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Bateau pour Gaza/Boat to Gaza: forcé de retourner au port par la garde côtière grecque/ forced back to port by Greek coast guard

CMAQ via Mic, Monday, July 4, 2011 - 12:19

4 juillet 2011 / July 4, 2011

MISE À JOUR : Le Tahrir, le bateau canadien pour Gaza de la Flottille de la liberté II, a levé l'ancre aujourd'hui et quitta le port et fut suivi et contrôlé par la garde côtière grecque qui le força à retourner à la rive.

« La Grèce n’a aucunement le droit de retenir dans ses ports des bateaux battant pavillon étranger, sauf pour s’assurer, par des inspections effectuées au moment opportun, que ces navires sont en état de prendre la mer. Et le pays ne peut pas nuire au ‘passage inoffensif’ dans ses eaux territoriales, ce qui s’avère très clairement le cas ici », de dire Richard Falk, professeur américain de droit international, qui a été nommé à deux postes des Nations unies ayant trait aux territoires palestiniens.

UPDATE: The Canadian Boat to Gaza (CBG), the Tahrir, set sail today as part of Freedom Flotilla II and was followed and controlled by Greek coast guard, who forced it back to shore

"Greece has no right to detain foreign-flagged ships in its ports other than for purposes of assuring seaworthiness via timely inspection. And they cannot interfere with 'innocent passage' through their territorial waters, and this passage is definitely innocent," said Richard Falk, American professor of international law and an appointee to two United Nations positions on the Palestinian territories.

4 juillet 2011

MISE À JOUR : Le Tahrir, le bateau canadien pour Gaza de la Flottille de la liberté II, a levé l'ancre aujourd'hui et quitta le port et fut suivi et contrôlé par la garde côtière grecque qui le força à retourner à la rive.

(Agios Nikolaos, Grèce) – Bénéficiant du soutien de la société civile grecque et du public partout au monde, le Tahrir prend la mer aujourd’hui.

« Le Tahrir quitte le port de Crète, et nous forçons le blocus israélien de Gaza qui s’étend maintenant aux ports grecs », a déclaré David Heap, à bord du Tahrir. « L’élargissement du blocus israélien de Gaza à la Grèce n’est que l’illustration la plus récente du fait que ce blocus constitue une attaque contre la liberté et non un moyen d’accroître la sécurité. »

L’article 13.2 de la Déclaration universelle des droits de l’homme énonce que « [T]oute personne a le droit de quitter tout pays ». Il est clair que le fait d’empêcher les navires de la flottille de quitter la Grèce bafoue ce droit.

« La Grèce n’a aucunement le droit de retenir dans ses ports des bateaux battant pavillon étranger, sauf pour s’assurer, par des inspections effectuées au moment opportun, que ces navires sont en état de prendre la mer. Et le pays ne peut pas nuire au ‘passage inoffensif’ dans ses eaux territoriales, ce qui s’avère très clairement le cas ici », de dire Richard Falk, professeur américain de droit international, qui a été nommé à deux postes des Nations unies ayant trait aux territoires palestiniens.

« La position de la Grèce est inquiétante, mais elle ne doit pas nous faire perdre de vue l’attitude d’Israël et son blocus illégal et inhumain contre Gaza. C’est Israël qui est à la source du problème et tôt ou tard, ce pays devra en répondre devant la communauté internationale », a affirmé Sandra Ruch, du Comité de direction du Tahrir.

Des actions de soutien ont eu lieu, et continueront d’avoir lieu, auprès des consulats grecs dans tout le Canada (et dans d’autres villes partout au monde) exigeant du gouvernement grec qu’il mette un terme à son appui au blocus de Gaza et qu’il lève immédiatement le blocus contre les bateaux de la flottille dans les ports de Grèce.

Les responsables du bateau canadien pour Gaza ont envoyé une lettre à tous les députés grecs leur demandant de laisser partir les bateaux de la flottille : http://www.tahrir.ca/content/letter-members-greek-parliament


 

July 4, 2011

UPDATE: The Canadian Boat to Gaza (CBG), the Tahrir, set sail today as part of Freedom Flotilla II and was followed and controlled by Greek coast guard, who forced it back to shore

Agios Nikolaos, Greece - With the support of Greek civil society and people from all around the world the Tahrir is casting off from Greece today.

"The Tahrir is leaving port in Crete, and we are breaking through Israel's Gaza blockade which now extends to Greek ports," said David Heap from aboard the Tahrir. "Israel's expansion of the Gaza blockade to Greece is just the latest example of how the blockade of Gaza is about attacking freedom, not increasing security."

Article 13.2 of the Universal Declaration of Human Rights states that "Everyone has the right to leave any country". Preventing flotilla ships from leaving Greek ports is a clear violation of this human right.

"Greece has no right to detain foreign-flagged ships in its ports other than for purposes of assuring seaworthiness via timely inspection. And they cannot interfere with 'innocent passage' through their territorial waters, and this passage is definitely innocent," said Richard Falk, American professor of international law and an appointee to two United Nations positions on the Palestinian territories.

"Greece's position is disturbing but this should not divert our attention from Israel and its illegal and inhumane blockade of Gaza. Israel is the source of the problem and it will be held accountable by the international community -- sooner or later," said Sandra Ruch, from the Tahrir steering committee.

Support actions have been and continue to be held at Greek consulates all over Canada (as well as in cities all over the world) calling on the Greek government to end its support of the Israeli blockade of Gaza and immediately lift the blockade it is imposing on the Flotilla boats from Greece's ports.

The Canadian Boat to Gaza has sent letter to all Greek MPs asking them to let the flotilla boats go:
http://www.tahrir.ca/content/letter-members-greek-parliament



Subject: 
Communiqué post Flottille II : Le Tahrir finira par naviguer
Author: 
Michael Lessard...
Date: 
Mon, 2011-07-11 15:54

[ communiqué du bateau canadien pour clore sa décision de ne pas insister pour le moment contre le blocage par la Grèce.]

Le 9 juillet 2011

Le Tahrir finira par naviguer

Nous nous rendrons par mer, par les airs et dans les médias
jusqu’à ce que cesse le blocus et que la Palestine soit libérée

Le blocus israélien de Gaza et de toute la Palestine a été étendu aux ports grecs et aux aéroports européens, mais notre détermination à libérer la Palestine a désormais atteint des niveaux records.

Israël a beau s’acheter des sièges à côté des décideurs au sein des gouvernements et des multinationales, il a beau intimider les ministres et les PDG à travers le monde, mais la Palestine se taille une place dans le cœur de chacun des peuples du monde qui chérissent la liberté. Les peuples sont la majorité et, ultimement, c’est eux qui décideront.

A ce moment-ci, deux bateux de la Flottille de la liberté, le Juliano (Grèce/Suède/Norvège) et le Dignité-Karama (France) tentent encore et toujours à franchir le blocus de Gaza en Grèce, et ils ont notre appui inconditionnel. D’autres bateaux, au nombre desquels figure le Tahrir, vont revoir leur planification en vue de la prochaine phase de la Flottille de la liberté.

Malgré trois semaines d’obstacles bureaucratiques, politiques et militaires, un groupe de délégués dévoués et issus de pays les plus divers sont restés à bord, au sens propre et au sens figuré, et des milliers de délégués du Canada et de partout dans le monde, qui étaient moralement à bord, se sont mobilisés, se sont organisés et ont sensibilisé le monde sur le sort de Gaza. Le mouvement pour une Palestine libre est plus étendu, plus visible, plus déterminé que jamais en raison de cette campagne qui, il faut le noter, nous a valu une certaine couverture médiatique.

Nous restons engagés à appuyer de manière non-violente les Palestiniens dans le but de mettre fin au blocus.

Le Tahrir finira par naviguer… et nous permettre de rester humain.

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