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ADDAMEER : 7ème jour de grève de la faim pour Amneh Mounah

Anonyme, Dimanche, Novembre 2, 2003 - 14:16

Havana

L’association des droits de l’homme et de soutien aux prisonniers palestiniens, Addameer, est profondément préoccupée par la santé de la prisonnière, Amneh Mounah qui a entamé son 7ème jour de grève de la faim, en signe de protestation contre son isolation continuelle et des violences physiques dont elle a fait l’objet

Action Urgente

7ème jour de grève de la faim pour Amneh Mounah après les attaques de ses geôliers.

Le 01 novembre 2003

(traduit de l’anglais par erco)

L’association des droits de l’homme et de soutien aux prisonniers palestiniens, Addameer, est profondément préoccupée par la santé de la prisonnière, Amneh Mounah qui a entamé son 7ème jour de grève de la faim, en signe de protestation contre son isolation continuelle et des violences physiques dont elle a fait l’objet.

L’avocat d’Addameer, Maître Mahmoud Hassan a pu obtenir un compte rendu complet de ces violences durant une visite le 30 octobre 2003. Il en a constaté les effets physiques sur Mounah. Elle souffre de douleurs extrêmes au bas du dos, à la main droite et aux yeux conséquence des blessures endurées pendant l’attaque des gardiens. A ce jour, elle n’a reçu aucun traitement médical approprié.

Samedi 25 octobre 2003, Mounah fut transférée de sa cellule de la prison Ramleh,en quartier d’isolement à l’intérieur de la même enceinte. Après une heure d’isolement, plusieurs gardiens ont fait irruption dans sa cellule et lui ont demandée de se déshabiller afin de procéder à une fouille. Selon le témoignage apportée par Mounah, ils lui ont donnée le choix, soit elle ôtait ses vêtements de son plein gré, soit ils le feraient eux mêmes par la force. Elle refusa de se déshabiller, du fait qu’il y avait la présence de gardiens masculins dans la cellule. Un des gardiens lui répondit que ceux ci resteraient derrière la porte pendant qu’elle se déshabillerait mais elle a de nouveau refusé.

Alors, ils quittèrent les lieux mais une heure après, ils revinrent en force, accompagnés de soldats, commandés par " Asher ". L’assault physique sur Mounah débuta. Ils la forcèrent à se dévêtir et l’attaquèrent avec du gaz Lacrymogène. Elle essuya des coups à la taille, dans le dos et aux mains. Selon le témoignage de Mounah, un des gardiens, " Shabi ", l’empoigna par la gorge et commença à l’étrangler, lui murmurant en même temps à l’oreille, " tu es une terroriste ! ". Peu à peu, elle perdit connaissance et se mit à saigner de la bouche. A ce stade, Mounah sentit quelqu’un repousser " Shabi " loin d’elle.

Trois heures plus tard, elle fut transférée dans une autre cellule d’isolement et on lui donna un sédatif. Aucun autre soin médical ne lui fut apportée. Le directeur de la prison lui rendit visite dans sa cellule, l’informant qu’elle resterait en isolement durant 7 jours. Il l’accusa d’avoir attaqué trois gardiens. Dimanche 26 octobre 2003, Mounah entama sa grève de la faim pour protester contre l’agression qu’elle avait subie et les conditions de sa détention en isolement. Lundi 27 octobre, elle fut transférée à l’hôpital Ramleh dans une autre cellule d’isolement où elle ne reçut, là aussi, aucun soin médical.. Mardi 28 octobre, elle commença à refuser de l’eau.

La cellule d’isolement dans laquelle elle est détenue à l’hôpital Ramleh, ne possède pas de toilettes. Pour qu’elle puisse utiliser les toilettes ou aller se laver, elle doit sortir de sa cellule, enchaînée. Mounah refusa de se laver en étant enchaînée. Jusqu’à mercredi 29 octobre, les gardiens ne lui permirent pas de se laver sans chaînes.

Dans son témoignage, Mounah a aussi constaté que 40 prisonnières détenues avec elle, ont entrepris une grève de la faim de solidarité pour protester contre les attaques du 27 octobre. Par la suite, six d’entre elles, furent placées en isolement, " Aishah Abeyat ", "Umayah Dammaj ", " ra’eda Jadallah ", " Wasfiyeh Abu Ajamiyeh ", Samar Bader " et " Su’ad Ghazal ". Les gardiens ont aussi agressé deux d’entre elles. " Aishah " et " Su’ad Ghazal ". Comme punition, l’administration pénitentiaire a confisqué des télévisions se trouvant dans les cellules, des matelas et refusé à la totalité des 40 femmes le bénéfice de la cantine, moyen pour acquérir des produits de première nécéssité.

Addameer est profondément préoccupé par la situation d’ Amneh Mounah, particulièrement alors qu’elle n’a pas reçu de traitement médical pour ses blessures et par le fait qu’elle reste en isolement en dépit de son état de santé. Addameer appelle la communauté internationale à dénoncer de telles conditions. Les lettres de protestations et demandes de renseignements concernant la situation d’Amneh Mounah peuvent être adressées à :

Mrs Orit Adato Commissioner Israel Prison Service Fax : +972 8 921 0649

Elyakim Rubinstein Attorney-General/Legal Advisor to the Government Ministry of Justice 29 Salah al-Din Street Jerusalem 91010, Israel

Fax : +972 2 6285438

Email : s...@justice.gov.il

(Department for International Agreements and International Litigation)

Fax: +972 3 6899792/758,

Email : inte...@justice.gov.il

To query the Israeli Prison Service directly, contact: IPS Spokesman Tel : +972 8 9776806

ADDAMEER - Prisoners' Support and Human Rights Association PO Box: 17338, Jerusalem. Ramallah, West Bank.

Tel : +972-2-2960446 Fax: +972-2-2960447

E-mail : adda...@planet.edu

URL : http://www.addameer.org/



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