'offrir une alternative (parmi d'autres) aux médias de masse.

Je suis radicalement contre la censure, et, donc, cher "antimisandre" (drôle de nom...), je ne te demanderai pas de te taire, et je n'en ai d'ailleurs pas le pouvoir. Mais je t'avoie ne pas comprendre tes motivations... Le CMAQ a été fondé par des gens de gache, sur la base d'une certaine approche et d'une certaine vision de la société. Une des facettes de cette vision et de cette approche a été portée par le mouvement féministe. La lutte des femmes fait maintenant partie prenante d'un engagement à gauche. Je ne me suis jamais empêché de dénoncer des dérapages idéologiques lorsque je croyais cela nécessaire. Mais là, je ne te comprend pas. Pourquoi perdre ton temps. Tu peux assurément engager un débat plus constructif avec des gens de droite, peut être du côté de l'Action démocratique...

En fait, en lisant parfois les commentaires sur ce site, j'ai le sentiment qu'il y a presque une tentative de sabotage de l'approche qui est celle du CMAQ. J'ai d'ailleurs le même sentiment en lisant les débats d'autres indymedia, en particulier celui de Paris. J'en appelle à ton sens du jugement: si tu considère que le mouvement féministe est uniquement un dangereuse menace et un mouvement de haine des hommes, s'il te plaît, ne perd pas ton temps...


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Sujet: 
Les dérapages de Benoit Pelletier
Auteur-e: 
Dominic Claveau
Date: 
Mer, 2004-03-03 13:30

M Pelletier, je trouve curieux que vous dites que vous dénoncez les dérapages idéologiques... C'est drôle, car votre commentaire en est un exemple concret! Franchement, les propos de ce M. Misandre sont très réfléchis, contrairement à plusieurs "masculinistes" que j'ai eu l'occasion de lire sur ce site, lorsqu'ils n'étaient pas censuré. Je me considère de "gauche", je suis membre de L'UFP, je suis conscient que le mouvement féministe apporte beaucoup à la Cause, mais jamais je vais me mettre la queue entre les deux jambes si une "collègue" me balance des propos sexistes (mysandrie). Inconsciement, plusieurs vont me lancer : "Va donc ailleur petit subversif! Tu ne respecte pas LE dogme! Seul Big a raison et si il dit que tous ce qui est féministe est bon pour Le Parti alors tu tais même lorsque ca va contre ta petite conscience!" Plusieurs idéologues sur ce site auraient intérêt à revisiter 1984 de Orwell...


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Sujet: 
Délire de peur
Auteur-e: 
Sophie Hall?ɬ
Date: 
Jeu, 2004-03-11 16:01

Comment expliquez ce délire de jeunes hommes qui ne connaissent pas le féminisme et qui l'accuse de tout les maux ? Les arguments des masculinistes sont toujours très faibles et démagogiques. Les militants de gauche ne sont pas prémunis non plus des dérives réactionnaires contre les acquis des femmes.

Il me semble qu'il suffit de réfléchir quelques instants, de s'informer honnêtement pour réaliser que si certains pères divorcés vivent des situations difficiles, ce n'est pas dû à leur sexe qui serait globalement discriminé. Les femmes se retrouvent encore davantage avec les enfants lors d'une séparation, c'est vrai. Mais je n'y vois pas un privilège quand cette situation s'explique par deux facteurs principaux: le fait que les pères ne demandent pas aussi souvent que les femmes la garde des enfants et le fait que ce sont encore les femmes qui ont l'essentiel des responsabilités de soins aux enfants dans les familles. Dans ces conditions, il faut pousser l'analyse plus loin messieurs. Surtout si vous voulez être crédible.
Par ailleurs, pour ceux qui se disent de gauche, il me semble que si vous faisiez une réflexion sur les rapports entre les sexes qui prend le modèle de celle que vous faites des classes sociales vous comprendriez qu'un système social millénaire (le patriarcat) ne disparaît pas (et encore moins se renverse) sans aucun changement fondamental dans les institutions qui assuraient et assurent toujours sa reproduction. J'appelle malhonnêtes ceux et celles qui sont incapables d'adopter une même approche pour l'ensemble des phénomènes qu'ils observent: il n'y a pas une façon de réfléchir les sexes et une autre pour les classes. Ce sont tous les deux rapports sociaux qui s'étudient comme tel.


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Sujet: 
Bonjour SOPHIE !!!
Auteur-e: 
Pourquoi
Date: 
Sam, 2004-03-13 01:14

Juste pour toi: http://can.ac/hommequebecois

J'ai pensée à toi en faisant mes recherches !


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Sujet: 
Vous êtes mal informé
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Mer, 2004-03-24 12:53

Madame Hallé,

Il y a certainement un décalage entre les intentions des militants féministes et la perception que les jeunes hommes et les jeunes femmes en ont. Je ne crois pas que ce décalage soit tributaire d'une "campagne masculiniste". Je crois que ce décalage a d'autres causes qui restent à découvrire. Pourquoi les gens ont-ils une perception si négative alors que les intentions sont justes et honorables?

Vous faite une seconde erreur Vous dite:" Les femmes se retrouvent encore davantage avec les enfants lors d'une séparation, c'est vrai. Mais je n'y vois pas un privilège quand cette situation s'explique par deux facteurs principaux: le fait que les pères ne demandent pas aussi souvent que les femmes la garde des enfants et le fait que ce sont encore les femmes qui ont l'essentiel des responsabilités de soins aux enfants dans les familles. Dans ces conditions, il faut pousser l'analyse plus loin messieurs. Surtout si vous voulez être crédible. ""

Vous êtes fort mal informée. Je vous invite à lire:

Turcotte Geneviève & al. (2001) Pourquoi certains pères sont-ils plus engagés que d'autres auprès de leurs enfants? Une revue des déterminants de l'engagement paternel. Revue canadienne de psychoéducation 30. 1. 39-65.

Vous y découvrirez que les mères conservent la charge principale de soins des enfants parce qu'elles les perçoivent comme un lieu de "pouvoir" et s'y accrochent avec entêtement. Par ailleurs, je vous ferai remarquer que la revendication des pères qui fait l'objet des plus vifs débats sur CMAQ est leur revendication de la garde partagée. On ne peut à la fois reprocher aux pères de revendiquer la garde et de la refuser en même temps.


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Sujet: 
Etes-vous un sophiste ?
Auteur-e: 
Sophie Hall?ɬ
Date: 
Mer, 2004-03-24 15:42

Vous être bien naïf monsieur si vous croyez qu'il suffit d'avoir des "intentions justes et honorables" pour bénéficier d'une image publique positive. Les médias dominants reflète une pensée dominante qui malmène le mouvement féministe dans ses aspects subversifs et contestataires. Depuis le 19e siècle, sauf exception, les mouvements sociaux sont ainsi caricaturés par les puissants qui cherchent à déligitimer ces empêcheurs de tourner en rond. Cela se comprend dans la mesure où ceux et celles qui détiennent les positions les plus comfortables dans une société donnée n'acceptent jamais de laisser tomber facilement leurs privilèges de classe, de race ou de sexe. Bien entendu, le discours "masculiniste" n'est pas la seule force en jeu, mais elle appuie et renforce une campagne anti-féministe latente depuis quelques décennies. Avant de condamner à tout rompre les idées féministes, initiez-vous au fondement de sa pensée sans vous sentir attaqué en tant qu'homme (individu). Vous pouvez, si vous le souhaitez, vous détacher des caractéristiques attribuées à votre sexe par la culture et l'histoire. Les critiques faites aux hommes en tant que groupe social ne s'adressent pas à tous les hommes en tant qu'individu (même si chaque homme et chaque femme a une responsabilité dans sa reproduction) ! Votre pensée manque de nuances à ce sujet.

Ceci étant dit, le "pouvoir" des femmes dans l'espace domestique est un pseudo-pouvoir (je ne dis pas une absence de pouvoir). traditionnellement, les femmes n'avaient que l'espace domestique pour exercer une quelconque forme de pouvoir sur autrui. Il est évident qu'il reste des traces de cette situation qui, dans quelques cas, continue d'être. Toutefois, un pouvoir individuel n'est pas un pouvoir social. Il faut éviter de confondre les deux sans arrêt, sans quoi votre argumentaire ne vaudrait rien. Les rapports de pouvoir sont immanents à toute relation humaine. Lorsqu'on s'intéresse aux rapports sociaux, il faut regarder un peu plus haut, là où on peut observer la dynanique à l'oeuvre dans l'espace social. Qui possède le capital ? Les emplois valorisés et rémunérés ? Les postes décisionnels ? La connotation des qualités réputées féminines et masculines est-elle égalitaire ? Donc, il ne faut pas nier que DES femmes particulières exercent un pouvoir individuel sur DES hommes particuliers. Mais, globalement, les catégories de sexe ne sont pas parvenues à l'égalité (et non à l'identité). C'est cela que le discours "masculiniste" tente d'occulter en faisant des pères divorcés des "nouvelles" victimes d'un système qui défavoriserait les hommes.

Toutes les féministes se battront avec ceux qui désirent faire avancer la prise de responsabilité des pères lors d'un divorce. Encore faut-il que ces personnes veuillent réellement un avancement vers l'égalité et non pas le rétablissement d'anciennes prérogatives perdues. Soutenir les pères connaissant des problèmes avec leurs anciennes conjointes, empêchés de voir leurs enfants, est tout à fait louable, mais il ne faut pas faire, comme plusieurs s'y croit autorisé (après-rupture et cie) à semer la haine des femmes non soumises, et surtout des féministes, dans le coeur de ces hommes élevés bien souvent dans des milieux traditionnels, pour qui les changements dans les rapports sociaux de sexe des trente dernières années sont synonyme de déstabilisation et de crise d'identité, et qui accueillent avec soulagement les réactionnaires qui leur proposent un modèle à l'ancienne, dans lequel même s'ils étaient opprimés dans tous leurs rapports sociaux de classe ou de race, ils pouvaient toujours exercer leur pouvoir sur leurs compagnes, leurs filles et leurs soeurs.


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Sujet: 
Naïf? Peut-être!
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Mer, 2004-03-24 16:25

Madame Hallé,

Vous avez peut-être un peu raison. Je suis sûrement naïf, mais je compte sur les personnes plus réalistes pour me remettre les yeux dans les orbites. Ma pensée manque aussi peut-être de nuance. Malheureusement, je ne perçois pas bien les nuances qui se trouvent dans votre réponse. En fait, votre réponse m'apparaît très standard, très conforme à un credo que je connais bien. Mais je me trompe peut-être?

Vous dite que ce ne sont pas les masculinistes qui nuisent à l'image des féministes, mais une "campagne latente" dans les médias qui "reflète une pensée dominante qui malmène" les féministes, qui les "caricatures" et qui cherchent à les "déligitimer". Là vous êtes trop subtile. Je ne vous comprends pas à qui et à quoi vous pensez. Des exemples? Dans un modèle simple de communication, n'avez-vous jamais envisagé la possibilité que l'encodage des un ne soit simplement pas bien décodé par les autres?

Pour ce qui est du pouvoir des mères, j'arrive à vous mieux suivre. Pour ce que j'en comprends, je ne peux que vous donner raison. Il est certain que cette forme de pouvoir domestique traditionnel de la mère sur les soins des enfants n'efface pas les autres inégalités qui se manifestent dans les sphères économiques et sociales. Par contre, j'espère que vous admettrez qu'il est mal venu de reprocher aux pères de ne pas prendre une place qui leur est refusée et qui est même encore jalousement défendu par les mères. Il faut être cohérent!

Mais votre affirmation la plus surprenante est celle-ci : "Toutes les féministes se battront avec ceux qui désirent faire avancer la prise de responsabilité des pères lors d'un divorce. "

Là, je crois, c'est vous qui manquez de nuance. Le mouvement féministe est loin d'être aussi unanime que vous semblez le croire. Par exemple, nous somme tous deux féministes sans pourtant partager exactement les même convictions. En ce qui regarde la garde partagée, des féministes comme Martin Dufresne s'opposent activement au principe de la garde partagée. Dufresne estime que les pères qui revendiquent cette garde cherchent seulement à maintenir la relation pour perpétuer leur pouvoir sur leur ex-femme à travers les enfants. Il est possible que des cas semblables existent. Représentent-ils une proportion telle qu'il faille faire obstacle au principe de la garde partagée? Dufresne le croit! Je ne suis pas du même avis que lui.

(À propos, pour les gens de ma génération l'étiquette "sophiste" était une insulte. Si vous désirez entretenir une discussion amicale avec moi, je vous suggère de choisir des commentaires critiques moins accablant)


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Sujet: 
Réponse
Auteur-e: 
Antimisandrie
Date: 
Mer, 2004-03-03 17:51

Si j'écrit sur CMAQ c'est pour dénoncer des politiques ou article sexiste que des féministes radicalent qui se disent de gauche prônent. Pour le cas présent, il est innaceptable qu'un comité qui doit réorienter la politique en matière d'égalité des sexes au québec soit composé strictement de femmes, féministe en plus. Si la ministre ne serait pas aussi sexiste, elle aurait nommé des hommes qui se préoccupent de la condition masculine et qui ont demandé à de nombreuses à la ministre d'être sur le comité. Les problèmes des hommes comme le taux de suicide ahurissant, le décrochage scolaire, les pères séparé de leur enfant, les fausses acccusation et les quotas sexistes dans le monde de l'emploi obligent le gouvernement à avoir un ministère qui s'occupe d'eux. D'ou la nécessité du conseil de l'égalité dans lequel les hommes et les femmes seront entendu tout les deux et non juste les femmes.

Si tu dis dénonce des dérapages idéologiques alors pourquoi n'as-tu pas dénoncé les propos de Diane lavallé, présidente du CSF, qui a affirmé qu'elle se foutait des problèmes des hommes et que c'était leur tour de souffrir? Ou ceux de Michèle Courchesne qui a dit que les problèmes des hommes valent moins la peine qu'on s'en occupe que ceux des femes? Est-ce que tu endosses ces propos? Je connais assez la gauche pour savoir que ces propos misandre ne sont pas de gauche mais bien d'extrême droite. Le fait d'avoir aucun homme sur le comité est une forme de ségrégation sexiste qui est une idée droite et c'est ce que je dénonce en tant que homme de centre.

Je ne considère pas le mouvement féministe comme une menace car ce n'est pas un mouvement homogène. J'ai toujours considérer le féminisme des années 70 qui a libéré les femmes comme bénéfique et essentiel. Par contre, je dénonce le courant de pensé anti-homme d'une petite minorité de féministes radicalent qui ont un profond méprit pour le droit des hommes à l'égalité. Elles sont à la tête des instances féministe comme le CSF ou la Fédération des femmes du Québec et ont réussi à créer une inégalité des droits des hommes devant la loi face au femme avec les quotas sexistes ou la lou sur le divorce. Il y a beaucoup de femmes qui dénoncent ces féministes partout dans le monde, je n'ai rien inventé. Je ne suis qu'un simple militant qui comme des millions d'hommes et femes en ont assez de la misandrie de ces féministes. Nous voulons une égalité qui est bonne pour les deux sexes.


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Sujet: 
Tout à fait
Auteur-e: 
pistache
Date: 
Sam, 2004-03-06 03:21

Entièrement d'accord! Les féministes que l'on entend ne sont pas
du tout,ou plutòt plus du tout représentatives des femmes en général.
Il s'agit d'une minorité qui prétend faussement représenter l'ensemble des femmes et qui par opportunisme, se fondent à la majorité. Consultezn'importe où autour de vous et posez la question
À DES FEMMES "Êtes-vous féministes? Vous serez étonné combien la majorité s'en dissocie et la renie mème! Un sondage complet au niveau québécois à ce sujet s'impose à mon sens et serait nettement révélateur. Cette habilité à faire passer pour mysandre tous ceux qui ont l'opinion contraire tient de moins en moins, et de plus en plus de ^politiciens en viennent à constater que ces féministes extrémistes sont vraiment marginales, nuisant mème à tout rapprochement ou évolution des rapports hommes/femmes. Il ne faut pas oublier que plusieurs en vivent et ont tout intérèt à ce que la confusion continue à régner. Et malgré le comité biaisée de la ministre Courchesne, regardez-bien la suite, elle ne passera pas!

Hommes et femmes dans un bonne proportion vivent en harmonie et un
certain pourcentage vivent des problèmes réels, des drames mêmes!
Mais pas dans la distorsion et l'attribution qu'on veut bien faire croire et quelques uns et quelques unes seront confrontés bientòt
au mandat prétendu de fausse représentation que l'on tente de faire
survivre sous respirateur artificiel.

Ensuite, et ensuite seulement, les problèmes communs et différents
pourront espérer...de réelles solutions!!!


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Sujet: 
La gauche et la justice sociale
Auteur-e: 
Bleuler
Date: 
Jeu, 2004-03-04 09:26

Monsieur Tellier,

Je trouve que votre texte entretient une confusion.

Tellier: "Le CMAQ a été fondé par des gens de gache, sur la base d'une certaine approche et d'une certaine vision de la société. Une des facettes de cette vision et de cette approche a été portée par le mouvement féministe. La lutte des femmes fait maintenant partie prenante d'un engagement à gauche"

La gauche ne se distingue pas de la droite de la même façon suivant les pays et les époques. À l'origine (1791), le terme désignait les membres de l'assemblée politique qui s'assoyaient à gauche du président et professaient des idées progressistes en opposition aux membres de droite qui défendaient des idées conservatrices. Aujourd'hui, le terme m'apparaît plutôt désigner des personnes animées par certaines valeurs comme la justice sociale, l'égalité de droit pour tous les hommes et toutes les femmes. Certains élargissent encore d'avantage la signification du terme en prenant en considération l'environnement ou la tolérance religieuse. Cet élargissement ne fait pas l'unanimité. Certaines personnes de gauche croient plutôt que les progressistes doivent nécessairement être antireligieux et donc uniformément intolérants avec toutes les religions.

Il est vrai que la gauche québécoise est partie prenante des revendications féministes dans la mesure où ces revendications sont conformes aux valeurs de gauches. L'amalgame entre le féminisme et la gauche a cependant des limites. Lorsque des revendications pour l'égalité de droit entre les sexes occultent la justice sociale, la gauche ne s'y reconnaît plus. Par exemple, lorsqu'un parti politique de droite élève une femme au poste de chef de partie, certaines féministes félicitent l'évènement sans pourtant que les militants de gauche y trouvent quoi que ce soit de progressiste.

Par ailleurs, l'histoire politique est pleine de paradoxes. Il arrive que d'anciens opprimés deviennent des oppresseurs. C'est le cas, par exemple, des sionistes en Israel. Il arrive aussi que des groupes représentant toujours de personnes opprimées noyautent des parties politiques au pouvoir ou des appareils d'État et parviennent dans leur fougueux mouvement à faire voter des lois qui se révèlent secondaire êtres absurdes, injustes ou sujets à faire des victimes innocentes. Dans ce contexte, je crois que la gauche a le devoir de se dissocier de ces lois. Dans la confusion, la gauche ne le fait pas toujours.

Actuellement, plusieurs lois et politiques administratives sont un obstacle au développement de relations constructives entre de bons pères de famille et leurs enfants. Sous prétexte que certains pères sont irresponsables ou potentiellement violents avec leurs ex femme et leurs enfants, on entretient des barrières qui limitent la mobilité de tous les pères sans distinction ou qui laissent cette mobilité conditionnelle aux caprices de mères pas nécessairement animées par le seul souci du bien-être de leurs enfants. Les enfants y sont perdants à tous les points de vue. Reconnaître et dénoncer ces injustices et ces absurdités m'apparaît être une conduite conforme aux valeurs de la gauche. Vous ne croyez pas?


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Sujet: 
Un site qui va choquer la droite comme la gauche
Auteur-e: 
Jésus
Date: 
Sam, 2004-03-13 01:36

http://antimatriarcat.cjb.net/

Et un site qui risque aussi de choquer les 2 tendances:
http://antipatriarcat.org/


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Sujet: 
Misandrie institutionnelle
Auteur-e: 
Hermil Lebel
Date: 
Dim, 2004-04-04 12:53

Violence conjugale et délire institutionnel dixit Georges Dupuy auteur de 'Coupable d'être un homme' VLB éditeur, 2000, une référence en la matière dénonçant les dérapages attibuables à la nouvelle orthodoxie, le féminisme intégriste devenu la seule religion d'un mouvement qui, comme le stalinisme, interdit la critique...

L'industrie de la violence conjugale se porte vigoureusement bien en occident, et tout particulièrement au Québec. Le féminisme d'état, ou plutôt la misandrie étatique pronée par les représentantes des groupes de pression prêchant l'orthodoxie, instigatrices d'un mouvement s'inspirant librement de la première période du national-socialiste allemand, a réduit les hommes, principalement des pères de familles, au rang de parias de la société, d'êtres jetable après usage, de donneurs de sperme, de guichets automatiques dont il est possible de s'approprier les biens, de les priver de l'accès à leurs enfants, de les plonger dans un enfer juridique kafkaïen, bref tout simplement de les anéantir au moyen d'un simple coup de téléphone.

Pour ce faire, il suffit de se conformer à la ligne de pensée unique dictée par le mouvement inquisitoire et lever une plainte de violence conjugale à l'endroit du conjoint, comme les encouragent à le faire les politiques sexistes d'intervention en la matière en vigueur au Québec. Dans notre belle province en effet, seule la parole d'une femme en mal de contrôle est requise, sans qu'il lui soit nécessaire de disposer du moindre témoin ou éléments probants pour corroborer ses affirmations. Sa seule parole mensongère représente tout ce qui est nécessaire pour anéantir la vie de n'importe quel homme, pour s'accaparer son salaire sous la forme de pension alimentaire abusive, une véritable rançon prélevée à la source au profit d'une femme menteuse par les petits fonctionnaires dont le rôle s'apparente à celui joué par les gardiens des camps de concentration nazi, le priver de l'accès à ses enfants et de son domicile, le déposséder des ses économies en lui imposant des honoraires juridiques faramineux sans qu'il lui soit possible d'apercevoir l'ombre du spectre de la justice et finalement l'acculer au suicide, sinon sombrer dans la déchéance la plus abjecte. Les statistiques alarmantes au niveau du suicide des hommes, et de manière corrolaire celle concernant la dénatalité, le décrochage scolaire des garçons et l'épidémie des ruptures conjugales dans notre pays en témoignent de manière éloquente.

Pendant ce temps, les médias font la sourde oreille, pratique unanimement la langue de bois et observent un silence inquétant et complice sur le sort réservé aux hommes qui continuent par milliers de passer à travers cette effroyable machine expressément conçue pour les broyer.

Parallèlement, les féministes intégristes engrangent de généreuses subventions qu'elles utilisent pour répandre leur propagande haineuse dans notre société, affirmant sous tous les toits que les hommes sont de violentes brutes et les femmes d'éternelles victimes qu'il faut protéger à tout prix, peut importe les conséquences sociales d'un tel délire institutionnel.

Cette idéologie réductrice, que d'aucuns n'hésitent plus à qualifier de féminazie, sème le marasme dans tout l'occident depuis plus de 30 ans. Pareille généralisation outrancière équivaudrait par exemple à affirmer que l'ensemble des femmes sont des putes parce que certaines d'entre elles ont fait le libre choix de vivre des fruits de la prostitution.

Au Québec, l'idéologie fémisexiste pronée par les féministes intégristes a atteint sa forme achevée. La prochaine étape sera peut-être la construction de chambre à gaz si le bon peuple, témoin de ces pratiques inquisitoriales, ne réagit pas dès maintenant en dénonçant haut et fort la montée de cette forme renouvelée de totalitarisme.

Hermil LeBel
limr...@yahoo.ca


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Sujet: 
Il faut réagir
Auteur-e: 
mikeriviera
Date: 
Mer, 2004-07-21 14:33

Messieurs, vous ne semblez pas comprendre pourquoi les femmes ont réussi à avoir ce pouvoir. Ce n'est pas en écrivant des textes sur des sites sans conséquences comme CMAQ. C'est en allant dans les rues et en faisant des conférences de presse. Quand est-ce que des groupes d'hommes vont bloquer des rues à l'heure de pointe ? Qu'ils vont faire une conférence de presse sur la condition intenable des hommes ? Réfléchissez à cela. Si les femmes dirigent au Québec, c'est parce qu'elles se sont battues pour changer l'opinion publique et les décisions politiques.


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Dossier G20
  Nous vous offrons plusieurs reportages indépendants et témoignages...

Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
« contre-sommet » à Toronto

Vous pouvez aussi visiter ces médias alternatifs anglophones...

Centre des médias Alternatifs Toronto
2010.mediacoop.net


Media Co-op Toronto
http://toronto.mediacoop.ca


Toronto Community Mobilization
www.attacktheroots.net
(en Anglais)

CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

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