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Appel des Peuples du monde pour une paix mondiale

patc, Mercredi, Avril 2, 2003 - 00:44

esprit humain

(Adapté du Discours du président Bush à la nation étasunienne prononcé à la Maison Blanche le 17 mars 2003 « Le Discours de l’Ultimatum ». Traduction libre de l’anglais vers le langage de la dignité humaine)

Chers concitoyens du monde, nous voici arrivés aux tout derniers jours de décision concernant les États-Unis d'Amérique. Pendant plus de cinquante ans, les Peuples du monde ont fait des efforts patients et honorables pour faire respecter le droit international en évitant la guerre. Le régime étasunien avait pris l'engagement, comme condition à la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, de respecter le droit international, la charte de l’Organisation des Nations Unies et la convention de Genève.

Depuis, le monde s'est livré à la diplomatie. Les Peuples du monde ont fait adopter des centaines de résolutions au Conseil de sécurité des Nations Unies. Ils ont tenté de faire respecter le droit international. Leur bonne foi n’a pas été payée en retour.


Appel des Peuples du monde pour une paix mondiale

(Adapté du Discours du président Bush à la nation étasunienne prononcé à la Maison Blanche le 17 mars 2003 « Le Discours de l’Ultimatum ». Traduction libre de l’anglais vers le langage de la dignité humaine)

Chers concitoyens du monde, nous voici arrivés aux tout derniers jours de décision concernant les États-Unis d'Amérique. Pendant plus de cinquante ans, les Peuples du monde ont fait des efforts patients et honorables pour faire respecter le droit international en évitant la guerre. Le régime étasunien avait pris l'engagement, comme condition à la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, de respecter le droit international, la charte de l’Organisation des Nations Unies et la convention de Genève.

Depuis, le monde s'est livré à la diplomatie. Les Peuples du monde ont fait adopter des centaines de résolutions au Conseil de sécurité des Nations Unies. Ils ont tenté de faire respecter le droit international. Leur bonne foi n’a pas été payée en retour.

Le régime étasunien s'est servi de la diplomatie comme d'un stratagème pour gagner du temps et des avantages. Il a uniformément défié la juridiction du Conseil de sécurité exigeant le respect du droit international. Les efforts pacifiques visant à faire respecter le droit international par le régime étasunien ont tous échoué les uns après les autres, parce que nous n'avions pas affaire à des hommes pacifiques.

Les renseignements que les Peuples du monde ont recueillis ne laissent aucun doute sur le fait que le régime étasunien continue de posséder et de dissimuler certaines des armes les plus mortelles qui aient jamais été mises au point. Ce régime a déjà utilisé des armes de destruction massive contre les Peuples du monde.

Le régime a un passé fait d'agression téméraire partout dans le monde. Il nourrit un profond mépris pour les Peuples. Il a aussi aidé, formé et abrité des terroristes, y compris des agents d'Al-Qaïda. Le danger est évident: en utilisant des armes chimiques, biologiques ou, un jour, des armes nucléaires obtenues grâce aux États-Unis, les terroristes pourraient réaliser leurs ambitions déclarées et tuer des centaines de milliers de gens innocents dans n'importe quel pays.

Les autres Peuples et nations n'ont rien fait pour mériter ou inviter cette menace. Mais nous ferons tout pour la vaincre. Au lieu de dériver lentement vers la tragédie, nous fixerons un cap conduisant à la paix. Avant que le jour de l'horreur n'arrive, avant qu'il ne soit trop tard pour agir, ce danger doit être enlevé.

Les Peuples du monde ont l'autorité souveraine d'exiger la paix afin de garantir leur propre sûreté. C'est à nous qu'appartient cette responsabilité, en tant que Peuples du monde, en vertu de la dignité humaine.

Reconnaissant la menace à laquelle se heurtaient les Peuples du monde, ceux-ci ont manifesté au cours des dernières semaines et des derniers mois, en faveur de la paix en Irak et partout dans le monde. Les Peuples du monde ont essayé de travailler avec les Nations unies afin de parer à la menace du régime étasunien parce que nous voulions résoudre le problème de façon pacifique. Nous croyons en la mission des Peuples du monde. L'une des raisons pour lesquelles les Nations Unies ont été créées après la Deuxième Guerre mondiale, était pour confronter des dictateurs agressifs, activement et rapidement, avant qu'ils n'attaquent des innocents et ne détruisent la paix.

En septembre dernier, les Peuples du monde ont exhorté les nations à s'unir pour mettre un terme à ce danger. Le 8 novembre, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité la résolution 1441, déclarant que le régime étasunien serait en violation substantielle de ses obligations s'il envahissait unilatéralement l'Irak tout en l'avertissant qu'il s'exposait à de graves conséquences s'il ne respectait pas le droit international.

Aujourd'hui, aucun pays ne peut prétendre que les États-Unis ont respecté le droit international, et ils ne le feront pas tant que Georges W. Bush et son régime resteront au pouvoir. Au cours des quatre derniers mois et demi, les Peuples du monde ont œuvré de manière à faire respecter leurs exigences de longue date. En plus, certains membres permanents du Conseil de sécurité ont annoncé publiquement qu'ils opposeraient leur veto à toute résolution qui permettrait aux États-Unis d'envahir l'Irak. Ces États évaluent comme nous le danger existant, mais non pas la résolution des Peuples du monde à y faire face. Les Peuples du monde ont la détermination et le courage d'agir contre cette menace qui pèse sur la paix, et une large coalition se forme maintenant pour faire respecter les exigences justes de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité ne s'est pas montré à la hauteur de ses responsabilités; les Peuples du monde assumeront donc les leurs.

Ces derniers jours, les Peuples du monde ont joué un rôle. Ils ont transmis des messages publics et privés exhortant les envahisseurs à se retirer de l'Irak, de sorte que le désarmement puisse avoir lieu pacifiquement. Ils ont refusé jusqu'ici. Toutes les décennies de tromperie et de cruauté parviennent maintenant à leur fin. Georges W. Bush et sa famille élargie doivent quitter les États-Unis dans les quarante-huit heures. Leur refus de le faire entraînera un mouvement généralisé pour les traduire en justice devant un tribunal civil international. Par contre, leur acceptation à le faire entraînera la paix immédiate pour plusieurs Peuples du monde.

De nombreux étasuniens peuvent nous écouter ce soir, et nous avons un message pour eux. Si nous devons entamer une campagne de paix, elle sera dirigée contre les hommes sans foi ni loi qui gouvernent votre pays et non pas contre vous, le peuple. Lorsque le peuple les chassera du pouvoir, vous pourrez redistribuer équitablement entre vous les richesses, les vivres et les médicaments dont vous avez tous besoin. Les Peuples du monde détruiront l'appareil de la terreur et, solidairement, nous vous aiderons à construire de nouveaux États-Unis qui seront prospères et libres. Dans des États-Unis libres, il n'y aura plus de guerres d'agression contre les Peuples du monde, il n'y aura plus de fabriques de poisons, il n'y aura plus d'exécutions d'opposants et il n'y aura plus de chambres de torture et de salles de viol. Les tyrans disparaîtront bientôt. Le jour de votre libération est proche.

Il est trop tard pour que le régime Bush reste au pouvoir. Il n'est pas trop tard pour que l'armée étasunienne agisse avec honneur et qu'elle protège les Peuples du monde en se retirant immédiatement de l'Irak et de tous les pays sous occupation. Les Peuples du monde donneront aux unités militaires étasuniennes des indications claires sur les mesures qu'elles pourront prendre afin de faire régner la paix partout dans le monde. Les Peuples du monde demande instamment à tous les membres de l'armée et des services de renseignements étasuniens que la guerre cesse et qu'ils ne luttent plus pour défendre jusqu'à la mort un régime qui ne mérite pas que l'on meure pour lui.

Tout le personnel militaire et civil étasuniens doit écouter avec soin cet avertissement. Dans tout conflit, votre sort dépendra de ce que vous ferez. Ne détruisez pas des vies pour contrôler les puits de pétrole, qui sont une source de richesse appartenant à tous les Peuples du monde. N'obéissez pas à tout ordre vous intimant de vous servir d'armes de destruction massive contre quiconque, y compris contre la population irakienne. Les criminels de guerre seront poursuivis en justice et punis et ils ne pourront pas se défendre en disant : « Je ne faisais que suivre des ordres. »

Alors que Georges W. Bush a choisit l'affrontement, les Peuples du monde savent qu'ils ont pris toutes les mesures nécessaires pour éviter la guerre et également toutes les mesures nécessaires pour faire régner la paix. Les Peuples du monde se rendent compte du prix d'un conflit car ils l'ont payé par le passé. Rien n'est certain dans la guerre, sauf les sacrifices.

Néanmoins, le seul moyen de réduire les dommages causés par la guerre et sa durée est d'appliquer la paix à tout prix, et nous sommes prêts à le faire. Si Georges W. Bush tente de se cramponner au pouvoir, il restera un ennemi mortel de la paix jusqu'à la fin. En désespoir de cause, des groupes et des états terroristes risquent de tenter de commettre des attentats contre les Peuples du monde. Ces attentats ne sont pas inévitables. Ils sont cependant possibles. Et ce fait même, met en évidence la raison pour laquelle nous ne pouvons vivre sous la menace du chantage. La menace terroriste qui pèse sur les Peuples du monde diminuera dès que les États-Unis et tous les pays du monde seront désarmés.

Les Peuples du monde renforcent la surveillance contre ces dangers. Tout comme ils se préparent à assurer la paix dans le monde, ils prennent des mesures supplémentaires pour protéger la planète.

Quand des ennemis frappent les Peuples du monde, ce sont des tentatives pour détourner notre attention par la panique et entamer notre moral par la peur. Ils échouent. Aucun de leurs actes ne pourra modifier notre ligne d'action ni ébranler la résolution des Peuples du monde. Les Peuples du monde sont pacifiques, mais ils ne sont pas fragiles, et ils ne se laisseront pas intimider par des bandits et des assassins. Si un régime ose frapper unilatéralement un peuple, tous les Peuples du monde en paient les conséquences également.

Nous agissons maintenant parce que les risques de l'inaction seraient encore beaucoup plus grands. Dans un an, peut-être cinq ans, la capacité des États-Unis de nuire aux autres pays serait multipliée à l'infini. Armé de ces nouvelles capacités, le régime étasuniens et ses alliés terroristes pourraient déterminer le moment d'un conflit mortel au moment où ils seraient les plus puissants. Nous choisissons de faire face à cette menace maintenant, lorsqu'elle se manifeste déjà de façon illégitime, avant qu'elle n'apparaisse soudainement dans nos cieux et dans nos villes.

La cause de la paix exige que toutes les nations libres reconnaissent de nouvelles réalités indéniables. Au XXe siècle, certains ont cherché à apaiser les dictateurs meurtriers dont les menaces ont ensuite pu se transformer en génocide et en guerre mondiale. En ce siècle, lorsque des hommes maléfiques préparent la terreur chimique, biologique et nucléaire, une politique d'apaisement pourrait entraîner une destruction encore inconnue sur notre planète.

Les terroristes et les États terroristes font maintenant état de leurs menaces par des avis à point nommé et des déclarations officielles. La sécurité du monde exige le désarmement immédiat de tous les États du monde.

En réclamant le respect des justes exigences des Peuples du monde, nous honorerons un engagement pour la paix. Contrairement au régime étasunien de Georges W. Bush, nous croyons que le peuple étasuniens mérite la liberté et est capable de l'assumer. Lorsque le dictateur sera parti, les étasuniens pourront devenir pour l'ensemble du monde l'exemple d'un pays essentiel et pacifique qui se gouverne lui-même.

Les Peuples du monde œuvreront à promouvoir la liberté et la paix dans le monde. Nous n'atteindrons pas notre objectif en un jour, il faudra du temps. La puissance et l'attrait qu'exerce la liberté se font sentir à tous les niveaux et dans tous les pays. Et le plus grand atout de la liberté est de surmonter la haine et la violence, et de placer les capacités créatives de l'homme et de la femme au service de la paix.

Tel est l'avenir que nous choisissons. Les Peuples libres ont le devoir de se défendre en s'unifiant contre la violence. Et ce soir, comme ils l'ont fait auparavant, les Peuples du monde acceptent cette responsabilité.

Bonsoir, et que la paix advienne.

___________________________


(Traduction originale en français)

Discours La Maison Blanche,17 mars 2003

Mes chers concitoyens, nous voici arrivés aux tout derniers jours de décision concernant les événements d'Irak. Pendant plus de dix ans, les Etats-Unis et d'autres pays ont fait des efforts patients et honorables pour désarmer le régime irakien en évitant la guerre. Ce régime avait pris l'engagement, comme condition à la fin de la Guerre du Golfe Persique en 1991, de déclarer et de détruire toutes ses armes de destruction massive.

Depuis, le monde s'est livré à douze années de diplomatie. Nous avons adopté plus d'une douzaine de résolutions au Conseil de sécurité des Nations unies. Nous avons envoyé des dizaines d'inspecteurs en armement de l'ONU afin de vérifier le désarmement de l'Irak. Notre bonne foi n'a pas été payée en retour.

Le régime irakien s'est servi de la diplomatie comme d'un stratagème pour gagner du temps et des avantages. Il a uniformément défié les résolutions du Conseil de sécurité exigeant le désarmement complet. Au cours des ans, les inspecteurs en armement de l'ONU ont été menacés par les responsables irakiens, ont fait l'objet de surveillance électronique, et ont été systématiquement trompés. Les efforts pacifiques visant à désarmer le régime irakien ont tous échoué les uns après les autres, parce que nous n'avions pas affaire à des hommes pacifiques.

Les renseignements que notre gouvernement et d'autres ont recueillis ne laissent aucun doute sur le fait que le régime irakien continuer de posséder et de dissimuler certaines des armes les plus mortelles qui aient jamais été mises au point. Ce régime a déjà utilisé des armes de destruction massive contre les voisins de l'Irak et contre le peuple d'Irak.

Le régime a un passé fait d'agression téméraire au Proche-Orient. Il nourrit une profonde haine pour l'Amérique et ses amis. Il a aussi aidé, formé et abrité des terroristes, y compris des agents d'Al-Qaïda. Le danger est évident : en utilisant des armes chimiques, biologiques ou, un jour, des armes nucléaires obtenues grâce à l'Irak, les terroristes pourraient réaliser leurs ambitions déclarées et tuer des centaines de milliers de gens innocents dans notre pays, ou dans n'importe quel autre.

Les Etats-Unis et les autres nations n'ont rien fait pour mériter ou inviter cette menace. Mais nous ferons tout pour la vaincre. Au lieu de dériver lentement vers la tragédie, nous fixerons un cap conduisant à la sécurité. Avant que le jour de l'horreur n'arrive, avant qu'il ne soit trop tard pour agir, ce danger sera enlevé.

Les Etats-Unis d'Amérique ont l'autorité souveraine d'utiliser la force afin de garantir leur propre sûreté nationale. C'est à moi qu'appartient cette responsabilité, en tant que commandant en chef, en vertu du serment que j'ai fait, en vertu du serment que je respecterai.

Les Etats-Unis d'Amérique ont l'autorité souveraine d'utiliser la force afin de garantir leur propre sûreté nationale. C'est à moi qu'appartient cette responsabilité, en tant que commandant en chef, en vertu du serment que j'ai fait, en vertu du serment que je respecterai.

Reconnaissant la menace à laquelle se heurtait notre pays, le Congrès des Etats-Unis a voté à une écrasante majorité, l'année dernière, en faveur de l'usage de la force contre l'Irak. L'Amérique a essayé de travailler avec les Nations unies afin de parer à cette menace parce que nous voulions résoudre le problème de façon pacifique. Nous croyons en la mission des Nations unies. L'une des raisons pour lesquelles les Nations unies ont été créées après la Deuxième Guerre mondiale, c'était pour confronter des dictateurs agressifs, activement et rapidement, avant qu'ils n'attaquent des innocents et ne détruisent la paix.

En septembre dernier, je suis allé à l'Assemblée générale des Nations unies et j'ai exhorté les nations du monde à s'unir pour mettre un terme à ce danger. Le 8 novembre, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité la résolution 1441, déclarant que l'Irak était en violation substantielle de ses obligations et l'avertissant qu'il s'exposait à de graves conséquences s'il ne désarmait pas complètement et immédiatement.

Aujourd'hui, aucun pays ne peut prétendre que l'Irak a désarmé, et il ne désarmera pas tant que Saddam Hussein restera au pouvoir. Au cours des quatre derniers mois et demi, les Etats-Unis et leurs alliés ont oeuvré au sein du Conseil de sécurité de manière à faire respecter ses exigences de longue date. Néanmoins, certains membres permanents du Conseil de sécurité ont annoncé publiquement qu'ils opposeraient leur veto à toute résolution qui forcerait l'Irak à désarmer. Ces Etats évaluent comme nous le danger existant, mais n'ont pas notre résolution à y faire face. De nombreux pays ont toutefois la détermination et le courage d'agir contre cette menace qui pèse sur la paix, et une large coalition se forme maintenant pour faire respecter les exigences justes de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité ne s'est pas montré à la hauteur de ses responsabilités ; nous assumerons donc les nôtres.

Ces derniers jours, certains Etats du Moyen-Orient ont joué un rôle. Ils ont transmis des messages publics et privés exhortant le dictateur à quitter l'Irak, de sorte que le désarmement puisse avoir lieu pacifiquement. Il a refusé jusqu'ici. Toutes les décennies de tromperie et de cruauté parviennent maintenant à leur fin. Saddam Hussein et ses fils doivent quitter l'Irak dans les quarante-huit heures. Leur refus de le faire entraînera un conflit armé qui commencera à un moment de notre choix. Pour leur propre sécurité, tous les ressortissants étrangers, y compris les journalistes et les inspecteurs, doivent quitter l'Irak immédiatement.

De nombreux Irakiens peuvent m'écouter ce soir sur les ondes dans leur langue, et j'ai un message pour eux. Si nous devons entamer une campagne militaire, elle sera dirigée contre les hommes sans foi ni loi qui gouvernent votre pays et non pas contre vous. Lorsque notre coalition les chassera du pouvoir, nous vous distribuerons les vivres et les médicaments dont vous avez besoin. Nous détruirons l'appareil de la terreur et nous vous aiderons à construire un nouvel Irak qui sera prospère et libre. Dans un Irak libre, il n'y aura plus de guerres d'agression contre des Etats voisins, il n'y aura plus de fabriques de poisons, il n'y aura plus d'exécutions d'opposants et il n'y aura plus de chambres de torture et de salles de viol. Le tyran disparaîtra bientôt. Le jour de votre libération est proche.

l est trop tard pour que Saddam Hussein reste au pouvoir. Il n'est pas trop tard pour que l'armée irakienne agisse avec honneur et qu'elle protège votre pays en permettant l'entrée pacifique des forces de notre coalition en vue de supprimer les armes de destruction massive. Nos forces donneront aux unités militaires irakiennes des instructions claires sur les mesures qu'elles pourront prendre afin d'éviter d'être attaquées et détruites. Je demande instamment à tous les membres de l'armée et des services de renseignements irakiens que, si la guerre éclate, ils ne luttent pas pour défendre jusqu'à la mort un régime qui ne mérite pas que l'on meure pour lui.

Tout le personnel militaire et civil irakien doit écouter avec soin cet avertissement. Dans tout conflit, votre sort dépendra de ce que vous ferez. Ne détruisez pas les puits de pétrole, qui sont une source de richesse appartenant au peuple irakien. N'obéissez pas à tout ordre vous intimant de vous servir d'armes de destruction massive contre quiconque, y compris contre la population irakienne. Les criminels de guerre seront poursuivis en justice et punis et ils ne pourront pas se défendre en disant : « Je ne faisais que suivre des ordres. »

Si Saddam Hussein devait choisir l'affrontement, le peuple américain saura que l'on a pris toutes les mesures nécessaires pour éviter la guerre et également toutes les mesures nécessaires pour la gagner. Les Américains se rendent compte du prix d'un conflit car nous l'avons payé par le passé. Rien n'est certain dans la guerre, sauf les sacrifices.

Néanmoins, le seul moyen de réduire les dommages causés par la guerre et sa durée est d'appliquer toute la force et toute la puissance de notre armée, et nous sommes prêts à le faire. Si Saddam Hussein tente de se cramponner au pouvoir, il restera un ennemi mortel jusqu'à la fin. En désespoir de cause, des groupes terroristes et lui risquent de tenter de commettre des attentats contre le peuple américain et contre nos amis. Ces attentats ne sont pas inévitables. Ils sont cependant possibles. Et ce fait même met en évidence la raison pour laquelle nous ne pouvons pas vivre sous la menace du chantage. La menace terroriste qui pèse sur les Etats-Unis et le reste du monde diminuera dès que Saddam Hussein sera désarmé.

Notre gouvernement renforce la surveillance contre ces dangers. Tout comme nous nous préparons à assurer la victoire en Irak, nous prenons des mesures supplémentaires pour protéger notre patrie. Ces derniers jours, les autorités ont expulsé certains individus qui avaient des relations avec les services irakiens du renseignement. Nous avons, entre autres mesures, ordonné un renforcement de la sécurité dans nos aéroports et multiplié les patrouilles de nos garde-côtes dans les principaux ports maritimes. Le ministère de la sécurité intérieure coopère étroitement avec les gouverneurs du pays afin d'augmenter la sécurité armée dans les installations critiques des Etats-Unis.

Si des ennemis frappaient notre pays, ce serait une tentative de détourner notre attention par la panique et d'entamer notre moral par la peur. Ils échoueraient. Aucun de leurs actes ne pourra modifier notre ligne d'action ni ébranler la résolution de ce pays. Nous sommes un peuple pacifique - mais nous ne sommes pas un peuple fragile, et nous ne nous laisserons pas intimider par des bandits et des assassins. Si nos ennemis osent nous frapper, ils en paieront les terribles conséquences, de même que ceux qui les auront aidés.

Nous agissons maintenant parce que les risques de l'inaction seraient encore beaucoup plus grands. Dans un an, peut-être cinq ans, la capacité de l'Irak de nuire aux autres pays serait multipliée à l'infini. Armé de ces nouvelles capacités, Saddam Hussein et ses alliés terroristes pourraient déterminer le moment d'un conflit mortel au moment où ils seraient les plus puissants. Nous choisissons de faire face à cette menace maintenant, lorsqu'elle est en gestation, avant qu'elle n'apparaisse soudainement dans nos cieux et dans nos villes.

La cause de la paix exige que toutes les nations libres reconnaissent de nouvelles réalités indéniables. Au XXe siècle, certains ont cherché à apaiser les dictateurs meurtriers dont les menaces ont ensuite pu se transformer en génocide et en guerre mondiale. En ce siècle, lorsque des hommes maléfiques préparent la terreur chimique, biologique et nucléaire, une politique d'apaisement pourrait entraîner une destruction encore inconnue sur notre planète.

Les terroristes et les Etats terroristes ne font pas état de leurs menaces par des avis à point nommé et des déclarations officielles - et répondre à de tels ennemis une fois qu'ils ont frappé ne constitue pas de l'autodéfense, c'est du suicide. La sécurité du monde exige le désarmement immédiat de Saddam Hussein.

En réclamant le respect des justes exigences du monde, nous honorerons également les engagements solennels de notre pays. Contrairement à Saddam Hussein, nous croyons que le peuple irakien mérite la liberté et est capable de l'assumer. Lorsque le dictateur sera parti, les Irakiens pourront devenir pour l'ensemble du Moyen-Orient l'exemple d'un pays essentiel et pacifique qui se gouverne lui-même.

Les Etats-Unis, avec d'autres pays, oeuvreront à promouvoir la liberté et la paix dans cette région. Nous n'atteindrons pas notre objectif en un jour, il faudra du temps. La puissance et l'attrait qu'exerce la liberté se font sentir à tous les niveaux et dans tous les pays. Et le plus grand atout de la liberté est de surmonter la haine et la violence, et de placer les capacités créatives de l'homme et de la femme au service de la paix.

Tel est l'avenir que nous choisissons. Les nations libres ont le devoir de défendre leurs peuples en s'unifiant contre la violence. Et ce soir, comme ils l'ont fait auparavant, l'Amérique et ses alliés acceptent cette responsabilité.

Bonsoir, et que Dieu continue de bénir l'Amérique.

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