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L'UFP dit non à la destruction des CPE!

José B., Miércoles, Junio 29, 2005 - 11:24

José Bazin

Communiqué de presse de l'UFP qui s'oppose aux coupures dans les CPE.

Union des forces progressistes
2177, rue Masson, bureau 412, Montréal (QC) H2H 1B1
(514) 278-9014, 1 866 278-9014, i...@ufp.qc.ca

Communiqué Publication immédiate

L’UFP DIT NON À LA DESTRUCTION DES CPE !

Montréal, le 29 juin 2005 − L'Union des forces progressistes (UFP) s’oppose aux coupures de 40 millions dans les Centres de la petite enfance (CPE) et réclame un financement adéquat du réseau public pour assurer des services éducatifs de qualité aux enfants et pour verser un salaire équitable au personnel.

« En coupant 40 millions dans les CPE, le premier ministre Charest prouve qu’il se préoccupe bien peu des enfants et des familles, déclare Denise Veilleux, porte-parole nationale de l’UFP. Il réduit des services déjà insuffisants sans se soucier des parents qui ont de la difficulté à concilier travail et famille. Il menace en plus des milliers d’emplois surtout occupés par des femmes. »

Depuis 1997, l’ouverture des places à contribution réduite a créé environ 20 000 emplois féminins dont près des trois quarts (71%) à l’extérieur de Montréal et de Québec (Conseil de la famille et de l’enfance, Rapport 2004-2005 sur la situation et les besoins des familles et des enfants, p. 24-25).

Selon l’UFP, il faut financer adéquatement les services de garde sans but lucratif, qui constituent près de 80 % du réseau. « Le Québec a besoin d’une politique familiale progressiste et féministe, conclut Denise Veilleux. Cela veut dire non seulement des garderies à faible coût, mais aussi des avantages fiscaux pour les familles, des vacances prolongées et du soutien pour les soins à domicile. »

-30-

José Bazin, attaché de presse, jose.bazin@ ufp.qc.ca,
(514) 278-9014, cell. (514) 248-8059

Site internet de l'UFP
www.ufp.qc.ca


Asunto: 
Drôle de progressistes
Autor: 
RiouxYves/Bleuler
Fecha: 
Jue, 2005-06-30 08:52

Madame Bazin,

Deux problèmes.

Premièrement,

Certaines CPE sont mal gérés. Est-ce tabou de le dire? Il se dépense trop d'argent à des fins administratives. Je le sais. J'ai été sur le conseil d'une garderie coopérative avant l'arrivé des garderies à 5$ (maintenant 7$). Quand je compare à certains CPE, je trouve qu'il y a des administrateurs qui se font la vie belle. Ils s'offrent des salaires princiers et s'engagent des comptables et des adjoints pour faire le travail à leur place. Même dans une société socialiste jusqu'aux oreilles, ce serait de la mauvaise gestion. A t'on les moyens d'entretenir avec nos fonds publics cette nouvelle classe d'aristocrates? La ministre affirme qu'elle veut réduire les coups administratifs de certains CPE. Ses comptables estiment que le gaspillage atteint 40 millions. Ai-je tort d'être tenté de crier bravo?

À ce chapitre, je vous écoute et vous dites: "Non à la destruction des CPE! Réduire les coups administratifs exorbitants de 40 millions est-ce ça détruire les CPE? Ne tombez-vous pas là dans la démagogie? Je me le demande!

Deuxièmement,

Le capitalisme moderne s'est trouvé un nouvel espace de développement. L'arrivé des femmes sur le marcher du travail lui permet une nouvelle envolé. Maintenant, le capitalisme peut exploiter à fond son ancien basin de population. Piégés par les illusions de la société de consommation, les citoyens entrent dans une course débile à l'argent et donc à la production et à la consommation de marchandises? Papa et maman (surtout maman) sont à bout de souffle. Ils ne parviennent même plus à s'occuper de leurs enfants. Bingo! Le capitalisme récupère tout. On vend des antidépresseurs aux personnes en burnout et on investi le milieu des garderies.

Sympatisan de la simplicité volontaire, j'ai été surpris de voir des militants progressistes applaudir au transfert de déduction d'impôt pour enfants en subventions aux garderies dans le fameux programme des garderies à 5$. Vous avez pas pensez qu'il y avait des couples progressistes qui s'inscrivaient en faux contre cette société inhumaine. Des couples qui préféraient travailler tous deux à temps partiel pour garder eux-mêmes leurs enfants à tour de rôle? Vous n'avez pas pensé qu'en applaudissant à ce programme vous avez joué à fond la carte de la société de consommation à tout prix (et surtout à gros prix, en ce qui regarde le cout psychologique). Moi je suis pour la marginalité. Je suis pour le doit de choisir la simplicité volontaire. Je suis pour que l'État rétablisse les déductions d'impôt pour enfants. Ceux qui voudront jouer le jeu de la société de consommation se payeront des garderies à leur coup réel. Ceux qui choisiront de s'occuper de leurs enfants eux-mêmes garderont l'argent à de meilleures fins.


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