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Tunisie - Sidi Bouzid : la police utilise des balles réelles et les manifestants mènent une cyber-guerre

Anonyme, Miércoles, Enero 5, 2011 - 04:23

Depuis le début des événements de Sidi Bouzid le 17 décembre 2010, les autorités tunisiennes aussi bien que les médias officiels insistent sur des mots comme : émeutes, cas isolé, manipulation politique, etc. Ils essaient de cacher la vérité et accusent l’opposition et les médias étrangers de mensonge et d’essayer d’ébranler la stabilité de la Tunisie. Ils n’ont jamais essayé de faire face à la vérité et de trouver des solutions efficaces. De nouveau les autorités ont utilisé la violence dans différentes régions du pays causant des morts et de graves blessures pour les manifestants.

A présent, plus de vingt jours se sont écoulés depuis le début des événements, et les choses ne se sont pas améliorées du tout. Les autorités utilisent la violence comme réponse aux exigences des manifestants quant à leurs droits fondamentaux. Ils tentent aussi d’étouffer et de fermer chaque parole libre en essayant de cacher et voiler la vérité. Ils censurent de nombreux sites Internet et bloquent le chargement de vidéos sur Facebook. Anonymous, un groupe de hackers-activistes, a proposé d’aider les opposants tunisiens et a lancé l’opération Tunisia, une action de hack, qui a commencé le 2 janvier 2011 et cible les sites Internet du gouvernement. L’opération est une réponse à la censure de Wikileaks et de n’importe quelle source de nouvelles qui publie des câbles qui font référence à la Tunisie, dont Tunileaks, et d’autre part une assistance aux cyberactivistes tunisiens cernés par la police d’Internet.

La réponse de la police d’Internet a été de pirater des adresses mail, des pages Facebook et des profils et blogs d’activistes tunisiens. Les internautes tunisiens parlent maintenant de cyber-guerre.

Dans le fond, les choses n’étaient pas différentes lorsque des étudiants ont exprimé leur colère et ont rejoint le mouvement de protestation le 3 janvier 2011 en organisant des manifestations dans différentes régions de Tunisie. Des avocats ont aussi manifesté devant le tribunal de Tunis et de violents affrontements ont débuté avec les forces de sécurité à Tala, dans le gouvernorat de Kasserine. De plus, les officiers de police ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles réelles. Ils ont aussi fait des descentes dans les maisons et ont arrêté des gens... Les affrontements continuent dans la région. Vous osez encore parler d’un cas isolé ?

Traduit de l’anglais par Gachet, HNS-info

Publié par : A tunisian Girl



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