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Les enfants du divorce ont besoin de notre protection

martin dufresne, Lundi, Septembre 1, 2003 - 18:17

Michele Landsberg

Avertissement d'une journaliste féministe au sujet de la réforme imminente de la loi fédérale sur le divorce par le ministre Martin Cauchon, qui entend supprimer la garde des enfants au profit d'une vague "responsabilité parentale" qui donnera autant de pouvoirs au parent non gardien qu'à celui qui assurera les soins aux enfants. La pire des solutions pour les femmes violentées et la garantie de litiges prolongés.

(originellement publié en anaglais dans The Toronto Star, 27 juillet 2003 - reproduction autorisée par l'auteure)

Lorsque je regarde les très bons pères que je connais – des pères affectivement engagés, responsables et affectueux – je m’étonne de voir la paternité représentée sur la scène nationale et même dans le processus législatif par une poignée d’activistes agressifs qui incarnent précisément les valeurs contraires. De bons pères refuseraient tout autant de déclarer la guerre à leur ex-conjointe et d’infliger à leurs enfants des séquelles affectives permanentes qu’ils se refuseraient à détourner les fonds de leur employeur.

Hélas, les amendements à la loi fédérale sur le divorce qui risquent d’être promulgués cet automne ont été gravement influencés par les vociférations d’un groupe marginal de militants patriarcaux et de leurs arrogants alliés au Sénat et au Parlement.

Le ministre de la Justice Martin Cauchon s’apprête à déposer en troisième lecture le projet de loi C-22 où il veut éliminer les termes prétendument irritants de « garde » et de « droit de visite » pour les remplacer par la notion de « responsabilité parentale ». Il nous laisse cependant en pleine incertitude. Qu’arrivera-t-il aux barèmes de soutien alimentaire pour enfants? Et à la protection des femmes et enfants qui tentent d’échapper à des hommes violents? Comment assurera-t-on à l’application des ordonnances judiciaires?

Des « plans parentaux » mal définis auront pour effet d’accroître et non de réduire l’achalandage des tribunaux par les ex-conjoints en lutte. C’est ce que l’on constate déjà en Angleterre et en Australie, où des lois semblables ont été adoptées. (John Eekelaar, The Law Quarterly Review, 1996; Rhoades, Graycar et Harrison, « The Family Law Reform Act 1995, The First Three Years ». Université de Sidney, 2000).

Oui, il est plutôt étrange de lire des références de style universitaire dans une chronique de journal. Mais chaque fois que j’aborde ce dossier, les justiciers auto-proclamés du lobby des pères se donnent le mot pour harceler de leurs cris l’ombudsman du Toronto Star en réclamant des preuves de la moindre statistique citée et en improvisant leurs propres chiffres pour me démentir.

Alors voilà. Sautez le reste de cette chronique si la question du divorce n’a aucun intérêt pour vous.

Les militants patriarcaux ont habilement créé un écran de fumée, tissé de clichés inexacts, de pseudo-anecdotes et de mensonges éhontés, pour s’approprier la sympathie populaire. Cliché numéro un : « Chaque enfant a droit à deux parents » et « Un enfant, il lui faut un père ». Astucieux ça, de déguiser des prérogatives paternelles en « droits de l’enfant ». Pourtant, cet énoncé n’a pas le moindre fondement scientifique, Bien sûr, un père affectueux est un bienfait pour n’importe quel enfant. Mais n’importe quel père? Un ivrogne, un batteur de femme, un tyran, ou un masculiniste au comportement infantile? Un homme qui exploite les tribunaux pour harceler son ex-conjointe?

Je ne crois pas.

La « paternité essentielle » dont parle le lobby des pères est affaire d’autorité, de règles, de discipline stricte et d’hétérosexualité imposée. Ils extrapolent à partir des conditions des ghettos des grandes villes américaines pour affirmer sans ambages que « l’absence du père » est la source de tous les malheurs, de la délinquance à la promiscuité des jeunes filles.

Dans les faits, les sociologues ont établi de longue date que les familles monoparentales découlent surtout d’un contexte de pauvreté et de désespoir et que c’est cette pauvreté sans cesse aggravée qui est le facteur le plus nocif. (V.C. McLoyd, « Socioeconomic Disadvantages and Child Development », American Psychologist, 1998)

Judith Wallerstein, qui fait autorité aux États-Unis quant aux incidences du divorce chez les enfants, conclut d’une étude menée sur 25 ans : « Il n’existe aucune preuve empirique de liens entre la fréquence ou la quantité de contacts entre le parent non gardien et l’enfant et des résultats positifs chez l’enfant. » L’absence de conflits, écrit-elle, pèse beaucoup plus lourd dans la balance. (Family and Conciliation Courts Review, 1998).

Malheureusement, la revendication de la garde conjointe obligatoire est pratiquement devenue un article de foi pour le mouvement des pères rancuniers. Pourtant, les études sont unanimes à dire que ce sont précisément ces gens-là qui, dans l’intérêt des enfants, ne doivent pas l’obtenir. Les couples très conflictuels placés en situation de garde conjointe ou partagée sont précisément ceux qui imposent aux enfants un état de guerre permanente. La Californie a été le premier territoire à adopter des lois sur la garde conjointe, mais elle a dû les modifier quand des effets néfastes ont commencé à se manifester. Les enfants de la minorité de parents aigris souffraient de dépression, de retrait, de troubles physiques et d’échecs sociaux. (Janet R. Johnston, Family and Conciliation Courts Review, octobre 1995)

La meilleure solution de garde pour ce « sous-groupe particulier », écrivait Johnston, est de « permettre aux parents de se dégager l’un de l’autre », une séparation stricte, dotée de plans de visite clairs et précis, avec le minimum absolu de prise de décision en commun.

Suis-je la seule à avoir le sentiment d’une catastrophe imminente? Selon le régime de « responsabilité parentale » du ministre Cauchon, les mieux ajustés des couples qui divorcent vont simplement continuer de faire ce qu’ils ont toujours fait, soit convenir mutuellement de dispositions de garde justifiées.

Par contre, les conjoints violents et les maniaques du contrôle vont être jetés dans le dédale des « plans parentaux ». Les mères vont se retrouver avec tous les soins matériels aux enfants (même dans les cas de garde dite partagée, les mères en viennent à écoper de la presque totalité des soins; N. Marcil-Gratton et C. Le Bourdais, Enquête longitudinale
nationale sur les enfants et les jeunes, 1999), tandis que les pères vont jouir d’un pouvoir juridique sans précédent de s’interposer dans les décisions prises sur presque tous les aspects de la vie quotidienne de l’enfant.

Les lobbyistes du droit paternel insistent, avec fureur, que tous les tribunaux sont biaisés et accordent automatiquement la garde aux mères.

Dans un rapport officiel déposé devant la Cour suprême de l’État du Massachussetts en 1990, des chercheurs ont reconnu avoir amorcé leur étude avec cette même perception d’un biais judiciaire en faveur des femmes. Ils ont constaté le contraire. (New England Law Review, 1990) Si la plupart des femmes conservent la garde physique de leurs enfants après un divorce, ce n’est pas par discrimination mais par consensus des parents. Lorsque des hommes s’adressent aux tribunaux pour obtenir la garde, on leur accorde une garde exclusive ou conjointe dans plus de 70 pour cent des cas.

La situation est depuis longtemps la même au Canada. Glenn Rivard, conseiller supérieur du ministère fédéral de la Justice, m’a à deux reprises confirmé, au cours des années 90, que, même si les statistiques officielles étaient dans un tel désordre qu’il était impossible d’y lire un portrait fidèle de l’ensemble des décisions judiciaires rendues partout au Canada, il était d’opinion bien informée que « lorsque des pères demandent la garde, ils l’emportent dans environ 50 pour cent des cas ».

Les pères se laissent peut-être prendre à leur propre propagande.

Il n’est pas vrai non plus, malgré les histoires d’horreur qu’on nous clame, que la plupart des mères entravent malicieusement l’accès des hommes à leurs enfants. Selon la recherche, le déni d’accès n’est un problème réel que dans 2 à 5 pour cent des cas. (D. Perry, Canadian Research Institute for Law and the Family, Calgary, 1992)

Le problème beaucoup plus répandu est celui du père erratique ou entièrement absent qui déçoit ses enfants en n’exerçant pas ses droits de visite. Plus de 40 pour cent des parents disposant de ces droits ne voient que rarement ou jamais leurs enfants. (Évaluation de la Loi sur le divorce, Ministère de la Justice, 1990)

Et qu’en est-il de toutes ces horribles « fausses allégations » de violence sexuelle, réputées avoir détruit les vies de tant d’hommes, à en croire les sanglots et les cris des lobbyistes patriarcaux devant le tristement célèbre Comité mixte conjoint sur la garde et les droits de visite des enfants? Témoignages de pacotille. Une foule d’études démontrent que les fausses allégations se limitent à de 8 à 16 pour cent des cas (Professeur Susan Penfold, Revue canadienne de la femme et du droit, 1997). Et ce n’est que dans deux pour cent des cas que ces allégations surviennent dans le contexte de litiges acerbes de divorce. (Penfold, Id.)

Fait révélateur : 21 pour cent des allégations de violence formulées par les pères sont des mensonges délibérés, alors que les allégations des mères ne sont intentionnellement fausses que dans 1,3 pour cent des cas. (Nicholas Bala, Canadian Family Law Quarterly, 1999)

J’ai des tonnes d’autres statistiques mais, vous savez, j’en suis aussi saturée que vous. Il demeure que nous ne pouvons risquer de porter préjudice aux enfants en laissant le gouvernement céder face aux prétentions sans fondement du lobby des pères aigris.

Analyse détaillée des avantages et défauts du projet de loi C-22
www.anfd.ca


Sujet: 
Toujours, toujours, toujours
Auteur-e: 
Alain Thomas
Date: 
Mar, 2003-09-02 01:47

Toujours, toujours, toujours la même rhétorique qui tente de faire la généralistion sur les groupes d'hommes ou de pères. Démoniser les pères et canoniser les mères. Mais je n'ai encore vu de texte de votre part sur ce petit enfant que sa mère a tué en incendiant la maison. Si un père n'est pas absolument nécessaire comme parent, l'inverse est alors aussi vrai.

Relisez vos discours, ils sont usés, partout où je les montre les gens ont la même réaction de recul. Je vous fait grâce du reste. Avez-vous lu Don Quichotte ?

Alain Thomas


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Sujet: 
Enfin d'accord!
Auteur-e: 
martin dufresne
Date: 
Mar, 2003-09-02 14:04

Monsieur Thomas,
Comme ce que vous reprochez à ce texte de Michele Landsberg ne s'y trouve pas et que vous ne réfutez en rien ce qui s'y trouve, je conclus avec plaisir que nous sommes enfin d'accord!

Il est tout de même dommage de constater que le CMAQ continue à se prêter à des attaques personnelles lancées par une Droite qui tente de faire dérailler la réflexion sur des questions aussi cruciales pour les droits des personnes.

Don Quichotte Dufresne
(si vous tenez vraiment au rôle de moulin à vent)


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Sujet: 
excellent !
Auteur-e: 
Walk
Date: 
Mer, 2003-09-03 16:15

Bravo Martin, je note, c'est excellent... et juste :o)


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Sujet: 
Bon le retour
Auteur-e: 
Labourre
Date: 
Mer, 2003-09-03 17:48

Du deux de service tout le monde dites Bonjour a Walk


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Sujet: 
Monsieur Dufresne pourquoi jouer à la victime ?
Auteur-e: 
Alain Thomas
Date: 
Mer, 2003-09-03 17:14

Quand on est aussi bouché au autres on ne veut rien comprendre et on s'efforce de traduire à l'envers, peut-être de la déformation professionnelle ? :-) Je vous éclaire donc le sens métaphorique puis que vous semblez vouloir tordre mes propos.

Vous êtes bien seul à voir dans ma réplique un reproche au texte de Michele Landsberg. Je ne vous ai pas traité de Don Quichotte, je vous ai invité à en relire le récit pour y dégager l'idée philosophique. Don Quichotte voyait dans tout les moulins à vents des menaces. Mais elles se trouvaient dans sa tête. Je ne suis pas d'accord sur le côté démonisant et généralisant sur tous les hommes/pères monsieur Dufresne. J'ai cependant ceci, la loi qui se pointe ne fera qu'empirer les conflits qui se régleraient hors cours avec du support. Je ne dis qu'il faut sauver le couple, mais les aider à passer au travers de cette situation stressante. Écartons aussi les cas de violence qui doivent être traités à part avec soin pour assurer la sécurité des victimes.

Le seul qui se prête à des attaques personnelles en règles ici c'est vous monsieur Dufresne. Vous m'étiquettez comme un membre de la "droite", ce qui dans les faits n'est pas du tout le cas. Si quelqu'un ici peut s'en plaindre et demander au CMAQ justice c'est moi. Vous tentez à nouveau votre petit manège d'intimidation auprès des gens du CMAQ en jouant à la victime pour les placer dans la position de supposé complicité avec ma réplique. C'est à mon avis une attitude malsaine, qui ne vise qu'à étouffer les autres, que justement le CMAQ devrais réprimander. Je suis convaincu que les gens du CMAQ sont assez intelligents pour voir vos manoeuvres. D'ailleurs ils l'ont démontré par leur attitude lors des récents événements ici et cela malgré vos "attaques personnelles" contre CMAQ ici et partout où on vous tolère. Ma réplique n'a rien d'une attaque personnelle, demandez à tous(tes) de trouver où est l'attaque ? Dans votre esprit seulement ? Le seul but de votre manège ; établir votre discours à tout prix comme seule et unique vérité, prêt à tout même la suppression de la libre expression.

Si vous étiez si attaché à défendre des questions aussi cruciales pour les droits des personnes vous ne parleriez pas seulement des femmes. Les hommes aussi sont des personnes.

Je vous le répète monsieur Dufresne nuancez donc vos propos et remettez les faits dans leur contexte, vous gagnerez des associations. Si vous voulez qu'on vous écoute, il faut aussi écouter les autres.

Alain Thomas
un humain


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Sujet: 
don quichotte
Auteur-e: 
denis beaudin
Date: 
Ven, 2003-09-12 13:29

Alain,
je ne te connais pas, mais permets-moi de te dire
que tu perds ton temps, comme moi aussi d'ailleurs. Vois-tu ?
J'ai offert à dufresne de venir dans un débat médiatiser quand
il voudra. Il n'osera pas. L'émission point de mire a été cinglante
comme constat à ce genre de lubies et chimères.

Maintenant que la société en est convaincue, ne serait-il pas
préférable de le laisser écrire tout seul?
Le jour où il aura le courage de défendre de telles âneries
parmi des gens normaux, la déchéance sera totale. En attendant,
faisons avancer la société,de quelque sexe et àge soit-il.

Pour le reste, il y a des spécialistes

Ciao!
¸Denis Beaudin


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Sujet: 
Le festival des statistiques sans fondement
Auteur-e: 
Labourre
Date: 
Mer, 2003-09-03 09:18

L'homme est aussi necessaire que la femme. Un enfant avec un homme seul n'est pas mieux ou pire qu'un enfant qui vit avec une femme. Si les divorces perdaient de leur privilege pour les femmes, il y aurait surement moins de divorce. Ca serait que bénéfique pour les enfants. Il y a des tonnes de fausses allegations non reprimandé. Je crois que les sources mentionnées sont vieilles et plus que discutable. 2% de fausses allegations ca me semble peu. Les hommes violents sont une minorité. Dans le texte il y a une phrase qui dit : "Un homme qui exploite les tribunaux pour harceler son ex-conjointe". Je me demande si l'auteur a apris a souvrir les yeux ou si il ment déliberement. L'homme utilise les tribunaux pour harceler et se venger. Les femmes sont beaucoup plus rancuniere en géneral. Tu dis :"21 pour cent des allégations de violence formulées par les pères sont des mensonges délibérés, alors que les allégations des mères ne sont intentionnellement fausses que dans 1,3 pour cent des cas" Je la comprend pas celle la. Ca veut dire que dans 98.7% des case de fausses allegations par une femme, la femme si elle a menti c'était pas intentionel. Donc si elle ne s'est pas fait violée et dit qu'elle s'est fait violée, le mensonge est pas intentionel? Dans 98,3% des cas c'est un reve?


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Sujet: 
Les enjeux cachés des garderie à 5$ et la loi C-22
Auteur-e: 
Joe22
Date: 
Jeu, 2003-09-04 19:42

Depuis quelques temps, les garderies à 5$ ou "Centre de la petite enfance" occupe beaucoup de place dans l'actualité. Le maintient du taux horraire de 5$ par jours est l'enjeu principal que certains veulent maintenir d'autres augementer. Ce réseau de garderie créer par le gouvernement péquiste coûtent déja au contribuable Québécois des milliards de dollars avec seulement 45% des enfants de moins de 5 ans qui ont accès à une place en garderie. Donc, les coûts déja astronomique augmenterait de 2 à 3 fois si 100% des enfants auraient accès au service de garde. C'est en sachant cela que le gouvernement Libérale veut augmenter le prix horraire des garderies pour financer le système qui est déja sous financer par les parents et le gouvernement.

Malgré l'obligation d'augmenter les revenues des garderies, certains groupes de pression hurlent à qui veut entendre qu'il faut maintenir le prix à 5$ et que si on manque d'argent nous n'avons qu'à demander à Ottawa. Il faut vraiment être naif pour penser que Ottawa va nous donner les centaines de millions nécessaire pour financer le réseau après tous l'argent qu'ils nous ont donné pour la santé et cela après des années de négociations. De toute facon, ottawa a clairement indiqué qu'il ne nous donnerait pas un sous noir pour les garderies. L'autres solutions qu'ils proposent est de faire "contribuer" toute la société Québécoise au financement des garderies et non juste les parents. Autrement dit, ils disent qu'il faut augmenter les taxes malgré que nous sommes le peuple le plus taxé en amérique du nord. Cette solution est évidemment très impopulaire chez les contribuables Québécois et le gouvernement libérale a promit de baisser les taxes. La seule solution viable est d'augmenter le prix d'une place en garderie pour les plus riches ou au même taux horraire pour toutlemonde.

Les groupes de pressions qui veulent que le prix reste à 5$ sont principalement la fédération des femmes du Québec, Claudette Charbonneau censé représenter la CSN, le conseil du statut de la femme ainsi que quelques autres organismes qui ont tous un même point en commun: ils ont tous des valeurs féministes libérale. Il faut se souvenir que les garderies à 5$ sont née du gouvernement péquiste qui était à l'époque sous forte pression de l'aile féministe du parti pour la création d'un service de garde provincial. Elles ont recommandé au gouvernement de couper dans les allocations familliales pour distribuer l'argent vers la construction du réseau de garderie à 5$ pour permettre aux deux parents de travaillé. Le but de leur stratégie était très facile à découvrir: forcer les femmes qui préféraient élevé leurs enfants à la maison à aller travailler en leur coupant leur allocation familliale. Les féministes libérale et extrémiste ont comme obsession que les femmes gagnent collectivement plus d'argent que les hommes alors elles ont fait des fortes pressions sur le PQ pour couper dans les allocations familliales et redistribuer l'argent dans les garderies rendant la possibilité d'élever des enfants à la maison complètement inatrayante. Il faut avouer que ce plan était parfait pour réaliser leur ambition car les femmes avec enfants dont le conjoint à un faible revenu sont obligé de travailler pour joindre les deux bouts. Il faut rappeller que 80% des Québécois gagnent moins de 30 000$ par ans... En coupant drastiquement dans les allocation familiales, elles ont enlevé le choix à beaucoup de femmes le choix de rester à la maison ou travailler. Mais elles ont raté leur objectif car les femmes Québécoise en 2003 gagnent collectivement 0,71$ pour 1$ des hommes soit 29% de moins. Elles ne comprennent pas que les femmes gagnent encore moins que les hommes alors elles s'enragent et mettrent la faute sur le supposé "système patriarcale oppressant envers les femmes" qui discriminent volontairement les femmes. Pourtant, de nombreux sociologue ou féministe modéré explique ce fait par la modestie des femmes sur le marché du travaille qui est relié à leur manque de confiance en elle. Nombreux sont les articles dans des magasines féminins qui après enquête en sont venu au même conclusion. Donc leur théorie de "système patriarcale oppressant" relève de leur imagination fantaisiste. D'ailleurs certaines femmes déterminés sont arrivé au sommet des entreprises et elles sont les première à dire que la confiance en soi est ce qu'il a de plus important.

Présentement 45% des enfants de moins de 5 ans Québécois ont une place en garderie, 55% ne sont pas en garderie parce qu'ils sont élevés à la maison. Des regroupement de parents avec plusieurs autres intervenants ont demandé au ministre de la famille de renouer les allocations familliales pour les parents(femmes dans la pluspart des cas) qui veulent élevé leurs enfants à la maison. Présentement, tous l'argent du gouvernement est dirigé vers les garderies et oublie les parents qui n'y ont pas accès faute de place ou qui veulent rester à la maison qui sont MAJORITAIRE avec 55% des enfants. Évidemment, les organisations féministes ne veulent surtout pas qu'on rétablisse les allocations familliale car cela pourrait aider des femmes qui veulent retrouner à la maison donc arrêter de travailler. Cela détruierait leur plan de forcer la majorité des femmes à ne pas rester à la maison pour travailler. D'ailleurs, il y a quelques années, des sociologues avaient conseiller au PQ de continuer d'investir dans les allocations familiales et pas seulement dans les garderies. Ca n'a pas été long que tout les organisations féministe libérale se sont mit à hurler de colère que cela n'était pas envisageable parce que c'était une proposition RÉTROGRADE pour les femmes affichant ainsi leur vrai visage. Leur ambition économique passent bien au dessus des désirs de nombreuses femmes de rester à la maison et des enfants car de nombreux pédo-psychiatre affirme que la garderie 5 jours semaine est très néfaste pour le développement psychologique d'un enfant de moins de 3 ans mais les féministes rejettent cette hypothèse. Elles doivent surement en savoir plus sur les enfants que les pédo-psychiatre...

Voila pourquoi les groupes de pression féministe sont contre l'augmentation des frais de garderie et le rétablissement des allocations familliales. Ils ne faut surtout pas que des femmes retournent à la maison ce ne serait pas des vrais femmes modernes! Doublons les places en garderie même si nous n'avons déja plus les moyens de garder les garderies à 5$, pas grave si le prix du réseau de garderie triple par rapport à maintenant...Et les femmes présentement MAJORITAIRE qui sont à la maison pour voir grandir leur enfants ou travailler à temps partiel qu'elles aient au diable et amènent leur enfants dans notre système pour aller travailler temps plein. Les parents passeront du temps avec leur enfant la fin de semaine entre deux brasser de lavage ou après l'épicerie car les garderie à 5$ sont bien meilleur que les parents pour le développement psychologique et émotionel d'un enfant... Vous avez comprit que je suis sarcastique j'espère? L'argent est l'enjeu caché des groupes féministes, pourtant même avec le système actuel les femmes gagnent 29% de moins que les hommes. Leurs causent est perdu d'avance mais elles ne semblent pas s'en appercevoir. Malheureusement pour leur ambitions économique, le PLQ a bien dit qu'il va rétablir les allocation familiales pour les 55% de parents ne bénéficiant pas de service de garde et il va augmenter les frais de service de garde comme le PQ voulait le faire. Attendez-vous à ce que les groupes féministes manifestent leur colère bruyamment même si un récent sondage affirmait que 66% des Québécois sont favorable à une augmentation du prix d'une place en garderie. Il est évident que des femmes vont revenir à la maison voir grandir leur enfants grace au allocation familiale et cela va être un coups de massu pour les féministes libérale qui vont voir leur plan orchestré sur l'ère péquiste détruit à tout jamais.

Loi C-22

Finalement, le gouvernement fédéral s'est apperçue que la loi sur le divorce au Canada est discriminatoire et injuste envers les hommes. Cela a prit des centaines de milliers d'hommes qui ont été écarté de la vie de leur enfants à cause d'une décision judiciaire injuste. Les bon pères en avaient marre de voir leurs enfants seulement 1 fin de semaine sur 2 et le gouvernement libéral les as entendu. Certains ont dit que la loi C-22 a failli obliger la garde partagé si aucun des deux parents étaient reconnu comme violent. Même si ce n'est pas le cas, au moins les groupes représentant les hommes auront comme récompense d'être reconnu comme un parent aussi important que la mère pour l'enfant ce qui n'est pas le cas en ce moment quand on sait que 80% des gardes sont alloués aux femmes. Aussi, les règles pour le parent n'ayant pas la garde seront plus souple comme un accès plus régulier à l'enfant même si le parent gardien fait tout pour limiter les contacts avec l'enfant comme font certains mères malicieuses avec la loi actuel. Cette loi ne pourra que encourager la garde partagé qui est d'ailleurs de plus en plus populaire au Québec. Évidememment, cette loi scandalise les féministes intégristes sexistes qui considèrent la famille comme une domaine de compétence FÉMINIIN. Leur pricinpal argument contre l'adoption de cette loi est qu'elle donnera un pouvoir aux hommes violent sur leur ex-conjointe et leurs enfants. Arguments complètement ridicule, la loi n'assouplit pas du tout la répression envers les hommes violents envers leurs ex-conjointe ou enfants, au contraire. Ils n'auront pas plus de pouvoir que maintenant et il faut rappeller qu'ils sont très MINORITAIRE chez les pères. Cette loi sert a corriger des injustices envers les bons pères qui sont depuis trop longtemps écarté de la vie de leurs enfants à cause de leur sexe. La vrai raison qui explique pourquoi les féministe intégriste sont contre la loi C-22 est leur profonde misandrie. La quasi totalité des femmes appuie cette loi alors les féministes extrémistent parlent dans le vide car cette loi sera adopter en étant juste envers les bon pères qu'ils le veuillent ou non. Cette loi sera un autre clou dans le cerceuil des groupes féministes intégristes enfoncés par les hommes et femmes de bonne volonté.

Jonathan.
Collectif des hommes et femmes contre le sexisme des matriarches.


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Sujet: 
homme qui utilise les tribunaux pour harceler l'en-conjointe?
Auteur-e: 
denis beaudin
Date: 
Ven, 2003-09-12 12:12

Inutile je crois de reprendre ce que la plupart de la société
est à même de constater les faussetés à sa face même. Pour garder
les choses simples, j'ai posé une question sur un autre groupe
à Dufresne:Or j'ai posé la question suivante: afin de parfaire ma culture, parmi vos
tonnes de statistiques, pourriez-vous me sortir celles des hommes qui
exploitent les tribunaux pour harceler les femmes et celles où les femmes exploitent les tribunaux pour harceler
le hommes?

Denis Beaudin

Curieusement, comme je m'y attendais, pas eu de réponse, car il ne peut fournir aucune réponse sérieuse.

Voici donc des chiffres officiels:

70,5% des demandes totales (chiffres établis par la Commission des services juridiques, qui gère le régime d'aide juridique, au 31 mars 2002). Leurs demandes portent essentiellement sur des demandes de divorce, de pension alimentaire, garde des enfants, etc.

- 65 % à 85 % des demandes de divorce sont faites par les femmes ;

Ces informations sont de sources officielles et surtout "non contestables".

Donc, affirmer à répétition que " Un homme qui exploite les tribunaux pour harceler son ex-conjointe?" je défie qui que ce soit de contredire ces faits.

Il sera sans doute plus constructif et utile de s'en tenir à la réalité. L'émission Point de Mire diffusée hier ferme la boucle
à toutes les faussetés véhiculées concernant les hommes
http://tva.canoe.com/cgi-bin/sondage/archives_sondage_danslamire.cgi

Puisque la société constate elle-même, femmes comprises évidemment,
que le féminisme est abusif et que l'homme n'est pas perçu comme le
monstre qu'un un groupuscule tente de faire croire, nous devrions
les laisser argumenter entre eux. Ainsi, la société s'occupera de trouver des solutions pour enrayer, ou du moins minimiser le phénomène
de la violence, sous toutes ses formes, masculines ou féminines entre
autres.

La seule chose qui m'interpelle, est le fait qu'on utilise les deniers publics pour produire des rapports faux, mensongers, discriminatoires et orduriers. Et çà, il nous appartiendra,en tant
que société, et je m'en occuperai particulièrement, à veiller à ce que
les deniers publics servent à faire avancer des choses.

Faire payer à même les hommes entre autres, une prétendue étude
qui tient de la propagande haineuse, faussée et tirant ses sources
de découpures de journaux, relève de l'aberration et incite à la haine,voire même la violence. Un député que j'ai contacté a déjà
constaté et je ne permettrai pas qu'on se serve des deniers publics
à des fausses causes. Bien que le politique se dégage complètement
des résultats de ces propos orduriers, il en gère toutefois les
subventions, et c'est là, qu'en tant qu'homme et citoyen, mon travail commence. La psychologie enseigne qu'il arrive que des problèmes et conflits personnels non-assumés et non-résolus puissent se projeter sous le couvert de "causes sociales" et heureusement, cette distinction devient de plus en plus claire,comme le démontre entre
autres,l'émission poinr de mire d'hier.

Ensemble nous pouvons trouver des solutions pour minimiser la violence, sous quelque forme que ce soit, et laissons les marginales
fabuler entre elles.

Il faudra que la Fédération des Femmes du Québec se prononce afin
de démêler le bon grain de l'ivraie. Curieusement, madame Asselin
était loin des propos entretenus sur un autre site....

N'a-t-elle pas osé en public? Ou elle s'en dissocie complètement?

À suivre...

N'étant nullement en conflit d'intérêt, les tribunaux à cet égard
étant loin derrière moi, j'ai 2 intérêts: ma dignité d'homme et
l'avenir de mon fils. Je ferai en mon possible pour qu'il soit fier d'être un homme, qu'il soit fier de la femme qu'il rencontrera,
mais surtout que sa perception ne soit pas déformée par ce que je
vois d'un groupe de femmes marginalisée qui lui fera hair son image.
Il mérite mieux que celà, et mon rôle de père commence à cet égard
commence ici.

Socialement vôtre
Denis Beaudin homme et père monoparental


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Sujet: 
Bravo!
Auteur-e: 
denis beaudin
Date: 
Ven, 2003-09-12 13:21

J'aimerais remercier la juste et pertinente contribution
de Yves Pageau et du psychologue Yvon Dallaire pour Point de Mire.

C'est entre autres par le courage de vos interventions que la société
a pu constater les aberrations dont les hommes sont victimes actuellement. Il est à souligner particulièrement que leurs intrventions n'ont pas été haineuses ni colériques,mais calmes,
pertinentes et vraies surtout. Preuve est encore donnée que
la vérité ne passe pas par la propagande haineuse, elle fnit par
s'imposer d'elle même.

Merci entre autres à Denise Bombardier, femme brillante, équilibrée,
libérée,libre de corps et d'esprit, qui vilipende également les
féministes enragées.

Denis Beaudin, aussi un gard content
un homme fier de l'être
père de famille monoparental
et fier de l'être


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Dossier G20
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Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
Liste des activités lors de ce
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CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

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