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Vivre Libre ou bien crever !

Anonyme, Martes, Marzo 6, 2012 - 12:35

Robin Brousse

Ce texte a valeur d'ultimatum. Il est grand temps que le monde marchand prenne enfin en considération les revendications légitimes de celles et ceux qui aspirent à l'autonomie. Par le truchement de lois pondues sous influence et de textes à la con, il est devenu quasiment impossible de sortir du système. Ce qui représente une violation caractérisée de nos droits les plus fondamentaux.

Ce texte a valeur d'ultimatum. Il est grand temps que le monde marchand prenne enfin en considération les revendications légitimes de celles et ceux qui aspirent à l'autonomie. Par le truchement de lois pondues sous influence et de textes à la con, il est devenu quasiment impossible de sortir du système. Ce qui représente une violation caractérisée de nos droits les plus fondamentaux.

Nous sommes beaucoup et toujours plus nombreux à désirer fortement un autre mode de vie que celui que l'on nous impose à grands renforts de médias. Certes, chacune et chacun le désire selon ses propres variantes. Mais il n'en reste pas moins que notre trait d'union se manifeste par une très forte prise de distance avec cette forme outrageante de répression qui consiste à nous forcer à adopter un unique modèle où nous sommes éternellement les dindons de la farce. De pacifiques moutons à tondre jusqu'à la saignée finale qui conduit à l’abattoir.

Techniquement parlant, nous sommes tout à fait capable de vivre sereinement en quasi totale autarcie par rapport aux services extravagants et hors de prix dont doit s'acquitter continuellement tout bon citoyen sous peine de finir complètement à la rue. Il existe désormais toute une panoplie d'alternatives efficaces et toutes aussi confortables les unes que les autres. Il est de ce fait inamissible qu'aucune ne puisse être réellement mise en pratique à l'heure où tout le monde verse sa petite larme sur le sort de notre planète très fortement malmenée par les puissances financières sans aucun scrupule.

Aujourd'hui, nous sommes en mesure de construire des maisons écologiques dont les performances énergétiques ont de quoi faire pâlir celles des ignobles réalisations HQE de mes fesses qui ne sont que des traquenards supplémentaires pour engraisser les constructeurs et autres promoteurs de malheur. Puisqu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, ce non-exploit est réalisable pour un coût dérisoire. Là où ça coince, c'est qu'il faut bien sûr obtenir le fameux permis de construire... qui ne sera jamais accordé, à moins peut-être d'aller casquer à prix d'or chez différents organismes qui feraient mieux de prouver leur utilité publique plutôt que de faire les malins. Quand on compare la qualité de construction actuelle par rapport à celle d'il y a un siècle, on est en droit de se dire que toutes les contraintes imposées au fil du temps n'auront servi qu'à tirer le secteur du bâtiment vers le bas. S'il y en a encore pour aduler le parpaing et les matériaux vendus à prix d'or dont l’intérêt environnemental n'engage que la propagande des fabricants, tant mieux pour eux. Mais ce n'est pas une raison pour gober les couleuvres du désordre établi pour autant.

Autre scandale. Pour se loger, il faut forcément avoir un accès au foncier. Ce qui est encore toute une problématique étant donné les prix prohibitifs au mètre carré et le parcours du combattant qu'il faut accomplir pour rendre un terrain constructible. Nous allons entrer sur ce point dans un débat philosophique. Mais il vaut le coup parce qu'il est salvateur. Est-il normal d'être propriétaire terrien ? En ce qui me concerne la réponse est NON ! Dans la logique, on peut tout à fait être locataire ou occupant, mais en aucun cas propriétaire d'un bien commun. Alors que penser des fourbes qui se permettent l'outrecuidance de spéculer sur notre espace vital ? Pas grand chose, il vaut mieux se préparer à leur tirer les oreilles. Au moment où des millions de personnes sont dans le mal logement – voire même sans logement du tout, il faut bien se dire que ce combat pour libérer la terre est primordial. Le propos n'est pas de procéder à des expropriations, mais bel et bien de valoriser tout ce qui est en sommeil. Bien évidemment, cela ne fait pas rêver les loueurs de biens immobiliers dont beaucoup sont devenus des exploiteurs par le seul truchement de l'héritage. Mais après tout, pour une fois que les petits malheurs des riches feront le grand bonheur des pauvres, on ne va pas s'en plaindre non plus.

Au niveau énergétique, le courant électrique vendu sur le réseau est le fruit d'une vaste fumisterie qui consiste à compliquer les choses pour réaliser de grosses mages et pérenniser un monopole. Pour celles et ceux qui en doutent encore, l'image d’Épinal que représente les plaques solaires et les éoliennes sont aussi une vaste fumisterie. C'est pour cela que c'est d'ailleurs autant subventionné. Quelque chose qui est abordable et qui fonctionne bien n'a pas besoin d'être aidé à des hauteurs qui frisent le ridicule. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas d'autres alternatives. Et c'est là où ça devient encore pathétique. Lorsque cela fonctionne, qu'il y a du rendement et que le coût est raisonnable, comme par hasard il y a toujours une loi à la con pour bloquer et mettre des bâtons dans les roues au niveau du développement technique. Comme par hasard encore, lorsque l'on modifie légèrement son véhicule pour qu'il puisse fonctionner à l'huile de friture ou au biogaz on tombe également sous le coup de la loi avec amende à la clé et risque de confiscation du véhicule par les douanes. Quant au chauffage et à la réfrigération écologique, le soleil fait très bien l'affaire pour très peu de frais.

Parlons à présent du retraitement de l'eau et des déchets . Recourir à la phyto-épuration ou la micro-méthanisation relève une fois de plus du parcours du combattant. Les DDAS n'accordant que quelques dérogations à titre exceptionnel. Merci l’État de prendre bien soin de nous. C'est certain que chier et pisser dans l'eau potable s'avère une affaire très rentable pour les copains qui vendront bientôt l'eau courante au prix du vin. Sans compter les pesticides et les nitrates contenus dans cette eau dite potable. On est encore une fois en plein foutage de gueule. Quant à la gestion collective des déchets, à quand les vrais chiffres sur ce qui est réellement recyclé et valorisé ? La question est posée. A quand une réelle politique de réduction des déchets ? Parce qu'au cas où les pseudos élites qui essayent de gouverner ne le sauraient pas encore : le déchet n'existe pas. C'est seulement en partant de ce simple raisonnement que l'on arrive à tout valoriser à 100% avec de simples mesures de bon sens. La litanie continue, ce n'est pas rentable. Les copains qui se gavent avec nos rejets ne sont pas d'accord.

Il n'y a pas forcément que des militants qui cherchent à fuir le système. Les simples exclus demandent aussi à respirer un peu. Que doit-on penser de ces personnes qui vivent en bungalow et que l'on chasse comme des malpropres sous prétexte que c'est contraire à la loi ? C'est tout simplement ignoble ! Parce que le calcul est simple. On peut facilement trouver ce type d'habitat pour des sommes inférieures à 5000 euros, ou même se le faire facilement prêter. Mais c'est vrai que pendant ce temps là, c'est une perte sèche pour les riches propriétaires de logements pour pauvres qui voient moins de demande pour louer leurs taudis. Et pendant ce temps là, des personnes dorment à la rue l'hiver alors qu'il serait tellement simple de leur trouver une place. Et que dire encore de la misère qui est faite à celles et ceux qui vivent en camion aménagé ? La même chose. J'ai pratiqué ce mode de vie un temps. C'est vite devenu asphyxiant. Faut bouger de là... tu ne peux pas stationner là... contrôles à répétition... j'en passe. Le fond du problème ? Fort simple encore : pas de loyer à payer, pas d'impôts à payer, pas de carburant à payer (moteur HVB), pas d'adresse où envoyer des convocations et des PV... Cette liberté est intolérable aux yeux des pourritures qui aspirent à tout libéraliser. Alors la sanction tombe, on vient te pourrir la vie jusqu'à ce que tu rentres dans le troupeau. Mais c'est un peu vite oublier qu'entre les moutons et les loups il existe une race irritable de chien sauvage qu'il vaut mieux éviter de caresser à rebrousse poil si l'on est armé de mauvaises intentions.

Si tu additionnes tous ces méfaits, tu pourras aisément comprendre pourquoi quasiment toutes les tentatives de création d'écovillages libertaire ont échoué. Pour de tels projets il vaut mieux songer à regarder du coté de l'Espagne ou de la Belgique où c'est encore jouable malgré de grosses difficultés. Quant à vivre en bungalow ou en camping-car, il faut paradoxalement aller aux USA. Car il faut bien reconnaître que ce pays qui possède à l'instar de l'Europe un sérieux talent pour fabriquer des pauvres est au moins capable de les laisser se démerder. Comme si ce n'était pas suffisant d'être dans la galère, il faut que le système vienne encore t'enfoncer plus bas que terre. Alors le social mon cul ! Ce n'est pas de l'aumône que nous désirons, c'est de la liberté.

Ceci est un article de fond, il n'a pas vocation d'être un petit manuel d'autonomie, mais la suite va venir très rapidement. Pour qu'un autre monde soit possible, ce qu'il faut c'est des solutions et de l'action. Le reste on s'en fout. Les promesses de jours meilleurs ne se mangent pas en salade. Que quelqu'un suive où pas, ça ne changera rien. A titre personnel, je revendique mon droit inaliénable à l'autonomie. S'il faut se battre pour cela, il y aura bagarre : c'est inévitable. Tout simplement parce que cette plaisanterie de mauvais goût qu'est la ploutocratie déguisée en démocratie a plus que trop duré. Parce que les méfaits de la société de consommation font tous les jours des milliers de victimes et que je n'ai pas envie d'être le complice collatéral de cette tragédie sociale. Que l'on me laisse sortir de ce putain de monde de merde où il ne me restera plus d'autre choix que d'en défoncer les portes et les fenêtres pour aller prendre le bon air de la quiétude libertaire. Loin des partis, loin des multinationales... Je veux la paix, fusse-t-elle au prix d'un combat acharné.

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