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LE PÉTRO-DOLLAR, INSTRUMENT DE DOMINATION MONDIALE

pep, Lundi, Novembre 17, 2003 - 23:42

PeP

Avec un système éducatif et des finances publiques en lambeaux (déficit annuel de 300 milliards $) et des citoyens qui, individuellement, sont les plus endettés au monde, les États-Unis ne disposent plus d'assez de ressources pour alimenter leur gaspillage. Bref le dollar USD (émis par une banque privée) ne vaudrait rien s’il n’était pas la contrepartie obligée des transactions pétrolières mondiales. La valeur du dollar vient du fait que celui-ci est en demande toujours croissante, mais ne repose sur absolument rien de tangible à l'intérieur du pays. Cette valeur est le résultat d'une CHAÎNE PYRAMIDALE, à l'image de la pyramide figurant sur les billets de 1$. Est-il possible que le système monétaire états-unien s'effondre un jour comme ce fut le cas en Argentine en 2001 ou en Indonésie en 1998? Tous les ingrédients sont là (moins les diktats du FMI, qui sait très bien qu'il déclencherait une crise sans précédent s'il imposait à l'Oncle Sam le régime minceur qui a cours ailleurs). De plus, les véritables raisons d'une guerre qui a fait couler beaucoup d'encre (et de sang) cette année ont été occultées...

LE PÉTRO-DOLLAR, INSTRUMENT DE DOMINATION MONDIALE

Traduction et adaptation d'un article de Geoffrey Heard (Melbourne) publié au début de 2003, peu avant le déclenchement de la guerre en Irak.

Pourquoi George Bush est-il si désespéré dans sa volonté de contrôle de l'Irak? Pourquoi les gestes de bonne volonté de l'ex-régime de Saddam Hussein ont-ils &eacute té ignorés? Tout cela devient évident lorsque l'on considère les conséquences économiques pour les États-Unis de ne PAS faire la guerre. La question fondamentale en est une de domination économique mondiale, domaine dans lequel l'Union Européenne talonne les Etats-Unis.

Depuis la fin de 2002, nous avons vu le gouvernement Bush s'empêtrer dans des mensonges de plus en plus évidents. De concert avec ses valets anglais et australien, les États-Unis ont fait preuve d'un mépris total de l'opinion publique et ont tenté d'acheter les votes au sein de l'ONU à coups de milliards de dollars de pots-de-vin. Enfin, faisant face à un échec diplomatique évident au sein du Conseil de sécurité, ils ont annoncé leur intention d'envahir l'Irak de manière préventive, en violation flagrante des principes du droit international. La suite est bien connue…Mais d'ou est venue cette obstination, cette volonté de guerre
à tout prix?

Parmi les raisons majeures qui ont présidé à l'invasion de l'Irak, la principale est très simple et n'a fait objet d'aucune mention dans les journaux. Il s'agit de la monnaie utilisée dans les échanges pétroliers mondiaux, et la domination économique mondiale qui en découle.

Une autre raison est le contrôle physique des puits de pétrole. L'Irak et le Venezuela ont respectivement les seconde et quatrième plus grandes réserves pétrolières au monde. Dans le cas du Venezuela, un coup d'état visant à renverser le président d&eacutemocratiquement élu Hugo Chavez a échoué en avril 2002, mais depuis, les manœuvres américaines se poursuivent afin de manipuler l'opinion publique, freiner la production de pétrole et nuire au gouvernement en place. Dans le cas de l'Irak, la situation est différente puisque la présence militaire états-unienne dans la région du Golfe persique est déjà très importante depuis la guerre de 1991. Où cela se terminera-t-il? L'Arabie Saoudite, siège officieux du mouvement Al Qaïda, ainsi que la Syrie et l'Iran, d'ores et déjà membres du prétendu « axe du mal », sont des cibles probables d'intervention. Mais ce qui distingue l'Irak est sa position stratégique dans le bras de fer opposant l'Union Européenne aux Etats-Unis. Jusqu'à l'an 2000, les Etats-Unis détenaient le monopole du commerce pétrolier grâce au dollar servant de monnaie étalon, jusqu'à ce que l'Irak brise les rangs et commence à vendre son pétrole contre des euros, dégageant ainsi des profits juteux.

Donc l'invasion de l'Irak en mars 2003 était, d'une part, un geste destiné à reléguer l'euro au rang de monnaie régionale et, d'autre part, une manière de saisir physiquement des réserves de pétrole très importantes, afin de pallier à la disparition des réserves existant à l'intérieur des Etats-Unis. Nous donc avons assisté à la plus grande prise de pouvoir des temps modernes, et il ne fait nul doute que les alliés de circonstance tels que le Royaume-Uni, l'Australie, la Pologne ou d'autres petits pays de l'Est espèrent bénéficier des retombées indirectes de leur implication dans le conflit.

LES PÉTRO-DOLLARS

Bien que l'opinion publique ait rapidement compris que l'enjeu majeur du conflit irakien est le pétrole, les médias n'ont pratiquement pas couvert la question de la devise utilisée pour les échanges pétroliers. La question de la monnaie-étalon est en effet fondamentale.

Suite à un accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), tout le pétrole a été transigé en dollars depuis 1971 suite à l'abandon de l'or comme valeur de mesure. Le dollar est devenu de facto la devise la plus importante au monde, car si des pays vendent leur pétrole en dollars, ils devront ensuite utiliser ces mêmes dollars pour acheter d'autres types de marchandises à l'étranger. Le seul concurrent sérieux au dollar sur les marchés internationaux est l'euro. Toutefois, l'Union Européenne n'est pas encore unifiée monétairement, et de nombreux débats politiques sont en cours quant à l'adoption d'une monnaie unique, au Royaume-Uni et en Suède notamment. Mais de toutes façons, tant que le pétrole est transigé en dollars, l'euro traînera de la patte loin derrière.

En 2000, L'Irak a commencé à transiger son pétrole en euros. Les analystes financiers se sont esclaffés et ont prédit que ce serait une erreur monumentale qui appauvrirait encore plus ce pays. Mais deux ans plus tard, les Etats-Unis ont assisté avec frayeur à la montée de l'euro par rapport au dollar, ce qui donnait du coup un avantage économique indéniable au gouvernement irakien.

L'Iran a envisagé à son tour d'adopter l'euro, alors que le Venezuela avait déjà trouvé le moyen de contourner le billet vert en utilisant le système de troc avec 13 pays d'Amérique latine (dont Cuba, la bête noire des Etats-Unis). La Russie, quant à elle, songe à accroître ses exportations vers son marché naturel, soit l'Union Européenne. Cet ensemble de facteurs faisait en sorte que la domination du dollar était, pour la première fois, sérieusement menacée. Il fallait absolument agir avant que ce phénomène ne mette l'économie états-unienne complètement à plat.

COMMENT LE DOLLAR PROFITE-T-IL AUX ÉTATS-UNIS?

Imaginez ceci: vous êtes sérieusement endettés mais chaque jour, vous émettez des chèques d'une valeur de plusieurs millions de dollars (que vous ne possédez pas). Vous vous procurez ainsi une voiture de luxe, un chalet sur la plage, une croisère de rêve. Tous ces chèques ne valent rien, en principe, mais ils conservent leur pouvoir d'achat tant et aussi longtemps qu'ils ne sont pas retournés à la banque, car vous avez conclu une entente avec les producteurs d'une marchandise vitale, c'est-à-dire le pétrole, qui fait en sorte que seuls vos chèques seront acceptés comme paiement. Alors ceux qui désirent acheter du pétrole doivent, avant toute chose, se procurer vos chèques; et puis tous ceux qui les acceptent comme paiement les utilisent ensuite pour acheter des fruits et légumes, par exemple. Conséquemment, le marchand de fruits les utilise pour acheter du pain, le boulanger de la farine, etc.

Donc vous avez une dette colossale sur papier, mais tant et aussi longtemps que les chèques passent d'une main à l'autre et que s'accroît le nombre de personnes les utilisant, ils ne seront pas retournés à la banque. Vous avez donc réussi à vous procurer une voiture gratuitement. C'est le principe de la chaîne pyramidale. Les Etats-Unis ont bénéficié de cette situation depuis 30 ans, et reçu des subventions énormes provenant du monde entier. Et plus sa dette a grossi, plus ce pays a imprimé des billets de banque (écrit des chèques) pour pouvoir continuer à commercer.

Mais si un vendeur de pétrole décide un jour qu'il accepte les chèques provenant d'une autre personne, ses voisins pourront penser que c'est une bonne idée. Et lorsque ce phénomène s'étendra, les gens iront à la banque afin d'échanger vos chèques et découvriront avec stupeur que vous n'avez pas de fonds suffisants pour couvrir ceux-ci. Bonjour les problèmes! Mais puisque vous êtes gros et agressif, vous pouvez en dernier recours effrayer le petit vendeur de pétrole et le passer à tabac pour un oui ou pour un non (à défaut de vous en prendre à l'autre personne qui écrit aussi des chèques, et qui est aussi puissante que vous).

D'une manière imagée, voilà ce que les Etats-Unis ont fait avec l'Irak.

LES RÉSERVES MONDIALES DE PÉTROLE EN DÉCLIN

Plusieurs fois de par les années passées, le monde a eu l'heureuse surprise d'entendre dire que les réserves pétrolières mondiales étaient plus élevées que prévu. Le message sous-jacent était que le gaspillage des ressources naturelles pouvait se poursuivre indéfiniment. Or un expert en la matière, le Dr Colin Campbell, a joué les trouble-fête en affirmant que ce qui a été annoncé n'était pas une augmentation des réserves estimées, mais bien un accroissement de la capacité d'extraire le pétrole des réserves déjà connues, grâce à des innovations technologiques et des investissements accrus.

En fait, les plus grandes découvertes de gisements remontent aux années 1930 et 1940, et il n'y a pas eu de découverte majeure depuis 1965. Les innovations technologiques qui devaient favoriser la découverte de gisements supplémentaires ont eu l'effet contraire: ils ont mis en lumière l'absence de réserves. Bien entendu, de petits gisements ont été découverts ici et là, dans des régions pétrolifères déjà connues, mais ce qui est clair maintenant est que bon nombre de régions où l'on croyait découvrir des gisements n'en possèdent pas du tout.

Par ailleurs, la consommation a augmenté sans cesse, si bien que la demande a dépassé de beaucoup la quantité de pétrole trouvé. Les découvertes mondiales les plus importantes ont eu lieu en 1965, et la production, freinée par la crise du pétrole des années 1970, culminera vers 2005 au Moyen-Orient. Le Dr Campbell prédit que celle-ci commencera alors à décliner.

Les Etats-Unis ont des réserves de pétrole limitées. Le Royaume-Uni en a un peu plus en mer du Nord, mais ces deux pays font face au problème d'une consommation intérieure énorme qui dépasse tout ce qu'ils pourront jamais produire eux-mêmes. Les champs pétrolifères majeurs se trouvent en Afrique, en Amérique du Sud, en Eurasie mais surtout dans la région du golfe Persique. Donc celui qui les contrôlera pourra ainsi rançonner le monde industrialisé pour de nombreuses années à venir.

LA SITUATION ÉCONOMIQUE PRÉCAIRE DES ÉTATS-UNIS

L'empressement des États-Unis d'attaquer l'Irak n'a d'égal que la menace de prolifération de l'effet euro. Si des pays tels que l'Iran, le Venezuela et la Russie commencent à échanger des quantités importantes de pétrole contre des euros, cette monnaie deviendra une force majeure du commerce international très rapidement.

Les dollars imprimés par les États-Unis, autrement dit les « chèques »que ce pays a émis, commenceront alors à être retournés à l'émetteur, et la valeur que ceux-ci représentent s'écroulera aussitôt. La situation économique réelle des Etats-Unis n'a en effet jamais été aussi mauvaise. Ce pays est le plus endetté au monde, chacun de ses 280 millions d'habitants devant une somme moyenne de 12000$. C'est une situation bien pire qu'en Indonésie ou en Argentine, pour ne nommer que deux pays dont l'économie a implosé récemment. Même dans le cas d'une utilisation restreinte de l'euro par les pays de l'OPEP, les difficultés des États-Unis seraient colossales car cela causerait :

  • une volonté accrue de la part des nouveaux pays membres de l'Union Européenne d'entrer dans la zone euro, ce qui rendrait cette devise encore plus efficace sur les marchés internationaux;
  • une baisse de la demande de dollars à l'échelle mondiale, ce qui leur ferait prendre le chemin du retour vers les États-Unis, alors que les banques de ce pays ne disposent pas de réserves suffisantes
    pour en garantir la valeur
  • une panique sur les marchés financiers qui entraînerait le dollar dans une spirale de décroissance incontrôlable.

La question de la propriété des champs pétroliers se joue à plus long terme, mais il ne s'agit là encore que de quelques années. Les Etats-Unis doivent absolument agir pendant qu'ils contrôlent encore les leviers du commerce mondial grâce au dollar, car après il sera trop tard.

De nombreux pays pourraient se permettre de défier les États-Unis malgré leur puissance militaire absolue, si ceux-ci se trouvent en position de déclin économique. Cela constituerait un désastre pour une population dont le mode de vie dépend entièrement de l'énergie à bas prix. George Bush a promis aux citoyens de son pays qu'ils pourront continuer à conduire leurs monstrueux véhicules sport utilitaires, mais à défaut de prendre le contrôle du pétrole maintenant, ceux-ci devront laisser leur véhicules au garage et marcher.

LA SOLUTION ÉTATS-UNIENNE

Face à la menace de l'euro et d'une éventuelle pénurie de carburant, la réponse des États-Unis fut tout à fait prévisible. Aller en guerre contre l'Irak permettait la réalisation des six objectifs suivants.

  • Protéger l'économie états-unienne en forçant l'Irak à réadopter le dollar en tant que devise unique des échanges pétroliers et devise principale du commerce international.
  • Envoyer un message clair aux autres pays producteurs de pétrole, l'Iran notamment, qui a été mis sur la liste des pays de l'Axe du mal en dépit de réformes majeures et d'une effort de démocratisation.
  • Protéger l'approvisionnement des Etats-Unis en pétrole en plaçant les deuxièmes réserves en importance sous son contrôle direct, par le biais d'une invasion militaire et de menaces, et faire de l'Irak la plate-forme d'où elle peut contrôler le reste de la région.
  • Freiner l'expansion et l'influence de l'Union Européenne et de l'euro,
    seule devise en mesure de concurrencer le dollar.
  • Détourner l'attention du public de ce qui se passe au Venezuela, où les États-Unis tentent de renverser le gouvernement démocratiquement élu pour mettre en place des dirigeants qui lui sont plus favorables.
  • Renforcer Israël, grâce à un étrange partenariat entre fondamentalistes chrétiens et juifs au sein de l'administration Bush d'une part, et de vieux conservateurs à la tête dure du parti républicain d'autre part.

Les États-Unis essaient donc de s'ériger en force de domination absolument invincible, tant au plan économique que militaire. Le contrôle physique des puits de pétrole lui procurerait un avantage indéniable dans un contexte de prix élevés et de production en baisse. De plus, une Europe politiquement divisée comme nous l'avons vu en 2003
pourrait se retrouver avec un euro affaibli pour plusieurs décennies.

Une présence militaire forte en Irak permettra aussi aux États-Unis de réduire ses effectifs en Turquie, pays jugé trop coriace, ainsi que dans l'aberration politique que constitue Israël, mais aussi et surtout en Arabie Saoudite, berceau du mouvement Al Qaïda et d'une opinion publique très anti-américaine. Ainsi dotés d'une base militaire forte dans un Irak dont la constitution a été écrite sur mesure pour satisfaire ses besoins, les Etats-Unis pourront imposer leur volonté à l'Europe, et ce ne sont pas les vies de quelques milliers de civils irakiens ou quelques centaines de GIs qui l'en empêcheront.

LE VENEZUELA

Depuis le 11 septembre 2001, alors que les yeux sont tournés vers le moyen orient et l'Asie centrale, Washington tente de soutenir en catimini l'élite fortunée du Venezuela dans son désir de renverser le président démocratiquement élu, Hugo Chavez Frias.

Les ressources pétrolières vénézuéliennes, de propriété nationale, font en effet saliver les compagnies privées états-uniennes et constitueraient une source d'énergie facilement accessible au plan géographique.

Un bref coup d'état a d'ailleurs été organisé en avril 2002, mais a avorté suite à d'importantes manifestations des masses populaires en appui à leur président. Malgré cet échec, les auteurs de ce coup s'acharnent toujours à créer des ennuis et dénigrer le gouvernement en place, grâce à leur contrôle absolu des médias et de l'entreprise privée. On en a vu les résultats au printemps de 2003, alors que les transnationales implantées dans ce pays ont établi un lock-out systématique et privé leurs employés de travail, en appui à la soi-disant « grève générale ».

Beaucoup d'observateurs ont fait ressortir la contradiction entre la prétendue volonté d'instaurer la démocratie en Irak, et les efforts simultanément déployés pour miner la démocratie en Amérique du Sud. Washington s'est empressé de reconnaître la légitimité du coup d'état de 2002 et, plus récemment, a demandé la tenue d'élections anticipées en oubliant que le président Chavez a déjà gagné trois élections et deux réferendums!

Le président Chavez Frias s'accroche au pouvoir, mais combien de temps peut-il tenir?

LES OPPOSANTS

Le camp des anti-guerre de mars 2003 était présidé par la France et l'Allemagne, les deux géants de l'Union Européenne à l'économie déprimée. Ces deux pays partagent la vision d'une Europe qui reprend sa juste place dans le monde et d'un euro qui pourrait servir de valeur refuge à l'instar du dollar. Cela permettrait à toute l'Europe de bénéficier ainsi des mêmes avantages économiques que les Etats-Unis.

Quant à la Chine, elle aimerait pouvoir conforter sa puissance commerciale dans un contexte où l'Europe affaiblit quelque peu l'écrasante domination états-unienne.

La Russie, pour sa part, cherche se rapprocher de ses voisins géographiques mais peut toujours être « achetée » vu sa situation économique fragile. Elle sait de plus que sa situation empirerera lorsque les Etats-Unis commenceront à tirer profit de leur conquête de l'Afghanistan en construisant un pipe-line qui acheminera le pétrole de l'Asie centrale vers les marchés de l'Asie du Sud-Est. Actuellement, ce pétrole est pompé en direction du nord-ouest, à travers la Tchétchénie notamment, où la Russie tente avec acharnement de maintenir son emprise. Enfin, les Russes ont beaucoup d'intérêts en Irak et ceux-ci seront vraisemblablement perdus advenant la prise de contrôle du pétrole par les Etats-Unis. La Russie pourrait donc se retrouver à genoux économiquement avant même qu'un seul kilomètre de pipe-line n'ait été construit en Afghanistan.

QUELLES SONT LES ALTERNATIVES?

Les scénarios élaborés ici clarifient la position des Etats-Unis et expliquent sa volonté de maintenir sa présence en Irak coûte que coûte, malgré les difficultés qui s'accumulent depuis la fin de la guerre. L'Europe, pour sa part, réussira-t-elle à imposer une force d'intervention multinationale sous l'égide de l'ONU? Rien n'est moins sür, mais cela demeure une hypothèse plausible vu la réticence de beaucoup de pays alliés aux Etats-Unis, tels que le Japon ou le Pakistan, à fournir un appui logistique et financier à une occupation qui s'annonce longue et coûteuse.

En un sens, une perte de pouvoir de l'Europe pourrait, à long terme, être le scénario le meilleur pour la planète car cela l'obligerait, entre autres, à développer de nouvelles politiques énergétiques ainsi que des technologies la libérant graduellement de sa dépendance au pétrole. Cela favoriserait aussi le développement et la production de biens pouvant s'échanger en devises autres que le dollar, donc le rétablissement d'un véritable équilibre dans le commerce mondial.

FEASTA est une ONG irlandaise explorant les thèmes de l'énergie et du développement durable.
Documents inclusTaille
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Sujet: 
Pétrole
Auteur-e: 
Alaoui
Date: 
Mar, 2003-12-23 04:33

Bien le bonjour, après lecture de votre article, je désirerais juste une précision sur l'ampleur des découvertes en Afghanistan concernant les champs pétrolifères.
En effet n'ont-ils pas été annoncés comme l'équivalent voir plus de ceux présents en Arabie Saoudite?
Que pensez-vous des mouvements récents sur les marchés financiers et monétaires:recul du dollar par rapport à l'euro, diminution des rentrées nettes de capitaux étrangers aux USA ( 4 milliards pour septembre contre 40 pour le mois précédent), diminution des achats en bons américains du trésor?
Que pensez-vous de la position chinoise et japonaise de continuer à soutenir le dollar sur leurs marchés contrairement à l'avis du gouvernement américain?
Merci pour votre réponse.


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