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La ZLÉA : Qu'en pensez-vous ?

jplarche, Lunes, Mayo 19, 2003 - 12:17

J-P

• 21 juin 2003 à Montréal Consulta contre la ZLÉA

Jusqu'au mois d'octobre prochain de nombreuses organisations québécoises de la société civile dont plusieurs membres du Réseau québécois sur l'intégration continentale (RQIC) mènent une consultation populaire sur le libre-échange dans les Amériques. C'est ainsi qu'elles donnent suite à l'une des principales propositions du Sommet des peuples d'avril 2001.

Quelques contributions récentes :
(cliquez tout le texte pour en savoir plus)
• 02 juin Mobilisation québécoise contre la ZLEA
(deuxième texte du dernier bulletin d'ATTAC-Québec)
• 29 mai La ZLEA – Une zone à haut risque
• 26 mai Le Sommet des Amériques, deux ans plus tard : LES GOUVERNEMENTS RESTENT SOURDS ET VONT DE L'AVANT
• 22 mai Cap-monde - Faire échec au projet de ZLEA et réviser en profondeur l'ALENA


Soutien à une motion contre un chapitre 11 dans la ZLÉA
La Bolivie face à la ZLEA
Notre dossier ZLEA d'octobre 2002
Le libre-échange dans le contexte de la IVe guerre mondiale

Visitez également notre section ZLÉA où vous retrouverez une foule de documents en français, en anglais et en espagnol.

• 21 juin 2003 à Montréal Consulta contre la ZLÉA
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Jusqu'au mois d'octobre prochain de nombreuses organisations québécoises de la société civile dont plusieurs membres du Réseau québécois sur l'intégration continentale (RQIC) mènent une consultation populaire sur le libre-échange dans les Amériques. C'est ainsi qu'elles donnent suite à l'une des principales propositions du Sommet des peuples d'avril 2001.

En allant de l'avant avec la consultation populaire, le RQIC veut surtout pousser l'éducation et la sensibilisation auprès d'un bassin toujours plus large de citoyennes et de citoyens. C'est un pas vers une opposition qui promet de se faire sentir beaucoup plus à partir du mois d'octobre. Cela dit, il y a toujours un ravin entre ceux qui rejettent la ZLÉA, point et ceux qui, au fond, voudraient seulement déplacer trois virgules.

On sait déjà que ce ne sont pas toutes les organisations membres qui se prêteront à l'exercice : la FTQ a déjà fait savoir qu'elle ne consulterait pas son demi million de membres. À la CSN, la consultation bat son plein depuis février dans les syndicats. La FECQ et la FEUQ, membres du RQIC ont également invité leurs associations membres à tenir des consultation dans les cégeps et les universités.

Plusieurs organisations ont décidé d'emboîter le pas même si elles ne sont pas membres du RQIC. Ainsi, il est possible pour les personnes qui ne sont pas membres des organisations du RQIC d'y participer. Par exemple, le centre Saint-Pierre (1212 Panet, Montréal) a disposé des boîtes de scrutin dans ses édifices afin de permettre aux citoyens du secteur de faire entendre leur voix. Plusieurs centres communautaires de la région montréalaise font de même.

On ne saura qu'au mois d'octobre combien de personnes exactement se seront prononcées. Deux questions sont posées auxquelles la population doit voter oui ou non. En gros, la première porte sur le projet de ZLEA tel que nous le connaissons actuellement. La seconde présente des voies alternatives mises en avant par le RQIC et l'Alliance sociale continentale.

Cette consultation se déroule également dans plusieurs pays des Amériques. Rappelons que les Brésiliens ont déjà rejeté massivement la ZLEA lors d'une consultation tenue au début de la campagne électorale devant mener Lula au pouvoir

Liberté pour l'Irak et libre-échange dans les Amériques ?
L'intégration continentale et la ZLÉA ont été relayées au second plan depuis que les États-Unis ont entrepris de modifier la carte géopolitique du monde à la suite des attentats ignobles du 11 septembre 2001. Reste que pour l'administration américaine, la libéralisation commerciale et financière dans les Amériques fait toujours partie des priorités.

Les États-Unis redoublent d'ardeur afin de diviser les États du continent entre eux en négociant de multiples accords bilatéraux. Cette stratégie vise à isoler leurs futurs partenaires comme le Brésil qui cherche plutôt renforcer son marché commun avec les pays du cône sud ravagés par la crise économique, ses principaux partenaires, avant d'envisager une intégration économique à la grandeur des Amériques.

Les nouveaux élus de gauche latinoaméricain que sont Lula, Chavez et Guttierez (Brésil, Vénézuela, Équateur) sont certes des épines au pied du colosse états-unien. Même dans les pages du quotidien La Presse on met en doute la possibilité de conclure l'accord devant mener à la ZLÉA en 2005, tel que le prévoyaient encore les 34 chefs d'État présents à Québec il y a deux ans. Il ne faut toutefois pas se leurrer : le pouvoir de chantage et de manipulation de la superpuissance est très important. Tous les pays des Amériques rêvent d'avoir accès à l'énorme marché de nos voisins du Sud même si les récentes affaires du bois d'oeuvre, de l'acier et des subventions agricoles démontrent bien que les échanges ne sont véritablement libres que dans la mesure où il ne nuisent pas aux intérêts de l'oligarchie étatsunienne.

Aussi, l'idéologie libre-échangiste continue d'être véhiculée abondamment dans les médias, dans les institutions et au sein des élites politiques et économiques. Et ce, même dans des pays où les populations paient déjà un lourd tribut pour la libéralisation, la privatisation et la dérèglementation commandées par les organisations qui forment les piliers financiers du capitalisme mondial, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Enfin, on assiste à une militarisation croissante de la région nord de l'Amérique du Sud. On évoque de plus en plus fréquemment dans la presse américaine la possibilité d'une intervention armée pour mater la rébellion colombienne. Les États-Unis fournissent déjà beaucoup d'argent et de soutien logistique à la Colombie via le plan du même nom. Inutile de souligner qu'une pression supplémentaire se ferait sentir à Brasilia, Caracas et Quito dans l'hypothèse d'un déploiement massif américain en Colombie.

Quant au gouvernement canadien, il continue de s'enfermer dans un mutisme gênant refusant toujours de prendre publiquement des engagements fermes sur plusieurs sujets. La quasi unanimité de la population canadienne quant à la nécessité d'exclure de l'accord les services publics vitaux et la culture notamment ne vient même pas à bout de l'obstination du ministre canadien responsable des négociations Pierre Pettigrew à entretenir le doute. Quand on sait qu'un vote de la chambre des communes ne sera même pas nécessaire à la ratification de l'accord de la ZLEA par le gouvernement, il y a de quoi s'inquiéter.

S'opposer mais surtout proposer
Dès sa fondation, en 1997, l'Alliance sociale continentale, coalition à l'origine de la consultation, a choisi d'occuper non seulement le terrain de la dénonciation mais aussi celui des propositions alternatives, convaincue que des changements majeurs doivent être apportés dans les relations économiques culturelles et politiques des pays des Amériques ; convaincue que le statu quo est intolérable. La succession des crises économiques, l'échec patent du projet néolibéral, semblent lui donner raison.

La plate-forme que l'alliance met de l'avant, Des alternatives pour les Amériques, contient plusieurs pistes de solution ou du moins d'amélioration de la qualité de vie des peuples des Amériques.

Ce n'est pas nouveau pour la gauche politique et les syndicats de travailler en solidarité en dehors du cadre rigide des frontières des États-nations pour apporter des changements globaux. Déjà, le 29 septembre 1864 les socialistes, les anarchistes et des syndicalistes s'unissaient au sein de la première Internationale afin de lutter mondialement contre le Capital.

Ce mouvement bénéficie toutefois d'un nouveau souffle prometteur : ce sont maintenant les citoyennes et les citoyens qui se sont pleinement appropriés le droit de remettre en cause ce qui se négocie au-dessus de leur tête. Dans de nombreux domaines ce mouvement global se trouve même à l'avant-garde des organisations syndicales et politiques. Nombre des propositions révolutionnaires amenées par ce mouvement se retrouvent dans Des alternatives pour les Amériques. Consultez-en la version française en date d'avril 2001 ou la version la plus récente disponible en espagnol seulement sur le site de l' Alliance sociale continentale

Pour en savoir plus :

Le Réseau québécois sur l'intégration continentale
(Vous trouverez sur le site du RQIC tous les documents pertinents pour tenir une consultation dans votre organisme, votre quartier...

L'Alliance sociale continentale

Notre dossier ZLEA d'octobre 2002

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ZLEA ? ALCA ? FTAA ? Présentation
Message de la mobilisation des peuples des Amérique aux ministres des Affaires étrangères et du commerce réunis à Quito, Équateur
10000 personnes marchent contre la ZLEA à Montréal le 31 octobre

Aussi :

ENTRE GUERRE ET ÉLECTIONS, que devient le libre-échange ?

CSN-Québec Lancement de la campagne contre la ZLEA

RQIC–Une Consultation populaire sur la Zone de libre-échange des Amériques Un appel à la participation citoyenne

Sortir de la pensée unique
www.cmaq.net/fr


Asunto: 
ANti-Gouvernement Contre la Zléa!
Autor: 
Anonyme
Fecha: 
Dom, 2003-06-22 12:17

Anti-Zlea

À BAS LA Z.L.É.A.!!!

Pourquoi s’élever contre la Z.L.É.A.?

un accord de libre échange entre les amériques , c’est bien non?

Non , justement , qu’arriverait-il si l’on donnait tous les droits

lors de ces libres-échanges . Droit d’exploiter la population

locale , droit de défier les droits de l’homme , droit de s’en prendre

a la santé des gens. Bientôt ce seront nos droits et notre santé

qui seront mis de côté . c’est pourquoi nous devons agir.

…UN AUTRE CONTINENT EST POSSIBLE

La mise en place de la Z.L.É.A , dans la foulé du

néo-libéralisme , mènera a la privatisation du système

d’éducation et de la santé , une baisse des salairs minimum

et des normes environnementales , une augmentation de l’écart

entre les riches et les pauvres ainsi que bien d’autre effet
nuisible pour la société. Si nous parvenons à avorter ce

projet , une des première bataille sera remporter dans la lutte

au néo-libéralisme des entreprises qui n’ont pour but que leurs

profits personnels.


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