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Débat des chefs: Dostie, Breton et Saint-Onge déplorent le peu de vision des trois grands

martinroy, Martes, Abril 1, 2003 - 15:05

Martin Roy

Le débats des chefs de lundi dernier soulève des réactions des autres partis. Tous trois sont d’accord pour dire qu’il n’y a pas eu de réels débat de fond sur des questions importantes comme la santé, l’environnement et la pauvreté.

«Chacun des trois chefs a cherché à déstabiliser l’adversaire et à jouer de tactiques pour laisser une bonne perception au public», affirme le vice-président et porte-parole de l’Union des forces progressistes (UFP), Pierre Dostie.

Il regrette qu’aucun des trois chefs n’ait abordé la question des fermetures d’usines ou celle de la démocratie. «Notre démocratie est menacée. Il n’a nullement été question non plus du déséquilibre fiscal qui engendre la pauvreté et qui enrichissent les entreprises et les hautes classes», déplore-t-il.
Ce qui a aussi frappé le candidat de l’UFP dans le comté de Chicoutimi, ce sont les nuances apportées par chacun des chefs du PQ, du PLQ et de l’ADQ, «nuances qui reviennent à des idées néolibérales», ajoute-t-il.

À peu près le même son de cloche du côté du Parti Vert et du Bloc Pot. «L’approche qu’ils amènent est tellement creuse en ce qui concerne la santé!», s’exclame le responsable des communications du Parti Vert, Daniel Breton. Il trouve ridicule que la santé ne soit débattue que dans un contexte de système hospitalier. «Nous, on parle de prévention. La santé, c’est aussi une question d’environnement et d’agriculture, entre autres. Ces facteurs sont très intimement liés», explique Daniel Breton.
Pour le chef du Bloc Pot, Hugo Saint-Onge, le débat des chefs lui a donné une impression de déjà vu. «Les trois partis ne sont qu’une pâle copie du statu quo», lance-t-il.

Tous trois reconnaissent également que leur présence à ce débat n’aurait pas été superflue. Pierre Dostie croit que le mode de scrutin actuel est en grande partie responsable du manque de visibilité des autres formations politiques. «Si on avait invité quelqu’un de la gauche, la population aurait vraiment vu la différence de discours», affirme Pierre Dostie.

De son côté, Daniel Breton se rit de l’excuse voulant que l’on n’invite pas les partis marginaux à participer aux grands débats publics de peur de miner la crédibilité de ceux-ci : «Dans les trois grands partis, on demande à ce qu’on ne participe pas parce qu’on va avoir l’air fou!».

Messieurs Dostie, Breton et Saint-Onge promettent toutefois d’être bien actifs au sein de leurs partis respectifs durant les dernières semaines de campagne électorale et seront de la partie lors d’autres débats qui auront lieu dans les prochains jours.



Asunto: 
La fracture entre la réalité et les médias
Autor: 
Anonyme
Fecha: 
Mié, 2003-04-02 08:55

Ce qui m'a le plus fasciné avec ce "débat" c'est la fracture entre ce que j'ai vu à la télé et comment le tout a par la suite été commenté dans les médias. Les quotidiens ont eu le culot de parler de grand débat d'idée, de plus pour la démocratie, d'échanges incisif et patati et patata. Alors que moi ce que j'ai vu ne ressemble à rien de cela. On est descendu bien bas si c'est ça un débat d'idée!


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Asunto: 
Réponse à: La fracture entre la réalité et les médias
Autor: 
martinroy
Fecha: 
Mié, 2003-04-02 13:50

À mon humble avis, votre commentaire est très pertinent. Les médias ont cette fâcheuse tendance à se laisser emporter dans ce courant d'exaltation publicitaire et de vénération à outrance de l'image des personnages, plutôt que des idées qu'ils véhiculent. Mais il ne faut pas leur donner tout le blâme: les journalistes subissent la pression, aussi sourde soit-elle, de leurs rédacteurs immédiats et, indirectement, des responsables de la diffusion ou éditeurs. Les partis politiques paient gros pour avoir de la publicité; ils s'attendent donc à faire parler beaucoup d'eux et qu'on leur laisse la place de premier choix dans les tribunes. Mais qu'à cela ne tienne! La vraie justice, parfois méprisée par ces grands, veut que tous les partis aient leur mot à dire sur notre projet de société. Nous sommes en terre démocratique, n'est-ce pas? Je peux vous avouer, en toute honnêteté, que je suis encore content d'être seulement un étudiant-journaliste. Au moins je n'ai pas à subir cette pression de patrons ancrés dans leurs idées préconçues.

Qui plus est, un esprit moindrement aiguisé a pu s'apercevoir, tout comme vous, que les trois chefs de partis orientaient leurs plates-formes respectives en une seule ligne de pensée. Bien que quelques idées diffèrent, la convergence vers le néolibéralisme et la surproductivité économique qu'obligent la mondialisation est on ne peut plus évidente.

Merci encore pour votre commentaire. Au plaisir!

Martin Roy


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Asunto: 
Où ca des grands?
Autor: 
Anonyme
Fecha: 
Mié, 2003-04-02 20:30

Vous les avez vu où vous, ces grands? Un petit gros un moyen moyen et un grand grand. Mais je n'ai pas vu de grandeur.


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Asunto: 
y avait plein de glands...
Autor: 
patc
Fecha: 
Mar, 2003-04-08 15:52

Le débats des glands.
Un petit gros gland, un moyen gland et un gland frisé (avez vous remarqué la tendance coupe Bill Clinton dernièrement, je suis sûr que c'est ce qui explique le remontée du gland libéQ).


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Asunto: 
Quelques précisions...
Autor: 
martinroy
Fecha: 
Mié, 2003-04-09 11:00

Ouf! Un commentaire pour le moins virulent! Il faut quand même leur donner le crédit au fait qu'ils ont de bons budgets pour se payer une visibilité extraordinaire dans tous les comtés de la province. Néanmoins ton commentaire, cher pat, me fait me poser cette question: quel pourcentage du budget est alloué à leur coiffure?

J'aimerais aussi attirer votre attention sur l'expression que j'ai utilisée dans mon article: les "grands". Préciser que cette expression ne sert qu'à alléger le texte. Entre vous et moi, bien honnêtement, les grands sont-ils ceux qui plongent constamment dans les mêmes paterns au niveau de la fiscalité et qui se laissent bernet par la globalisation des marchés, ou plutôt ceux qui ont la réelle volonté d'innover pour le peuple?


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