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Réhabiliter les stéréotypes sexuels

Kraepelin, Mardi, Juillet 15, 2003 - 23:19

kraepelin

Libérer les hommes et les femmes des carcans aliénant n'est pas une tâche simple. Il faut faire l'exercice de se libérer soi-même de ses propres préjugés. Je vous propose un premier petit texte de réflexion qui vise à déconstruire une certitude dont nous avons hérité des 50 dernières années de militantisme.

À l'époque où je travaillais comme thérapeute pour enfant, un petit garçon de 7 ans me déclare un jour son amour et son intention de m'épouser lorsqu'il serait adulte. Comme je suis un homme, son amour transférentiel avait quelque chose d'un peu plus embarrassant que si la même déclaration m'avait été faite par une petite fille.

Je m'ouvre de cette situation à ma superviseure. Je dois préciser qu'il s'agissait d'une célèbre pédopsychanalyste qui fut une pionnière dans des rôles non traditionnels pour les femmes.

Elle me recommande alors d'expliquer à l'enfant que, lorsqu'il serait grand comme son père, il épouserait une femme comme sa mère. Elle m'invitait à ajouter un nombre important de détails pour aider le garçonnet à figurer la chose. Elle m'invitait à exploiter au maximum le registre des stéréotypes sexuelles (papa-valise-travail-auto; maman-ménage-souper; etc)

Un peu surpris de sa recommandation, je lui souligne que, dans ces circonstances, les stéréotypes constituent un "demi-mal". Ma superviseure me corrige immédiatement : En ce cas, il s'agit d'un grand bien! Elle m'explique ensuite que ce n'est pas parce qu'elle et moi avons de solides identités sexuelles nous permettant d'intervertir les tâches dans nos vies de couple, que c'est nécessairement le cas de tout le monde. Pour les gens qui ont une identité sexuelle fragile (15 à 20 % des adultes), les stéréotypes offrent un système de repères qui diminue leur angoisse et favorise leur adaptation. Ma superviseure d'ajouter, "Nous n'avons besoin d'aide social et il ne nous viendrait pas à l'esprit de revendiquer son abolition parce que nous s'avons que d'autres personnes en ont besoin. Pourquoi somme nous aveugle aux personnes qui ont besoins de stéréotypes?

Ça m'a fait réfléchir.

Kraepelin



Sujet: 
J'ai validé ce texte
Auteur-e: 
cdubois
Date: 
Mer, 2003-07-16 11:57

J'ai validé ce texte qui porte sur un sujet qui a donné lieu à des discussions a beaucoup de commentaire abusifs et insultants sur le site dans les derniers temps.

J'invite les personnes qui interviendront sur cet article à être constructives dans leurs propos, à éviter de poster des tas de commentaires (prendre le temps de ramasser ses idées en un texte...), à critiquer les idées et non pas de la personne qui les émet...

Merci.

Christian,
validateur au CMAQ


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Sujet: 
merci Christian et je vais essayer de ne pas mettre d'huile ....
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Mer, 2003-07-16 13:04

...sur le feu ! Sébastien ;-)

Voici mon humble contribution:

Un extrait du lien ci-dessous:

"The real work lies ahead for all of us in our dual roles not just as men and women but also as social scientists and healers. We are the hope of those who come to us for help. Our evolved understanding of the context against which our humanness is played out in our individual lives is as much an obligation as our medical psychiatric knowledge.

It is in this context that I invite all of you to think deeply on these matters so much at heart to all of us. We need to evolve the requisite understanding for this time of social change and psychological peril for the generation to come. We need a new object relations theory with men included. We need a psychology for understanding the role of the father in the development of our children that suits the modern context of shared parenting without oedipal overtones. We have work to do to bring our understanding of ourselves as men and women up to date with the changes that are taking place in our very identities as men and women"

Pour lire l'analyse au complet:
http://www.paternalinstinct.com/pi/editorial.htm


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Sujet: 
Pour poursuivre la réflexion sur les stéréotypes
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Jeu, 2003-07-17 03:44

la fonction paternelle indirecte:

En plus de l’amour, le père doit apporter un soutien à sa femme. Il est garant d’une certaine sécurité au sein du couple. La fonction paternelle passe par les rapports du père et de la mère. La fonction maternelle est relative à l’équilibre psychoaffectif de la mère, équilibre qui peut être soit renforcé soit ébranlé par la nature des relations qu’elle entretiendra avec son mari. De ce fait, toutes modifications affectives et émotionnelles chez la mère auront des effets directs sur la relation mère-enfant. L’équilibre du couple est donc nécessaire au développement psychoaffectif de l’enfant. De plus, l’enfant perçoit et intériorise une image de son père, qu’il se construit au travers de sa propre vision mais également au travers de l’image que se fait la mère du père.

Ainsi, une femme qui méprise son mari et le diminue aux yeux de ses enfants, favorise l’intériorisation d’un type particulier d’image paternelle qui va par la suite influencer les effets de la fonction paternelle.Pour aprofondir votre lecture sur le sujet cliquer:

De là l'importance de lutter contre tout stéréotypes néfaste ou mensonger imposer par les médias et certain groupes et ou organismes.


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Sujet: 
Je vous remercie! J'espère
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Mer, 2003-07-16 15:18

Je vous remercie!

J'espère aussi ouvrir une discussion constructive. Je crois que certaines mesures prises par le collectif diminueront les réponses visant uniquement le harcèlement.

K


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Sujet: 
Stéréotypes ou choix......
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Mer, 2003-07-16 19:12

Je suis aussi de l’avis qu’une grande tâche nous attend autant du côté des hommes que des femmes, surtout pour atteindre l’équilibre qui nous permettra de différencier choix et stéréotypes. La remise en question doit être constante, qu’elle soit du niveau personnel ou en société. Je me suis déjà fait dire par une grand-mère que les jeunes enfants étaient bien mieux avec leur mère jusqu’à 7 ans et que la mère devait demeurer à la maison. Alors que je me suis fais dire par un homme que c’était « cheap » de se faire payer un resto par une femme ! Pour ma part j’ai souris, je n’y ai pas vu de méchanceté autre temps autre mœurs, (comme j’aurais sourit avec le jeune garçon, lui expliquant dans des mots qui sont à sa portée qu’il pourra plus tard choisir) autre temps autre mœurs.

C’est un domaine complexe. Doit-on par exemple imposer un choix d’orientation de domaine de travail ou sexuel ? Je ne crois pas, pas plus qu’il ne faudrait exiger de prendre connaissance de toutes les « variétés ». Je crois qu’il faut permettre la différence, mais sans octroyer un statut particulier à un ou l’autre.

Certains(es) stéréotypes, comme dit l’ancienne superviseure de Kraepelin, peuvent être nécessaire pour permettre à certains(es) de trouver un équilibre. Entre deux ils oscillent, souvent déchirés, cela leur permet de trouver une stabilité pour ne pas sombrer. Peut-être qu’à un moment de leur vie ils prendront un choix éclairé. Le stéréotype sert à ce moment un peu comme la religion, certain y adhère et trouve un sens à la vie, d’autres s’appuient sur la science.

Doit-on éradiquer tous les stéréotypes ? Doit-on tout faire pour que des femmes s’intéressent absolument à des domaines non-traditionnels ? Doit-on tout faire pour que des hommes s’intéressent à des métiers à majoritairement féminin ? Doit-on regarder de travers tous les garçons qui décident de devenir mécano ou les filles qui veulent être puéricultrice ? Je ne crois pas, par contre il faut leur permettre de faire ce qu’ils veulent sans qu’ils soient entravés(ées) dans leur choix.

J’attends la suite, pourquoi en effet sommes nous aveugles à ces besoins ?

Alain Thomas


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Sujet: 
Stéréotype, vous avez dit stéréotype?
Auteur-e: 
Kraepelin
Date: 
Mer, 2003-07-16 21:19

Pour réhabiliter les stéréotypes, il faut connaître leurs limites. Il faut savoir ce qu'ils peuvent avoir de bon ou de mauvais.

À la base, la culture est rarement sotte. Elle est une production collective, un héritage des générations antérieures continuellement mise à jour en fonction des besoins de la communauté. Pour notre société, la culture c'est manger avec une fourchette après s'être lavé les mains. C'est offrir des fleurs à une femme pour la remercier d'un service qu'elle nous a rendu et peut-être aussi pour lui dire que l'on a remarqué qu'elle est une femme... La culture, c'est la publicité mise au service des marchants, mais c'est aussi le CMAQ. La culture c'est l'article de Piché, mais c'est aussi la réponse du FRAPRU. Même la "contre-culture", la guerre que certains font à la culture (refus global, féminisme) fait partie de la culture. Les stéréotypes sexuels font partie de notre culture aussi.

Un stéréotype sexuel est un ensemble de renseignement qui nous est fournie par notre culture sur les attentes de la communauté face à une personne en fonction de son sexe (rôle), sur la manière dont elle doit se conduire. Le terme stéréotype est généralement employé dans son sens péjoratif. On parle des stéréotypes lorsqu'on veut dénoncer un "a priori", un peu comme on dénonce un préjugé que l'on estime réducteur. Lorsqu'on veut parler de stéréotype dans un sens plus positif, on parle alors plus volontiers de modèles de "rôle".

Les cultures ne se passent pas des stéréotypes sexuels. Elles les remplacent simplement. Et ceux qui dénoncent le plus vertement certains stéréotypes, sont souvent ceux qui participent à en construire de nouveaux. On peut aussi voir coexister, à un moment de l'histoire, plusieurs stéréotypes contradictoires simultanément.

À ce chapitre, le mouvement féministe a toujours eu une relation "miel et vinaigre" avec les stéréotypes. Certaines féministes ont dénoncé vertement les stéréotypes sexistes qui aliénaient les femmes en les maintenant dans des rôles restrictifs et peu valorisés par la société capitaliste.
C'est ce que l'on retient le plus souvent de la contribution du mouvement féministe. Par contre, à d'autres moments, d'autres féministes ont tablé massivement sur les stéréotypes sexuels en les détournant au bénéfice de leurs revendications.

Prenons un exemple : Je lisais encore hier sur CMAQ et sur Sisyphe des auteurs s'identifiant au mouvement féministe et qui dénonçait le partage inégal des tâches ménagères et des soins aux enfants. Même en ce début de siècle, observaient-ils, le fardeau ménager repose encore principalement sur le dos des femmes. Cette situation serait une survivance patriarcale du partage stéréotypé des tâches où l'homme était le pourvoyeur et la femme, la maîtresse de maison. On conçoit que les auteurs qui dénoncent cet état de fait souhaiteraient voir apparaître un partage plus juste. Ils souhaiteraient que les hommes prennent leur juste part des tâches ménagères et des soins aux enfants.

Pourtant, lorsque dans le divorce des hommes revendiquent une garde partagée, c'est-à-dire un partage égal des tâche et responsabilité parentales, on voit surgir des groupes s'identifiant aussi au mouvement féministe et qui dénoncent cette revendication. Dans ce contexte de lutte politique, les groupes anti-pères exploitement ouvertement les stéréotypes patriarcaux. Conformément à ces stéréotypes, la mère est décrite comme la bienveillante protectrice des enfants tandis que le père est un "suspect" à qui l'on réserve la tâche, la moin impliquante émotivement : la tâche de pourvoyeur.

Certains auteurs vont plus loin. Ils cultivent de nouveaux stéréotypes qui attaquent carrément la représentation masculine : Le stéréotype de l'homme irresponsable, égoïste, voir le stéréotype de l'homme agresseur. Il y a certainement des hommes comme ça, mais croire et prétendre que les "hommes" sont comme ça, c'est cultiver un stéréotype délétère. On le voit mieux en prenant un autre exemple. Il y a certainement des Jamaïcains qui trafiquent de la drogue, mais dire que tous les Jamaïcains sont des trafiquants de la drogue serait cultiver un stéréotype raciste.

****

Je crois qu'il faut accepter le fait que nous avons besoin de stéréotype sexuel. Nous avons besoin des rôles spécifiques à chaque sexe. Nous en avons tellement besoin que, lorsque nous cherchons à les détruire, nous en construisons accidentellement d'autres qui sont parfois pires que les premiers. Plutôt que de nager contre le courant de notre nature humaine, cherchons donc à composer avec elle. Choisissons de construire de nouveaux rôles sans prendre le contre-poil des anciens rôles.

Par exemple, au court des dernières décennies, les nouveaux papas ont commencé à participer aux soins primaires de nourrissons. Dans mon village il y a plein de papas qui se promènent dans la rue en poussant un carosse. Ce tableau était rarissime il y a une quarantaine d'années. Je suis persuadé que ces mêmes papas changent les couches, donnent le biberon et chantent des berceuses. En tout cas, c'est ce que j'ai fait.

Ce changement culturel (dont le mérite revient en grande partie au mouvement féministe) a entraîné une modification considérable de l'expérience d'attachement. Les pères et leurs enfants sont entrés dans une danse interactive très différente de ce qui existait à l'époque de " Father knows best ". Je comprends que de pareils papas ne puissent pas accepter d'être relégués à un rôle de second plan lorsque survient un divorce.


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Sujet: 
Il faut accepter que les rôles sexuels ont déjà évolués
Auteur-e: 
cdubois
Date: 
Jeu, 2003-07-17 02:49

Je crois que vous interprétez mal le discours au sujet du partage des tâches ménagères(1) que vous prêtez aux féministes de Sisyphe et du CMAQ, Vous le mélangez aussi à un autre débat -celui des droits de garde- où il ne s'engage pas. Ce discours constate simplement que les tâches ménagères et le soin des enfants ne sont toujours pas encore partagés équitablement dans nos sociétés, ce qui est certainement un relent malheureux des rôles traditionnels du modèle patriarcal. Il ne dit pas qu'aucun homme ne remplit son devoir parental. De plus, le texte que j'ai lu sur le CMAQ (auquel vous faites référence) ne parlent certainement pas des papas divorcés qui se voient refuser injustement la garde de leurs enfants (2).

Au sujet des personnes qui véhiculeraient "[l]e stéréotype de l'homme irresponsable, égoïste, voir le stéréotype de l'homme agresseur", sont-elles si nombreuses, qu'il faille s'en inquiéter? Je crois que l'image de l'homme responsable a plutôt bonne côte dans le discours social - et je suis moi-même entouré de ce type d'hommes (surtout de ma génération née dans les années 1970). À mon avis, l'amour propre des hommes a plus à s'inquiéter du stéréotype du ti-coune dont raffolent nos publicistes.

En fait, depuis un bout de temps, le stéréotype que j'ai le plus rencontré dans mes lectures sur cmaq.net est celui de la mère irresponsable, violente - voir infanticide - ou de celle qui ment pour empêcher son ex de voir les enfants... Il y a des femmes certainement qui font ce genre de choses. Mais on se comprend que de ne mettre l'emphase que sur ces cas particuliers, c'est sexiste, comme il serait raciste de ne parler que des vendeurs de drogue jamaïcains sans jamais parler des autres Jamaïcains, pour reprendre votre exemple.

Mis à part les rôles dérivés de la biologie, je ne vois pas pourquoi les rôles des deux sexes devraient être à ce point différenciés en matière de famille ou en toute autre matière. Ça pourrait m'aider à comprendre votre position sur cette question que vous précisiez de quels "rôles spécifiques" vous parlez et à quoi peuvent ressembler les rôles que nous construisons "qui sont parfois pires que les premiers".

Par exemple, que pensez-vous de l'homosexualité? Moi je crois qu'aujourd'hui ont peut être homosexuel et être très confortable et stable dans son identité. Les gouvernements, généralement si en retard sur la culture du peuple, ont déjà rendu légaux les mariages entre conjointEs de même sexe. Un peu partout, principalement dans les grands centres, les manifestations de gay pride affirment une identité maintenant beaucoup acceptée par la majorité des gens. À mon avis, les conjointEs de même sexe devraient pouvoir adopter des enfants.

Je crois que la mutation en cours des rôles traditionnels de genre a atteint un point de non-retour dans nos sociétés. À une époque pas si lointaine, le modèle traditionnel de distribution des rôles entre hommes et femmes pouvait sembler un refuge sécuritaire pour les personnes à l'identité sexuelle moins solide (comme le pensait votre superviseure). À l’époque, peut-être, les alternatives étaient perçues négativement au sein de la société. En 2003, des styles de vie, des configurations identitaires différentes sont tout à fait possibles et acceptées et sont à même d'offrir des lieux d'ancrage solides à une identité saine. Proner la réhabilitation des rôles sexuels dans un pareil contexte - sutour un modèle inspiré du "papa-valise-travail-auto; maman-ménage-souper" de votre superviseure de l'époque me semble potentiellement source de plus d'angoisse pour celles et ceux qui sont appelé à vivre dans un monde ou un tel modèle existe de moins en moins...

Christian,
CMAQ-Québec

(1) Dans votre commentaire plus bas
(2) Oui, je sais, ça existe. Je connais un gars à qui c'est arrivé. Heureusement il s'en sort puisque les enfants ont demandé à retourner avec lui et que le système a répondu.


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Sujet: 
Réponse @ Christian qui tient le fort face aux "masculinistes"
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Jeu, 2003-07-17 03:44

Je crois que vous interprétez mal le discours au sujet du partage des tâches ménagères(1) que vous prêtez aux féministes de Sisyphe et du CMAQ, Christian

Est-ce que tu sais que "les" etudes sur le partage des tâches ménagères ne tiennent pas compte du tavail de l'homme (c'est souvent lui) qui construit une galerie.....ou de la pose d'une couche de peinture sur la remise...ou pour les famille vivant à la campagne...la coupe de cordes de bois...oui oiui ne riez pas...ce sont des tâche ménagères....MAIS ELLES NE FIGURENT PAS COMME TELLES DANS "LES" ÉTUDES...

Trouves--moi une étude non-biaisée sur le partage des tâches...et je te donne 100$..non 100,000$ (mais quel que soit le montant je ne perdrai pas...je ne gage jamais sans connaître le résultat);-)

Si L'homme consacre 30% ou 50% + de temps à son travail.....pourquoi serait-il normal qu'il partage les tâches ménagères 50-50 ?...et l'inverse est vrai aussi...moi ça ne me derangerais pas une miette que ma femme travail à 110% sur sa carrière et que je fasse 110% des tâches ménagères.

J'ai hâte que votre lutte anti-patriarcale cesse d'intervenir dans nos vies privées...ok pour les luttes concerant les DROITS des femmes sur la places publique...mais Y'a des limites....PIS LÀ JE CROIS QU'ON VA TOUS VIRER FOU AVEC VOS DEMANDES SANS FINS...;-( Mais si vous tenez absolument à rentrer dans ce sujet...S.V.P. refaites des études moins biaisées !

IL FAUT ABSOLUMENT REGARDER L'ENSEMBLE DE LA CONTRIBUTION DE CHACUN dans un couple...pas juste les tâches ménagères....

Pour ma part...quand je suis en couple, je fais la vaisselle....le repassage......la peinture....je sors les poubelles....et je fais l'épicerie......alouette.....je me "crisse" des rôles traditionnelles !

*********************************************************************

"En fait, depuis un bout de temps, le stéréotype que j'ai le plus rencontré dans mes lectures sur cmaq.net est celui de la mère irresponsable, violente - voir infanticide - ou de celle qui ment pour empêcher son ex de voir les enfants... Il y a des femmes certainement qui font ce genre de choses. Mais on se comprend que de ne mettre l'emphase que sur ces cas particuliers, c'est sexiste"
Christian

Donc si un homme ou une femme parle des hommes comme étant violents-irresponsables-absents...est-il sexiste????

;-)


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Sujet: 
Il est sexiste si...
Auteur-e: 
cdubois
Date: 
Sam, 2003-07-19 06:12

Il est sexiste s'il laisse entendre que tous les hommes sont comme ça.

Christian,
CMAQ-Québec


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Sujet: 
Merci Christain.....le lien que j'ai placé est sexiste ou pas
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Sam, 2003-07-19 10:26

L'auteur "au bout" lien.....laisse entendre "que tous les hommes"...sont si pis ça...
http://www.cmaq.net/fr/node/126grblll!!!

[Il ne dit rien de la sorte dans ce texte. On peut quand même parler des hommes sans être sexiste. Le reste du commentaire s'applique à attaquer cet homme. Retiré. - Christian, cmaq]


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Sujet: 
Sur l'équité salariale et d'autres trucs
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Sam, 2003-07-19 10:59

[Commentaire retiré pour me manque de pertinence. Sauf quelques questions et la signature]

QUI DEMANDE LA CENSURE?

ET POURQUOI DEMANDE-T-ELLE LA CENSURE?

POURQUOI CES PERSONNES NE VEULENT JAMAIS DÉBATTRE DE LEURS IDÉES?

Répondez à ces 3 questions...et vous allez commencer à comprendre ce qui se passe...

[...]

Commençons @ aider les p'tits gars.....autant que les p'tites filles

Sébastien,
Egalitariste


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Sujet: 
Le texte sur l'analyse ?
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Sam, 2003-07-19 14:26

Monsieur Dubois on ne peut faire aucun commentaire sur l'analyse soumis ici; http://www.cmaq.net/fr/module.php?mod=queue&op=view&id=12710

J'en conclue que vous avez rejeté. Pourtant si le titre vous a paru vexatoire vous auriez pu lui demander de modifier avant de valider ou de rejeter. Vous N'êtes pas d'accord avec ce que l'auteur rapporte. Pourtant quand on est justement un tant soit peu habitué aux statistiques on ne mélange pas. Les tâches domestiques ne sont pas rémunérées pour les femmes, non plus pour les hommes. Quand il est question de salaire, il faut tenir compte du temps de travail "professionnel". La seule erreur de cette stat c'est d'avoir inclut des "travaux domestiques" et du "temps personnel". Un salaire pour les tâches domestiques est un autre débat.

Force est de constater que l'auteur a soumis un fait intéressant. Et qu'il mériterait que l'ISQ s'y penche. D'y mêler des tâches domestiques au domaine du travail professionnel rémunéré pour arriver à "gagner" ses revendications je trouve personnellement que ce n'est pas tout à fait honnête. Si on veut comme société fournir un salaire pour les tâches domestiques qu'on fasse le débat et qu'on tienne compte de toute les tâches pour les femmes, et pour les hommes. Mais qu'on ne mélange pas.

Si les femmes ont des obstacles pour exercer plus de temps de travail, qu'on demande des moyens pour les aider.

Alain Thomas


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Sujet: 
fait intéressant
Auteur-e: 
cdubois
Date: 
Sam, 2003-07-19 21:58

D'accord pour le fait intéressant à vérifier. Sous la forme de l'article de M. Tremblay était inacceptable.

Et je maintiens que pour une vision juste de la situation relative entre les hommes et les femmes il faut inclure toute les formes de travail. Mais la questions des salaires reste intéressante.

Y-a-t-il des statistiques sur les taux horaires moyens?

Christian,
CMAQ-Québec


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Sujet: 
???
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Sam, 2003-07-19 22:57

???


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Sujet: 
!
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Sam, 2003-07-19 23:03

"7. Un conseil très personnel, si tu je peux me permettre. Rien ne t'empêche de devenir un membre apprécié de la communauté du cmaq.net"
Christian

Ben quoi ?

Un validateur ?

n'importe quand !

Let's rock ans roll ;-)

;-)

Séb


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Sujet: 
Stats sur les taux horaires moyens
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Mer, 2003-07-23 10:37

Christian,

Désolé du temps pris pour te répondre, j'ai fais ds recherches et je ne trouve pas de stat sur le taux horaires moyens, mais il devrait s'en faire. J'ai adressé un e-mail à l'ISQ.

S'il s'en trouve je le saurai. Mais si je suis d'accord avec toi sur le fait quil faut tenir compte de tout le travail accomplit, je diverge dans le fait de devoir en tenir compte avec le travail rémunéré pour comme on dit "gagner notre vie". Si comme je te l'ai écrit on veut faire un débat et revendiquer un salaire pour les tâches domestiques, qu'on le fasse. Je ne dis pas que je n'appuierai pas, et je ne dis pas que je trouve les tâches domestiques moins importantes ou dévalorisantes. Mais qu'on ne se serve pas des tâches domestiques en les mettant dans le même panier que les heures que tu passse à travailler pour ton patron et pour le profit de la cie. Surtout pour revendiquer que les femmes gagnent moins, si les chiffres montrent qu'il y a une certaine égalité (ici au Qc) alors pourquoi tenter par tous les moyens de dire le contraire ? C'est comme si on essayait de verser un salaire pour les tâches domestiques ou de compenser les femmes parce que supposément elles en font plus de ce côté. Pourtant elles revendiquent une plus grande participation des hommes, est-ce que verser plus de $$$ va dans ce sens ? Je ne crois pas. L'éducation est la solution. D'ailleurs les stats ne tiennent compte que de certaines tâches qui sont reliés à l'interne, mais on ne tient pas compte du pelletage, de la tonte du gazon, de la peinture qui pourtant sont des tâches domestiques. Je crois plus que certaines y ont vu une oportunité d'augmenter leur revenu.

Je trouve même paradoxal de vouloir faire des tâches ménagères un travail alors que le mouvement féministe le dénonce comme un fardeau. C'est de plus en plus mettre le commerce et le capitalisme dans les relations humaines.

Si tu y penses on devrais alors aussi tenir compte de tout le travail extérieur que les hommes font et cela depuis des générations. Ce qui risque de faire disparaitre le discours comme quoi les hommes en font moins.

Alain Thomas


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Sujet: 
Effacé pour absence de pertinence
Auteur-e: 
cdubois
Date: 
Sam, 2003-07-19 21:22

C'est moi qui a rejeté en premier ton texte sur l'équité salariale.

1. Ton analyse était toute croche sur le plan méthodologique et tirait une conclusion qu'elle ne pouvait tirer. Retravaille-la et soumet là en tenant compte des données complètes et en comparant des pommes avec des pommes et on s'en reparlera.

2. Tu gagnerais à améliorer ta méthode d'analyse. Tu devrais toujours donner le nom de tes tableaux et les mettre directement au-dessus des données. C'est essentiel pour savoir de quoi parlent les données. Et tu dois comparer des données basées sur un échantillon similaire. Tu ne peux utiliser sans les ajuster des données qui ne portent pas sur le même échantillon.

3. Les personnes qui demandent que l'on censure les soumissions qui ne visent qu'à discréditer le mouvement féministe et des personnes en particulier, et ce de manière répétitive et harcelantes, sont:
- Moi-même
- Tout le cmaq (tant qu'il approuve de mes actions de validateur
- 5-6 utilisateurs/utilisatrices
- Deux personnes visées par ces attaques.

4. Vous demandez, visant les personne visées par vos attaques "POURQUOI CES PERSONNES NE VEULENT JAMAIS DÉBATTRE DE LEURS IDÉES?" Pour débattre de ses idées, ça prend un climat propice et un absence d'agressivité. Et tu conviendra avec moi qu'il est impossible de contester un article comme le tient sans une déferlante de messages de 4 - 5 utilisateurs, qui oublient vite le sujet principal de l'article pour se mettre à attaquer la crédibilité de leurs têtes de turc favori-t-es.

5. Pour toute tes idées égalitariste je suis pour. Autant d'attention aux petits garçons qu'aux petites filles, autant d'amour pour les deux. Et même choses pour les adultes, autant de respect, autant de chances, les mêmes revenus pour la même quantité de travail (travail incluant le travail domestique et le travail professionnel).

6. En passant, ton commentaire n'a aucun rapport avec l'article sous lequel il se retrouve. La prochaine fois, retirerai ce genre de commentaire pour manque de pertinence sans engager de dialogue. Si tu n'est pas d'accord avec un choix éditorial: tu l'écris à [anc. adresse tronquée] ou, encore mieux, tu soumets un autres article, mieux rédigé, sans les TAMBOURS ET LES TROMPETTES EN MAJUSCULES, avec des tableaux dont on sait de quoi ils parlent et sans toujours chercher à prouver les torts des féministes et des femmes divorcées.

7. Un conseil très personnel, si tu je peux me permettre. Rien ne t'empêche de devenir un membre apprécié de la communauté du cmaq.net. Modère juste un peu tes transports, intéresse toi à différents sujets, et ne saute pas trop vite aux conclusions sur ce que tu penses voir dans les chiffres. L'espace public est assez grand permettre à deux point de vue de s'exprimer sauf quand les attaques des uns demandent réponse des autres.

Christian,
CMAQ-Québec


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Sujet: 
M.Dubois
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Jeu, 2003-07-17 10:33

Je crois que les stéréotypes s'attaquent à un "tout". Je crois au contraire qu'ils lient bien des domaines comme le partage des tâches ménagères, la garde d'enfant et même l'homosexualité.

Je crois que oui, le stéréotype de l'homme agresseur et violent sans être général se répend d'une façon dangereuse et qu'il faut commencer à s'inquiéter. Les publicité montrent les hommes comme des épais et lorsqu'ils s'en plaignent aux instances concernées on leur dit que c'est de "l'humour".

Dans les récentes études sur ce partage des tâches ménagères il n'est pas inclut des travaux que l'homme fait à l'extérieur. Ce fait découle de stéréotype ancien, ce genre de tâche appartenait au "travail", et rattaché au rôle de "l'homme pourvoyeur". On lie tâche ménagère de près avec soins des enfants. Je crois qu'il faut inclure ces tâches et tenir compte de l'apport général des deux à la famille.

Pour ce qui est de la garde je crois que les stéréotypes affectent hommes et femmes. Mais il y a du changement, comme vous le dites les hommes sont de plus en plus visible dans le milieu familial. Bien sûr il y a quelques frictions puisque certaines femmes se sentent poussées en dehors d'un domaine qui leur était traditionnellement réservé. C'est un des facteur qui provoque une partie de certains conflits lors de séparation. Ce sont là que se produise souvent les guerres sur la garde et où on assiste à des utilisations malveillantes du système. Mais il y a des femmes qui ne sont que plus contentes de voir leur conjoint prendre soin des enfants.

Quant à l'homosexualité, petite annecdote. J'ai fait une demande pour devenir famille d'acceuil l'an passée. À la soirée d'info, les deux travailleuses sociales ont dit à tout le monde que les cas refusés concernaient des homosexuels, sans préciser si c'était contre gay ou lesbiennne. Selon elles les enfants confiés à la DPJ étaient assez "fuckés" comme çà sans qu'on les confie à des gens encore plus "fuckés". J'ai déjà accompagné des pères gay à qui on refusait une garde partagée parce que gay. Je vous laissent tirer vos conclusion.

L'acceptation de l'homosexualité est sujet délicat. Devons nous permettre par exemple que l'enfant devienne un bien de consommation ?
Un droit de l'individu ? Si nous permettons aux lesbiennes de recourir à l'adoption et à l'insémination, nous permettons aux gay l'adoption, mais pourquoi ne leur permettons-nous pas de recourir aux mères porteuses, le pendant de l'insémination ? Allons-nous céder aux demandes de clônage ? Allons-nous tout permettre sous le principe de ne plus vouloir de stéréotypes ? Est-ce que trop vouloir tout changer peut-être pire dans certains cas ?

D'autres diront que les gays et lesbiennes doivent être limités par leur état. Un chat ne peut engendrer d'oiseaux, deux hommes ou deux femmes ne peuvent naturellement avoir d'enfant et certains(es) croient qu'ils devraient accepter cet état de fait. Est-ce que quelqu'un qui ne peut naturellement pas avoir d'enfant doit tomber dans une instabilité ? Le débat risque de courir encor longtemps.

Les temps ont changé c'est vrai mais je ne crois pas que de prôner une réhabilitation des rôles traditionnels soit "angoissante". On n'a pas à tomber dans le "papa-valise-travail-auto; maman-ménage-souper", mais si on montre aux enfants qu'ils existent plusieurs alternatives il ne faut pas en dénigrer une part rapport aux autres. Si on leur montre que le choix que de vivre en couple gay ou lesbiennens est tout à fait acceptable il faut leur montrer que de vivre en couple hétérosexuels l'est aussi. Il faut aussi leur montrer que parmi ces choix il y a des couples où les deux "parents" choisissent de travailler et d'autres où un le parents """s'entendent""" pour qu'un demeure à la maison par choix. Agir autrement c'est établir une norme alors qu'on parle de diversité.

Mais pourquoi être aveugle à ces besoins ...

Alain Thomas


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Sujet: 
Éclairer un malentendu
Auteur-e: 
Kraepelin
Date: 
Jeu, 2003-07-17 14:33

Chritian : ««Je crois que vous interprétez mal le discours au sujet du partage des tâches ménagères(1) que vous prêtez aux féministes de Sisyphe et du CMAQ, Vous le mélangez aussi à un autre débat -celui des droits de garde- où il ne s'engage pas. »»

K : En effet, je mets en lien deux débats différents pour montrer que la position de certains militants face aux stéréotypes sexistes peut changer radicalement suivant les circonstances.

Christian : ««Au sujet des personnes qui véhiculeraient "[l]e stéréotype de l'homme irresponsable, égoïste, voir le stéréotype de l'homme agresseur", sont-elles si nombreuses, qu'il faille s'en inquiéter? »»

K: Je crois qu'il faut s'en inquiéter lorsque ces personnes sont assez nombreuses pour constituer des groupes qui font pression sur le ministre Cochon pour qu'il amande la loi sur les divorces dans le sens d'une plus grande limitation de l'accès de pères à des gardes partagés. À ce chapitre, l'exemple de Monsieur Dufresne est assez illustratif.

Christian : ««Je crois que l'image de l'homme responsable a plutôt bonne côte dans le discours social - et je suis moi-même entouré de ce type d'hommes (surtout de ma génération née dans les années 1970). À mon avis, l'amour propre des hommes a plus à s'inquiéter du stéréotype du ti-coune dont raffolent nos publicistes. »»

K : Sur le fond culturel, vous avez probablement raison de dire que l'image du "ti-coune" prend plus de place que celle de l'égoïste irresponsable ou de l'agresseur.

Christian: ««En fait, depuis un bout de temps, le stéréotype que j'ai le plus rencontré dans mes lectures sur cmaq.net est celui de la mère irresponsable, violente - voir infanticide - ou de celle qui ment pour empêcher son ex de voir les enfants... Il y a des femmes certainement qui font ce genre de choses. Mais on se comprend que de ne mettre l'emphase que sur ces cas particuliers, c'est sexiste, comme il serait raciste de ne parler que des vendeurs de drogue jamaïcains sans jamais parler des autres Jamaïcains, pour reprendre votre exemple.»»

K : Si le stéréotype que vous avez le plus rencontré sur CMAQ est celui de la mère irresponsable, violente et qui ment pour empêcher son ex de voir les enfants, c'est que vous avez passé votre temps dans le "Donjon". Allez relire les articles sur la condition féminisme qui sont "publiés" sur CMAQ et nous en reparlerons.
Les cas de mères irresponsables, violentes ou qui se prêtent au SAP sont en effet assez rares, heureusement. Les hommes très violents aussi sont assez rares. Nous sommes en face de deux raretés et bien des chicanes pro-pères/anti-pères portent sur ces cas de raretés. Je crois que le problème survient lorsqu'on constate que la loi et les services publics sont bien développés pour répondre aux besoins d'un groupe et très peu développés pour répondre aux besoins de l'autre groupe. Il y a discrimination sexiste, mais pas dans le sens où vous le percevez.
Si vous êtes une mère victime de violence, vous avez la loi de votre côté. Vous avez aussi, votre famille, vos amis, les centres d'hébergement, les programmes de CLSC et une bonne partie du réseau communautaire de votre côté. Vous allez être aidé et l'agresseur va se retrouver en prison. C'est très bien ainsi! Par contre, si vous êtes un homme victime de fausses allégations de violence ou si vous êtes victime d'une campagne de salissage auprès de vos enfants, vous n'avez presque aucune protection et aucun service. Le déséquilibre est à ce point important qu'il relève d'une véritable discrimination sexuelle.
Finalement, je comprends mal que vous considériez "sexistes" de ne parler que des cas de femmes irresponsables alors que vous trouver très acceptable des généralisations analogues à l'endroit des hommes.

Christian: ««Mis à part les rôles dérivés de la biologie, je ne vois pas pourquoi les rôles des deux sexes devraient être à ce point différenciés en matière de famille ou en toute autre matière. Ça pourrait m'aider à comprendre votre position sur cette question que vous précisiez de quels "rôles spécifiques" vous parlez et à quoi peuvent ressembler les rôles que nous construisons "qui sont parfois pires que les premiers".»»

K : C'est là que la question devient intéressante. Je n'ai pas de réponse toute prête. Comme vous, je partirais des rôles dérivés de la biologie. Je me demande, par contre, si vôtre "biologique" va aussi loin que le mien? Pour le reste, je crois que la culture peut se permettre de spécialiser les rôles sexuels autant qu'il lui plaira.

Chritian : ««Je crois que la mutation en cours des rôles traditionnels de genre a atteint un point de non-retour dans nos sociétés. À une époque pas si lointaine, le modèle traditionnel de distribution des rôles entre hommes et femmes pouvait sembler un refuge sécuritaire pour les personnes à l'identité sexuelle moins solide (comme le pensait votre superviseure). À l'époque, peut-être, les alternatives étaient perçues négativement au sein de la société. En 2003, des styles de vie, des configurations identitaires différentes sont tout à fait possibles et acceptées et sont à même d'offrir des lieux d'ancrage solides à une identité saine. Proner la réhabilitation des rôles sexuels dans un pareil contexte - sutour un modèle inspiré du "papa-valise-travail-auto; maman-ménage-souper" de votre superviseure de l'époque me semble potentiellement source de plus d'angoisse pour celles et ceux qui sont appelé à vivre dans un monde ou un tel modèle existe de moins en moins...»»

K : Il y a malentendu. Je ne prône pas un retour en arrière. Je suis heureux de la plupart des changements survenus dans les rôles sexuels. Les relations que j'entretiens avec ma femme sont certainement de bien meilleure qualité que celle qu'entretenaient mes grands-parents. Je ne veux pas que les femmes perdent le contrôle de leur corps ou abandonnent leur travail pour "retournent à leurs fourneaux". Ce que je mets en doute c'est, premièrement, le fait de considérer "a priori" les stéréotypes comme des choses négatifs. Deuxièmement, ce que je mets en doute, c'est le fait de reprocher aux stéréotypes de cultiver des représentations nettement distinctes des rôles que doivent jouer les personnes en fonction de leur sexe.

K


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Sujet: 
http://www.cmaq.net/fr/module.php?mod=queue&op=view&id=12742
Auteur-e: 
Anonyme
Date: 
Sam, 2003-07-19 22:23


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Dossier G20
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Très beau dessin: des oiseaux s'unissent pour couper une cloture de métal, sur fonds bleauté de la ville de Toronto.
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