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Pour la défense du territoire rebelle de Oaxaca et de la mère terre‏

Anonyme, Viernes, Mayo 22, 2009 - 14:00

pedro et frida

Les chemins du progrès et du développement trace une ligne à travers les territoires des communautés saccageant tout sur leurs parcours laissant un long filet de sang et de misère comme témoignage de leurs passages.

En ce mois de mai, saison des pluies, saisons oû le maïs est mis en terre,saison ou les paysans labourent la terre qui reverdie. En se moi de mai oula pluie lave les trottoirs de la psychose de l’influenza, de nouvellesmenaces beaucoup plus sérieuses avancent vers les communautés autochtonesde Oaxaca et du Mexique. Les chemins du progrès et du développement trace une ligne à travers les territoires des communautés saccageant tout sur leurs parcours laissant unlong filet de sang et de misère comme témoignage de leurs passages. En ce 16 mai 2009 dans la ville d’Ocotlan de l’État de Oaxaca, les voix dela dissidence ont crié un ya basta à l’unissons. Le deuxième congrès pourla défense des ressources naturelles et de notre mère la terre, laisse untémoignage claire de la lutte des communautés autochtone et paysanne. Sois ils et elles défendent leurs territoire, leurs terres et la vie soit ils et elles rentrent dans la logique des projets productifs imposés par lesystème capitaliste. Qui laisse les terres infertiles, le tauxd’immigration vers le nord augmentant pour l’abandon des terres, lamisère, la répression et la souffrance. Plusieurs témoignages ont apporté une analyse claire de ce que les grandesmultinationales et les gouvernements néolibérales projettent pourmoderniser le Mexique. Un Mexique qui exclus la grande majorité et quibénéficie seulement à une minorité… les riches. On nous à parler d’abord San Louis Potosi et de la lutte du Frente AmplioOppositore (FAO) qui regroupe plusieurs activistes de la société civilecontre l’entreprise minière canadienne Metallic Ressource. Le projet qui ades répercutions écologiques et humaines désastreuses se nomme San Javier.Cette entreprise minière se débat contre un vaste mouvement de résistancecivile et utilise tout les rouages corrompues de la justice mexicaine pourpasser outre la loi, ou plutôt mettre ceux qui exécutent la loi de leurscôtés. Meurtre, intimidation persécutions, pots de vin à l’Église et auxfonctionnaires gouvernementaux, campagne de salissage contre les membresdu FAO sont quelques unes des méthodes que Metallic Ressources utilisentpour atteindre ses fins. La mine est situé à 12 km de la capitale et 2 kmde San Pedro (village protégé comme patrimoine nationale). L’exploitationà ciel ouvert est une des façons les plus dramatiques d’exploiter une mineet cela à niveaux écologiques et humains. La mine utilise 25 tonnes dedynamites par jours (normalement 25 km sont nécessaires entre la mine etle village le plus proche), 32 000 litres d’eau pour 16 tonnes decyanures, et estime à 0,6 grammes d’or par tonnes lors de l’extraction. Il nous expliquait les mensonges juridiques que l’entreprise disait pourcontinuer l’exploitation et toutes les astuces qu’elle utilisait. Lesentreprises privé qui faisaient une étude des impacts environnementalesétait par la suite censuré pour ne pas nuire à la suite du projet. Laflexibilité des lois environnementales fait partie des pressions que les pays riches, les multinationales et les institutions de la Banque Mondialeet du FMI ordonnent aux pays pauvres pour permettent l’installation de telprojet. De plus l’entreprise créa une fausse assemblé des paysans desterres éjidales (propriété collectives de la terre) pour justifierl’expropriation des terres. La contamination des nappes phréatique et la disparition d’espèces endémiques de cactacées allait s’étendre sur unezone de 30 km, sans penser au répercussions sur les humains qui habitentdans cette zone. Il y eu aussi plusieurs anthropologues mercenaires dugrand capital financier qui étudièrent les communautés de San Louis Potosipour détruire le tissus sociale qui permis au communautés de résistés. Entre 1990 et 1992, Carlos Salinas de Gortari, président de la RépubliqueMexicaine et défenseurs du néolibéralisme, modifia la constitutionmexicaine sur plusieurs points. Il modifia la loi sur l’inversionétrangère qui permettaient au capital étranger de financer à 100% leursprojets en terres mexicaines sans utiliser de financement mexicain. La loisur les mines fut aussi changer pour priorisé l’extraction minière commeactivité la plus importante par rapport aux autres activités tel quel’agriculture. Et l’article 27 de la constitution mexicaine qui protégeaitles terres collectives fut modifier pour permettre la privatisations desterres. Même si légalement le FAO eu un triomphe sur toute la ligne en 2004,Metallic Ressource a eu un nouveau permis d’exploitation avec le présidentpaniste de Félipe Calderon. Ce qui nous amène à remettre en questionl’option d’une lutte seulement légale dans une nation qui se fit plus à labotte militaire qu’à la démocratie. La technologie (mine à ciel ouvert et machinerie lourde) et le prixactuelle de l’or (1000$ l’oz) explique la plus value et donc l’acharnementde la multinationale Metallic Ressources qui à ses bureaux à Toronto. Enplus de la spéculation des actionnaires à la bourse de Toronto etVancouver, puisque avant même de commencer l’exploitation des mines, lorsde l’obtention du permis d’exploitation, les actions de l’entrepriseaugmentent et la plus value aussi. Les gens de la régions de Ocotlan (Oaxaca) qui ont été sauvagementréprimés le 6 mai 2009 par un opératifs de plus de 1500 forces de l’odresont renforcés la vision d’un participant de San Louis Potosi par rapport àd’autres formes de luttes puisque les membres de la communauté de San Josédel Progreso ont directement occupé la mine sans se perdre dans lesméandres de la lutte juridique. Mais il payent chères leurs affronts augrand capital financier puisque la répression est toujours latente pourles communautés qui s’opposent aux Projets miniers de Cuzcatlan parl’entreprise canadienne Fortuna Silver Mines, qui veux exploiter un projetqui s’étend sur 54 000 hectares dans la région d’Ocotlan.(1) Un desmembres de la communauté, militant de CODEP à été sauvagement battue parles forces répressives lors de l’action du 6 mai, laissé pour mort (ce quilui permis par la suite de se sauver avec l’aide des membres de lacommunauté) Dans la région de Juchitan (Oaxaca), les paysanNEs zapothèques s’opposentà un projet éolien qui veut exproprier leurs terres (soitapproximativement 15 000 hectares) pour créer de l’énergie pour lesinfrastructures du Plan Puebla Panama (plan de restructuration de tout lesud du Mexique et de l’Amérique centrale pour le bénéfice desmultinationales, des pays riches et de l’oligarchie locale). Ces paysanNEsluttes à travers l’assemblé comme mode d’organisation, l’aspect légalepour la question agraire mais surtout à travers l’organisation et larésistance. Des compagnons de la région de la Cañada (Oaxaca), de la nationCuicathèque, nous ont parlé de la construction d’un congrès autonomecuicathèque selon les accords de San Andrès (2), pour résister à un projetminier qui veut exproprier 3500 hectares de terres collectives. Encore unefois par une entreprise canadienne… Qui veut exploiter de l’uranium, del’or et de l’argent dans la région. Des compagnons du Chiapas nous ont aussi parler de la paramilitarisationde l’État du Chiapas, qui accompagne les projets de développement comme laroute qui reliera Palenque-San Cristobal et qui passe à travers plusieurscommunautés Tzetsal, dont beaucoup sont base d’appuies du EZLN (ArméZapatiste de Libération Nationale). Ils nous parlaient aussi du rapportentre la géographie du déploiement militaire (plus de 70 000 militairesdans l’État du Chiapas, en plus des autres corps répressif) et la présencede ressources naturelles (pétrole, minérales, eau, bois, etc.). Mais ausside la résistance contre la hausse des tarifs électriques pour le respectde l’autodétermination des peuples autochtones à travers des accords deSan Andrès (accord signé entre la guérilla du EZLN et le gouvernement).Les nouveaux projets implanté au Chiapas sont des plans de conquêtes quicontinue la tradition espagnole de Hernan Cortès et qui sont accompagnéd’un plan de guerre contre les communautés autochtones qui résistent, brefd’un ethnocide D’autres camarades nous ont parler de l’étendue des plans des capitalistesau Mexique faisant mention de l’initiative Mérida (Plan Mexico), du PSP(Partenariat pour la sécurité et Prospérité) qui militarisent etparamilitarisent le Mexique en faisant un laboratoire de la contreinsurrection (guerre de basse intensité) semblable au Plan Colombia. Ilsnous parlaient aussi de la résistance aux barrages hydroélectrique, commela Parota (grâce à la lutte des communautés ils ont réussie à bloquer leprojet jusqu’en 2018), Paso de la Reina sur la côte de Oaxaca. Ils est donc important d’unir les efforts entre la société civilescanadienne, québécoise et des nations autochones, des communautésimmigrantes, des groupes anticapitalistes, des mouvements écologistes avecnos frèeres et sœurs du Mexique contre les entreprises minièrescanadienne. Puisque si nous ne faisons pas partie de la solution, c’estque nous faisons partie du problème. La résistance ne doit pas resterisoler au Mexique les bureaux aux Canada doivent fermer et se par tout lesmoyens nécessaires…

nous rendons responsables le gouvernement mexicain et canadien ainsi que les entreprises minières du Canada de toutes répressions contre les communautés en résistance aux projets et nous les rendons de même responsables de toute atteinte physique et psychologique contre ceux et celles qui s'opposent à leurs projets de mort.

(1) Voir article sur zapatavive.blogvie.com ou sur le CMAQ datant du 7 mai2009(2)

vers un site sur la résistance mexicaine
www.zapatavive.blogvie.com


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