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Hallucinante cavalerie

vieuxcmaq, Martes, Octubre 24, 2000 - 11:00

Annie Desrochers (tribu@montreal.radio-canada.ca)

La manifestation d'hier à Montréal contre le G-20 a donné l'occasion au Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM) de faire une éloquente démonstration de sport équestre. Cette unité spéciale de la police de Montréal n'en était pas à ses premiers faits d'armes...

(Montréal) Lundi en fin d'après-midi les policiers du SPCUM ont démontré encore une fois qu'ils étaient prêts à tout pour "maintenir l'ordre". Les manifestants ont eu droit à une démonstration de sport équestre donnée par les agents de la paix.

En allant fouiner sur le site internet du Service de police de la communauté urbaine de Montréal, on apprend que la cavalerie existe depuis 1885 dans la métropole. Au début du siècle, les six cavaliers patrouillaient le parc du mont Royal, le parc Lafontaine, le jardin botanique, le parc Jarry et l'Île Ste-Hélène.

Aujourd'hui, l'unité cavalerie comporte 10 patrouilleurs, un instructeur et un superviseur. Selon l'information donné sur le site web : " le bon patrouilleur de l'unité de cavalerie doit favoriser un rapprochement avec les citoyens ". Ce qu'on a vu hier n'avait rien à voir avec un rapprochement. La situation aurait pu tourner en catastrophe puisque les manifestants étaient refoulés vers une rue où circulaient les automobilistes. Certains d'entre eux avaient une mine plutôt ahurie de voir ces "preux chevaliers" foncer vers eux à toute allure. Les chevaux de la cavalerie sont de type " Canadien " et de couleur foncée. L'âge moyen des bêtes est de 6 à 8 ans. De plus, afin de développer un sentiment d'appartenance et de sécurité, chaque patrouilleur à son propre cheval. La valeur d'un cheval se situe entre 1 500$ et 3 500$.

Liberté de presse
Au moment où certains des arrêtés étaient relâchés ce midi, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) s'inquiètait de l'arrogance des policiers à l'endroit de la presse. Dans ce genre de manifestations, beaucoup de journalistes choisissent de rester en meute dans un périmètre de sécurité délimité par les policiers. Ces journalistes ont moins accès à l'événement et dépendent facilement des policiers pour avoir accès à l'information. La présidente de la FPJQ Madame Hélène Pichette affirme dans un communiqué que des journalistes ont eu maille à partir avec les policiers : " Sans préavis, les journalistes ont été contraints de quitter les lieux, poussés par la cavalerie. On les a même refoulés au fond d1un stationnement où il n1y avait aucun manifestant sous prétexte qu1ils dérangeaient. Interpellé par un journaliste qui clamait le droit à la liberté de presse tel que prévu aux chartes des droits et libertés, l1un des policiers a eu cette réplique : " On s1en fout ". " La FPJQ poursuit en affirmant qu'il faut s'inquiéter de l'arrogance des policiers à l'égard des journalistes qui ne veulent pas se contenter de la version du porte-parole du SPCUM mais qui veulent constater d'eux-mêmes comment se déroulent les événements.

Unité de cavalerie du SPCUM
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